F.E.B. ACTUALITÉS

N° 38 PRINTEMPS

Mars 2002.

Editorial.

En ce début d’année 2002, la F.E.B. développe ses activités très diversifiées à un rythme soutenu, devenu désormais habituel.

Outre les projets de l’Île-de-France, il faut noter la remarquable contribution de la délégation d’Angers & Pays de la Loire à la manifestation de l’Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest (E.S.E.O.) manifestation destinée à célébrer le dixième anniversaire du décès du Chanoine Jean JEANNETEAU, créateur de l’école en 1956. Nos prestations mettent en évidence les technologies et les machines depuis 1956 jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes devenus des habitués des présentations à l’E.S.E.O., mais celle de cette année dégage un caractère particulier.

Quant à notre délégation de Franche-Comté Alsace, forte de sa nouvelle implantation et des facilités associées, elle prépare activement des présentations futures, dans les domaines de la bureautique et de la mécanographie à cartes perforées.

Dans un tout autre registre, nous restons très attentifs à l’évolution du Groupe Bull. Son nouveau président, Monsieur Pierre BONELLI, nous a manifesté sa sympathie lors du traditionnel échange de vœux. De plus, il a manifesté le désir de nous rencontrer, un rendez-vous est actuellement dans la liste d’attente de son secrétariat.

Notre Président Alain LESSEUR

 

Le printemps, la luminosité.

Mais attention, pensez aux votes.

Rubriques

Editorial.

Le message du jour.

Les échos d’un commercial à Grenoble.

Groupe histoire.

Les archives historiques.

Angers et Pays de la Loire.

La généalogie.

F.E.B.B.

Humour, les caricatures

Rubrique de Paris insolite

Les expositions F.E.B.

Retrouvez les échos de la F.E.B.

Cyberespace.

Appel Antenne Emploi.

L'esprit de Bull, quelques anecdotes

C’est l’hiver.

C’est aussi la fin de votre sport favori

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Message : FEB-ACTUALITÉS N° 38

Vous donne des nouvelles du Groupe Bull.

" Une société, un métier, un nom " tel est le message de

Pierre BONELLI nouveau PDG de BULL.

" La destinée de Bull est chez Bull. A tous ceux qui se mobilisent, la récompense sera la fierté d’appartenir à une équipe qui gagne.

Dernier communiqué de la présidence qui vient de nommer :

Marie-Claude BESSIS.

Responsable de la Direction de la Communication du Groupe.

Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.

Suite des épisodes précédents de José Bourboulon.

Vous rappelez-vous les " JOURNEES COMMERCIALES " ? C’était, dans les années dont je parle, une grande manifestation réunissant une fois par an salle Jacques Callies tous les dirigeants de la compagnie, et des représentants de toutes les directions, Commerciale France, Export, Etudes, S.E.C., peut-être Fabrication, Finances…J’y étais invité et j’appréciais beaucoup car il y avait du monde auquel je n’avais jamais accès et j’apprenais des tas de choses sur ce que j’avais à vendre, et un peu sur comment le vendre. Le seul problème est que ça se déroulait après le Sicob, juste après pour que ça ne fasse qu’un seul voyage à Paris, mais quand même après. Or le Sicob servait à présenter aux clients toutes sortes de nouveautés, sur lesquelles je devais faire du baratin, mais personne ne m’avait expliqué ces nouveautés. Et pendant les Journées Commerciales, en écoutant les différentes présentations, j’avais tout le loisir de réaliser les bêtises que j’avais racontées, et il y en avait !

 

" En 1955 Bull n’osait pas recruter des vendeurs et se cachait derrière un jargon technico-commercial, mais José n’aurait peut-être pas répondu à une annonce clairement commerciale… "

Au cours d’une de ces " Journées ", Hervé Callies-Peroche, Directeur Commercial France et donc le chef de mon chef, avait déclaré à l’usage de ses commerciaux de province quelque chose comme : " Quand vous venez à Paris, n’hésitez pas à venir me voir, ma porte vous sera toujours ouverte… ". Donc quelque temps après - je ne me souviens plus en quelle année - , devant aller à Paris et ayant très envie d’une conversation avec lui, je lui demande un rendez-vous par sa secrétaire, Mademoiselle Gruson ; celle-ci pose l’appareil, et revient pour me dire exactement : " Monsieur Hervé Callies vous fait dire qu’il n’a rien à vous dire ". !!! Je ne l’ai toujours pas digéré, et, en onze ans chez Bull, je n’ai jamais parlé au chef de mon chef, même pas dans la queue de l’ascenseur de l’avenue Gambetta, car, quand j’y étais, il passait toujours devant tout le monde…

IV - L’ANNEE 1961 : L’IBM 3000, LA SERIE 300, ET UN ADJOINT !

Je crois bien que c’était en 1960 - mais la " Chronologie des Evénements " du Club Histoire de la FEB n’en parle pas, pas plus qu’elle ne parle de l’IBM 1401 - qu’IBM annonce à grand fracas l’arrivée très prochaine en Europe (et en Europe seulement ?) d’une nouvelle série, l’ " IBM 3000 ". Il s’agissait d’un matériel très réduit, à petites cartes de 80 colonnes aux perforations rondes, comportant seulement trois machines :

Il était d’avance annoncé qu’il n’y aurait ni " interpréteuse ", ni interclasseuse, ni reproductrice, ni calculatrice, et l’ensemble des trois machines était annoncé à un prix de location très bas : je crois avoir encore en tête 1.740 francs (de l’époque) par mois, mais c’est sûrement faux.

Quoi qu’il en soit, cet équipement a été retiré quelques mois après : il aurait été, disait-on, d’un prix de revient très supérieur au prix de vente, et/ou peut-être l’objet ou la victime de je ne sais quelle rivalité entre IBM-US et l’Europe, car on disait aussi qu’il aurait été fabriqué à Berlin à coups de subventions de la RFA.

Personnellement, j’ai appris ce retrait par un coup de téléphone à mon bureau un soir vers 19h00 du premier client à venir de l’IBM 3000, Philippe Moyet, Directeur Général de la société Moyet-Perrin, que je connaissais bien : " Bourboulon, venez tout de suite me voir, c’est urgent ! ". J’arrive dix minutes après, et il m’annonce une catastrophe : " Je ne serai pas livré, IBM retire son matériel 3000. " En fait de catastrophe, je rentre au bureau avec les documents d’étude qu’il me confie (je regrette bien de ne pas avoir conservé le dessin de l’imprimé de facture, fait par IBM, avec la mention manuscrite " Modèle définitif "), et, pour être sûr que ça se sache, j’envoie chez Bull (Lyon ou Paris, je ne me souviens pas), un très long télégramme pour annoncer cette nouvelle que j’ignorais mais que la Compagnie connaissait peut-être, et demander un prix spécial pour cette clientèle sur les équipements TAS. C’est par ce genre de requête qu’est née la " TME ", TAS diminuée.

Mais Moyet-Perrin a commandé son équipement TAS, livré en 1961. C’est Jacques Lagoutte qui a fait le démarrage, en commençant par mettre cette société au bord de la faillite en agissant de telle sorte que sa filiale " La Ouatose " n’ait pas pu facturer pendant une durée suffisante pour la faire presque plonger et sa maison-mère avec. Par la suite, Lagoutte et les frères Moyet sont devenus les meilleurs amis du monde.

Puis, la même année, les deux autres IBM 3000 de la région ont à leur tour basculé vers notre TAS. Artru a voulu participer à la signature des Papeteries de Voiron et des Gorges, et a offert devant moi six mois de location gratuite au PDG, Jean Arnaud, qui, je l’ai toujours cru, n’en demandait pas tant. Je ne me souviens plus qui avait fait le démarrage, peut-être Gojon.

Et ensuite les Pansements Ruby, à Voiron également.

Série 300ti

J’ai bien aimé cette phase de mon activité, mais beaucoup moins ce qui a eu trait à la sinistre " Série 300 ". Trois souvenirs sur la Série 300 : je parlerai plus tard de Valisère, mais évoquons la Trésorerie Générale et Ugine.

C’est l’inspecteur général des finances Aucagne, président de la commission des marchés du Ministère des Finances qui a fait la réception de la Série 300 de la Trésorerie Générale de l’Isère en 1961. Comme ça se présentait mal et qu’il avait sûrement reçu des instructions pour signer la réception, il s’est absenté pendant l’opération ! Ça s’est effectivement planté, et quand il est revenu il a fait semblant de croire que tout s’était bien passé.

Chez Ugine-Aciers, à Ugine en Savoie, j’avais fait une belle étude de Série 300 à tambour ; il n’y avait pas besoin de tableaux de connexion spécifiques, donc je n’en avais jamais parlé, et je croyais bien être en train de gagner contre un 1401, mais Artru a voulu y mettre son polytechnicien Lauby (j’ai oublié son prénom). Nous allons donc tous les deux à Ugine rencontrer MM. Fabry, chef du service informatique IBM, et de Cornulier, contrôleur de gestion avec lesquels j’avais déjà bien travaillé. Et voilà que mon Lauby, tout fier, déplie les feuilles des deux tableaux pour en expliquer la souplesse et les avantages ! Nous sommes repartis avec beaucoup de bonnes paroles mais IBM a gardé son client.

C’est alors que la compagnie, dans son auguste sagesse, a trouvé que la région avait un potentiel supérieur à mes capacités et a décidé de me faire aider : en septembre 1961 on m’annonce l’arrivée d’un adjoint, un nommé Serge Kampf dont j’ai fait la connaissance au Sicob et qui, pour m’impressionner, m’avait reconduit quelque part dans Paris dans sa 404 bicolore en roulant sur les trottoirs ! J’avais eu très peur et j’avais été très fâcheusement impressionné.

J’étais très embêté par cette intrusion, car il est très confortable d’être seul à la tête d’une équipe de remarquables techniciens sans personne pour regarder ce que l’on fait :

et là, il y a eu quelqu’un pour regarder !

Je l’ai donc installé dans mon bureau (la seconde pièce de la loge de concierge), et au début nous nous sommes effectivement regardés en chiens de faïence. C’est ma femme qui a commencé à me dégeler. Car Kampf est venu à la maison faire une visite de courtoisie. Il était très timide et l’est d’ailleurs toujours, et il était assis sur le bord d’une chaise sans s’installer. Puis après son départ ma femme m’explique à quel point ce type-là est remarquable et tout et tout…et je l’ai regardé différemment, mais il a quand même fallu du temps !

Jusque là je croyais travailler beaucoup et bien, mais alors je me suis aperçu que, sans m’en apercevoir, je me mettais à en faire encore plus, et par la suite, quelques années après, Kampf m’a fait une longue note très polie pour m’expliquer que je n’avais ni méthode ni efficacité ni politique à long terme. Je l’ai encore, cette note, et je la prends pour l’acte de conception de ce qui a suivi en 1967, mais nous n’en sommes pas encore là.

A suivre…

José BOURBOULON.

 

 

Groupe Histoire.

Mais qui donc a inventé l’ordinateur ? ALAN TURING et sa machine.

Dans notre dernier entretien, nous avons laissé Alan (avec un seul " l " , que le lecteur veuille bien me pardonner de l'avoir affublé d'un second dans le numéro précédent ) aux prises avec le théorème de Gödel, et le fameux problème de la décidabilité (Entscheidungproblem pour les germanistes).

Faisons une brève parenthèse pour indiquer qu'Alan est élu fellow de Cambridge le 16 mars 1935, à moins de 23 ans, 1er sur 46. Cela lui assure l'indépendance financière avec une bombe de 300£ par an pendant 3 ans, éventuellement renouvelable.

Le 4 avril il présente une publication sur la théorie des groupes qui sera publiée un mois plus tard par la London Mathematical Society. Ce travail complétait une étude de Von Neumann, qui durant l'été 1935 quitta Princeton pour donner une série de cours à Cambridge. Il est probable que Turing y assista.

Pour en revenir à notre fameux problème, dans son cours à Cambridge, Newmann explique que ce problème devrait se résoudre par une méthode définie ou un processus mécanique.

C'est au cours d'un cross dans la campagne, au début de l'été 1935, que cette expression fit tilt dans l'esprit d'Alan et qu'il se convainquit que ce problème se résoudrait par une machine.

Il décida de partir de zéro, c'est à dire d'une machine fort simple, la machine à écrire. Sa mère en possédait une et Alan, tout enfant, avait rêvé d'en fabriquer une.

Lorsqu'on tape sur un clavier de machine, le résultat dépend de 2 choses :

  1. Le caractère frappé,
  2. de la "configuration" de la machine,

c.a.d dans le cas présent de la position du panier (haut ou bas), mais pas de la position du papier.

Partant de cette constatation, il imagine une machine extrêmement simple qui travaille sur une bande de papier infinie qui peut progresser pas à pas dans les 2 sens.

A chaque pas la machine lit le caractère écrit sur la bande (blanc ou 1).

En fonction de cette lecture et de la configuration de la machine définie dans une table (c'est ce qu'on appellera plus tard le programme) elle fera une ou plusieurs des actions suivantes :

Voici un exemple extrêmement simple de machine de Turing, configurée pour faire une addition. Nous voulons additionner 2 groupes de 1 séparés par un blanc, représentés sur la bande comme ci-dessous, la machine étant positionnée au départ à gauche case M.

 

M

   

1

1

1

1

 

1

1

1

1

1

       

Faisons fonctionner la machine avec la table de configurations suivante où chaque case définit le déplacement à faire, le caractère à écrire ou à effacer, et la configuration pour le prochain pas. On part en configuration 1 :

Caractère lu

Blanc

1

Configuration 1

A droite. Config 1

A droite. Config 2

Configuration 2

Ecrire 1 A droite Config 3

A droite. Config 2

Configuration 3

A gauche Config 4

A droite. Config 3

Configuration 4

Rester Config 4

Effacer Rester Config 4

A la fin de l'opération, on aura la bande suivante :

       

1

1

1

1

1

1

1

1

1

M

       

On a bien effectué l'addition de 4 et de 5.

En fait la machine se résume en ses tables de configurations.

En compliquant la table, on peut imaginer résoudre n'importe quel problème défini.

On peut même avec une table finie définir n'importe quel nombre, même ayant un nombre infini de décimales. Turing a donc imaginé une machine résolvant tous les problèmes existants. En utilisant un raisonnement analogue à celui de Cantor pour montrer l'existence des nombres irrationnels à partir des nombres rationnels, Alan a montré qu'on pouvait toujours trouver de nouveaux problèmes et que par conséquent il n'y avait pas de méthode définie pour résoudre toutes les questions mathématiques. Ceux qui désirent plus de détails sur cette question; qu'il serait trop long et trop compliqué de présenter ici, pourront avec profit consulter le livre de Hodges, pages 100 à 110.

Le même Hodges conclut le chapitre en disant que " Alan avait prouvé qu'il n'y avait pas de machine miraculeuse pour résoudre tous les problèmes mathématiques, mais dans son processus de démonstration, il avait découvert quelque chose d'également miraculeux, l'idée d'une machine universelle pouvant effectuer le travail de n'importe quelle machine ".

Entre temps le logicien de Princeton Alonzo Church avait publié une solution à ce même problème et avait donc devancé Alan. Heureusement les deux approches étaient totalement différentes et il n'y avait eu aucune concertation entre les deux hommes. Celle de Church était basé sur un symbolisme mathématique très abstrait, alors que celle de Turing avec sa machine universelle était beaucoup plus porteuse d'avenir. Il est probable qu'il n'aurait pas abouti à une solution aussi originale s'il avait lu toute la littérature sur le sujet et s'il n'avait pas travaillé seul.

Cet imprévu retarda légèrement sa présentation à la London Mathematical Society qui eut lieu le 28 mai 1936 et portait sur "les nombres calculables avec une application au problème de la décidabilité". Dans la foulée Newman écrivit à Church pour lui vanter les mérites de Turing , lui faisant valoir que les 2 approches étaient très complémentaires et lui demander de l'accueillir à Princeton pour travailler avec lui. Alan postula alors au Procter fellowship de Princeton, qui en accorda 3, un au Collège de France, un à Oxford et un à Cambridge qui fut accordé à l'astronome Lyttelton. Malgré cet échec, il décida de partir, ses 300£ lui permettant de subsister chichement à Princeton.

Entre temps, il avait complété son mémoire à la lumière des travaux de Church et publié un complément le 28 août.

Le Berengaria ou le Queen Mary

Il s'embarque le 23 septembre sur le Berengaria et suit à Princeton les cours de Church qui ne le passionnent pas. Il apprécie d'ailleurs assez peu la vie américaine. Il reçoit à ce moment les épreuves de "Computable numbers" qui seront publiées en janvier 1937 sans provoquer de grands remous dans la communauté scientifique, ce qui ne laisse pas de le décevoir. Church relut son texte pour une publication dans le journal de logique symbolique et y fit figurer les mots de Machine de Turing. Il lui proposa également de faire une conférence sur le même sujet. Celle-ci eut lieu le 2 décembre, et, là encore, Alan fut déçu par l'assistance. L'article dans le journal de logique symbolique n'eut pas plus de succès. Il faut dire que ce travail était uniquement théorique et qu'aucune application pratique ne pouvait être envisagée. Ce souci ne viendra que plus tard dans l'esprit d'Alan.

Il travaille alors sur le lambda calcul (méthode utilisée par Church pour la décidabilité) et sur la théorie des groupes, ce qui le met en contact avec Von Neumann.

A la suite de ces travaux, on lui propose de rester une année supplémentaire à Princeton.

N'ayant pas obtenu de poste à Cambridge, il accepte sans enthousiasme, et décide de préparer un PhD, portant sur les implications du théorème de Gödel.

Il retourne néanmoins passer l'été en Angleterre et s'embarque le jour de ses 25 ans sur le Queen Mary. Il passe à Cambridge un été studieux en travaillant sur le suivi de Computable numbers, où quelques corrections sont à faire, sur de nouvelles idées en logique mathématique, et sur la théorie des nombres.

Il reprend le bateau et, de retour à Princeton, et s'inquiétant des risques de guerre avec l'Allemagne, il commence à s'intéresser aux méthodes de chiffrement. Celles-ci mettant en œuvre la multiplication de grands nombres, étudie un multiplicateur binaire à relais, et le fabrique lui-même au labo de physique et, miracle, il fonctionne !

En effet Alan était particulièrement maladroit de ses mains et avait peu de goût pour les activités pratiques.

Il travailla aussi sur les zeta-fonctions de Riemann, mais sa principale activité fut sa thèse de PhD sur le théorème de Gödel.

Son intention était de rentrer à Cambridge, mais Von Neumann lui proposa un poste d'assistant à l'IAS (Institute for Advanced Studies) à Princeton, à 1500£ par an, ce qui était évidemment un excellent tremplin pour une carrière universitaire aux Etats Unis.

Mais Alan tenait à rentrer au Kings College. Il soutint sa thèse le 31 mai, obtint son PhD le 21 juin et débarqua du Normandie à Southampton le 18 juillet, avec son multiplicateur dans ses valises.

A cette époque le GS and CS (voir FEB act N° 36 ) cherchait à embaucher, et la compétence et l'intérêt d'Alan pour les problèmes de chiffrement vinrent aux oreilles de Denniston. Tout en donnant quelques cours à Cambridge, Alan s'impliqua de plus en plus avec le GS and CS, participant à des conférences, ramenant des travaux à Cambridge, jusqu'au fameux coup de téléphone du 3 septembre 1939. Comme nous l'avons déjà vu, Alan passa toute la guerre à Bletchley park. Nous verrons la prochaine fois la suite de sa carrière et son implication dans la naissance de l'informatique britannique, et en particulier, le Manchester Mark 1 qui est généralement considéré comme le premier ordinateur au monde ayant tourné un programme.

François HOLVOET-VERMAUT.

 

Les Archives historiques.

APPEL : POUR LE CLASSEMENT

DES ARCHIVES HISTORIQUES DU GROUPE BULL

Comme décidé lors de la réunion du Conseil d’Administration de la F.E.B. tenue le 22 janvier à Bobigny, voici le projet du plan d'action " commandos archives " :

Rendez-vous à Bobigny, les lundis de chaque mois, 22 avril, 13 mai, 24 juin, et 8 juillet 2002. de 10h.00 à 16h30 : organisation, briefing, début des actions nécessaires.

Pour optimiser notre efficacité, il est souhaitable de réunir à chaque fois au moins 2 à 3 personnes. Les premiers fonds traités seront :

Les tâches consisteront à :

Suite aux manifestations d'intérêt espérées, et à l'avancement des travaux, d'autres séances, à d'autres dates, pourront être prévues. Nos " animateurs " sont prêts à les organiser.

Vous avez certainement compris que nous avons besoin de votre participation.

Proposez vos candidatures à Henri FÉLIX :

- soit par e-mail à <felix92@wanadoo.fr>,

La F.E.B. vous remercie très sincèrement à l’avance.

Henri FELIX

La F.E.B.Angers – Pays de la Loire.

Des nouvelles du club micro d’Angers

Activité soutenue en ce début d’année. Notre cursus :

Le matériel continue d’évoluer. Les neuf machines de la salle de formation sont mises en réseau. Cela permet de distribuer la connexion à haut débit à l’Internet (ADSL) et de partager la nouvelle imprimante rapide recto/verso que l’on vient d’acquérir.

La Nouveauté

Le club sera ouvert à tous les adhérents qui souhaitent

naviguer sur le Web avec le confort du haut débit (ADSL)

tous les jeudis, l’après midi de 14h00 à 17h00

à partir du 11 Avril 2002.

(essai limité à trois mois pour débuter)

Un animateur sera à leur disposition pour les aider.

Prévoir petit complément de cotisation. ...

Pensez aussi à consulter notre site Internet, il est régulièrement mis à jour.

http://perso.wanadoo.fr/febangers

Notre liste de diffusion " febangers " sur " Clubs-Voilà " fonctionne toujours.

Tous les adhérents du club micro, peuvent demander à être ajoutés à cette liste pour bénéficier de tous les échanges épistolaires sur les techniques de maîtrise de leur ordinateur et des logiciels associés. Il suffit d’en faire la demande, par e-mail, à l’adresse suivante claude.gallard@mail.dotcom.fr en précisant son adresse e-mail personnelle.

Une recommandation importante :

Informez vos amis et vos proches sur nos activités …

Dites-leur de se renseigner en venant au club les lundis l’après midi ou en téléphonant au 02.41.35.03.31. Les autres jours le répondeur prend le relais.

Montrez leur notre site Internet : http://perso.wanadoo.fr/febangers

Notre adresse e-mail : febangers@wanadoo.fr

Nous profitons de cette tribune pour remercier les 97 d’entre nous (179) qui ont renouvelé leur adhésion pour 2002. Leur confiance nous encourage à continuer ...

À bientôt au club micro, amitiés à tous … L’équipe des bénévoles

Claude GALLARD

Le Chant du Monde de Jean Lurçat.

Une vision contemporaine de l'Apocalypse.

Jean Lurçat, peintre et cartonnier célèbre mort en 1966, eut un jour de l'été 1937, la révélation de l'Apocalypse d'Angers. A cette époque la tapisserie était présentée dans la cathédrale d'Angers, comme il a été précisé dans un article paru dans le dernier bulletin de la F.E.B

Au soir de cette journée, le Chant du Monde était né en lui.

Il avait donc été visité par l'Inspiration et la laissa mûrir pendant vingt ans. La première tapisserie de la série sortit des ateliers d'Aubusson en 1957. Il est vrai qu'entre temps, la guerre et ses funestes conséquences - dont la bombe d'Hiroshima - lui avaient fourni l'illustration grandeur nature de La grande menace. Prise de conscience terrible que de savoir l'homme en possession de l'instrument de sa propre destruction. Y est représenté le bateau de la Création. L'homme est à la barre. Il en est le maître, puisqu'il a le pouvoir de le détruire. Au-dessus de lui se tient la chouette, symbole de la sagesse, qui veille, en dépit de tout.

La seconde tapisserie dépeint justement l'homme d'Hiroshima squelette incomplètement décharné, le regard hébété, fou d'incompréhension, la tête en feu, rouge dans la fumée verte. Une neige invisible et mortelle l'enveloppe. Le soi-disant homo sapiens s'est mué en apprenti sorcier.

Le grand charnier et la fin de tout, sont les titres donnés par Lurçat aux deux tentures suivantes. Sur cette dernière, ne flotte plus dans l'espace qu'une neige stérile, manne dérisoire qui devra peut-être nourrir un homme nouveau...

Les six tentures suivantes expriment un immense espoir et une sagesse retrouvée : L'homme en gloire dans la paix, l'eau et le feu, le Champagne... Et c'est vrai que la sagesse n'est pas l'ennemie de la gaieté. l'Apocalypse de Lurçat se poursuit par La conquête de l'espace où l'homme tend toujours à se dépasser. Puis nous passons à La poésie mère de tous les arts.

La dernière tapisserie est tombée des métiers d'Aubusson quelques mois après la mort de Jean Lurçat. Ornementos Sagrados en est le titre énigmatique. L'auteur n'a laissé que peu d'indications à son sujet. Mais on peut y voir une synthèse du monde sur fond de réalisme et de sagesse. L'homme est posé non plus en roi de la terre, mais en tout petit bonhomme au centre du globe...

Les 79 mètres du Chant du Monde sont accrochés aux murs de la grande salle des malades de l'ancien hôpital Saint-Jean, joyau de l'architecte Plantagenêt. C'est un des spectacles les plus féeriques qu'il soit donné de voir.

Michel VAISSIER (F.E.B. Angers) Extrait de son ouvrage: Anjou, terre secrète du Graal - 1999

Des nouvelles de notre délégation d’Angers

Un ancien Directeur Général n’est plus. Monsieur Robert AUDOUIN,.D.G. de Bull Anjou de 1968 à 1979 est décédé le 07/01/2002 à Angers à l’âge de 79 ans. Chevalier de la Légion d’honneur il n’a cessé d’animer avec sa forte personnalité par des engagements variés, la vie économique locale et régionale. Il fut Président de la Fédération Interprofessionnelle Patronale de l’Anjou, vice-Président du comité économique et social de la région des Pays de la Loire, membre du comité d’expansion, puis Président de l’Ecole Supérieure d’Electronique de l’Ouest pendant 20 ans.

Nous avons participé activement par une présence matérielle et humaine à une exposition de l’E.S.E.O. Il s’agissait d’honorer les 10 ans de la disparition du Chanoine Jean JANNETEAU, fondateur de l’Ecole en 1956.

Nous avons présenté des éléments de Systèmes ayant vu le jour, depuis 1956. A cette occasion, l’usine Bull SA nous a prêté un Serveur Unix fabriqué en 2002; nous les remercions pour cette aide.

A noter, durant ces 3 jours (30/01 au 01/02), la participation de membres FEB, d’anciens " Bull " et d’Ingénieurs ESEO des premières promotions.

De l’avis général, les matériels associés aux panneaux explicatifs, ont été très appréciés, en particulier par les élèves ingénieurs encadrés par leurs Professeurs.

" Made in Angers "

Manifestation organisée par Angers Tourisme, destinée à faire connaître les industries angevines. Bull Angers a fait une présentation du savoir-faire de Bull SA, (Produits et Serveurs) dans les technologies d’information.

Noter un correctif dans l’annuaire FEB édition du 31/12/01, notre Fax est le : 02 41 73 64 84 et notre e-mail : febpatton@wanadoo.fr

Michel BOULAY

 

 

La Généalogie.

INFORMATIQUE, INTERNET et GENEALOGIE

Ce numéro hors-série de la Revue Française de Généalogie apporte des réponses à de nombreuses questions que se posent les généalogistes :

190 SITES informatiques d'organismes ou de particuliers sont présentés et décrits, pour "surfer malin".

60 CD-ROMS cités, qui regroupent une masse d'informations, (bases de données, calendriers, histoire, cartes de Cassini, cartes postales, etc…)

60 LOGICIELS répertoriés et commentés, pour gérer les généalogies et aussi pour les dépouillements.

40 SERVICES MINITEL référencés, proposant des bases de données, et des services nationaux ou régionaux.

Le Club Généalogie va compléter son fonds documentaire avec deux exemplaires de cette brochure.

Pour ceux qui, éloignés de Massy, ne pourraient consulter sur place, nous indiquons les références de cet ouvrage :

INFORMATIQUE, INTERNET et GENALOGIE Hors Série N° 1

Revue Française de Généalogie, 12 rue Raymond Poincaré 55800 REVIGNY

Tél. : 03 29 70 56 33 ; e-mail rfg@wanadoo.fr ( format 170 x 220, 132 pages, 6,86 € )

Jean VIDAL

 

Les logiciels de généalogie au banc d'essai.

Une historienne de formation a testé pour vous les CD-ROM spécialisés dans la généalogie. On y trouve de tout...

On peut savoir la durée de vie…

Ou l’âge moyen des mariages.

La généalogie, science austère ? Ce n'est plus de mise. Jadis réservée à des spécialistes, cette activité touche dorénavant le grand public. On estime ainsi que plus de 2 millions de Français auraient entrepris des recherches sur leur ascendance. 400.000 consacreraient même une grande partie de leur temps libre à cette activité. Depuis l'arrivée du Minitel, au début des années 80, et de la déferlante Internet dix ans plus tard, les techniques ont pris un sacré coup de jeune.

Bien sûr, même équipé d'un super ordinateur et d'une liaison Internet à haut débit, un généalogiste digne de ce nom doit toujours savoir se transformer en rat de bibliothèque et en explorateur des services de l'état civil. Ce que les nouvelles technologies ont changé, c'est la rapidité avec laquelle on peut être mis sur des pistes, voire la façon de traiter l'information. Il suffit de voir chacun des six logiciels qui aujourd'hui se partagent le marché de la généalogie : tous simplifient réellement la vie du généalogiste. Aujourd'hui, l'informatique se charge de retenir tous les points de détail que vous aurez pu glaner sur un ancêtre (les tics de l'oncle Edouard, les frasques du cousin Jean ... ) et surtout de les organiser au mieux. L’anecdotique et l'essentiel ont leur place. En quelques clics, on peut retrouver à tout moment une information utile.

    1. " Arbre généalogique " (TLC-Edusoft),
    2. " Généalogos 6 " (Editions Profil),
    3. " Généatique 2000 " (CDIP),
    4. " Générations 8 " (Sierra/Havas),
    5. " Heredis 2001 " (BSD),
    6. " Parentèle 4 " (Alsyd).

Cela étant, même si les logiciels que nous avons pu tester sont d'un niveau correct, tous ne se valent pas. Deux seulement tirent réellement leur épingle du jeu : Heredis 2001 et Parentèle 4. Qu'il s'agisse de la facilité d'utilisation, de la richesse des outils mis à disposition des utilisateurs ou encore de l'organisation des données, ces deux programmes se révèlent les plus complets. Ils ne coûtent que 350 francs chacun, ce qui est raisonnable. Et surtout, ils s'adressent, c'est leur point fort, à tout le monde. Au fondu de généalogie, tout d'abord, qu'il soit membre ou non de l'une des 300 associations françaises, mais aussi au profane soucieux de remplir au mieux les cases concernant les membres de sa famille. Raffinement suprême, l'utilisateur peut également créer des " statistiques familiales " afin de mettre en évidence certaines données comme la durée de vie, l'âge moyen des mariages dans une branche familiale (toujours instructif), et il peut même insérer des photos dans les fiches des personnages.

Les mormons à la rescousse.

Cette fonction statistique se retrouve dans les autres logiciels que nous avons testés. Ce qui ne peut que renforcer leur intérêt. Quelques bémols, toutefois. Arbre généalogique, attractif par son prix (100 francs), propose des fonctions moins poussées et se révèle plus austère à l'usage. A l'inverse, Généatique 2000 est assez convivial, offre un mode d'emploi de 300 pages (un bon point) et propose même pour 100 francs par an de vous mettre en relation avec des individus qui pourraient appartenir à votre famille. Le hic, c'est que Généatique vaut 900 francs !

Notons qu'à l'usage Généalogos 6 se révèle également une bonne affaire grâce à des petits plus comme un dictionnaire de patronymes qui permet d'abréger la saisie des noms. Même souci du service utile chez Générations 8, où l'arbre familial est organisé autour du couple et où l'on dispose d'un petit logiciel de retouche vidéo afin d'immortaliser des photos et vidéos de nos ancêtres. Notons, enfin, que tous les logiciels sont compatibles avec des fichiers au format Gedcom (Genealogical Data Communication), autrement dit la fameuse banque de données des mormons, cette secte américaine qui a enregistré des centaines de millions de références généalogiques de par le monde ( www.familysearch.org ).

Par Amélie PIÉCOUP (avec Damien CAILLARD)

 

 

FEBB, Belgique - Luxembourg.

Des Visites

Voilà nos collections bien installées dans l'entrepôt Bull-Integris à Overijse.

Ceci nous a permis d'organiser le 25 octobre une journée "Portes Ouvertes" au cours de laquelle nous avons accueilli une cinquantaine de visiteurs. Alain Lesseur, président de F.E.B. France en était, ce qui nous a fait plaisir car elle marque l'intérêt réciproque qu'ont nos deux groupements.

Souvenir des responsables " China Aviation Industry Corporation "

Nous avons eu aussi, le 17 novembre passé, des visiteurs venus de loin :

Il s'agissait d'une vingtaine de responsa-bles administratifs de "China Aviation Industry Corporation ".

Ce groupe était en voyage d'étude en Belgique, avec comme centre d'intérêt la conservation des archives, récentes, anciennes ou d'intérêt culture d'entreprise.

Conduire cette visite n'était pas simple parce qu'un quart seulement des personnes comprenaient l'anglais et l'interprète ne fonctionnaient qu'en français - chinois.

Enfin on s'en est sorti avec le bon vouloir de deux de nos Chinois et ils nous ont laissé un remerciement dans leur langue. Beaucoup d'entre-vous ont eu une certaine pratique de lecture de documents internes vraiment chinois, aussi ai-je demandé à "FEB Actualités" de reproduire ce document…

Internet. : Rappel pour les internautes :

www.users.skynet.be/g.natan vous offre, dans sa rubrique "histoire", la possibilité de voir des matériels mécanographiques produits par Bull à l'époque.

Et quand vous voulez en savoir plus, ce site vous envoie à www.feb-histoire.com , le site F.E.B.particulièrement riche en documentation sur une histoire du traitement de l'information qui nous concerne tous.

…et maintenant Oncle Paul vous raconte une histoire: Les Machines Comptables

La mécanisation des services administratifs des entreprises était devenue une nécessité pour les grandes entreprises américaines et européennes dans les années 1930.

En effet, le nombre de factures allait croissant avec la productivité des usines, et le nombre de documents comptables à établir croissait en parallèle. D'un autre côté, le nombre de salariés à gérer atteignait des milliers de personnes, ce qui entraînait un travail d'établissement des salaires considérable.

Les fonctions comptables dépendaient des directions financières, elles étaient donc bien placées pour recevoir les crédits nécessaires à l'achat de machines.

Les constructeurs de machines à calculer, de machines de caisse et de facturières s'étaient donc déjà bien introduits auprès de ces directions, avant que les constructeurs d'équipements mécanographiques ne proposent leurs solutions. (IBM, SAMAS, BULL,…)

Dans les années 1950, une nouvelle génération de machines fait son apparition (Kienzle, Logabax, Philips,…) :

Le comptable disposait ainsi, dans les minutes qui suivaient la facture, d'une fiche client avec toutes les ventes réalisées imprimées en clair. Lors des paiements client, la même fiche était introduite afin d'y reporter les paiements effectués. L'heureux comptable disposait alors d'un historique complet par client, dans l'ordre chronologique, et mis à jour en même temps que les opérations étaient enregistrées.

Inconvénient du système : le nombre d'opératrices comptables était directement fonction du nombre de factures à établir, et il s'agissait d'un travail relativement spécialisé comparé à celui des perforatrices de cartes.

La calculatrice manuelle

La carte perforée avec la poinçonneuses

C'est alors que se présentait l'ingénieur commercial Bull (ou IBM ), fier des performances de ses ensembles mécanographiques à cartes perforées : 100 à 150 lignes par minutes, soit près de 10 factures imprimées par minute !

Mais, souvent, en revenant de visite à des entreprises de petite et moyenne importance, notre délégué revenait, très embarrassé parce qu'avec ses trieuses, inter, tabus et autres calculatrices il ne savait pas tenir à jour la fameuse "fiche client".

"Sans cela", lui expliquait le comptable, "comment voulez-vous que je réponde aux questions qui me viennent de la direction ou des ventes concernant la situation de tel ou tel client ?"

Effectivement, sauf à conserver des bacs de cartes "mouvements" client, triés dans l'ordre ou mieux en rangeant des listings, il était impossible de tenir à jour les historiques client…

Et le problème ne sera efficacement résolu par l'informatique que dans les années 80, avec la télégestion et les disques magnétiques capables de stocker les historiques client.

Dans les entreprises de tailles plus importantes, là où il y avait une direction à vision long terme, l'argument "intégration des applications" pouvait balayer les objections du comptable. Alors là, la chance de remporter l'affaire augmentait, car la machine comptable n'était pas du tout conçue pour intégrer salaires, facturation, stocks et comptabilité.

En 1955, comme maintenant, une argumentation commerciale en faveur d'une solution "A" porte mieux si le fournisseur a aussi la capacité de réaliser la solution "B" présentée par la concurrence.

Dès lors, la Direction de Bull décida de compléter son catalogue.

J'imagine les colloques, les réunions techniques, les confrontations au sommet que cette situation a du engendrer à l'époque. Toujours est-il que les ingénieux ingénieurs ont sorti successivement deux solutions à ce problème. Elles s'appellent "Reporteuse" et "Introducteur Positionneur de Compte". Moi je ne les ai pas connues à mes débuts chez Bull, les anciens m'ont raconté, si cela vous amuse, je vous le raconterai aussi dans un prochain numéro.

Et que sont devenues les machines comptables ? Comme les dinosaures, elles ont disparu parce qu'elles n'ont pas pu s'adapter à un contexte de plus en plus exigeant, à savoir l'intégration des applications. Cette intégration, la mécanographie pouvait la réaliser, et l'informatique encore mieux. De Machine Comptable, je n'en ai même pas, jusqu'ici, trouvé de trace dans un musée.

Gilbert NATAN

Rubrique Humour.

La fille de notre regretté collègue Pierre BLANCHARD, nous a remis lors de notre exposition du Perreux, une série de feuillets humoristiques des caricatures de certain d’entre-nous que croquait Pierre.

Voir la page suivante après, notre Paris insolite.

Rubrique de Paris insolite.

Dans notre Paris fléché, hyper-fonctionnel, au hasard des grandes artères modernes ou des vieilles rues retirées qui ont vu passer l’Histoire, il existe des endroits étonnants et qui ne répondent pas à l’image d’une capitale moderne.

Rubrique de Paris insolite (suite).

A suivre dans notre prochain numéro.

Rubrique Humour (suite).

L’humour de notre collègue Pierre BLANCHARD, des caricatures de certains d’entre-nous qu’il croquait.

Voir la suite dans notre prochain numéro où vous vous reconnaîtrez peut-être.

Expositions F.E.B.

 

Bilan de nos expositions F.E.B. en 2001.

Voici le résultat de nos expositions durant cette année, mais que ferons en 2002 ?

 

- Réserve visitable de Massy permanent - G

- Vitrines Bull St-Ouen permanent - C

- Vitrines Bull Louveciennes permanent - B

- Vitrines Bull Les Clayes permanent - B

- Vitrines Bull Massy permanent - B

- AG du CUBE GCOS 7 à Beaune 24 et 25 janv. - C

- Médiathèque Perreux-sur-Marne 2 au 31 mars - G

- Mairie de Thiais 1 au 17 mars - G

- ESEO Angers 10 et 11 mars - G

- AG ACS à Champs-sur-Marne 5 avril - B

- Saint-Jean-de-Thouars 6 au 9 avril - G

- Cité des Sciences. La Villette 2 mai au 15 juin - G

- ATRIA à Belfort 30 juin au 1 juil. - G

- Médiathèque Villiers-sur-Marne 20 au 28 sept. - G

- Inauguration des nouveaux locaux

de la Délégation de Belfort 25 septembre - G

- La Science en Fête à Belfort 19 au 21 oct. - G

 

Légende : Bull Total : B 04

Clients, Total : C 02

Grand public Total : G 10

TOTAL 16

Alain LESSEUR & Michel GUICHARD

Les prochaines expositions F.E.B. seront en 2002.

Consultez régulièrement votre journal FEB-Actualités ou n’hésitez pas à nous appeler à la Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex, Tél./fax : 01.69.93.90.40

Notez sur vos agendas nos points de rencontre en 2002.

 

Consultez régulièrement votre journal

FEB-Actualités.

Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex, Tél./fax : 01.69.93.90.40

A ce jour nous ne pouvons vous communiquer les dates de nos futures expositions. Nous avons un premier semestre difficile pour cause surement d’elections.

Nous devrions voir un passage cette année à :

ANGERS,

BELFORT,

GRENOBLE,

PARIS - BOBIGNY,

PARIS – VILLIERS-sur-MARNE,

TROYES.

Nous vous invitons chaleureusement à consulter vos mairies ou les comités d’animation des villes pour voir si nous ne pourrions pas y faire une exposition. Nous vous ferons parvenir toutes informations. Merci à tous.

Le groupe RER & michel guichard

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

 

Ce que l’on vérifie

Lors du contrôle, votre automobile est soumise à 133 points de vérification dont 66 peuvent entraîner une contre-visite. Seuls les éléments de sécurité sont vérifiés.

Le conseil d’Henri Pescarolo

Pour éviter le patinage en cas d'enneigement, il faut mettre les roues directrices dans l'axe de la voiture, débrayer doucement sans trop accélérer. L'idéal est de démarrer en seconde. Avec les chaînes, évitez la neige tassée au démarrage, vous pouvez même chercher l'adhérence sur les bas-côtés.

 

 

2002, l’année de l’€uro : Fiche pratique €URO 

IL faut encore se souvenir de cette règle de conversion, elle peut nous servir :

1 € (euro) = 6,55957 F.(francs)

Que faire de vos fonds de tiroirs ?

Votre vie quotidienne a déjà basculé dans l’€uro. Mais il vous reste encore des bons, des timbres, des pièces en francs ou en devises de la zone euro, etc. Que faire ?

 

Le bas de laine.

Vous retrouvez des vieilles pièces et vieux billets en francs retenez ces dates :

30 juin 2002.

Jusqu’à cette date, les banques et la poste échangent gratuitement les pièces et les billets en francs contre des euros.

17 février 2005.

Jusqu’à cette date, la Banque de France et le Trésor public échangent gratuitement les pièces en francs.

17 février 2012.

Jusqu’à cette date, la Banque de France échange gratuitement les billets en francs.

La saga du franc.

Du franc " à cheval ", de Jean le Bort au " nouveau franc ", de Charles de Gaulle, en passant par le " franc germinal ", de Napoléon Bonaparte, notre monnaie nationale a réussi à traverser les siècles... avec des formes diverses! A l’heure où le franc est remplacé par l'euro, retour sur une longue épopée monétaire qui se confond avec l’histoire de notre pays.

A Cheval! C'est ainsi que le franc apparaît pour la première fois, le 5 décembre 1360. Ce jour-là, à Compiègne, le roi Jean II, dit le Bon, proclame: "Nous ordonnons que le denier d'or fin que nous faisons faire à présent (...) sera appelé franc d'or.". La pièce est martiale avec, sur une face, le roi représenté à cheval, coiffé d'un heaume et brandissant son épée, tandis que les fleurs de lys ornent sa cotte d'armes. Au fond, le terme " franc " signifie "libre", car "franc des Anglais". Nous sommes, en effet, aux pires moments de la guerre de Cent Ans et Jean le Bon, qui sort de quatre années de captivité à Londres, après sa défaite à Poitiers en 1356, célèbre ainsi sa libération. "Nous avons été délivré à plein de prison et sommes francs et délivré à toujours", poursuit-il d'ailleurs dans son ordonnance de décembre 1360.

La frappe de son premier franc, qui affirme la légitimité des Capétiens en France face aux prétentions anglaises, va durer quinze ans. "Voilà bien une monnaie libératrice, atteste l'historien Jacques Marseille, professeur à l'université de Paris Panthéon-Sorbonne. Elle se crée au moment précis où une conscience nationale forte apparaît dans ce régime féodal qu’est la monarchie de Jean le Bon. Le concept d’état est en train de percer". En 1385, sous le de Charles V, c’est le franc "pied" qui prend la relève, puis qu'il représente cette fois le souverain, non plus à cheval mais debout, sous un dais. La valeur de la pièce n’a pas changé: celle-ci est toujours composée de 3,88 g d’or à 34 carats. Mais Charles VII, en 1423, la réduit à 3,06 g d'or, avant qu’Henri III crée le franc argent le 31 mai 1575, lourde monnaie de 14 g qui n'aura pourtant qu'une faible longévité, sa frappe étant prohibée sur déclaration royale en 1586. Le franc connaît alors une longue éclipse, Louis XIII interdisant même sa circulation en décembre 1641, au profit des écus, des louis et de l'unité de compte du royaume, appelée "livre". En fait, il faudra attendre la Révolution française pour voir réapparaître une espèce monétaire dénommée franc.

Le 28 thermidor an Ill (soit le 15 août 1795), la Convention nationale décrète l'établissement du système monétaire décimal, appelé franc. Ce dernier est divisé en 10 décimes, le décime étant lui-même divisé en dix centimes. Mais les Français, échaudés par la dégringolade des assignats devenus des "chiffons de papier", mettent du temps à accepter cette nouvelle unité de compte et, dans un premier temps, seules sont frappées les pièces de 5 francs, ainsi que les décimes où surgit la première représentation de la République en "Marianne".

Finalement, c'est la loi du 7 germinal an XI (27 mars 1803) qui, à l'initiative de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul et désireux d’asseoir son pouvoir sur des finances saines, fait du franc, dit "germinal", une véritable monnaie composée de pièces d'argent fin et d'or, le franc pesant alors 290 milligrammes d’or pur. A cette époque, sont frappés des demis et quarts de franc. Sur la pièce d’un franc, côté face, apparaît le futur empereur et au revers, la mention "République française", dans une couronne de laurier.

De cette monnaie, Napoléon veut faire "une masse de granit" pour consolider une société déstabilisée par la Révolution. Il en prédit "la stabilité pour un siècle". Et de fait, en dépit de deux Restaurations et deux Républiques, la valeur du franc germinal traversera le siècle sans encombre. Le franc de Bonaparte - à ne pas confondre avec la pièce de 20 francs appelée Napoléon - sera alors l'étalon le plus stable du monde: il survivra aussi à Waterloo, à la défaite de Sedan et à la Commune de Paris. "D'où, pour les Français, l'expression "un sou, c'est un sou", tellement habitués, pendant plus d'un siècle, à ce que leur monnaie garde exactement la même valeur", mentionne Jacques Marseille.

Tout bascule avec le premier conflit mondial. Alors que le 2 août 1914 (jour de l'entrée en guerre de notre pays), le franc est toujours à sa valeur de 1803 et que la France possède alors un quart du stock d'or mondial, le gouvernement décide, le 5 août 1914, de suspendre la convertibilité des billets en or, pour mieux soutenir l'effort de guerre et sauvegarder la monnaie. Le franc perd son lien avec le métal qui en faisait toute sa valeur. Puis, le volume des billets, mis en circulation pour financer le conflit, dépassant de très loin les réserves en or du pays, notre monnaie s'effondre naturellement tandis que l'inflation redouble: les prix du marché français triplent entre 1914 et 1920. Du coup, un objet valant 100 francs en 1914 vaut 300 francs six ans plus tard, et un billet de 100 francs épargné en 1914 n’achète donc plus que le tiers de cet objet en 1920.

La France sort exsangue de la Grande Guerre et la crise se prolonge. D'octobre 1925 à juillet 1926, les ministres des Finances se succèdent au rythme moyen d'un tous les trente-sept jours, au fil d'une incroyable dépréciation de la monnaie. Il faut attendre 1928 pour que le franc se stabilise enfin, mais au cinquième de sa valeur d'avant le conflit, et ce, malgré "le miracle Poincaré". En effet, l'ancien président de la République à l'heure des tranchées, revenu au pouvoir en 1926 à la tête d'un gouvernement d'union nationale, redresse en deux ans, à coups de décrets, une situation économique catastrophique. Il parvient ainsi à stabiliser notre monnaie à un niveau, il est vrai, nettement inférieur à celui du franc germinal, puisque la dévaluation est de 80% ! Il devient "le franc à quatre sous", fustigé par les Français sur tous les tons.

Mais d'autres secousses monétaires sont à venir. Avec la crise de 1929, importée des Etats-Unis, l'épisode du Front populaire provoque, en 1936, une nouvelle dévaluation, puis le drame de la défaite de 1940. Période terrible, où le franc est intégré dans une large zone monétaire allemande - la zone Reichsmark -, avec un taux de conversion spoliateur, légitimé par le sinistre Göring avec ces mots: " Le franc n’a pas besoin d'avoir plus de valeur qu'un certain papier réservé à un certain usage. " Le journaliste Georges Valance (auteur d'un livre passionnant intitulé La légende du franc), estime que " Le franc ne s'est jamais vraiment remis de ces années de plomb "(1). Sa perte de valeur ne cesse, en effet de s'amplifier, notamment provoquée par les onze dévaluations successives intervenues sous la IVe République. Une comparaison en dit long: en 1928, époque déjà agitée où Poincaré stabilise la monnaie, un billet de 100 francs permet d'acheter 48,3 kg de pain et 5,1 kg de bifteck.

En 1958, avec le même billet de 100 francs, on ne peut plus acheter que 1,75 kg de pain et 97 g de bifteck! (2) " La dégradation du franc, c'est l'abaissement de la France ", lance le gouverneur de la Banque de France en 1952.

Six ans plus tard, de Gaulle accède à l'Elysée et entreprend de sauver le franc en lui offrant l'éclat du neuf. " Le retournement psychologique qu'entraîne mon retour au pouvoir ne rend-il pas un miracle possible ? " s'interroge, en toute immodestie, le général à propos du franc. Très vite, il s'appuie sur Antoine Pinay, ministre des Finances, qui ravit déjà les épargnants avec son emprunt exonéré d'impôts. "Le vieux franc français, si souvent mutilé à mesure de nos vicissitudes, nous voulons qu'il reprenne une substance conforme au respect qui lui est dû ", déclare Charles de Gaulle aux Français, fin décembre 1958, quand sa décision est prise d'instituer par ordonnance une nouvelle unité monétaire: 1 nouveau franc égale 100 anciens francs. Ainsi, le général veut-il relancer l'économie, hisser le franc au niveau des monnaies étrangères les plus solides comme le mark ou le franc suisse, clarifier la comptabilité nationale et celle des grandes entreprises.

Pour rompre avec les affres monétaires du passé, certains suggèrent que la nouvelle monnaie s'appelle "hectofranc", "gallia" en référence à la Gaule, voire même "écu". Ce sera finalement un "nouveau franc", qui naîtra le 1er janvier 1959 et qui deviendra obligatoire dans la vie de tous les jours le 1er janvier 1960. Douze mois sont, en effet, nécessaires pour remplacer une masse monétaire équivalente à quelque 3.400 milliards d'anciens francs et frapper 4 milliards et demi de nouvelles pièces.

Une campagne d'information est lancée à la radio, sur l'unique chaîne de télévision, par voie d’affiches et d'imprimés diffusés dans les lieux publics. "Le nouveau franc, explique un tract de l’époque, supprime les zéros encombrants et permet de nous représenter plus facilement la valeur des choses." Il n’empêche que nombre de Français s'embrouillent dans leurs achats et leurs comptes, certains croyant même que leurs économies ont été divisées par cent ! Antoine Pinay tente de les rassurer avec ses airs de Monsieur Tout le monde. Mais le 1er janvier 1963, lorsque l’appellation "nouveau franc" cède officiellement sa place au "franc" tout court, nos compatriotes sont encore 79% à avouer compter en anciens francs. Il est si dur de s'habituer à une nouvelle monnaie! Celle-ci concentre, en effet une charge émotionnelle très forte, dans la mesure où elle dessine l'univers économique et financier de chaque citoyen, l'accompagne sans relâche, au fil de sa vie quotidienne, en lui offrant des repères essentiels. D’où la vraie difficulté de conversion, déjà, à l'aube des années 60.

D’ailleurs, aujourd'hui encore pour beaucoup, le calcul en anciens francs prévaut toujours pour les sommes importantes. Quant au nouveau franc du général de Gaulle, dévalué de 12,5% Valéry Giscard d’Estaing en 1969, puis souvent dévalué et réajusté, gravement secoué après l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, il tiendra bon quarante-trois ans, jusqu'à se diluer dans la grande aventure européenne et ne plus valoir que... 0,15 euros.

Benoît Fidelin.

(1) La légende du franc (ed. Flammarion, 21,34€ /140F).

(2) Chiffres cités dans Histoire du franc au XXe siècle, de Michel-Pierre Chélini (Ed. Picard, 384 p.; 35 €/229,58 F).

Musée de la Monnaie de Paris, 11, quai de Conti, 75006 Paris. Tél.: 01 40 46 56 56. Renseignements Internet: www.monnaiedeparis.fr

Rubrique : CYBERESPACE.

Informations diverses.

A + TAR

L'Autorité de régulation des télécoms a remis à plus tard sa décision de légaliser les Textos surtaxés afin de financer des services payants sur les mobiles. Un tel système, qui fonctionne déjà en Allemagne et en Belgique, aurait dû se mettre en place en France le ler janvier. Les Sages ont préféré étudier la question jusqu'au mois d'avril. Entendez par-là, après les élections.

Fin

Samsung peaufine le lancement sur le marché américain du lecteur de DVD portable le plus fin du marché. Le L100 est une sorte de gros Walkman avec un écran intégré d'environ 25 cm. L'épaisseur totale du produit ne devrait pas dépasser 23,5 mm.

Santé sobriété

Champagne chez Fuji France, où l'on pense avoir réalisé une année 2001 historique. Le numérique est à l'honneur, mais surtout l'argentique, le lancement de 24 x 36 compacts ayant été, contre toute attente, favorablement accueilli par le marché. Le groupe japonais vient donc de le promettre :

Binaire

Les ventes d'appareils photo numériques ont représenté 50% du chiffre de Pentax en cette fin d'année. Un résultat inespéré pour le groupe japonais en pleine restructuration qui, comme l'ensemble des acteurs sur le marché français, a sous-estimé la demande d'environ 15%.

jackpot

Siemens Mobile Acceleration, filiale spécialisée dans les start-up de téléphonie mobile, recherche pour 2002 vingt projets à 1 million d'euros. A vos business plans...

Star

Prendre des risques est souvent payant. C'est ce que vient de redécouvrir Sony. Après avoir baissé de 30% en septembre, à 1.500€, le prix du KV32-FX65, un téléviseur 16/9 dont l'écran mesure 82 cm, l'entreprise s'est retrouvée leader de ce marché en pleine expansion.

Musique non-stop

Un rêve : entendre pendant une journée ses morceaux préférés sur le même CD. Microsoft a dévoilé, lors du Salon de l'électronique de Las Vegas, une nouvelle technologie permettant de stocker jusqu'à 22 heures de musique sur un disque compact.

Convergence

Pour contrer la chute des ventes d'ordinateurs personnels, les constructeurs ont changé leur fusil d'épaule. Les compagnies viennent de présenter des lignes de produits allant de la montre câblée aux appareils de domotique, en passant par le téléphone portable intégrant assistant personnel et connexion Internet.

Fantastique

Le jeu " The Thing ", adaptation du célèbre film d'horreur réalisé en 1982 par John Carpenter, sortira fin 2002. Le scénario du jeu commence là où s'est arrêté le film et met en scène de nouveaux personnages. Il sera édité par Vivendi Universal Publishing, qui vient d'obtenir également les droits du géant vert. Pas le héros de la publicité pour le maïs,

L’outre-mer bientôt libéré

Les internautes n'y verront que du feu. La nouvelle version du site du secrétariat à l'Outre-mer, prévue pour début février, sera le premier site gouvernemental 100 % logiciels libres : c'est-à-dire que le site sera moins cher que s'il avait été conçu avec des produits Microsoft.

Teuf-teuf

Après avoir présenté les premiers prototypes des voitures communicantes, les constructeurs automobiles peinent à commercialiser les différents services. Certaines technologies, telles que la reconnaissance vocale, ne sont pas fiables à 100 %.

Le retour

Ericsson aurait-il réussi sa stratégie de reconquête ? Peut-être. La sortie du T68, un mobile rikiki et déluré disposant d'un (superbe) écran en couleurs, coïncide, en tout cas, avec la réconciliation entre le constructeur suédois et les consommateurs. Ce produit co-réalisé avec Sony devrait se vendre à 1,5 million d'exemplaires en Europe pour le seul premier trimestre 2002.

Vidéo et jeux vidéo

Lara Croft, qui a réalisé, avec " Tomb Raider ", plus de 130 millions de dollars de recettes aux Etats-Unis et fait 2,5 millions d'entrées en France, s'apprête à prendre pied dans les vidéo-clubs. Paramount Home Video sort le film à la location dans l'Hexagone dès le 10 janvier.

Allô ! Allô !

L’américain Plantronics, numéro un mondial du micro-casque, tente de se faire une place au soleil en France avec des casques pour les téléphones mobiles (normal), pour les accros du téléphone fixe (c'est plus original) et surtout pour... les ordinateurs. Explications :

A vos cuisines

Thomson veut installer un téléviseur dans la cuisine et propose la "  série kitchen ", disponible en trois couleurs (blanc, beige et alu). Son écran mesure 25 centimètres et est imperméable à l'eau et à l'huile. L’appareil coûte 430 euros, pèse 9 kilos et peut se brancher sur un allume-cigare.

Escrocs.com

C'est la dernière entourloupe à la mode africaine. Des cyberimposteurs, généralement de nationalité nigériane, écument les cybercafés et envoient des mails en se présentant comme des membres de la famille d'anciens dictateurs déchus. Ils expliquent vouloir transférer discrètement des millions de dollars. Plusieurs centaines d'internautes crédules, qui ont donné leurs coordonnées bancaires pour servir d'intermédiaires à ces opérations, ont vu leur compte vidé.

Nouveau snobisme

Dépassé, le bon vieux téléphone cellulaire. Nokia commercialisera à partir de cet été un combiné de luxe qui se porte au poignet. Le boitier sera composé, au choix, de platine, d'or 18 carats jaune ou blanc ou d'acier inoxydable. Le premier modèle, vendu aux environs de 24.000 euros, sera disponible dans les magasins Vertu Galleries,

DVD tout en un

Dans ta famille Tout-en-un, je voudrais la platine DVD. Envieux du succès de la PS2, Samsung vient de commercialiser une platine DVD intégrant des modules de jeux à télécharger. Testée en avant-première par Lepoint.com, la DVD-N504, vendue 349 euros,

Le surf en taxi.

Aucune raison pour que les taxis se privent plus longtemps des nouvelles technologies. À New York, l'entreprise Bridge Media propose un téléviseur baptisé TaxiVu, installé face au siège arrière de certains taxis. Au programme :

Développée, la technologie peut offrir aux clients la possibilité de se connecter au Net pendant la course et aux chauffeurs de taxis d'avoir une liaison directe avec les banques et la police.

Signature électronique : mode d'emploi

Depuis mars 2000, la signature électronique est reconnue comme preuve juridique par la loi française. Mais attention, il ne s'agit pas de votre griffe scannée et copiée au bas d'un document électronique. Trop facile à pirater! C'est une clef cryptée permettant de certifier que vous êtes l'auteur de ce document. Pour l'obtenir, Il faut passer par un organisme tiers, un prestataire de services de certification (PSC) *. Agréé par l'État, il prend la responsabilité d'assurer que la signature codée émane bien de vous et que le document est infalsifiable. Pour obtenir sa signature électronique, il faut s'inscrire et remplir un formulaire sur le site d'un PSC. Selon le type de certification et les organismes, il est impératif de décliner son identité, numéro de passeport, de carte d'identité, de sécurité sociale… de produire certains documents écrits. Une fois ces formalités remplies, vous recevez par mail un certificat donnant l'adresse et les mots de passe permettant de télécharger la signature électronique ( à partir de 23 € ou 150 F par an). Mais à quoi sert de posséder une signature électronique? Pour les particuliers, elle permet d'authentifier toutes les démarches en ligne (excepté les actes authentiques qui doivent obligatoirement être signés devant notaire). On peut donc s'en servir pour passer une commande, signer à distance un contrat avec un autre particulier (échanges de collectionneurs, enchères en ligne…), mais aussi pour faire des transferts financiers, des déclarations administratives ou fiscales. En clair, dès que cette certification électronique se sera généralisée, plus besoin de télécharger les documents administratifs pour les remplir, les signer et les poster, Il suffira de les remplir en ligne et de les renvoyer par mail, avec sa griffe électronique...

Payer ses factures.

Le site Téléfact permet de régler directement ses factures d'électricité, de gaz et parfois d'eau. Deux possibilités: le paiement par carte ou le télérèglement. Dans le premier cas, il suffit de donner ses références client, d'indiquer le montant de la facture et de décliner son numéro de carte bancaire. Dans le second cas, il faut s'inscrire en envoyant un formulaire téléchargeable et un RIB (relevé d'identité bancaire) à son agence France Télécom ou EDF pour se faire enregistrer. La meilleure formule pour régler ses factures en temps et en heure:

Bulletins de salaire.

Idéal lorsqu'on a une employée à domicile, le service du site Monbulletin édite chaque mois ses bulletins de salaire moyennant 2,5 € (16,40 F). Lors de la première visite, on remplit un formulaire (nom de l'employée de maison, type de contrat, salaire ... ) et, chaque mois, on déclare l'activité telle qu'elle s'est déroulée (nombre d'heures, maladie, congés ... ), la fiche de paie se remplit automatiquement et il suffit de l'imprimer, Bien vu, ce service gère aussi le salaire en fonction de l'ancienneté et des modifications du smic, et permet d'obtenir la synthèse trimestrielle de l'Urssaf, des Assedic ou le solde de tout compte ( www.monbulletin.com ).

Certificat de non-gage.

Indispensable pour vendre sa voiture, mais il est encore impératif d'aller le chercher à la préfecture de son domicile. À moins de passer par le site Autonongage qui se charge de la formalité et vous l'envoie à domicile moyennant 6 € (39,36 F) ( www.autonongage.com ).

E-mails recommandés.

Depuis le début de l'année, il est possible d'envoyer un e-mail recommandé ayant la même valeur juridique qu'une lettre recommandée. Seule condition : que la personne dont il émane puisse être identifiée. D'où l'apparition de tiers de certification tels que les sites Lettre Recommandée ou e-Mail Recommandé. Le processus consiste à rédiger sa lettre sur le site, à décliner son identité et celle du destinataire pour recevoir certificats de délivrance et d'émission, le site tiers de certification conservant une copie cryptée de l'envoi recommandé (2 € ou 13 F pour www.lettrerecommandee.com et gratuit par www.emailrecommande.com ).

Opéra électronique.

Une grande première : deux Américains - un chercheur statisticien et un artiste - viennent de créer un opéra entièrement conçu à partir des bruits de réseau. Bits, clics, grésillements des connexions les deux hommes ont tout simplement converti les données statistiques générées par le trafic sur Internet en sonorités. L’œuvre, baptisée Listeninq Post, a rencontré un grand succès lors de sa présentation à l'Académie de musique de Brooklyn.

Cybercouvre-feu.

Après la redevance télé appliquée au PC, l'Allemagne veut imposer un couvre-feu aux sites porno pour protéger les enfants. Le projet vise à interdire l'accès desdits sites dans la tranche 23 heures à 6 heures du matin en s'appuyant sur la diffusion d'un système de contrôle parental. Une mesure par avance caduque quand l'on sait qu'il suffit à l'internaute de se tourner vers les sites basés à l'étranger pour, avoir accès à ce genre de contenu.

Le code-barres sous-cutané.

Une société américaine, Applied Digital Solution, s’apprête à faire les premières greffes de microprocesseurs sur des hommes ! Connue pour sa fabrication de puces électroniques permettant de surveiller le bétail et ses bracelets pouvant localiser des personnes souffrant de la maladie d'Alzheimer, elle vient cette fois d'obtenir l'accord de l'autorité américaine régissant les fréquences radio pour l'utilisation de puces dans le corps humain, en sous-cutané.

Ces microprocesseurs seront entre autres destinés aux personnes équipées de prothèses. En cas d'urgence, un simple code-barres invisible, greffé, contenant un descriptif médical, pourrait être scanné.

C’est nouveau.

Le mobile des femmes

De la taille d'un poudrier, le A400 de Samsung conjugue design, compacité. Dédié aux femmes, il permet à l'utilisatrice de calculer le nombre de calories brûlées selon ses sports ou activités, de calculer son poids idéal, de connaître son biorythme (du point de vue santé, amour et professionnel) ou encore de gérer son cycle féminin et de calculer sa période d'ovulation. Un portable bibande wap livré avec Kit piéton.

 

La hit clips attitude

Finis les baladeurs encombrants et les cassettes qui traînent au fond du sac à dos ! Tout droit venue des Etats-Unis, la Hit clips mania va bientôt débarquer en France. A collectionner, à clipser, à emmener partout grâce à leur taille timbre-poste, ces minuscules clips (2 cm x 2 cm) contiennent les derniers tubes de Britney Spears, Destiny's Child ou encore Backstreet Boys. Grâce à plusieurs déclinaisons du produit, les ados pourront clipser soit un Mini Hit Clip dans le baladeur pour une écoute perso (6 cm x 5 cm) soit dans le Boombox Hit Clips pour un effet mini-chaine (8 cm x 6,5 cm). Dans les deux cas, ils pourront vivre en musique toute la journée puisque la FM Clip permettra de transformer les deux lecteurs en radio. Sortie prévue en avril dans les grandes surfaces, magasins de jouets et boutiques spécialisées.

L'attaché-case Multimédia

Le PresentaCase aura de quoi satisfaire les commerciaux, les chefs d'entreprise en déplacement et tous les travailleurs itinérants. Spécialement conçu pour eux, cet attaché-case est doté d'un écran LCD ultraplat et de deux haut-parleurs pour leur permettre de faire leurs démonstrations en tous lieux et à tout instant. Plus simple qu'un rétroprojecteur qui nécessite alimentation, écran mural et obscurité, il s'impose comme une des solutions les plus mobiles et pratiques. Il suffit d'ouvrir la valise pour réaliser une présentation PowerPoint ou vidéo de plus de quatre-vingt-dix minutes. Il se connecte sur tout ordinateur PC portable, lecteur DVD, Caméscope ou PDA équipé d'une interface graphique. Un rabat amovible est prévu pour protéger l'écran lors des déplacements et l'attaché-case reste exploitable pour transporter dossiers et autres formulaires.

Une voix venue d'ailleurs !

Ludique, le Sound Morpher de lntelPlay transforme la voix de vos enfants en autant de sons bizarres et délirants.

Il leur suffit de faire un enregistrement et de transférer la séquence sonore sur PC pour pouvoir ensuite jouer les apprentis ingénieur du son.

PossibiIité d'envoyer ses créations par mail.

Des PC de style

Louis XV, Louis XVI, Empire ou encore contemporain, les ordinateurs revus et corrigés par la société Micro et Style ont un design pour le moins baroque. Customisation de luxe, le travail se fait sur commande et la fabrication - entièrement à la main - à partir de matières précieuses :

Dans un extrême souci du détail, les périphériques comme les fils de connexion ou même les prises d'alimentation sont gainés d'or. Possibilité aussi d'assortir claviers et souris.

A partir de 7 623 € . Délai de fabrication d'environ deux mois. Infos sur www.chirita.co

Du Naf Naf sans fil

Récemment sur le marché de l'électronique, la marque de vêtements Naf Naf vient de lancer le produit Rave MP3, un baladeur CD MP3 sans fil.

Prix : 1 390 F. A la FNAC, chez Boulanger, Auchan et Casino.

 

 

Le p@pier débarque !

Le premier papier numérique du monde est annoncé. Prévu Pour 2002 et disponible dans toutes les papeteries, il se présentera sous la forme d'une feuille blanche classique, des capteurs microscopiques en plus. Un stylo numérique équipé d'une mini-caméra infrarouge a sa pointe sera nécessaire à son utilisation.

Le tout permettra d'envoyer, en cochant une simple case préimprimée au bas du papier, des textes ou des graphiques manuscrits vers un ordinateur ou un téléphone portable.

Lancé par le papetier Hamelin, le papier devrait au départ coûter 30 à 40 % plus cher que le papier ordinaire pour descendre ensuite à 10 %.

Le stylo, lui, s'élèverait d'abord à 200 euros puis coûter deux fois moins cher.

 

 

APPEL : Antenne Emploi chez Bull.

"Des opportunités chez Bull, des éléments de valeur sont disponibles, vous ou vos relations peuvent en avoir besoin, visitez le site WEB : http://192.90.74.60/cv-ae/accueil.htm, et vous serez surpris par les profils proposés. A ne pas manquer".

Dès qu'une de vos relations est intéressée, envoyez moi un e-mail. L'Antenne Emploi est pourvue de personnels spécialisés qui prendront le relais et vous tiendront au courant de l'issue de ces contacts.

Jean Bautier Responsable de l'Antenne Emploi e-mail : jean.bautier@bull.net

L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes, recueillies par A.Lesseur.

Les anecdotes et historiettes ci-après ne prétendent qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de "la Compagnie".

(Suite des numéros précédents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

35) 1985 :

Stanislas KOMSA avait été hospitalisé à la Clinique du Blanc-Mesnil pour l’opération d’une hernie inguinale. Cette clinique était l’un de ses clients, chez qui il assurait la maintenance d’un 61 DPS, doté d’une imprimante TN 340.

Pendant sa convalescence, il avait droit aux visites de courtoisie du chef de Service, et des personnels travaillant sur le site.

Or un soir, vers 19 heures - ce n’ était pas l’ heure habituelle des visites - il reçut la visite du Chef de Service qui lui dit qu’ un travail urgent devait être lancé et que l’ imprimante passait systématiquement en " CHECK ". Il lui demanda s’il avait une idée de quelle panne il pouvait s’agir. Comme Stanislas se sentait bien, deux ou trois jours après l’opération, il se proposa pour aller voir, même s’il n’y alla pas d’un pas alerte.

La panne se situait du côté de la belt (bande portant les caractères d’impression). Dès que l’on mettait les mains dans cette partie de la machine, inutile de dire dans quel état se trouvaient vos doigts ! Soudain, en cours de dépannage, une femme de ménage entra dans la salle et resta interdite, stupéfaite, bouche bée, les yeux écarquillés comme des phares d’auto, surprise de voir un homme en pyjama, les mains maculées d’encre, en train de dépanner une imprimante.

Il l’a rassurée immédiatement en lui disant : " ne vous inquiétez pas, Madame, quand je ne suis pas hospitalisé, c’est moi qui dépanne l’ordinateur, "

Et le chef de Service de surenchérir : " et même quand il est hospitalisé. "

Cela fait aussi partie de l’excellente réputation du Service Client de Bull.

36) 1970 :

Lors d’un démarrage mécanographique chez un client de la " grande distribution ", la réaction d’un chef de Secteur de Bull étonna tout le petit monde de la Compagnie. Le Directeur de la Société, homme à poigne comme il est d’usage dans cette profession où les marges sont très faibles, se plaignait d’erreurs dans l’application facturation en cours de démarrage.

Lors de la visite du chef de Secteur Bull, il était bien décidé à se plaindre vigoureusement, et commença par un exemple fâcheux qui venait de se produire. " Vous vous rendez compte, vous m’avez fait facturer la caisse de six bouteilles de champagne au prix de la bouteille !!! ". Il s’attendait naturellement à recevoir des excuses circonstanciées … mais notre chef de Secteur rétorqua calmement : " Mettez m’en une caisse de côté ". Le Directeur fut tellement sidéré que tous ses effets en furent coupés.

37) 1956 :

Lors du SICOB de cette année, BULL présentait la célèbre trieuse de cartes D3, nouveau bijou de l’électronique, qui portait la vitesse de tri à 700 C/mn. Sur le stand de la Compagnie, un commercial fameux vantait les mérites de cette machine digne de tous les éloges, et, dans son élan, ouvrait la première des deux portes de façade en disant à propos des nombreux relais et autres technologies : " voici les tripes de la machine ". Ouvrant la seconde porte et interloqué par le vide total découvert, il dit sans se démonter : " et là, de la place pour en mettre d’autres ". Quel réflexe !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain LESSEUR

Les jours rallongent, le soleil pointe, c’est le printemps.

 

L’hiver se termine. De-ci, de-là, on trouve encore des traces de neige. Mais les enfants vont bientôt brûler monsieur Hiver et crier bonjour monsieur Printemps. La plus grande joie pour tous, c’est d’entendre le gazouillement de tous les oiseaux le matin en ouvrant les fenêtres de la chambre comme le pinson, le rossignol, la pie, la mésange, la fauvette,….

 

 

Dessin reçu de Marcelle Mariani, fait par sa fille.

Nous souhaitons toujours vous retrouver tous en pleine forme, vous qui êtes passionnés par les actions de la F.E.B. Nous restons à votre écoute. N’hésitez pas ! Téléphonez-nous où laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous.

Au revoir au prochain N° 39, et merci de votre présence à notre assemblée générale le jeudi 16 mai 2002 à 15 heures.

Michel GUICHARD

 

FEB-ACTUALITES 2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

Directeur de la Publication : Alain Lesseur

Rédacteur en chef : Michel Guichard.

Comité de rédaction/relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit.

Photocomposition : Michel Guichard

Impression : SOS repro – 75017 Paris

Tirage : 600 exemplaires.

Ont participé à la rédaction de ce document : A.Lesseur, C.Gallard, F.Holvoet-Vermaut, H.Felix, J.Bautier, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay, M.Guichard, P.BlanchardU , Le groupe RER, des articles journalistiques.

 

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

Présidents d’Honneur : Bernard Capitant (U ), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

Président : Alain Lesseur.

Vice-Présidents : François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard .

Secrétaire Général : André Taillat. Secrétaire : Raymond Réglier.

Trésorier Général : Marcel Couturier. Trésorier : Monique Petit.

Assesseurs : Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ; Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40, Permanence le mardi ou sur RV.

E-Mail : andre.taillat@bull.net ; Site Web : http://www.feb-histoire.com