F.E.B. ACTUALITÉS

N° 39 ÉTÉ

Juin 2002.

Editorial.

Le 16 mai 2002, la Fédération des Équipes Bull tenait son Assemblée Générale annuelle. Nous avons apprécié la présence de personnalités amies, venues supporter notre association, ce dont nous les remercions sincèrement. Notamment était présente mademoiselle Marie-Madeleine MARTINET, professeur à la Sorbonne, avec laquelle la F.E.B. a longuement coopéré et, nous l’espérons ensemble, continuera à le faire, lors de programmes éducatifs divers. André GALLARD, Président de l’ACS, témoignait de la solidarité entre nos deux associations. Gérard FUHRER, Président du Club des Anciens, souffrant, nous avait fait parvenir un message de sympathie. De même, les responsables de nos partenaires allemand et belge, Egon W.MÜLLER et Gilbert NATAN nous avaient souhaité une réunion fructueuse. Nous avons simplement déploré l’absence de message du Groupe Bull, malgré des contacts suivis avec sa Direction Générale ; il faudra faire mieux la prochaine fois.

Notre Assemblée Générale s’est déroulée dans un climat serein et amical, les encouragements ne nous étant pas ménagés. Vous trouverez naturellement le détail des sujets abordés dans le procès-verbal de la réunion.

A noter enfin la présence pour la première fois de Jean-François DUBOURG, ancien Directeur de Bull France, qui est " revenu vers ses sources " en rejoignant la F.E.B. en début d’année. Nous nous en félicitons.

Notre Président Alain LESSEUR

 

L’été, tous les champs sont en fleurs.

Mais attention, aux rayons du soleil.

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Editorial.

Le message du jour.

Les échos d’un commercial à Grenoble.

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Retrouvez les échos de la F.E.B.

Cyberespace.

L'esprit de Bull, quelques anecdotes

C’est l’été.

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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 39

" PRÉSERVER ET METTRE EN VALEUR LE PATRIMOINE HISTORIQUE DU GROUPE BULL " ; C’est la mission de La Fédération des Equipes Bull, qui accueille et regroupe tous les amis de Bull.

En attendant, une recommandation importante :

Informez vos amis et vos proches sur nos activités !

Dites-leur de se renseigner en venant à la F.E.B. les jours d’ouverture ou en téléphonant à Paris, Angers, Belfort aux numéros suivants :

01 69 93 90 40(PR); 02 41 35 03 31(AN) ; 03 84 21 26 98(BL).

Les autres jours les répondeurs prennent le relais.

Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.

Suite des épisodes précédents de José Bourboulon.

5° épisode : 1962

C’est le 1° juillet 1962 que je suis nommé " Chef de Secteur ", position III A, sans changement immédiat de rémunération :1.500 francs par mois sur 12 mois, sans intéressement ni partie variable (si je m’en réfère à mes bulletins de paie, l’intéressement n’est venu qu’avec les Américains de G.E.), portés à 1.545 en septembre, puis à 2.100 francs de janvier 1963 à févier 1965.

Le " Secteur 83 " englobe alors officiellement la Drôme et l’Ardèche, dont je crois que je m’occupais dès 1960 ou 1961 avec les Lyonnais : il me semble qu’à Valence la SPIT (Société de Prospection et d’Invention Technique et la MGM (Manufacture Générale de Munitions), par exemple, avaient été signées par Lyon, tandis que c’est moi qui avais signé la Caisse d’Allocations Familiales, ainsi que la Mutualité Sociale Agricole de l’Ardèche à Privas et la Caisse Mutuelle de Réassurance Agricole (dite " Caisse 1900 ") de Montélimar.

En 1962, tout jeune commercial après deux années comme inspecteur des PTT doté d’une belle carte tricolore, Kampf fait signer Regnault (stylos marque Reynolds) et les graines Tézier, tous deux à Valence.

Le premier Gamma 10 du secteur a été livré en 1962 aux Houillères du Bassin du Dauphiné à La Motte d’Aveillans, dont j’ai déjà parlé. J’ai dû avoir pour ce client, et cette nouvelle installation, le même problème que j’avais habituellement avec le chef de secteur du SEC (Service Entretien Client), Médéric Le Baillif : il considérait les contrats signés par les clients comme des " prévisions ", car il se méfiait des commerciaux. Et donc il ne commençait à organiser l’installation et/ou la formation de " mécaniciens " que quand la livraison lui était annoncée ! Ce n’était pas trop grave pour les équipements classiques dans les grandes villes, car les gens en place pouvaient absorber le supplément de matériels, mais pour de nouveaux matériels ou dans des trous hauts perchés et difficiles d’accès comme La Motte d’Aveillans sur le plateau de Laffrey, ça devenait parfois acrobatique pour les personnels et pour les clients…

Mais avant cette livraison, et à cause de son très grand retard de sortie, nous avions besoin (nous = Kampf et moi), de montrer un Gamma 10 en fonctionnement à des clients/prospects que nous avions pas mal chauffés, et pour cela Kampf a organisé un grand show à Evian, dans je ne sais plus quel Palais des Congrès. Faire ça à Evian, à l’extrémité nord du secteur, ce devait être pour attirer les Suisses, ou pour plaire à notre client, la Société des Eaux Minérales d’Evian qui venait de commander une BS supplémentaire et un Gamma 3, grâce à un mémorable voyage que nous avons fait en plein hiver et où j’ai cassé mes chaînes…Bref, Kampf fait venir un Gamma 10 de démonstration, le fait installer à Evian avec Odin comme officiant, loue un autocar, convoque de bon matin une vingtaine de hauts dirigeants grenoblois (dont Gilbert Lafanechère) devant notre loge de concierge, en ramasse une dizaine d’autres en chemin, et arrive en fin de matinée à Evian, pour trouver un Gamma 10 en panne ! Il ne restait plus qu’à regarder la machine le ventre ouvert, à déjeuner et à revenir ! 150 km dans chaque sens et sans doute plus cinq heures de car !

Mais nos gens ont pris ça avec philosophie, et le Gamma 10 a eu dans notre secteur la diffusion qu’il méritait.

En 1962 également, ont eu lieu mes démêlés avec les Tissages de Soieries Réunis (lingerie féminine de marque Hélios) dont le siège social était à Lyon et le siège administratif à Annonay : c’est donc moi qui m’en occupais, en équipe avec Geffray à Lyon. Au début, il leur fallait absolument des comptes tenus comme avec une machine comptable, c’est-à-dire un IPC. J’ai donc organisé un voyage pour leur montrer des clients à IPC (rares !), et contents de leur IPC (encore plus rares !), et il a fallu aller à Troyes, à Paris et à Strasbourg. Ils étaient trois, dont Jean-Claude Glaizal, neveu du PDG André Chastel, et le directeur financier dont j’ai oublié le nom ; ce que je n’avais pas prévu c’était leur capacité d’absorption. Le soir du deuxième jour, à Strasbourg, après le dîner à la maison Kammerzell, (repas qui en suivait trois autres du même calibre), ils ont voulu boire un dernier coup mais il ne restait plus d’ouvert que le buffet de la gare, et ils se sont enfilés du champagne pas frais ! Et le lendemain matin, dans le turbo-train de retour vers Lyon, le directeur financier se prend d’une petite soif, et fait venir du vin blanc ! J’ai rarement été aussi épuisé, mais ils ont finalement commandé un Gamma ET pour la gestion de production à Annonay. Malheureusement ils avaient un cabinet-conseil de gestion, le Cabinet Vidal (la peste soit des consultants !). J’ai conservé la lettre de 58 lignes que le directeur général du cabinet Vidal, Jean Beaussier, a adressée le 29 novembre 1962 à mon chef Laurent Artru ; entre autres amabilités, on y trouve la phrase suivante : " Ni Monsieur Bourboulon, ni Monsieur Lagoutte ne peuvent être considérés comme pourvus de compétence en matière d’analyse de problèmes de mise en fabrication ou d’écriture de programmes. ". Pour moi, c’était bien vrai, et d’ailleurs je n’avais pas essayé. Finalement le système a tourné, et bien tourné ; son défaut était de livrer les détaillants bien au delà de leurs commandes, et comme tous ne retournaient pas la marchandise, TSR a dû faire une très bonne année 1962.

Dans le même temps ou peut-être juste après, Valisère, concurrent numéro un d’Helios, était également furieux de nos travaux, et pour la raison strictement inverse : ses stocks étaient pleins, mais l’horrible Série 300 MCT refusait obstinément de livrer ! Nous, c’est-à-dire Bull Grenoble - Bibos et Bourbon essentiellement, avec toute l’équipe de Valisère - avions conçu et réalisé un très remarquable système de gestion de production intégrée à base d’" affectation sur stocks " : il s’agissait de suivre les commandes des détaillants tout le long de la fabrication et de regrouper automatiquement les articles d’une même commande dès qu’était atteint un certain seuil de complétude (comme on ne disait pas encore). Malheureusement la machine ne faisait qu’imprimer " Suivra " à chaque ligne de livraison, et ne livrait ni ne facturait rien du tout. Je rends encore hommage à Pierre Planchon, chef du service, à mon interlocuteur Georges Clément, directeur financier, et à son frère François, PDG, qui ont su rester calmes même quand le SEC a été obligé de reconnaître que le tambour était fêlé et de le changer à ses frais !!!

On peut dire qu’il y a eu de l’ambiance dans le secteur en ces temps-là…

D’autant que 1962 a été également l’année du Gamma 30 S du Centre d’Etudes Nucléaires de Grenoble, pour lequel le secteur a fourni une énorme assistance technique en gestion. A l’époque le directeur du CENG était Louis Néel, le directeur adjoint était Bernard Delapalme, et le chef du Groupement Financier et Comptable (le chef comptable, en bon français) était l’inénarrable Charles Sontag, que j’ai déjà mentionné. Sontag, d’origine basque comme son nom ne l’indique pas, n’avait, je crois, aucun diplôme, il s’était engagé tout jeune dans les Forces Navales Françaises Libres, et avait été torpillé deux fois. Quant à Delapalme, auquel j’étais venu faire remarquer vivement que le retard des travaux d’installation du Gamma 30 S créait de vrais problèmes, il m’avait répondu " c’est la première fois de ma vie que je me fais engueuler ", mais je ne l’ai pas cru.

1962 a aussi été l’année du programmateur numérique installé par Yves Logé au même CENG pour gérer en temps réel je ne sais plus quel stock, avec des claviers fabriqués spécialement du type " régie d’éclairage ". Dans son ouvrage, Logé écrit que cette réalisation avait permis " le maintien du Gamma 30 ", c’est pourquoi je la cite.

Ce doit être aussi en 1962 que j’ai obtenu la commande du Gamma 30 S du CEA de Pierrelatte, livré en 1963. C’est un certain Monsieur Pierre qui devait choisir entre un Gamma 30 S et un 1410 d’IBM, la version scientifique du 1401, et il m’avait dit : " les matériels sont équivalents, et je choisirai celui des deux constructeurs qui me trouvera le meilleur chef de service à embaucher ". J’ai donc rendu visite à Gérard Barrio, ingénieur chez Merlin-Gerin – c’était un client IBM, donc j’avais les meilleures raisons du monde de lui piquer un excellent ingénieur – et je lui ai expliqué qu’il devait entrer à Pierrelatte, ce qu’il a fait. Barrio a plu à Pierre, et Pierre a tenu parole, il m’a commandé un Gamma 30 S. Et Barrio a été un excellent chef de service / directeur de projet.

Serge Kampf 13 ans plus tard.

Quelques chiffres pour terminer ; j’en ai, car en tant que chef de secteur je me suis mis à écrire, et j’ai gardé quelques doubles.

Fin 1961 : 10 personnes dont deux commerciaux (Kampf et moi) avec une secrétaire (Odette Koroghlouyan déjà citée), plus 7 techniciens, pour 2.700.000 francs de chiffre d’affaires, 70.960 points, 25 clients et 9.877 heures d’assistance technique.

Fin 1962 : 16 personnes (+ 33%) dont trois commerciaux (Yves Massin en plus), une secrétaire, 12 techniciens, pour 7.000.000 de chiffre d’affaires (+ 159 %), 81.010 points (+ 14 %), 39 clients (+ 56 %) et 14.734 heures d’assistance technique (+ 49 %).

Parmi les techniciens arrivés en 1962, je peux citer Rivière installé à Valence et qui mettait sur ses rapports hebdo " temps de rédaction du rapport 0h30", Minvielle qui a essayé sans succès pendant peut-être dix mois de décompiler le tri du Gamma 30 pour l’intégrer dans les programmes du CENG, Bugaud, moniteur technique, et Gantelet assistant-programmeur chez TSR à Annonay, qui a eu plein d’ennuis avec M. Lombard, le chef de service, à cause de l’horrible femme de celui-ci, monitrice de perforation, et qui surtout participa ensuite avec Odin et Pasquier à la création de la Sarl SOGETI (début 1967) puis de la SOPRA (un an après).

S’il a pu y avoir en 1962 un troisième commercial, c’est qu’alors nous devions avoir déménagé boulevard Jean Pain, dans de grands locaux clairs et tout neufs, avec du mobilier neuf. Kampf a été pour beaucoup dans le choix du local, car j’avais d’abord trouvé autre chose de beaucoup moins bien, dans une vilaine petite rue moderne dont j’ai oublié le nom, et il avait su en convaincre Artru.

José BOURBOULON.

Notre ami José Bourboulon nous raconte une autre histoire.

" PAINBLANCISMES "

Il y avait une fois, dans les années 1950-1960,un client Bull dénommé " SOPEGROS ", et situé je crois, à Chennevières. SOPEGROS, elle-même équipé d’un matériel Bull, était une chaîne d’épiciers en gros, et s’efforçait de pousser ses adhérents à s’équiper de même. Le commercial Bull chargé de ce client était Jean-François DUBOURG, et son interlocuteur chez SOPEGROS s’appelait Monsieur PAINBLANC, qui y était " organisateur ".

Monsieur PAINBLANC, qui n’avait fait ni Polytechnique ni l’ENA, utilisait un langage très imagé, et Jean-François nous racontait parfois de pittoresques " Painblancismes ". Je lui ai demandé de les ressortir pour en faire profiter la FEB, mais il ne les retrouve pas, selon ce qu’il vient de me dire. Alors, je vais essayer de le faire pour lui.

" Pour aller chez notre adhérent d’Autun, ce n’est pas difficile, vous prenez la route jusqu’à Auxerre, et, à Auxerre, vous bivouaquez sur Autun ".

" Le démarrage s’est finalement bien passé, mais ça laisse quand même des séquedilles ".

Un adhérent réticent, " eh bien, on va lui mettre les pieds dans les reins ".

Un adhérent satisfait, " c’est la boule de neige qui fait tache d’huile ".

Car " on a fait une mise en route sans alinéas ".

" Nous, chez SOPEGROS, avec la Compagnie BULL, on mène une longue politique d’haleine ".

Après une longue discussion : " On a fait une quote-part mal taillée ".

Ensuite, " on va mettre ça noir sur pied ".

Et si ça a bien marché, c’est tout à fait " par ma grâce ".

Il y en avait sûrement d’autres, mais je les ai oubliés.

José Bourboulon de la part de Jean-François Dubourg, avec quelques années de délai.

 

 

Groupe Histoire.

Mais qui donc a inventé l’ordinateur ? ALAN TURING et L'informatique britannique.

Avant de relater la carrière d'Alan Turing après la guerre, il nous faut brièvement revenir sur son rôle d'interface entre les services de décryptement britanniques et américains et le voyage qu'il effectua outre atlantique en 1942-1943.

Rappel de Turing

On se rappelle que l'adoption le 1er février 1942 par la Kriegsmarine d'un rotor supplémentaire dans ses ENIGMA bloqua net le décryptement des messages qui nécessitait alors 26 fois plus d'opérations.

Estimant insuffisants les efforts du CG&CS, les américains du CSAW (Communications Supplentary Activities Washington) décident de prendre les choses en main et annoncent le 1er septembre qu'ils ont fabriqué une "bombe" plus puissante et qu'ils en auront 360 en fin d'année. Ceci froisse la susceptibilité de nos amis britanniques.

Un compromis est trouvé, les Américains fabriqueront 100 bombes, les anglais resteront responsables de l'ensemble du projet, et les deux parties échangeront sans arrière pensées toutes leurs informations. Alan qui n'avait plus de rôle réellement opérationnel à cette époque à Bletchley Park et qui était le seul à avoir une vue suffisamment complète de l'ensemble du projet ( le travail était très cloisonné) était l'homme tout indiqué pour assurer la coordination, quoique ce genre de travail correspondit assez mal à son caractère peu diplomate.

Il s'embarque néanmoins sur le Queens Elisabeth le 6 novembre 1942. Une partie des U-boats avait été détournée de l'atlantique nord par le débarquement des alliés au Maroc, ce qui rendait la traversée un peu moins périlleuse.

Alan trouva un CSAW aux puissants moyens et largement connecté à l'industrie qui devait se charger de construire les équipements. Ce fut pendant cette mission que les messages furent à nouveau décryptés, non pas grâce à la puissance des bombes américaines, mais grâce d'une part à la capture d'un U-boat le 30 octobre, ce qui donna le câblage du nouveau rotor et à une double erreur des allemands : pour les messages de routine et les messages météo, dont la confidentialité était moins élevée, ils n'utilisaient pas le 4éme rotor (ce qui nous ramenait à 3 rotors, cas déjà maîtrisé) mais surtout, pour les autres messages utilisant le 4éme rotor, la position des 3 autres rotors était la même que pour les messages de routine. Il suffisait de décrypter ceux-ci, et il n'y restait 26 possibilités pour décrypter les autres; ce qui fut fait régulièrement à partir du 13 décembre. Alan expliqua tous ses secrets à ses correspondants et l'échange d'informations commença à se faire à travers l'atlantique aussi bien sur les méthodes que sur les résultats.

Sa mission de coordination accomplie, Alan se tourna vers une technique qui l'intéressait depuis longtemps et que la nécessité d'importants échanges d'informations sécurisées entre la Grande Bretagne et les Etats Unis mettait à l'ordre du jour, le codage de la parole. Précédé d'une flatteuse réputation il rejoignit les Bell Labs pour participer aux travaux qui y étaient menées sur cette technique; il y rencontra de grands savants, entre autres Nyquist et Claude Shannon, qui, comme Alan était passionné par les cerveaux artificiels. Ils discutaient souvent ensemble, entre autres pendant leurs déjeuners à la cantine. C'est au cours d'un de ces repas que Turing lui explique de sa voix haut perchée que tout le monde entendait, qu'il ne voulait pas simuler un cerveau puissant, mais plutôt un cerveau "médiocre, comme par exemple celui du président d'ATT", ce qui jeta un froid. Plus sérieusement, il participa à l'évaluation de l’équipement de codage de la parole intitulé X-system, issu du Vocoder de RCA ; et inauguré le 23 juillet 1943.

Rappel de Bletchley Park.

Il se réembarque le 23 mars 1943 sur un transport de troupes, le "Empress of Scotland" dont la sistership venait d'être coulée, et débarque néanmoins sans encombre le 31 mars et rejoint Bletschley Park. Tout en s'occupant des problèmes de décryptement (Fish et Colossus) sans y avoir de responsabilité directe, il continuait à s'intéresser au codage de la voix en liaison avec la "Special communication Unit", chargée de centraliser toutes les communications ennemies et installée non loin de Bletschley, à Hanslope Park, qu'il rejoindra définitivement en septembre 1943. Il y supervisa le développement du projet Dalila, basé sur un échantillonnage de la parole suivant la théorie de Shannon qui était ensuite ajouté à un signal aléatoire. Le gros intérêt du système était que le même signal de codage était généré simultanément aux deux extrémités, ce qui évitait le transport de nombreuses bandes entre l'émission et la réception. Alan avait eu cette idée sur son bateau de retour des US.

Un prototype fonctionnait fin 1944 mais l'approche de la fin de la guerre diminuant l'intérêt de cette technique, il n'y eut pas de construction en série.

A la fin de la guerre, il retourne au Kings, et la bourse annuelle de 300£ lui est renouvelée pour 3 ans. Il peut alors en toute liberté reprendre ses travaux sur le cerveau artificiel, qu'il base non sur une étude biologique mais sur une analyse comportementale logiquement descriptible, ce qui était déjà l'approche de sa "machine" en 1936. Il vise toujours une machine universelle capable de résoudre tous les problèmes. La principale difficulté était bien entendu le nombre d'opérations à effectuer et la taille de la mémoire qui devait les loger. N'oublions pas que la bande de la "machine" avait une longueur infinie.

On sait que dans le même temps les Américains étaient extrêmement actifs dans le domaine du traitement de l'information (Voir febactualités n° 31) et on se rappelle en particulier le fameux rapport de Max Newmann qui résume les grandes lignes de l'architecture des ordinateurs modernes. Toutes ces idées étaient déjà dans le texte fondateur de Turing, mais Max Newmann qui connaissait parfaitement ce texte n'y fait aucune allusion. Encore une fois Turing était battu sur le fil par les Américains.

Howard AIKEN

Cependant les anglais étaient conscients de leur retard, probablement plus apparent que réel, et le Laboratoire National de Physique, dirigé alors par Sir Charles Galton Darwin (petit fils du grand Charles Darwin) créa un département de mathématiques pour construire des équipements de calcul; le patron de ce département, J.R. Womersley fit une tournée aux Etats Unis où il fut le premier étranger à visiter l'ENIAC. Connaissant lui aussi le texte de Turing, il en vit la matérialisation dans la machine de Aiken.

Il contacta Turing en juin 1945, lui proposant un poste de " Temporary Scientific Senior Officier " à 800£ par an .Bien entendu celui ci accepta avec enthousiasme et rejoignit officiellement le département le 1er octobre 1945.

Alan se mit aussitôt au travail et fut en mesure de sortir un rapport extrêmement complet sur son projet qui avait été baptisé par Wormersley ACE (Automatic Computing Engine) en référence à l'"Engine" de Babbage. Tous les aspects de la machine étaient envisagés.

L'architecture générale était basée sur un opérateur logique extrêmement simple, à base de tubes électroniques, comme dans Colossus et dans l'ENIAC.

Toute la complexité de la machine étant reportée dans les "tables d'instructions" nous dirions aujourd'hui dans le programme, abritées dans une vaste mémoire sur laquelle il avait déjà longuement réfléchi avec Don Bailey. Cette mémoire était constituée de 200 lignes à retard à mercure de 1024 positions chacune, ce qui était considérable pour l'époque. Constatant que les propriétés de transmission du son d'un mélange d'eau et d'alcool à 40% étaient comparables à celles du mercure, Alan avait envisagé un moment de faire ses lignes à retard avec du gin ! La fréquence d'horloge était 1 Mhz.

Les données et les instructions étaient traitées identiquement, ce qui permettait à l'ACE de modifier son propre programme. Les opérations répétitives étaient traitées par appel à une table d'instruction (un sous programme ), mais Turing n'excluait pas les opérateurs câblés pour améliorer les performances. Les instructions conditionnelles étaient également effectués par des opérations logiques.

On avait donc là tous les ingrédients d'un calculateur moderne.

Il avait également envisagé la surface au sol - 1400 square feet - soit 140 m2, et le coût-11200 £, probablement nettement sous évalué.

Il traitait aussi des implications sociales , de la suppression d'emplois chez les opérateurs de calcul, mais de la création du métier de programmeur, et des différentes applications possibles.

Il défendit son projet devant le comité exécutif du NPL le 17 mars 1946. Et grâce aux efforts de Womersley et de Darwin qui présentèrent le projet au DSIR (Departement of Scientific and Industrial Research) en demandant 10000 £ pour un proto et 100000 pour la suite si le proto marchait, le trésor accorda les 10000 livres, mais la règle lui interdisait de s'engager à long terme. Le NPL demanda au Post Office de développer les lignes à retard. ACE était sur les rails. Après sa présentation, Alan continua à enrichir son projet, en particulier pour améliorer la vitesse d'exécution: Enrichissement des instructions qui passent de 32 à 40 bits, simultaneïté de l'exécution d'une instruction et de la préparation de la suivante (déjà un pipe-line!)etc.

Le développement connaît cependant quelques difficultés, dues à la rigueur et la lourdeur de l'organisation du NPL, peu en accord avec le caractère d'Alan, qui s'estimait patron du projet, alors que les gens du NPL le considéraient simplement comme le théoricien. De plus, les gens du Post Office n'apportaient pas au développement des lignes à retard la priorité qu'aurait désirée Alan. On envisagea alors une solution de repli avec les tubes cathodiques sur lesquels travaillait le TRE - avec en particulier J.C. Wiliams - pour les radars.

Le NPL ne possédait pas d'électroniciens capables de mettre en œuvre les schémas théoriques d'Alan. Enfin la motivation due à la guerre qui régnait à Bletchley Park s'était quelque peu atténuée.

A la fin de la guerre Max Newmann avait également quitté Bletchley Park pour prendre un poste de professeur de mathématiques à l'université de Manchester. Il s'intéressait aussi au calcul automatique et, faisant valoir que ses travaux théoriques ne concurrençaient pas l'ACE, il obtint de la Royal Society un budget de 35.000£. Il rejoignait à Manchester son collègue physicien Blackett qui connaissait bien J.C. Williams. Blacket sut intéresser Williams à leur projet de calculateur électronique. Williams vit là l'occasion de rentabiliser et de poursuivre ses travaux sur les tubes cathodiques qu'il avait menés sur les radars, et lui donna la préférence au détriment de l'ACE.

Un troisième projet compliqua encore la situation. Il était mené par M.V. Wilkes, ancien condisciple d'Alan et maintenant directeur du laboratoire de mathématiques de Cambridge. Wilkes et Turing n'étaient pas d'accord sur la structure des machines, le premier faisant appel à un hardware assez important pour alléger la programmation, et Turing reportant toute la complexité de sa machine dans la programmation.

Alan fut envoyé à Harvard en janvier 1947 à un symposium sur le Large Scale Digital Calculating Machinery. Seul britannique parmi 200 à 300 participants, il y eut des discussions animées, avec entre autres Forrester et Rajchman sur les tubes cathodiques. Il passa ensuite 2 semaines à Princeton, où il rencontra à nouveau Shannon.

Cette mission ne modifia en rien les idées de Turing. Voyant qu'il serait impossible de faire travailler ensemble les 3 projets, Darwin décida de continuer l'ACE seul et créa pour sa construction une section électronique dirigée par un certain H.A. Thomas. Celui ci ne reprit que très peu des idées d'Alan. Darwin et Wolmesley firent savoir au DSIR que l'ACE étant désormais dans sa phase de construction, il était préférable que son concepteur prenne du champ pour un moment. On se mit d'accord pour qu'il retourne au Kings continuer ses travaux théoriques pour une année sabbatique. Le début de la construction de l'ACE donna lieu à une cérémonie le 18 août 1947. Alan y participa sans mot dire, prit quelques vacances au cours desquelles il courut un marathon en 2 h 46 et reprit ses travaux au Kings le 30 septembre. Son fellowship courait jusqu'en 1952. Il reprend donc ses études sur la machine universelle, qui se traduiront par un rapport qu'il donnera au NPL en juillet 1948. Il se tenait également au courant de l'avancement chaotique de l'ACE et refusera la proposition de retour au NPL pour rejoindre la Manchester University sur proposition de Newmann., comme Deputy Director du Royal Society Computing Laboratory, dirigé par le même Newmann.

Il arrivera à Manchester le 2 octobre 1948. Entre temps F.C.Williams n'avait pas perdu son temps et avait mis au point un prototype bricolé mais qui tourna le premier programme enregistré au monde le 21 juin 1948, donc avant l'arrivée d'Alan qui avait encore loupé le coche ! S’il s'était largement inspiré des principes de Turing et de Newmann, que celui-ci, disait-il lui avait expliqué en une demi-heure, Williams avait travaillé seul, appuyé de deux ingénieurs (Kilburn et Tootil) et de la logistique du TRE. Sa première machine -intitulée Baby machine- était constituée essentiellement de 3 tubes cathodiques de 2048 spots (en fait 1024 utilisés) groupés en 24 lignes de 24 points. L'un servait de mémoire pour les instructions et les données, le second d'unité de contrôle stockant l'instruction en cours et son adresse, et le troisième d'opérateur et d'accumulateur. Le tout dans un fatras de racks, de fils et de lampes radios. Les dispositifs d'entrée sortie se réduisaient à la plus simple expression : des clés pour les entées, la lecture directe sur les tubes pour la sortie. Les débuts furent difficiles comme le raconte Williams lui-même :

"Lorsque le premier programme fut élaboré, on l'entra laborieusement et on pressa sur le bouton start. Aussitôt les spots sur le tube entrèrent dans une danse folle; Lors des premiers essais, c'était une danse de mort et même pire, car elle ne donnait aucune idée de ce qui ne marchait pas. Mais un jour, elle s'arrêta et la, étincelant à la place attendue, il y avait le résultat attendu."

C'était un programme de recherche du plus grand diviseur d'un nombre, écrit par Kilburn. C'était primitif, mais cela marchait et impressionna beaucoup plus le gouvernement britannique que tous les plans de Darwin et de Womesley au NPL. D'autant plus qu'a cette époque de guerre froide, il commençait à se préoccuper de la bombe H pour laquelle il ne fallait pas compter sur les Américains. C'est pourquoi le 26 octobre 1948 Ferranti Ltd, recut la commande d'une machine suivant les instructions du Professor F.C. Williams.

Dans ces conditions Williams n'avait besoin ni de Directeur, ni de Deputy director et Alan fut embauché comme "Prof" freelance à 1200£ par an, portés à 1400£ en juin 1949. Son travail consistait principalement à élaborer des programmes. Le premier qu'il fit ne marchait pas, ce qui ne déplût pas à Kilburn et Tootil.

La machine se perfectionnait rapidement, adoptant bientôt un tambour magnétique construit par A. Boose au Birbeck College de Londres pour une machine à relais. Fonctionnellement, ce tambour était semblable à un ensemble de lignes à retard. Les instructions furent portées à 40 bits, soit 8 mots de 5 bits. Les opérations arithmétiques se faisaient en base 32, ce qui était bien pour traiter les grands nombres mais n'était pas d'une ergonomie idéale.

Le travail d'Alan consistait à spécifier les travaux à faire par la machine, et, comme utilisateur il s'occupait aussi des entrés sorties, en particulier du ruban perforé d'entrée, avec lequel il s'était familiarisé à Bletchley Park.

En octobre 1949, le proto était prêt pour que Ferranti puisse commencer la construction.

Et Alan se mit à rédiger les instructions de base de la machine et un manuel de programmation. La machine de Ferranti devait avoir 8 tubes cathodiques de 1280 bits et un tambour d'au moins 655360 bits. Un des points importants de la programmation de base était d'assurer les transferts dans les 2 sens entre le tambour et les tubes. Les documents de Turing, assez abstraits, n'étaient pas faciles à comprendre, et toujours attiré par les questions de pures mathématiques, il passa du temps sur des questions telles que la génération de nombres aléatoires ou la reconnaissance de caractères. Par ailleurs il continuait toujours à s'intéresser à sa machine intelligente et en discutait souvent avec Newmann.

C'est aussi à cette époque que l'aspect théorique du traitement de l'information commença à passionner le monde scientifique, et que parut "Cybernetics" de Norbert Wiener, sujet dont il avait parlé avec Alan. Ce livre, bien que fort ardu, eut un grand succès et matérialisa la prééminence américaine dans ce domaine.

Machine prototype Manchester Mark 1

Dans le même temps, les autres projets anglais progressaient. L'EDSAC de Wilkes fonctionna en juin 1949, et le remplacement de Thomas par F.M. Colebrook au NPL, que Turing avait quitté au creux de la vague, établit une bonne collaboration entre mathématiciens et électroniciens. Turing participa en novembre 1950 à l'inauguration du pilote ACE, qui reprenait toutes ses idées. Le Ferranti Mark1 fut livré à Manchester le 1er février 1951. Il fut installé dans un nouveau bâtiment, dans le cadre d'un laboratoire de calcul.

Alan était chargé de son utilisation. C'était le premier calculateur électronique disponible commercialement, battant de quelques mois l'UNIVAC d'Eckert et Mauchly. Huit autres exemplaires du Mark 1 furent vendus, le premier à l'Université de Toronto, et les autres discrètement à l'Atomic Weapons Research Establisment et au Government Communications Headquarter où Alan joua un rôle de conseil.

L'informatique britannique est née. Elle a eu une place éminente dans les débuts de l'informatique mondiale, bien que moins reconnue et moins médiatisée que celle des USA. Le rôle d'Alan Turing y est terminé. Elu Fellow of the Royal Society le 15 mars 1951 il va désormais se consacrer aux travaux théoriques qui l'ont toujours passionné, l'étude du fonctionnement du cerveau humain et de sa simulation par une machine, la neurobiologie, la morphogenèse etc …

Il ne lui reste plus que 3 ans à vivre. Il se suicide le 7 juin 1954 (1), il n'avait pas encore 42 ans. Ainsi disparut un des plus grands génies du XXème siècle, mais que son non-conformisme, son mépris des honneurs, son sens de l'humour pas toujours à propos, son apparence peu soignée, sa voix désagréable et ses mœurs ont fait un des plus méconnus.

(1) Certains ont mis en doute son suicide, en considérant les renseignements qu'il détenait par ses activités durant la guerre et après - il travaillait encore au GCHQ, l'ambiance de guerre froide qui régnait alors et ses fréquentations douteuses.

François HOLVOET-VERMAUT.

Le Colloque de Grenoble

Le prochain colloque sur l'Histoire de l'Informatique et des réseaux se tiendra à Grenoble du 25 au 27 novembre, et non pas du 18 au 20 comme il avait été annoncé. Ce sera l'élément central de la semaine informatique de Grenoble qui célébrera également le cinquantenaire de l'IMAG. Le FEB participera comme toujours à ce colloque, dans le cadre de l'exposition et vous pourrez également écouter une remarquable exposé sur une application médicale d'ANALAC, par Yves Ploton; Tous les détails pratiques vous seront donnés dans notre prochain numéro.

 

La philatélie joue avec le temps.

La poste

La F.E.B.Angers – Pays de la Loire.

Des nouvelles du club micro d’Angers.

Des nouvelles du club micro d’Angers

Nous étions presque 200 adhérents à notre club micro au 30 avril dernier.

Si nous nous groupions pour acheter nos consommables, nos extensions de matériel, nos accessoires et nos logiciels, je pense que nous pourrions négocier les prix. Qu’en pensez-vous ?

Donnez votre avis sur ce sujet à : febangers@wanadoo.fr

Les jeudis après midi " Cyberespace " annoncés et mis en place depuis le 11 avril dernier n’ont pas le succès escompté.

Après analyse on peut avancer deux raisons :

  1. Ceux d’entre-nous qui ont choisi de ne pas avoir d’accès à l’Internet, à domicile, ne sont pas intéressés car peu sensibilisés aux côtés pratiques de l’usage du web ou du courrier électronique.
  2. Ceux d’entre-nous qui possèdent une connexion à l’Internet, à domicile, sont aguerris ou ont dans leur environnement immédiat des praticiens avertis qui les aident à maîtriser l’essentiel.

Qui reste t’il entre ces deux populations ?

Personne ou presque ; ce qui fait que les jeudis après midi, au club, ressembleraient à des jours sans soleil s’il n’y avait pas toujours des nouveautés à découvrir.

Pour exemple :

Il est aussi possible de venir expérimenter la lecture de son courrier électronique sur une autre machine que la sienne, technique qu’il est important de connaître quand on voyage.

De bonnes raisons donc de venir les jeudis après midi ! …

Pour les amateurs de montage vidéo, une nouvelle machine équipée d’un graveur DVD sera en service dès la fin mai prochain. Cette nouveauté devrait attirer les fervents de l’image animée sur une durée significative.

La salle de formation sera portée à neuf machines à la disposition des stagiaires pour faire des groupes de dimension équilibrée, favorisant la dynamique d’apprentissage.

On peut annoncer dès à présent que les jeudis après midi, à partir de septembre, seront consacrés à des exposés sur des techniques non enseignées dans les cours classiques.

Par exemple :

Proposez les sujets à " creuser " à l’adresse : febangers@wanadoo.fr dès maintenant.

En attendant, une recommandation importante :

Informez vos amis et vos proches sur nos activités !

Dites-leur de se renseigner en venant au club les lundis après midi ou en téléphonant

au 02.41.35.03.31.

Les autres jours le répondeur prend le relais.

Montrez leur notre site Internet : http://perso.wanadoo.fr/febangers en particulier la page " initiation " qui est régulièrement mise à jour des dernières informations.

Notre adresse e-mail : febangers@wanadoo.fr

Nous profitons à nouveau de cette tribune pour remercier ceux qui ont renouvelé leur adhésion pour 2002. Leur confiance nous encourage à continuer. ...

À bientôt au club micro, amitiés à tous … L’équipe des bénévoles

Claude GALLARD

Des nouvelles de notre délégation d’Angers.

L'Histoire au travail à Angers

Michel Boulay vient de sortir une nouvelle édition de l'histoire de Bull Anjou, la première du XXIéme siècle. Une très belle couverture très adroitement composée et d'une grande qualité attire immédiatement le regard et invite à commencer la lecture.

Outre une mise à jour de la chronologie par quelques événements récents, vous y trouverez des nouveaux chapitres, comme la liste des dirigeants depuis le début, des documents concernant la vie sociale de l'entreprise, des détails sur les produits fabriqués et les méthodes de fabrication, et un peu d'humour, pas inutile par ces temps moroses. Et surtout une mise en page claire et aérée et de très belles illustrations.

Bravo et un grand merci à Michel et à tous ceux qui l'ont aidé, pour ce magnifique travail.

Pour ceux qui ne sont pas en possession de ce beau document, il reste encore quelques exemplaires; si vous êtes intéressé, contactez Michel Boulay ou F.Holvoet-Vermaut (fholvoet@noos.fr).

François.Holvoet-Vermaut

 

 

La Généalogie.

Note de lecture.

La question à MÂCON.

Jugement portant que Monsieur le procureur du Roy se pourvoira à la Cour pour obtenir une manière de donner la question moins rude que celle qui se pratique en ce siège du 26 may 1693.

Du 26e may mil six cent quatre vingt et treize à Mâcon en la Chambre du Conseil où estoient assemblés les officiers du bialliage et siège présidial soubsignés.

Sur ce qui a esté remontré par le procureur du Roy que la manniere de donner la question qui se pratique en ce siege est si rigoureuse qu'elle met un crimineI en danger de perdre la vie ou du moins d’estre estropié des bras ou des jambes, ainsy que des doigts des pieds et des mains par par ce qu'on attache à un accusé aux doigts des pieds et des mains liés derrière le dos une pierre du poids de 160 et 10 livres avec des cordes passées dans un anneau de fer plombé et joint à la pierre; et on sousleve avec des poulies et des cordes l’accusé ainsy attaché en sorte qu'il soit eslevé de terre avec la pierre; ce qui luy disloque el desboite la ou les parties par lesquelles il est attaché et par ensuite cause de très grands désordres sur d'autres parties de son corps pour mettre remede à cet inconvénient il a esté ordonné que le procureur du Roy se pourvoiera à la Cour pour obtenir une manniere de donner la question plus pratiquable et moins rude.

Référence : A.D. 71 (B 1697/41) relevé par Patrick NOTEL (CGSL)

Article de Jean VIDAL

 

Vos ancêtres en ligne directe

Grâce aux sites de généalogie, le passé se conjugue désormais au plus que présent. Passionnés avertis ou simples curieux, si vous vous intéressez à vos origines, ne prenez pas racine: connectez-vous !

http://francegenweb.org , la bible des familles

Portail de généalogie, francegenweb recense des dizaines de liens vers les sites spécialisés : des bases de données (dont la très bonne fGeneanet) où l'on peut effectuer une recherche de son nom en ligne, trouver la signification de son patronyme et sa répartition géographique à travers le monde, mais aussi des adresses utiles comme les associations, les librairies spécialisées, les sites sur l'héraldique, l'histoire... Agrémenté en outre d'une multitude de news sur la généalogie, le site est une véritable mine d'or.

Echange Dupond contre Durand grâce à www.cybergenealogie.com

Bourse d'échanges gratuite de fiches généalogiques, cybergenealogie.com permet de télécharger un peu plus de 115.000 fichiers, Par ailleurs, avec sa base de près de 6 millions de données et un vivier de 2.350 généalogistes bénévoles, le site offre une large possibilité de recherche. Et ce, non seulement par patronyme mais aussi par union.

Une lignée de star ? www.geneastar.net pour le savoir.

Original, Geneastar.net vous permet de savoir en un clic si vous avez des liens de parenté avec les célébrités. Descendant de Victor Hugo ou parent de Laetitia Casta, il vous suffit d'entrer votre nom pour le savoir. Chaque personnalité recensée a sa généalogie en ligne (pas moins de 395 accessibles gratuitement), la recherche pouvant se faire par région ou par thème : comédiens, aviateurs, militaires, peintres, philosophes, politiques … et même criminels.

A noter également : www.histoire-genealogie.com et www.ma-genealogie.org

Delphine de Mallevoüe

 

 

FEBB, Belgique - Luxembourg.

FEB Belgique et Grand Duché de Luxembourg.

Le début d'année a été vécu un peu dans l'inquiétude sur le devenir de la section après la séparation de Integris Belgique, fusionnée à Steria.

Point négatif : les restrictions budgétaires ont pesé aussi sur notre section, qui ne reçoit plus aucun subside. Heureusement, les cotisations des membres suffisent à assurer le fonctionnement, mais interdisent tout autre type de dépense.

Point positif : ces mêmes restrictions ont amené Bull à utiliser l'espace entrepôt d'Overijse à la place d'autres surfaces au site de Seny. La pérénité de l'entrepôt où est le musée semble donc assurée à moyen terme.

Nous avons entrepris deux projets :

  1. reconnecter et faire marcher la poinçonneuse connectée à la tabulatrice
  2. et réaliser un inventaire détaillé de tous les objets et documents en notre possession. (seuls les objets principaux et les affiches étaient inventoriés jusqu'ici).

Suite de l'histoire racontée par l'Oncle Paul dans le précédent numéro : Les Machines Comptables.

Nous avions raconté que le succès rencontré par les machines comptables tenait au fait qu'elles produisaient une fiche historique des mouvements, fiche complétée au fur et à mesure.

Pour les entreprises de moyenne importance, Bull décida de compléter son offre dans ce sens et ses ingénieurs conçurent l'I.P.C. : Introducteur-Positionneur de Comptes qui apparut au catalogue vers 1960.

C'était un appareil qui s'adaptait au-dessus de l'imprimante de la tabulatrice pour lui permettre d'effectuer des reports d'écritures sur des feuillets de comptes séparés.

Pour que la tabu puisse reconnaître chaque feuillet, il fallait avant tout que l'on perfore au moyen d'une petite machine à clavier dite "Codificatrice" le numéro de compte au bas du feuillet.

En plus, une perforation spéciale empêchait que le numéro puisse être lu à l'envers si le feuillet avait été présenté à l'envers…on avait pensé à tout !

Avant le travail, il fallait mettre dans le bac d'alimentation de l'I.P.C. les feuillets dans l'ordre des comptes, et les cartes mouvements introduites dans le lectteur de la tabu étaient triées en majeur par numéro de compte.

Quand la tabularice était mise en marche, toutes les écritures utiles étaient reportées des cartes aux feuillets compte, avec évidemment exécution des calculs prévus. Après qu'une fiche était traitée, une carte récapitulative était perforée.

Bon, voilà dans les grandes lignes comment cela marchait. Mais le réglage de cet ensemble hybride a fait perdre des heures aux malheureux techniciens en charge des clients (heureusement relativement peu nombreux) équipés de l'I.P.C. !

Si donc cette machine a laissé des traces dans l'histoire de Bull, c'est par ses difficultés de mise au point, en particulier de la piste d'alimentation des feuillets.

Comme je le disais, elle aura cependant permis aux commerciaux de pouvoir lutter plus facilement contre les machines comptables, puisqu'à la limite, ils pouvaient fournir eux aussi cette solution !

L'idée de la fiche fut reprise pour s'adapter à des applications comportant des reports périodiques tels que des fiches salaires, des listes de prestations sociales, des fiches de versements d'allocations familiales ou même des fiches de stock.

La fiche en question était une carte perforée vierge, dont chaque face est divisée en 19 lignes.

Pour réaliser la "Reporteuse", les ingénieurs Bull puisèrent dans la "banque d'organes" :

Double piste de lecture empruntée à la trieuse D3, piste d'impression empruntée à la traductrice 80 colonnes.

Mais le mariage des deux ensembles comportait une difficulté de taille, les cycles des deux ensembles différaient de un.point (Cycle = temps de lecture d'une carte, un cycle était subdivisé en "points machines". Point délicat, mais que nos ingénieurs habitués à tout résoudre par l'électro-mécanique, résolvèrent via une mécanique d'une redoutable complexité. L'ensemble s'avéra cependant relativement fiable et son utilisation était très souple, le tout programmable par tableau. L'on retrouva cette machine chez un certain nombre de nos clients (des administrations surtout).

(nb : FEBB a reçu d'Angers, il y a cinq ans, une reporteuse. Elle fonctionne mais il lui manque un tableau programme. Si jamais l'un de nos lecteurs en trouvait un, il sera gavé de chocolats, promis ! )

Gilbert NATAN

REFLEXIONS

 

L'avenir à 5 ans reste très difficilement prévisible. Et plus la technique évolue vite, plus l'avenir à 5 ans devient imprévisible.

Cela dit, il reste intéressant d'envisager les voies d'évolution possibles.

Nous qui avons un long passé, rappelons-nous la vision de l'an 2000 projetée par les spécialistes en 1970 :

. Concorde ouvrait la voie aux voyages super-soniques !

. Amstrong & Cie ouvraient la voie aux voyages spatiaux !

. Les computers feraient la traduction automatique !

. Les écrans plats remplaceraient nos encombrantes télévisions !

. L'aviation était vue comme le mode de déplacement du futur.

. Le fameux paquebot France était vu comme le dernier dinosaure de son espèce, né trop tard dans un monde dominé par l'aviation.

. La fusion nucléaire viendrait remplacer la fission pour la production d'électricité !

. Le téléphone serait complété par un écran permettant de visionner son interlocuteur.

. Le cinéma en 3D était vu comme une évolution très probable, après la couleur et le cinérama.

. La voiture pour tous !

. La voiture électrique succéderait à l'essence.

. L'agriculture dopée par la chimie nourrirait le monde entier !

. Revenant à l'informatique, JP.Brulé disait " Il n'y aura plus place que pour 5 grands constructeurs informatiques".

. Les prévisions en informatique étaient axées sur les computers.

. Les spécialistes voyaient grandir exponentiellement la capacité des mémoires adressables des ordinateurs, et prévoyaient la disparition progressive des disques magnétiques...si si !

. Les ordinateurs allaient parler et comprendre le langage humain.

. Les ordinateurs sauraient lire des textes écrits.

. En 1990, on a rêvé d'un système d'exploitation universel. UNIX ?.

. En 1995, tout était prêt pour le télétravail.

Cette liste d'erreurs, je l'ai établie de mémoire, aussi j'ai pu me tromper ici ou là ? De toute façon, cette liste ne fait que montrer à quel point la prospective est un exercice difficile. A quel point l'évolution technique est aussi imprévisible que l'évolution politique ou économique ?

Trop de facteurs entrent en compte.

Il n'en reste pas moins vrai que certaines évolutions ont suivi les prévisions, le tout est de distinguer dans le tas des choses possibles les choses qui seront faisables et l'usage qu'on en fera.

(Ce sont les réflexions de notre ami Gilbert NATAN) Michel GUICHARD

Rubrique Humour.

La fille de notre regretté collègue Pierre BLANCHARD, nous a remis lors de notre exposition du Perreux, une série de feuillets humoristiques des caricatures de certain d’entre-nous que croquait Pierre.

Voir la page suivante après, notre Paris insolite.

Rubrique de Paris insolite.

Dans notre Paris fléché, hyper-fonctionnel, au hasard des grandes artères modernes ou des vieilles rues retirées qui ont vu passer l’Histoire, il existe des endroits étonnants et qui ne répondent pas à l’image d’une capitale moderne.

Rubrique de Paris insolite (suite).

A suivre dans notre prochain numéro.

Rubrique Humour (suite).

L’humour de notre collègue Pierre BLANCHARD, des caricatures de certains d’entre-nous qu’il croquait.

C’est la fin. Si vous ne vous êtes pas retrouvés trop tard.

FEBDeutschland.

FEB Deutschland (Freunde und Ehemalige von Bull) e.V. im Heinz Nixdorf Museums Forum Paderborn

Zu unserer Jahresmitgliederversammlung hatten wir unsere mehr als 150 Mitglieder am Freitag, 1. März 2002 in das Heinz Nixdorf Museums Forum in Paderborn eingeladen. Wir hatten lange gesucht, um Räume für einen „FEB gerechten EVENT" zu finden. Jetzt war es soweit.!! Wir waren sicher, dass das Heinz Nixdorf Museums Forum (HNF) in Paderborn den würdigen Hintergrund für unsere Mitgliederversammlung bietet. Hier wurde für uns die EDV Vergangenheit, die viele von uns teilweise jahrzehnte lang begleitet hat, wieder lebendig.

Die Vielfalt der in den 3 Stockwerken des HNF gezeigten Ausstellungsstücke (Cray, ENIGMA nicht zu vergessen die div. Bull bzw. Honeywell Maschinen etc) spannt einen weiten Bogen vom Beginn der Rechenmethodik bis zur heutigen Informatik, auch mit einem Ausblick auf morgen, sowie einer zusätzlichen Sonderausstellung: „Computer. Gehirn" mit modernster Robotertechnik. Es war für uns Alle überwältigend, denn das Heinz Nixdorf Museums Forum ist wirklich eines der besten Computer Museen weltweit.

Neun Stunden, für Einige waren es sogar 10 Stunden des Beisammenseins am 1. März 2002 im Heinz Nixdorf Museums Forum (HNF) in Paderborn. Alle bestätigten, dieses war die richtige Wahl für die Jahresmitgliederversammlung unseres Vereins, des FEB Deutschland e.V. Fast 80 Teilnehmer, von unseren mehr als 150 Mitgliedern, waren sowohl aus dem Norden, der Mitte, aber auch aus dem Süden gekommen.

Unsere Tagesordnung:

14h00 - 17h00 Museumsführung mit anschließender Einzelexponatbesichtigung.

17h00 – 18h45 jahresmitgliederversammlung mit vielen TOP`s.

Hier wurde auch der bisherige Vorstand wiedergewählt.

1. Vorsitzender :Egon W. Müller; Erftstadt/Köln

2. Vorsitzender : Otto Grosz, Glinde/Hamburg

Schatzmeister : Otto Raaz, Wuppertal

Schriftführerin : Irmgard Vog, Köln

Kassenprüfer : Hans-Peter Geuhs&Jürgen Klenk, Köln

Wahlleitung : Heinrich Rothweile, Köln

19h00 – 24h00 „get together" im HNF Restaurant mit Büffet, Musik und …..

Es wird für alle Teilnehmer ein langanhaltendes Erlebnis bleiben. Leider konnten Sie nicht Alle dabei sein, aber wir haben an Sie gedacht, denn die Fehlenden wurden vermisst, ganz besonders beim abendlichen „get together" im Restaurant des HNF. Hier erfreute uns nicht nur ein Büffet der regionalen Küche mit dezenter Musik unterlegt, auch die Darbietung eines aus Hamburg angereisten Zauberkünstlers.

Zu unseren zukünftigen Zielen gehört es, dass wir mit dem Heinz Nixdorf Museums Forum in Verbindung bleiben. Es ist vorgesehen wir an die PC Sammlung des HNF ein funktionsfähiges „Questar M" übergeben werden. Ebenso wurde die Basis für die „ Geschichte BULL in Deutschland" gelegt.

Egon W.MUELLER

 

Besuch Cyber Bikes

Das HNF

Get together

Le même article de Egon W.MUELLER traduit par notre président Alain LESSEUR.

F.E.B. Deutschland (amis et anciens de Bull - association déclarée ) au Forum du Musée Heinz Nixdorf de Paderborn.

Nous avions invité, à notre Assemblée Générale annuelle, tous nos membres, qui sont plus de 150, le vendredi 1er mars 2002 au Forum du Musée Heinz Nixdorf à Paderborn. Nous avions cherché longtemps, pour trouver un lieu correct pour cet " événement " de la F.E.B. Enfin, nous y étions !! Nous étions sûrs que le Forum de ce Musée Heinz Nixdorf de Paderborn (HNF) offrirait un cadre digne pour l’ assemblée de nos membres. Ici, le passé de l'informatique qui a nous a accompagnés pendant des décennies, reprenait vie pour nous.

On retiendra la variété des objets d'exposition présentés sur les trois étages du HNF (CRAY, ENIGMA, et à ne pas oublier les divers appareils de BULL et/ou HONEYWELL, etc …), mais aussi une vue sur le futur avec un large détour sur l’origine des méthodologies de calcul jusqu'à l'informatique actuelle, ainsi qu'une exposition exceptionnelle supplémentaire : " Ordinateur - Cerveau ", avec la technique de robot la plus moderne. C’était pour nous tous une certitude : le Heinz Nixdorf Museum Forum est vraiment l’un des meilleurs musées d’ ordinateurs au monde.

Nous avons passé ensemble neuf heures, et pour quelques uns même dix heures, le 1er mars 2002, dans le H N F de Paderborn. Tous nous ont confirmé, que c’était le choix correct pour l' Assemblée Générale annuelle des membres de notre association, la F.E.B. d'Allemagne, avec presque 80 participants parmi nos 150 membres, qui sont venus du nord, du centre, mais également du sud.

Notre ordre du jour :

14h00 - 17h00 Visite guidée du musée, avec une présentation d'objets particulièrement intéressante.

17h00 - 18h45 : Assemblée Générale annuelle des membres.

Le Comité directeur précédent est reconduit.

Président : Egon W. MÜLLER, Erftstadt/Cologne

Vice-président : Otto GROSZ, Glinde/Hambourg

Trésorier : Otto RAAZ, Wuppertal

Secrétaire Générale : Irmgard VOGT, Cologne

Commissaires aux comptes : Hans-Peter GEUHS & Jürgen KLENK, Cologne

Gestion : Heinrich ROTHWEILER, Cologne

19h00 - 24h00 Soirée au restaurant du HNF avec buffet, musique, etc ...

Pour tous les participants, cette journée restera un souvenir durable. Malheureusement, vous ne pouviez pas être tous présents, et nous avons pensé à vous, car les absents nous ont manqué, tout particulièrement lors de la soirée au restaurant du HNF. Ce n'était pas seulement le plaisir d’un buffet avec sa cuisine régionale, la " musique douce ", mais également la participation d'un prestidigitateur venu de Hambourg.

Il est prévu dans nos objectifs futurs de rester en relation avec le Heinz Nixdorf Museum Forum. Il est prévu que nous fassions don d’ un " Questar m " en état de fonctionnement, à la collection de PC du HNF.

D’autre part, les bases pour une " histoire BULL " en Allemagne ont été jetées.

article de Egon W.MUELLER traduit par Alain LESSEUR.

Get together

Mitglieder

Vorstand

Expositions F.E.B.

 

Les prochaines expositions F.E.B. seront en 2002.

Consultez régulièrement votre journal FEB-Actualités ou n’hésitez pas à nous appeler à la Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex, Tél./fax : 01.69.93.90.40

Notez sur vos agendas nos points de rencontre en 2002.

 

Consultez régulièrement votre journal

FEB-Actualités.

Fédération des Équipes Bull, 2 rue Galvani 91343 Massy Cedex, Tél./fax : 01.69.93.90.40

A ce jour nous pouvons vous communiquer les prévisions de nos futures expositions. Nous vous donnerons les dates dans le prochain numéro N°40.

Nous devrions voir un passage pour cette fin d’année à :

ANGERS (Hôtel de Ville du 21 au 28 juin),

BELFORT (la science en fête),

GRENOBLE (colloque informatique et réseaux),

PARIS - BOBIGNY,

PARIS – Antony (la science en fête),

PARIS – Palais de la Découverte (Air Liquide),

PARIS – Pte de Versailles (salon Stockage 2002),

TROYES.

Nous vous invitons chaleureusement à consulter vos mairies ou les comités d’animation des villes pour voir si nous ne pourrions pas y faire une exposition. Nous vous ferons parvenir toutes informations. Merci à tous.

Le groupe RER & michel guichard

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

Les dix règles d’or à suivre sur la route.

A ne pas oublier. Quelques principes de bon sens pour que la route de vos vacances soit sans danger.

Avant de partir.

1 - Vérifiez bien l'état de votre voiture :

2 – Prenez un bon petit-déjeuner et surtout ne prenez pas de médicaments à risque pour la conduite (tranquillisants, antidépresseurs... ). Ne prenez la route qu'après une bonne nuit de sommeil.

Sur la route.

3 – Attachez votre ceinture, l'avant comme à l'arrière. Aujourd'hui encore, la moitié des voyageurs à l'arrière n’attachent pas leur ceinture. En cas de choc, si la ceinture est attachée, le risque d'être tué est divisé par deux.

4 – Contrôlez votre vitesse. Elle est en cause dans 50% des accidents graves ou mortels. Pourtant, on ne gagne que six minutes sur autoroute si on roule à 150 km/h au lieu de 130km/h.

5 - Gardez vos distances. La distance parcourue entre le moment où un obstacle apparaît et le moment où la voiture s'arrête augmente comme le carré de la vitesse. Une façon simple de calculer sa distance de freinage: à 50 km/h, 25 mètres (5 x 5), à 90 km /h, 81 mètres (9x9).

6 - Faites des pauses à intervalles réguliers. Il faut s'arrêter au moins un quart d'heure toutes les deux heures sur un long trajet. Après quelques heures de conduite on roule plus vite et on évalue moins bien sa vitesse et celle des autres.

7 - Pensez aux automobilistes qui vous entourent. Vous devez pouvoir anticiper leur conduite pour vous sentir en sécurité.

8 - Ne buvez pas d'alcool. A 0,05 g/l, le risque d'accident est multiplié par deux. A 0,08g/l, il est multiplié par dix. L’alcool incite à prendre des risques, diminue les réflexes et accroît la fatigue. Il est en cause dans plus d'un accident mortel sur trois.

9 - Ne téléphonez pas au volant. Coupez la sonnerie de votre portable et branchez la messagerie. Le risque d'accident est multiplié par quatre lorsqu'on téléphone au volant, même avec un " kit mains libres ".

10 - Ne vous arrêtez jamais sur la bande d'arrêt d'urgence, sauf en cas de panne. Dans ce cas, prévenez les autres automobilistes, mettez vos feux de détresse et rangez-vous bien à droite sur la bande.

 

 

 

Climatisation : exit la chaleur

A une époque, avoir la " clim " était considéré comme un luxe et faisait partie des arguments chocs pour la revente d'un véhicule. Aujourd'hui, on la trouve de plus en plus souvent d'origine et pas seulement sur les voitures haut de gamme. Mais son fonctionnement reste largement inconnu, ce qui a pour effet une détérioration du système et parfois même quelques rhumes!

L’inventeur de la climatisation est parti d'un constat chimique bien connu: lorsqu'un liquide devient un gaz, il absorbe de la chaleur. Ainsi, le climatiseur fonctionne comme votre réfrigérateur. Un liquide réfrigérant circule dans un ensemble de bobines : l'évaporateur.

En se déplaçant, le réfrigérant absorbe la chaleur qui se trouve dans l'habitacle. Il se dirige ensuite vers un compresseur, directement entraîné par le moteur grâce à une courroie, qui le refoule vers un condensateur. Ce dernier redonne au réfrigérant son état liquide d'origine, tout en évacuant la chaleur. Un réservoir déshydratant supprime alors l'humidité du liquide : l'air frais est ainsi propulsé dans l'habitacle grâce à un système de ventilation. Vous l'aurez compris, la " clim " ne produit pas d'air frais, elle supprime de l'air chaud.

Une climatisation automatique présente un avantage énorme par rapport à un système traditionnel : la température reste constante. De capteurs analysent la température d l'habitacle et les flux sont régulés de manière que vous ne ressentiez aucune variation.

Révision : une fois par an

Comme la plupart des éléments qu composent votre auto, une climatisation doit être révisée et entretenue notamment la puissance du compresseur, mais aussi la tension des courroies, l'absence de fuites, la qualité des durites. Les signes de fatigue sont très perceptibles : un air moins frais, une odeur de moisissure, l'apparition d'un cliquetis, un dégivrage moins rapide ou encore de l'eau sur le sol au niveau du siège passager (à l'endroit où se trouvent les bobines).

Pour augmenter la durée de vie de votre climatiseur, faites-le fonctionner régulièrement (au moins une fois par semaine). En effet, en cas de non-utilisation prolongée, toutes les parties en plastique risquent de s'assécher parce qu'elles ne sont lubrifiées que si la climatisation est en marche.

Assainissez, respirez

Certains produits, comme Déo-Clim Spray (Liqui Moly), permettent d'éliminer tous les micro-organismes, bactéries et champignons susceptibles d'apparaître dans le circuit. Ils neutralisent en outre les odeurs de moisissure.

Pierre Suze

Le conseil d’Henri Pescarolo

La climatisation contient des produits réfrigérants sous pression. De mauvaises manipulations pourraient entraîner brûlures, intoxications et même explosions. Trois bonnes raisons de confier de préférence l'entretien de votre système à un spécialiste.

 

 

 

En Moselle sur la route des orgues.

Si l'orgue vous fait vibrer, partez sans tarder dans les villes et villages de Moselle pour suivre la " Route des orgues ", du 3 mai au 6 octobre, et découvrir l’histoire d’un patrimoine exceptionnellement riche.

Avec 600 instruments recensés, le département de la Moselle arrive en en seconde position du patrimoine en orgues du pays, après l'Alsace qui en compte un millier. Pourquoi une telle richesse ? Selon Bernard Ruffenach, directeur de l'Addam. (Association de la danse et de l'activité musicale en Moselle), cette profusion date des XVIle et XVIIIe siècles, époque où la surenchère était de mise entre catholiques et protestants dans une région située aux marches de la France et de l'Allemagne. C'était à celui qui construirait la plus belle église et l'orgue le plus prestigieux A tel point que certains petits villages possèdent deux églises, l'une catholique, l'autre réformée.

Si ce patrimoine unique a survécu jusqu'à aujourd'hui, on le doit en partie aux conseils de fabrique, ces assemblées chargées de gérer les biens de la paroisse, qui n’existent que dans l'Est (survivance d'une loi allemande jamais abrogée). Au début des années 1990, ces conseils de fabrique, constatant l'ampleur de la restauration à mener dans la région, demandent une aide financière au conseil général de la Moselle, qui accepte à condition que les orgues dépassent le cadre des cérémonies liturgiques habituelles pour devenir les acteurs d'une manifestation culturelle. La " Route des orgues " est née.

Plus de 2000 orgue restaurés en dix ans.

Depuis une dizaine d'années, plus de 200 orgues ont été restaurés grâce à cette opération, 350 attendent leur tour. Et chaque été, des concerts se déroulent dans les églises des villes et villages mosellans, parfois les plus reculés, soufflant un air de culture dans des hameaux de 150 ou 70 habitants. " Il y a parfois plus de spectateurs venus aux concerts que d'habitants ", souligne Bernard Ruffenach.

" La route des orgues " entraîne à sa suite de nombreux acteurs: compositeurs, interprètes, facteurs d'orgues venus de la région ou d'ailleurs, dont certains jouissent d'une renommée international. Cette année, Dominique Ritter va jouer sur l'orgue de l'église de Lorry-lès-Metz, Christophe Durant sur celui de l'église Montigny-lès-Metz et de Haselbourg, et Olivier Schmitt à l'église de Beauregard de Thionville. Et, pour la première fois, cette douzième édition de la " Route des orgues " va inviter de jeunes organistes.

Les 20 concerts proposés cette année rendent hommage au compositeur Olivier Messiaen, disparu il y a dix ans, et à ses musiciens préférés, Bach, Mozart, Nicolas de Grigny, César Franck ou Marcel Dupré. Deux créations verront le jour: celle d'Alexandre Danilevski à Lorry-lès-Metz, le 4 mai, et une première mondiale, qui se déroulera à Saint-Louis-lès-Bitches, au coeur du pays du cristal, le 15 septembre. Dans cette région qui compte de nombreuses cristalleries (Gallé, Saint-Louis, Daum …), Maurice Bourbon a créé une ceuvre réunissant pour la première fois orgue, voix et instruments de verre (harmonicas et ensembles de ballons que l'on mouille avec les doigts). Un aspect " jeu " qui devrait plaire aux enfants, initiés à l'orgue en milieu scolaire et qui composent, eux aussi, une œuvre musicale. La relève est assurée en Pays mosellan...

Article de Claire DUGAST

 

André Le Nôtre, père du jardin à la Française.

L’art des jardins et du paysage doit ses lettres de noblesse à André Le Nôtre. Son nom est entré au panthéon de l'Histoire grâce, notamment, à son premier chantier d’importance: Vaux-le-Vicomte. Le château, situé en Seine-et-Marne, rend hommage à son illustre jardinier, jusqu'au 11 novembre.

Le 17 août 1761, la fête donnée en l'honneur du roi Louis XIV est superbe, grandiose mais imprudente. Six mille invités ont été conviés à Vaux-le-Vicomte par le surintendant Nicolas Fouquet, propriétaire des lieux. Le peintre et décorateur Charles Le Brun fait visiter le château, où chacun peut admirer l'agencement des pièces imaginé par l'architecte Louis Le Vau.

La promenade se poursuit par la découverte des jardins et des jeux d'eau, conçus d'après les plans du jardinier André Le Nôtre. Après un somptueux souper, diligenté par Vatel, les festivités s'achèvent tard dans la nuit avec un extraordinaire feu d'artifice.

Fouquet exulte. Le jeune roi de France et sa cour ont pu admirer le fruit des travaux d'embellissement menés depuis plus de dix ans sur son domaine. Vaux-le-Vicomte brille de tous ses feux Trop. Moins de trois semaines plus tard, Louis XIV, qui a pris ombrage de la suspecte et soudaine richesse de Fouquet, le fait arrêter.

Le Vau, Le Brun et Le Nôtre sont ensuite convoqués pour se voir confier un nouveau chantier : Versailles, où rayonnera le Roi-Soleil. Pour Le Nôtre, alors âgé de 48 ans, c'est le début de la gloire.

Une exposition promenade

Plus de trois siècles après cette fastueuse soirée, l'exposition André Le Nôtre : les jardins de l'intelligence rend hommage à cet homme talentueux dans les sous-sols du château de Vaux-le-Vicomte, actuellement propriété du comte Patrice de Vogüé.

Une première salle évoque la biographie de celui qui devint un intime de Louis XIV. Issu d'une famille de jardiniers (son père et son grand-père avaient en charge les jardins des Tuileries), le jeune André étudie d'abord les mathématiques, la géométrie et l'architecture. Mais, très vite, il suit son inclination pour la peinture.

Cyril Bordier, scénographe de l'exposition, a souhaité sortir des sentiers battus et donner aux visiteurs l'illusion d'une promenade dans les allées d'un parc. Une grande perspective de 25 m, bordée d'arcades en treillage, permet de pénétrer dans huit cabinets de verdure, chacun dévolu à l'un des projets de Le Nôtre. Une autre salle rappelle ensuite l'influence exercée à l'étranger par le " jardin à la française ". Maîtrise des lois de la perspective et de l'optique, parterres géométriques, véritable savoir-faire en matière d'hydraulique, autant d'éléments qui séduisirent les souverains européens du vivant de Le Nôtre.

La déambulation se poursuit dans une allée de tilleuls débouchant sur la reconstitution d'un parterre de broderie Dissimulés au milieu des buis taillés, des écrans de télévision déroulent une vidéo pédagogique. L’exposition se termine par une maquette interactive. La magie de I'imagerie virtuelle permet de visualiser André Le Nôtre en train de tracer dans l'espace, à l'intention de Nicolas Fouquet, les esquisses de son projet. Emergeant sur le perron, le visiteur embrasse alors d'un seul regard la composition harmonieuse du parc de Vaux, berceau du premier jardin à la Française. Dûment initié à l'art de Le Nôtre, libre à l'amateur de déambuler ensuite dans les allées pour en goûter toutes les surprises.

Le château.

Ouvert tous les jours de 10 heures à 18 heures (fermé en semaine de 13 heures à 14 heures). Tarif 10€ l’entrée comprend la visite du château, des jardins, du musée des Equipages, des jeux d’eau et de l’exposition André Le Nôtre : les jardins de l’intelligence

Domaine de Vaux-Le-Vicomte, 77950 Maincy. Tél. : 01 64 14 41 90

Les festivités.

Les " soirées aux Chandelles ": tous les samedis, 2.000. chandelles sont allurnées dans l’enceinte du château et du jardin qui résonne de musique classique.

Soirée exceptionnelle: samedi 22 juin spectacle théâtral et chorégraphique (textes de Jean de La fontaine et Paul VerIaine), suivi d'un concert (Mozart, Brahms).

Tarif : 13€. (comprend la visite du domaine).

Jeudi 12, vendredi 13 et samedi 14 septembre : opéra en plein air : Don Giovannl, de Mozart,. mise en scène Gérard Corbiau. Direction musicale : Jérome Pillement. Tarifs ; de 40 à 150€

Réservation : 08 92 70 11 22.

Article de Marie-Hélène SERVANTIE.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rubrique : CYBERESPACE.

Le réseau ADSL

Tous les services à haut débit sur l'Internet ne se valent pas. Faites votre choix.

Vos amis renoncent à vous téléphoner, lassés que votre ligne soit perpétuellement occupée. Vos enfants préparent leurs exposés sur l'Internet, tout en téléchargeant de la musique MP3. Votre courrier électronique s'enrichit de photos numériques. Et, pendant ce temps, votre facture téléphonique enfle... Il est temps de penser à vous installer de l'Internet à haut débit. Pour un forfait mensuel fixe ne dépassant pas 50 euros, l'ADSL offre une connexion permanente et vous permet de surfer jusqu'à dix fois plus rapidement qu'avec un modem classique. Si votre foyer se connecte en moyenne plus d'une heure et demie par jour, l'Asymmetric Digital Subscriber Line est fait pour vous.

Pour s'équiper en ADSL, il est inutile de tirer de nouveaux câbles. Ce système fonctionne par l'intermédiaire d'une ligne téléphonique. Seule condition: il faut impérativement que votre foyer soit situé à proximité d'un central téléphonique. On l'aura compris, l'ADSL s'adresse en priorité aux zones à forte densité de population. Les spécialistes appellent la portion qui va de votre mural jusqu'au central téléphonique la " boucle locale ". Enjeu important de la libéralisation du marché, cette boucle locale reste la propriété de France Télécom, qui la loue à tout fournisseur d'accès qui veut installer l'ADSL chez un particulier.

Mais cela ne signifie pas que les offres ADSL sont identiques. La portion de réseau située entre le central et le réseau Internet est une architecture complexe, propre à chaque fournisseur. Autre source de différence: la qualité du modem, l'assistance téléphonique, la couverture géographique, la qualité de la documentation et, bien entendu, la sacro-sainte fiabilité du réseau. Au final, les sept réseaux que nous avons testés n'ont en commun que trois points: le coût, les débits maxi annoncés (512 kilo-bits/seconde) et la durée d'engagement minimum d'un an.

Alors, quel opérateur choisir? Si l'on en croit les notes obtenues, c'est Claranet, avec 17/20, qui serait le " must-have " de l'ADSL en France. Les mesures de disponibilité sont excellentes, l'assistance téléphonique est un modèle du genre et, surtout, ce fournisseur s'engage à garantir un débit minimum. Petit point noir: le grand public n'est pas sa priorité. Chapeau bas, quand même.

Deux fournisseurs ont également réalisé de belles performances : syConnect et FreeSurf (14/20). Rien d'étonnant à ce que FreeSur qui fait partie du même groupe que Claranet, propose un débit minimum garanti. Le point est important. En effet, on ne le dira jamais assez, la valeur des débits annoncée (512 kilobits/seconde) n'est qu'une vitesse de pointe... sans garantie aucune. Aux heures de pointe, les abonnés partagent les mêmes " autoroutes de l'information ", et donc les mêmes bouchons. Pour évaluer la qualité de service - débit réel et disponibilité des serveurs -, il est essentiel d'avoir recours aux mesures de clubs d'utilisateurs, dont les testeurs enregistrent régulièrement le téléchargement d'un fichier de taille calibrée.

Le mauvais point

La mauvaise surprise de nos tests, c'est bien évidemment le score médiocre de Wanadoo, la filiale de France Télécom. Arrivé le premier sur ce marché, ce service est celui qui rassemble de loin le plus de clients. Seulement, il ronronne avec une gamme étriquée de modems et avec une hot-line qui prend son temps pour décrocher. Les débits Internet y sont par ailleurs beaucoup plus erratiques et les interruptions de service fréquentes. Des problèmes qu'on peut reprocher également à Tiscali, dont la documentation est pourtant un modèle du genre, et à Club Internet, qui, par ailleurs, s'impose, avec Wanadoo, comme le service le plus intéressant financièrement parlant.

Ultime précision: le délai de raccordement échappe à la seule responsabilité du fournisseur d'accès. Wanadoo promet, ainsi, une installation entre quatre et huit jours lorsque ses concurrents font difficilement mieux que huit jours ouvrés. Mais vingt-quatre jours ouvrés ne sont pas rares. La faute à l'opérateur public, qui ne joue pas toujours le jeu de la concurrence...

www.dslvalley.com : utile pour les opinions de ses utilisateurs. Publie la carte de France des zones couvertes par l’ADSL.

www.grenouille.com : des mesures sur la qualité de service.

www.macadsl.com : " La Pomme " Mac à la sauce ADSL.

www.adsl-france.org : Association des surfeurs léses: aide, dossiers

PAR Simone WAPLER

 

Informations diverses.

Instantanés

"Petit frère" de l’Instax Mini 20, l'Instax Mini 7, que vient de sortir Fujifilm, s'adresse particulièrement aux adolescents. Ces derniers pourront réaliser des photos en couleurs instantanées dans un format carte de crédit très séduisant. La petite taille de l'appareil, son ergonomie douce et son prix (60 euros) en feront craquer plus d'un.

L’aventure des écritures

La Bibliothèque nationale de France et la Réunion des musées nationaux lanceront à la rentrée de septembre une encyclopédie virtuelle sur l'histoire des écritures. Ce CD-ROM grand public proposera des récits audiovisuels, des dossiers synthétiques et des albums à feuilleter.

Le million !

En franchissant le cap de 1 million d'abonnés, le groupe La Poste confirme sa position de troisième opérateur de messagerie gratuite en France, derrière Hotmail (1,3 million) et loin devant Caramail (6,8 millions).

Soutien scolaire

Nathan, premier éditeur français de livres scolaires, peaufine la version CD-ROM des célèbres cahiers de vacances. La réalisation a été confiée au studio Coktel, également concepteur d'Adibou.

Le jeu des boules de souris

Souvenez-vous: le 15 octobre dernier, Microsoft proposait d'échanger votre souris mécanique contre une souris optique. L’entreprise, qui a reçu des sacs entiers de vieilles boules, a décidé de les mettre à disposition des écoles primaires. En effet, des parents et des professeurs se sont aperçus que les enfants volaient régulièrement les boules de souris pour jouer aux billes

Guerre des consoles.

A la suite d'une plainte apparemment déposée par Microsoft, Sony a dû remballer quatre jours avant la fin du Cebit de Hanovre, un Salon consacré aux nouvelles technologies, ses 27 consoles PlayStation 2. Une règle du Cebit empêche les exposants de permettre aux visiteurs d'essayer les différents produits. A son kiosque Xbox, Microsoft faisait effectuer par ses propres employés les démonstrations. Sony, pour sa part, donnait libre accès à plusieurs consoles.

Pay-per-play

Les amateurs de jeux vidéo peuvent désormais les louer en ligne à des prix très compétitifs. Pour 10 euros par mois, L'utilisateur reçoit un pack de cinq jeux avec lesquels il peut jouer pendant quatre mois. 3.500 boites ont été lancées et ne proposent, pour l’instant, que des jeux édités par Infogrames. www.zonejeux.com

Qui c'est?

Après avoir lancé un service de présentation du numéro, France Télécom pousse les limites de son service. Désormais, c'est le nom du correspondant qui apparaîtra, pourvu que l'on ait souscrit au service et qu'on dispose d'un téléphone avec un écran spécial.

C'est pour toi, maman !

Black & Decker, spécialiste du petit outillage, rompt avec sa tradition de premier fournisseur de cadeaux pour la fête des pères. Il cible désormais les femmes, grâce notamment à des aspirateurs et à des absorbeurs d'eau.

Parle plus fort !

Bose, numéro un mondial du son, s'apprête à se diversifier dans les amortisseurs automobiles. Le groupe, installé à Boston, dans le Connecticut, s'est en effet inspiré de ses nombreuses recherches dans le domaine des vibrations sonores pour commercialiser un système permettant aux véhicules de virer parfaitement à plat.

Passe-moi le gruyère!

La reine des souris est suisse. Son nom est MouseMan Dual Optique, de chez Logitech. Dans sa catégorie, c'est la souris la plus vendue.

T’as maigri ?

En cinq ans, les Français auraient réduit de 150 à 110 grammes la quantité de lessive en poudre qu'ils utilisent pour laver leur linge. Officiellement, cela représenterait une réduction annuelle de 100.000 tonnes de la lessive en poudre utilisée en France.

Escroqueries.com

Selon un rapport rédigé par le FBI, 43 % des fraudes relevées sur l'Internet seraient le fait des ventes aux enchères en ligne. Principaux problèmes : la non-livraison des marchandises et les non-paiements.

Comme dans " Top Gun "

Siemens s'apprête à commercialiser en partenariat avec Mercedes un système de radionavigation automobile dont les informations sont projetées directement sur le pare-brise.

 

La Vidéo Blaster WebCam 5

permet la capture d'images fixes ou vidéo sur votre PC. La définition des photos capturées est de 640 x 480 pixels, et elle enregistre des séquences vidéo à 30 images par secondes.

Vidéo Blaster WebCam 5, Creafive, 59 €.

 

 

Tout en rond

Conforama est bien décidé à exploiter l'effet Coupe du monde de football. Le magasin s'apprête, en effet, à lancer une gamme de produits (table, tapis, pouf) en forme de ballon rond. Dans cette série, seul le meuble TV/hi-fi, l'objet finalement le plus indispensable pour suivre l'événement, reste rectangulaire...

Shigeru Miyamoto remet ça...

Le développeur vedette de Nintendo (auteur notamment de " Mario " et de " Zelda ") ne se contente pas de jouer les VRP de la GameCube, il crée également de nouveaux jeux spécifiques à cette console. Son dernier bébé : les " Pikmins ", des petites bestioles ressemblant à des radis sur pattes, auxquelles le joueur confie des missions (creuser, soulever un objet, attaquer une coccinelle).

Les " gamers " vieillissent

L’image du pubère acnéique rivé à sa console doit désormais être nuancée. Selon l'enquête de l'European Leisure Software Publishers Association, ce sont en effet les 25-34 ans qui sont le plus accros aux jeux vidéo. Issus de la classe moyenne, ces joueurs ont un salaire moyen de 32.140 euros par an.

Vote électronique

Mérignac (Gironde) et Vandoeuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) seront les premières communes françaises à proposer à leurs habitants de voter électroniquement lors des prochaines élections. Expérimentation oblige, tous devront voter parallèlement de manière traditionnelle pour valider effectivement leur choix, le vote électronique ne disposant pas pour l'instant de statut légal.

Wanted clients

Pour fidéliser ses clients et les aider à préparer leur budget vacances, le Club Med leur propose d'ouvrir un compte épargne en ligne rémunéré à 4,7 %. Il suffit de déposer 150 euros à l'ouverture du compte et de verser au minimum 15 euros par mois. 100 euros en bons-vacances sont offerts aux nouveaux membres.

 

L'AS431UTC

est un écran plat paré d'argent et de bleu qui propose une diagonale de 17 pouces, soit 43 cm utile. Lumineux et contrasté, il offre un large angle de vision et une définition précise. Il dispose également de deux haut-parleurs intégrés. AS431UTC, liyama, 998 €.

 

Linux sur PS2

Le kit Linux pour PS2 de Sony, vendu un peu plus de 250 euros, sera disponible en Europe au mois de mai. Il comprendra une distribution Linux sur DVD, une documentation, un disque dur de 40 Go, un adaptateur Ethernet, une souris et un clavier. Grâce à ce kit, les utilisateurs pourront non seulement faire fonctionner, sur la PS2, des applications développées sous Linux, mais aussi en créer de nouvelles.

Ecrans de fumée

Les artistoïdes finlandais se déchaînent. Après Kiia Kallio, réinventeur du jeu de Pong, voici Ismo Rakkolainen. Cet expert en images de synthèse à l'Université de Tampere vient de lancer un nouveau concept : la projection de films sur un mur de fumée. Cet écran ne permettra sans doute pas la projection de longs-métrages de cinéma, mais il pourrait servir à diffuser des publicités dans les Salons professionnels et compléter l'animation dans le showbiz.

Xbox

Chez Microsoft, on prend avec philosophie l'échec relatif des premières semaines de ventes de la Xbox. Pour le groupe de Bill Gates, la guerre des consoles ne fait que commencer, il est donc beaucoup trop tôt pour en tirer des conclusions hâtives et enterrer par avance ce produit. Le groupe travaille en tout cas à faire en sorte que le produit s'arrache pendant les fêtes de Noël.

Mini-MP3

Le japonais Teac s'apprête à commercialiser un baladeur MP3, à peine plus gros qu'une carte de crédit. Le MP-5000 pèse 62 grammes (pile comprise) et peut enregistrer jusqu'à 96 Mo de musique. Le prix est, en revanche, un peu élevé 300 euros.

Mypetstop.fr

propose une multitude de services et d'informations aux possesseurs d'animaux domestiques. De la " galerie des races " pour choisir son animal aux conseils de spécialistes en passant par des espaces dédiés aux chiens, chats, poissons, oiseaux, chevaux…Egalement de nombreuses adresses utiles.

Le Cordless Presenter

est un outil multifonction équipé de la technologie de liaisons sans fil Bluetooth. Il fait office de souris sans fil et de commande de présentation pour projecteur, Il intègre un pointeur laser pour souligner des éléments de présentations et est accompagné d'un petit boîtier Bluetooth à fixer sur le PC ou le projecteur. Cordless Presenter, Logitech, 259,99 €.

 

 

Petit mais costaud.

IBM, vient de se distinguer en inventant le mini-ordinateur.

Baptisé Meta Pad, il est à peine plus gros qu'un PDA (1,9 cm d'épaisseur, 7,62 cm de long et 12,7 cm de large pour un poids de 255 g) et renferme d'étonnantes capacités : un processeur cadencé à 800 MHz, un disque dur de 10 Go et une mémoire vive de 128 Mo. Une puissance qui lui permet d'accueillir n'importe quel système d’exploitation. Doté d’un socle autorisant le transfert des données depuis un PC, il se soumet à plusieurs configurations. Pour l'heure, le Meta Pad est encore à l'état de prototype.

Ecran total pour mobiles ?

Selon des chercheurs américains, les téléphones portables craindraient les coups de soleil ! Ainsi outre les tunnels et les grands immeubles, les effets des micro-ondes produites par l'énergie solaire perturberaient les appels. Les chercheurs précisent que des coups de soleil assez puissants pour gêner les communications se produiraient entre 10 et 20 jours par an.

Des milliers d'oeuvres sur Toile

À partir de 2003, le site du musée du Louvre (www.louvre.fr) proposera 165.000 reproductions numérisées des oeuvres exposées dans ses salles, manifestant ainsi sa Volonté de devenir le plus grand musée virtuel du monde. D'après les perspectives de développement, le site prévoit de se doter, en 2004, d'une version interactive offrant des services personnalisables et transactionnels aux internautes. Avec de nouveaux services prévus en 2005, les cybervisiteurs pourront également visiter certaines salles en trois dimensions et ainsi mieux préparer leur visite réelle.

Un cyberpays surdéveloppé

Norrath, un Etat virtuel du jeu en ligne Everquest, serait, selon l'étude d'un économiste américain, le 77e pays le plus riche du monde, devant la Russie et la Bulgarie. D'après ses calculs sur les échanges virtuels à l'intérieur même du jeu et sur les transactions, bien réelles, issues de la vente aux enchères de produits sur le site, le PNB par habitant de cette étrange contrée atteindrait 2.600€ (plus que la Chine ou l'Inde) et sa monnaie virtuelle serait plus forte que le yen aux Etats-Unis. Il faut dire que plus de 400.000 personnes jouent à Everquest et déboursent pour cela 15€ d’abonnement par mois.

C’est nouveau.

Devenir millionnaire en 3D.

Sortie fin mars, la deuxième édition multimédia du célèbre jeu Qui veut gagner des millions ? améliore son réalisme en proposant un modèle 3D de Jean-Pierre Foucault. Installé face à lui dans le siège très convoité des candidats, le joueur peut tester ses connaissances et la résistance de ses nerfs dans un décor fait d'images de synthèse et parmi un public virtuel. Désormais disponible sur PlayStation 2 mais aussi sur PlayStation et sur PC, le jeu s'enrichit également de plus de mille nouvelles questions.

Prix: 29,90 € pour les versions PC et PlayStation et 44,90 € pour PlayStation 2. Pour qui ne se contenterait pas de gagner des millions virtuels, possibilité de jouer " pour de vrai " sur www.tf1.fr (0,56 € par partie). Des gains inférieurs au jeu télévisé mais davantage de chances de gagner puisqu'il n'y a pas la barrière des sélections.

Un "  poudrier " très Intelligent ; (mobile)

Un design de poudrier, une coque couleur vernis à ongles... le dernier et minuscule portable Samsung (83 g), le SGH-A400, est 100 % féminin.

Bibande, doté de 80 heures d'autonomie en veille et de 2 h 30 en communication, d'une connexion WAP, d'un modem intégré, d'un port infrarouge pour une synchronisation avec son micro, ce tout petit mobile bénéficie de toutes les dernières technologies.

Son menu pratique ravira les femmes " branchées " : calcul du poids en fonction de la taille, biorythme, nombre de calories dépensées, date des prochaines règles. SGH-400 de Samsung. 532 € (hors abonnement).

A mettre dans toutes les poches.

Etonnant, le Pocket Digital Camera UUDS est un petit appareil photo numérique très compact (12 cm de long, 5 cm de large et 3 cm d'épaisseur pour un poids de 98 g) qui permet non seulement de l'avoir toujours à portée de main mais aussi de commenter les clichés que l'on prend puisqu'il enregistre la voix et les sons.

D'utilisation très simple, il assure néanmoins côté technologie puisqu'il offre une qualité d'image haute résolution de 1,3 méga pixels et que sa mémoire a une capacité de 32 MB, soit la possibilité de réaliser jusqu'à 250 images, 4 heures d’enregistrement sonore et 3 minutes de vidéo.

Il se connecte sur PC, permettant ainsi de stocker ses clichés préférés et de les envoyer par mail, et même sur un téléviseur pour une visualisation grand format.

Prix. 457 €. Disponible sur le catalogue de l'Homme moderne et sur Télé-shopping (TF1). Renseignements au 01 48 73 14 78.

Clavier flexible pour Palm ; (organisateur).

Ce clavier textile flexible et ultra-léger a pour principal utilité, de faciliter la saisie des données sur les ordinateurs de poche Palm. En prime : il s'enroule autour de l’organiseur et lui sert ainsi de housse protectrice pendant le transport. Plus besoin de stylet, donc, puisque plusieurs touches incrustées dans le tissu permettent de sélectionner les fonctions les plus utilisées, tandis qu'un curseur de défilement sensible à la pression facilite la navigation dans les menus et les longs documents. Ingénieux. " KeyCase ". Logitech. 149 €.

Noir et costaud ; (accessoire).

Il est noir et beau comme un bijou, certes, mais cela ne suffirait pas à notre bonheur. Ce dernier-né des combinés clavier/souris de chez Microsoft renferme en son corps toutes les fonctionnalités attendues d'un clavier multimédia : roulette de défilement des pages, touche pour basculer d'une application à une autre, raccourcis inédits (couper, copier, coller). Les applications Office s'ouvrent bien sûr aussi d'un seul clic (Word, Excel, Outlook), la calculatrice, le réglage du volume... Quant à la souris, elle est sans fil et opérationnelle jusqu'à 1,80 mètre de sa base.

" Microsoft Black Pack ", 135 €.

Une cave bien gérée ; (logiciel).

Qui aime le vin soigne sa cave... Et rien de tel qu'un bon logiciel pour vous y aider. Grâce à celui-ci, vous pourrez enregistrer les entrées et sorties de vos bouteilles, connaître à tout moment les bouteilles à boire avant la fin de l'année, le nombre de vos bouteilles par type (rouge, blanc, rosé), par appellation ou par pays.

Ce " Livre de cave " est également un véritable Who's Who des oenologues avec leur cotation et le classement des 800 meilleurs vins français du XXe, siècle. Des fiches vous dévoileront enfin quelque 400 idées d'accord mets/vins. A noter : le logiciel s'installe sur son ordinateur pour être consulté à tout moment sans l'aide du CD-ROM.

" Le livre de cave ", Hachette Multimédia, 15 €.

Dessinez délire ; (enfants)

Faites des éclaboussures de peinture, peignez à la bombe pour faire jaillir d'étranges objets qui bougent, peignez à l'aquarelle, à l'huile avec des pinceaux, avec des gouttes ou comme avec les doigts, ajoutez des paillettes, de la crème, des feux d'artifices, mélangez vos propres couleurs

" Dessinez, c'est Disney 3 " est encore plus délirant que ses deux petits, frères. Mêmes les parents se jetteront dans la création et s'amuseront avec leurs personnages favoris. Scannez et modifiez vos photos pour créer des montages délirants, envoyez les par mail à vos amis pour monter une exposition en ligne immédiate. Vraiment délirant et bluffant.

" Dessinez, c'est Disney 3 ", Mac/PC, 30 €.

Gravage à volonté ; (périphérique).

Quiconque a déjà disposé d'un graveur à domicile sera d'accord pour dire qu'il est ensuite impossible de s'en passer... Le dernier-né de chez Iomega, le " Predator 24x USB 2.0 CD-RW ", est aussi simple à installer et d'utilisation que moderne dans ses spécifications techniques.

Le stockage sur CD se fait ainsi en quelques minutes par simple " glisser-déposer " des vidéos, photos, textes ou morceaux de musique à graver.

Très léger (540 g) et surtout très beau, il possède de plus le système " Buffer Underrun " qui limite significativement les risques d'incident de gravure.

Le Iomega se connecte aussi bien avec USB 2.0 que USB 1.1, la carte USB 2.0 étant offerte avec le pack.

" Predator CD-RW USB 2.0 ", Iomega. 299 €.

L'appareil photo numérique PDR T10

L'appareil photo numérique devient un objet de mode. Le PDR T10 est un modèle carré et extra plat qui possède huit façades interchangeables.

Côté technique, il affiche une résolution de 2 millions de pixels et intègre une carte mémoire amovible de 8 Mo.

Toshiba, PDR T10 (avec deux façades), 399 €.

 

 

Le SGH-N600

Compact et léger, le SGH-N600 est un téléphone pour jeunes cadres sérieux et branchés. Il possède des fonctions professionnelles (Wap, agenda, etc.) mais sait aussi jouer des mélodies polyphoniques en 16 tons. Rien à voir avec une sonnerie traditionnelle.

SGH-N600, Samsung, 379 €

 

En ces temps d'élection

Présidentielle, certains éprouveront peut-être le besoin de replonger dans le gaullisme. C'est ce que propose De Gaulle ou l'éternel défi, un coffret de deux DVD-ROM qui retrace la vie et l’œuvre du Général. Plus de cinq heures d'images et 50 témoignages agrémentent cette (re)découverte interactive.

De Gaulle ou l'éternel défi, TF1 Multimedia, 50 €

L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes, recueillies par A.Lesseur.

Les anecdotes et historiettes ci-après ne prétendent qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de "la Compagnie".

(Suite des numéros précédents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain LESSEUR

Hello ! le soleil brille, brille, brille, c’est l’été.

Cet été, vous pouvez en vous promenant dans la région du Vaucluse venir admirer les merveilleuses couleurs du petit village de Roussillon. Peintres, Sculpteurs, Artistes, Vignerons, Partenaires culturels, tous vous accueilleront avec le sourire. Vous retrouverez aussi l’ancienne usine Mathieu " OKHRA " le conservatoire des ocres et pigments appliqués.

 

 

Dessin reçu de Mathieu Barrois.

Vous qui êtes passionnés par les actions de la F.E.B. Nous restons à votre écoute. N’hésitez pas ! Téléphonez-nous où laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous.

Au revoir au prochain N° 40.

Michel GUICHARD

 

FEB-ACTUALITES 2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

Directeur de la Publication : Alain Lesseur

Rédacteur en chef : Michel Guichard.

Comité de rédaction/relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit.

Photocomposition : Michel Guichard

Impression : SOS repro – 75017 Paris

Tirage : 600 exemplaires.

Ont participé à la rédaction de ce document : A.Lesseur, C.Gallard, E.W.Mueller, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay, M.Guichard, P.BlanchardU , Le groupe RER, des articles journalistiques.

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

Présidents d’Honneur : Bernard Capitant (U ), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

Président : Alain Lesseur.

Vice-Présidents : François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard .

Secrétaire Général : André Taillat. Secrétaire : Raymond Réglier.

Trésorier Général : Marcel Couturier. Trésorier : Monique Petit.

Assesseurs : Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ; Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40, Permanence le mardi ou sur RV.

E-Mail : andre.taillat@bull.net ; Site Web : http://www.feb-histoire.com