N° 44  AUTOMNE  septembre  2003.

 

 

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Editorial.

Cette période estivale se passait comme chaque année de façon calme et sereine, lorsque, le 21 juillet, nous fûmes « réveillés » par un appel téléphonique du Ministère délégué à la Recherche et aux Nouvelles Technologies.

Quelques jours plus tôt, sur une radio, un journaliste aigre se plaignait du fait qu’en France on ne reconnaissait jamais nos savants et inventeurs. A titre d’exemple il mettait au défi un gouvernement français de faire savoir que le premier micro-ordinateur commercialisé dans le monde avait été inventé par un ingénieur français.

Choquée, notre Ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies, Madame Claudie HAIGNERÉ, demandait à l’un de ses adjoints de retrouver, si possible, un MICRAL N. Approchant notre ami Michel JACOB de l’ACONIT grâce à des relations personnelles, ce dernier fut de suite réorienté vers la F.E.B. Rendez-vous fut pris, et nous recevions deux représentants du ministère le 29 juillet, pour « faire l’inventaire » d’actions possibles.

Nous avons fait des démonstrations sur nos machines mécanographiques. Elles ont clairement intéressé nos interlocuteurs, dont l’un a pris de nombreuses photos.

En ce qui concerne notre sujet proprement dit :

- nous avons présenté physiquement le MICRAL N, remis texte et photos,

- nous avons révélé l’existence de son inventeur, François GERNELLE, et nous sommes déclarés capables de le contacter,

- nous avons informé nos interlocuteurs de la réunion planifiée à la rentrée par l’AHTI aux Arts & Métiers, sur le thème « 30ème anniversaire du micro-ordinateur ». Une cérémonie pourrait heureusement clore cette journée.

D’autres hypothèses ont été abordées mais ceci est l’essentiel du projet naissant. Souhaitons de tout cœur que la saine réaction de notre ministre se concrétise avec bonheur.

Alain LESSEUR, notre Président.

 

 

Bravo à l’équipe de Paris, elle fonctionne.

 

Rubriques

Editorial.

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Les échos d’un commercial.

Groupe histoire.

  -invention de l’ordinateur

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  -C’est nouveau.

L'esprit Bull, quelques anecdotes.

C’est l’automne.

 

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Notre message :  FEB-ACTUALITÉS N° 44

 

 

Nous lançons comme toutes les autres associations se trouvant à MASSY un cri d’alarme pour du recrutement, soit dans : la restauration, l’aide aux expositions,  les conférences et dans toutes nos animations,… n’hésitez pas, venez ou téléphonez nous :

Nous sommes dans le bâtiment Galvany au rez-de-chaussée dans les bureaux : RA117, 119, 121, 125 et 129.

 

Notre téléphone 01.69.93.90.40 ou e-mail feb-paris@feb-patrimoine.fr

Merci d’être à notre écoute.

 

venez admirer la restauration des nos anciennes machines.

Voir la reporteuse plus haut.

Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.

 

COMMERCIAL A GRENOBLE – 9° Episode – SOGREAH

 

Contrairement à ce que raconte le B-GE FLASH ci-joint, je n’ai eu aucune part à la signature du GE 635 de Sogreah (Société Grenobloise d’Applications Hydrauliques), filiale de Neyrpic. C’est Kampf qui a tout fait, avec l’aide de quelques parisiens.

 

Cependant, je suivais depuis longtemps ce client IBM, le plus important de la région, avec, en dernier lieu, son IBM 7.070 de 1961. Sogreah était le bureau d’études de Neyrpic, entreprise grenobloise déjà très médiatique, spécialisée dans les turbines pour centrales hydrauliques ; elle avait été filialisée sous ce nom en 1956, l’année de son IBM 650. Son PDG était, je crois, Sauvage de Saint-Marc.

 


 

 

Photo de René CLARET aux commandes de l’IBM 650 de SOGREAH vers 1963.

 

 

 

Photo de René CLARET aux commandes de l’IBM 650 de SOGREAH vers 1963.

 

 


De même que l’Institut Polytechnique de Grenoble était à l’époque écartelé entre le calcul numérique (Kuntzman) et le calcul analogique(Namian), Sogreah était écartelée entre les modèles dits « physiques » (des maquettes d’estuaires ou de fleuves de plusieurs dizaines de mètres carrés), et les modèles mathématiques du Département Scientifique, sous la direction de Francis Biesel.

 

Cette rivalité à deux niveaux, internes et externes, car en plus Kuntzman et Biesel étaient en concurrence d’une part pour le business et d’autre part pour la notoriété, était très intéressante à observer, mais on n’en voit aucune trace malgré mes recommandations, dans la thèse de Cyrille Plenet sur « L’Histoire de l’Informatique à Grenoble et de ses Apports à l’Industrie » (1996).

 

Or, avant que Biesel ne commande son 7.070, j’avais essayé de lui faire prendre un Gamma 60, et je l’avais conduit à Vaujours où il y avait un Gamma 60 scientifique. Je n’y ai pas réussi, mais la conversation entre deux grands ingénieurs avait été particulièrement intéressante ; l’interlocuteur de la D.A.M. avait cru conclure en disant en substance :

 

·         « En fait nous avons le même problème de calcul [le détonateur de la bombe H et le calcul de l’estuaire de la Rance], seule l’échelle de temps est différente ».

 

Mais Biesel lui avait répondu :

 

·         « Oui, mais vous, vous n’avez pas un rocher en plein milieu qui casse la propagation de l’onde… ».

 

Ensuite, en 1965 je crois, Kampf et moi avons réattaqué sur le GE 600, jusqu’au jour où je lui ai dit (je l’avais oublié, et c’est lui qui me l’a raconté bien longtemps après) :

 

·         « Moi je n’y arriverai plus, continue tout seul ».

 

La suite, ce fut lui.

 

Je ne suis pas sûr qu’il ait fait le voyage à Phoenix mais c’est très probable, en tout cas il a fait le voyage en Suède à l’ASEA, avec Buck, peut-être avec Marguerite (avec un t ou deux t ?), et surtout avec un nommé Charlie White, expert GE en Cobol.

 

Les ingénieurs de Sogreah avaient apporté un programme Cobol, qui s’est tout de suite planté sur la machine de l’ASEA, et White avait non moins vite trouvé l’erreur dans le compilateur, ce qui avait fort impressionné tout le monde. L’action commerciale de Kampf, et son action tout court, avaient été remarquables, mais moi je n’ai fait qu’y assister.

 

Nous étions donc euphoriques, nous Bull et le client, quand nous apprenons en septembre ou octobre, le retrait par GE de la série GE 600, dont la décision avait en fait été prise en juin pour cause d’insuffisance du système d’exploitation GECOS 1.

 

Et en novembre, je crois, Maxime Bonnet, peut-être avec Michel Jalabert (ils étaient deux) est venu négocier avec Biesel l’annulation de la commande. Je crois qu’il avait apporté un chèque de 2,5 MF pour bien se faire comprendre.

 

Biesel ne s’était jamais plaint du GECOS, ni du Cobol, et, connaissant bien les problèmes, se voyait très bien participer à leur résolution.

 

Naturellement, il n’en a jamais été question.

 

José BOURBOULON, le 15 juin 2003.


 


Fin de l’article de notre ami José BOURBOULON.

 

 


Groupe Histoire.

 

 

Mais qui donc a  inventé l’ordinateur ? (suite)

 

Howard H. Aiken.

 

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’Howard Aiken dont le Mark 1 est la première machine à registre contrôlé par programme et qui fut en tous cas le seul parmi les pionniers du XXéme siècle à s’inspirer des travaux de Babbage.

 

Howard Hathaway Aiken naît à Hoboken dans le New Jersey  le 9 mars 1900. Il fait  ses études à Madison, à l’université du Wisconsin où il est licencié en sciences en 1923 et  devient professeur à l’université de Miami.

 

Il reprend des études  en 1935 à Cambridge (Université de Harvard) pour passer un PhD de physique. Sa thèse porte sur l’amélioration des tubes à vide. Ce travail traite principalement des trajets des particules chargées et demande la résolution d’équations différentielles non linéaires qui ne peuvent se résoudre que par approximations, exigeant de longs et fastidieux calculs.

 

C’est alors qu’il songe à mécaniser ces calculs, en améliorant les machines d’Hollerith, en particulier en leur permettant d’effectuer les 4 opérations arithmétiques et des fonctions mathématiques telles que logarithmes ou fonctions trigonométriques, et en enchaînant  les opérations sans intervention humaine.

 

Il définit les grandes lignes de son projet dans un mémoire qu’il adresse au président du département de physique de Cambridge, Frederick Saunders. Celui- ci lui indique alors avoir entendu parler, par un technicien du labo nommé Carmelo Lanza, d’une machine un peu analogue stockée dans un grenier de l’université.

 

Lanza l’emmène dans ce grenier où il découvre un ensemble d’engrenages en cuivre, qui ne sont autres que des morceaux de la machine analytique de Charles Babbage qui, comme chacun sait, n’a jamais été terminée.

 

S’étant procuré en plus des mains du propre petit-fils du grand inventeur britannique un ensemble d’ouvrages de et sur Babbage, Aiken s’aperçoit rapidement que son projet était tout à fait similaire à celui de Babbage 100 ans auparavant.

La direction d’Harvard finit par accepter le projet qui intéresse également l’US navy pour faire ses calculs de balistique. Aiken contacte alors la Monroe Calculating Company qui décline l’offre mais suggère le nom de Tom Watson, patron d’IBM. Celui-ci accepte de construire la machine et  supportera les deux tiers du financement, le reste étant pris en charge par la marine.

La construction démarre en 1939 chez IBM à Endicott sous la direction de Clair  D. Lake  assisté de Frank Hamilton et Benjamin Durfee, Aiken  supervisant le tout. (On voit ces 4 personnages sur la photo devant l’ASCC ; de gauche à droite : Hamilton, Lake, Aiken, Durfee). Bien qu’a cette époque la technologie des tubes électroniques fut disponible, la machine sera construite avec des relais, technologie moins onéreuse qu’IBM maîtrise parfaitement sur ses équipements mécanographiques. Elle portera le nom d’ASCC : Automatic Sequence Control Computer.

Les travaux coûteront fort cher et seront retardés par la guerre. Ils ne se termineront que fin 1943 et la machine, donnée par IBM à Harvard y sera transportée.

 

L’ASCC avait pour principale caractéristique de comporter 72 registres de 23 chiffres décimaux qu’elle commandait elle-même, ce qui permettait d’enchaîner les opérations.Elle faisait 3 additions ou soustractions par seconde, une multiplication en 6 secondes et une fonction complexe (logarithme, sinus ..) en une minute ou plus. Si elle était très lente, elle était aussi très fiable et travailla sans aucune erreur 24 heures par jour 7 jours par semaine durant 15 ans. (remarquons au passage que n’importe quel micro d’aujourd’hui prendrait quelques secondes pour faire toutes les opérations qu’a faites l’ASCC durant ses 15 ans de vie active). Le programme était entré sur bande perforée, les données sur carte perforée et les sorties se faisaient sur télétype. Grace Murray Hopper, envoyée par la marine travailler sur l’ASCC participera activement à sa programmation. Nous nous entretiendrons plus longuement de Grace dans un prochain numéro.

 

Sur le plan matériel, comme toutes les machines comparables de l’époque, l’ASCC était imposante : 15 mètres de long, 5 tonnes, 750.000 composants, 2.200 roues de registres, 3.300 relais, 800 kilomètres de câblage. La machine est synchronisée par un arbre sur toute sa longueur, comme les anciens ateliers de menuiserie ou de mécanique. Un moteur de 5 cv le fait tourner.

 

Après le transfert de la machine à Harvard une polémique s’instaure entre Aiken et Watson sur sa paternité et le pauvre Watson n’est même pas invité à l’inauguration !

Du coup la machine va s’appeler Harvard Mark 1, nom sous lequel elle est plus connue aujourd’hui. Ne pas  confondre avec le Manchester Mark 1 dont nous avons déjà parlé.

 

·         IBM d’un coté, Aiken de l’autre développent des machines à tubes sur la même architecture.

·         IBM sort le SSEC (Selective Sequence Electronic Controler) en janvier 1948.

·         De son coté, Aiken développe successivement les Mark 2 (1947), 3 (1949) et 4 (1952).

 

Aiken va également s’impliquer dans l’enseignement à partir de 1947 et crée en particulier le laboratoire d’informatique de Harvard, le premier au monde.

Il prend sa retraite d’Harvard en 1961 mais continue à enseigner à Miami. Il aura aussi publié des ouvrages sur l’électronique et sur la théorie de la commutation.

Il reçoit en 1964 de la Computer Society la Harry M. Goode Memorial Award (une médaille et 2.000$) pour « sa contribution originale au calcul automatique, qui a conduit au premier grand calculateur digital universel. »

Il recevra également des distinctions venant du monde entier, Etats-Unis, Allemagne, Belgique, Pays Bas et France.

 

Il meurt à Saint Louis le 14 mars 1973.

 

Article de François HOLVOET-VERMAUT.


F.E.B. Angers – Pays de la Loire.

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Angers-pays de la Loire.

 

Comme vous le voyiez le club micro Angers-Pays-de-la-Loire se trouve à l’honneur avec cet article du plus grand journal de l’Ouest.

Bravo à toute l’équipe.

 

 

Article expédié par Claude GALLARD


Des nouvelles de F.E.B .Angers-pays de la Loire.(suite)

 

 

 

COMMENT NOUS CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ?

 

La fabrication des pièces et des panneaux. (3/7).

 

 

 

 

Chantiers de l'Atlantique entre de plain-pied dans la construction du navire, en commençant par fabriquer les pièces et les panneaux qui seront assemblés plus tard sur l'aire de prémontage, pour former d'énormes blocs.

 

 


Pas de temps à perdre.

 

Les études ne sont pas terminées - notamment la coordination montage - que l'on lance déjà la fabrication d'une multitude de pièces. Mais pas n'importe lesquelles : toutes celles que Chantiers de l'Atlantique ne peut acheter toutes faites. Effectivement, pour beaucoup, elles n'existent nulle part ailleurs. Plusieurs raisons à cela : ce sont bien souvent des pièces uniques fabriquées en petite série; d'autres demandent un grand savoir-faire et des années d'expérience pour les réaliser; d'autres encore nécessitent d'être produites dans des délais très courts et dans des quantités qui peuvent fortement varier d'un jour à l'autre. Et au final, cela peut représenter énormément de pièces à fabriquer précisément 200.000 pour un paquebot comme le Millennium !

 

Des pièces très diversifiées.

 

Heureusement, pour faire face à de tels défis, les 5 ateliers regroupant les 350 personnes de «l'Usinage Pré-préfabrication Coque Métallique» peuvent sortir entre 2.000 et 3.000 pièces par jour. Le travail de ces hommes et femmes consiste à découper des tôles au plasma, au laser ou à l'oxycoupage, à souder des tôles ou des profilés (1), qu'ils transforment en nappes (2), cloisons... qui composeront par la suite un panneau. Ils réalisent également un premier assemblage de pièces limité à deux dimensions, "manuellement" (rôle des 130 personnes de la pré-préfabrication) ou de façon automatisée, notamment sur la ligne PRS (Profilés Reconstitués Soudés) où sont produits des synthétiques (3). Enfin, ils procèdent au formage (4) de profilés et de tôles bien spécifiques. Parallèlement, une autre équipe de 150 personnes façonne des produits introuvables dans le commerce mais qui, eux, ne servent pas à constituer les panneaux : les tuyaux, les cales, les boulons, les lacets (5), les nables (6), les BTH (Bouchons trous d'homme) (7), les mains de fer (8), les colliers (9)...

 

La fabrication des panneaux

 

Munies de toutes les précieuses pièces " faites maison ", les équipes de la Préfabrication peuvent intervenir. Ce sont elles qui commencent les premiers assemblages d'envergure afin de produire des panneaux soit des ensembles métalliques composés de tôles soudées entre elles, qui vont ensuite constituer les éléments de la coque du navire. Ces panneaux se suivent... et ne se ressemblent pas ! Selon leur destination, ils peuvent être de géométrie très différente et de conception plus ou moins complexe. Ainsi, certains d'entre eux ne peuvent être produits sur des lignes mécanisées. C'est pour cette raison que trois ateliers ont été constitués se chargeant chacun de l'assemblage de panneaux bien spécifiques : l'atelier des Panneaux-plans, l'atelier " 120 tonnes" et enfin l'atelier " 180 tonnes ". Le plus fortement mécanisé d'entre eux est l'atelier des Panneaux-plans. Son équipe de 400 personnes s'occupe plus spécialement des nappes de ponts (ponts des paquebots) et des panneaux de superstructure, qui sont pour la plupart plans et destinés aux zones d'emménagement (tout ce qui est au-dessus de la coque). Ils ont tous la spécificité d'être très ouverts et surtout d'être moins "ouvrageux" que les autres, ce qui permet d'industrialiser au maximum leur processus de fabrication. Ainsi, la production est assurée par deux lignes mécanisées munies d'équipements modernes, comme des robots de soudage considérés comme les plus performants au monde dans le domaine de la construction navale. Globalement, cet atelier fabrique 500 panneaux par an.

 

Les poids lourds arrivent.

 

Un chiffre pour l'atelier Panneaux-plans bien au-dessus des 350 panneaux produits par l'atelier " 120 tonnes". Logique : cet atelier, le plus ancien de Chantiers de l'Atlantique où travaillent environ 300 personnes, est très peu mécanisé. Ainsi, il lui faut 3 semaines pour réaliser un panneau, contre 7 jours pour l'atelier des Panneaux-plans. Son travail consiste en grande partie à réaliser des panneaux en tôlerie légère, qui font en moyenne entre 80 et 100 tonnes, comme ceux constituant les mâts radars. À l'atelier " 180 tonnes", c'est plutôt les "poids lourds" qui sont l'objet de toutes les attentions. Les 280 personnes qui le composent prennent en charge tous les panneaux qui ne sont pas fabriqués par les autres. C'est-à-dire, tout ce qui est lourd, complexe et de grande dimension, et qui par conséquent ne peut être industrialisé. Ainsi, ils s'occupent en priorité des panneaux de fond, des ballasts (10), et enfin des panneaux d'extrémité avant et arrière des navires. Ils sortent 130 panneaux par an et le cycle de fabrication moyen d'un panneau est de 5 semaines.


 

 

(1) Produit métallurgique de grande longueur, de section constante et de forme déterminée.

(2) Fonds des panneaux.

(3) Poutres métalliques en forme de T

(4) Opération pour courber un élément.

(5) Tiges filetées avec deux écrous.

(6) Bouchons de capacité sous la coque du navire.

(7) Trappes de visite.

(8) Poignées.

/9) Les colliers servent à fixer les tuyaux.

(10) Compartiments étanches servant au transport de l'eau douce.

 

Article Marine-hebdo proposé par Michel BOULAY.

 

 


 

 

 

Michel BOULAY à suivre au (4/7).

 


F.E.B. Franche-Comté Alsace .

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Belfort .

 

VOYAGE A MADERE DU 21 MAI AU 04 JUIN 2003

 

Madère fait partie de la Macaronesie avec les Açores, Canaries et le Cap Vert, ce sont des îles portugaises.

 

Madère se trouve à 978 km de Lisbonne au Sud Ouest, à 545 km à l’Ouest du Cap Djouchi au Maroc et à 449 km au Nord Est de Tenerife Canaries.

 

L’île a 57 km de long sur 22 km de large.

 

Sa population est de 250 000 habitants dont 120 000 à Funchal, capitale de l’île.

 

Climat tempéré, baigné par le Gulf Stream et influencé par des alizés.

 

L’île dispose d’un réservoir naturel souterrain d’eau de 200 millions de mètres cubes.

 

Pour enrichir notre besoin culturel, nous avons fait quelques excursions afin de connaître l’île sous ses différents aspects.

 

TOUR DE L’OUEST :

Départ en direction de Camara de Lobos (village de pêcheurs) spécialisé dans la pêche du fameux poisson ESPADA, poisson du pays qui est cuisine très souvent  et qui est excellent, puis Cabo Girao, la plus haute falaise d’Europe.

 

Après Ribiera brava (rivière sauvage), montée jusqu’à Encumeada à 1 007 mètres d’altitude (site offrant une vue spectaculaire sur les deux cotes de l’île). Continuations vers Sao Vicente en traversant la foret de lauriers, unique au monde.

 

La suite du périple se déroula en direction de Porto Moniz, une route de corniches creusées dans la falaise, traversée de Seixal et arrivée à Porto Moniz, réputé pour ses piscines naturelles, où nous avons pris notre déjeuner.

 

Ensuite, nous sommes montés jusqu’à Paul Da Serra, plateau situé à 1 400 mètres d’altitude, puis un dernier arrêt pour admirer la vue avant le retour.

 

EIRA DO SERRADO – MONTE

Route vers EIRA DO SERRADO, belvédère situé à 1 094 mètres d’altitude et surplombant le village de Curral Das Freiras, un des plus pittoresques de l’île.

 

Ensuite nous allons à MONTE, visite des jardins municipaux et de l’église de Notre Dame de Monté, patronne de l’île, où se trouve le tombeau de l’Empereur Charles et d’Autriche.

 

Enfin la possibilité de goûter et d’apprécier la non moins fameuse descente en traîneaux schuss,  paniers d’osiers tirés par ses hommes vêtus de blanc et coiffés d’un canotier à bandes rouges avec aux pieds des chaussures très épaisses, à bouts retournés qui leur permettent de virer et de freiner. Ces traîneaux nous emmènent jusqu’au centre de Funchal.

 

SANTANA – TOUR DE L’EST

Départ en direction de Camacha et arrêt pour la visite d’une fabrique d’articles en osier, ensuite nous allons à POISO et nous montons à PICO DO ARIERO, le point le plus haut accessible en voiture, 1 818 mètres. La vue est magnifique, soleil aidant et au-dessus d’une mer de nuages. D’ici on peut joindre PICO RUIVO, 1 861 mètres, la montagne la plus haute de l’île, 4 à 5 heures de marche, aller et retour.

 

La descente s’effectue par Ribiero Frio et ses jardins où nous pouvons apprécier quelques espèces de plantes endémiques de l’archipel ainsi que sa pisciculture. Nous continuons vers Santana, réputée pour ses maisons de Colmo (chaume) et arrêt pour déjeuner.

 

Retour à Funchal en passant par Faial, Porto da Cruz et arrêt au belvédère de Portela, descente jusqu’à Machico, deuxième ville de Madère.

 

D’autres sorties ont été faites : visite de Funchal, jardin botanique, jardin des orchidées, cathédrale, shopping etc.…

 

Pour conclure, voyage très apprécié, tant par le climat que la beauté de l’île : climat, fleurs, broderies, vues, etc.

 

Je remercie Germaine qui m’a donné un petit coup de main pour rédiger ce résumé ainsi que Bruno pour les images.

Marinette

 

 

 


LES LEVADAS DE MADERE

 

 

Les levadas sont tout simplement des canaux d’irrigation, plus ou moins larges, profonds d’une cinquantaine de cm qui parcourent plus de 2150 km à travers l’île.

 

Elles permettent ainsi d’alimenter les villages en eau et d’irriguer les cultures.

 

Elles constituent les éléments les plus riches du patrimoine culturel de l’île de Madère et montrent fabuleusement comment l’intervention humaine peut s’harmoniser avec la nature sans provoquer des dégâts aux écosystèmes.

 

Le réseau de ces levadas constitue une œuvre impressionnante qui reste discret car il se cache parmi les fôrets luxuriantes et la verdure des champs agricoles.

 

A Madère, l’histoire des levadas commence dès l’arrivée des premiers habitants et depuis lors, elles ne cessèrent de croître.

Elles sont la preuve indélébile d’un travail douloureux érigé par plusieurs générations.

 

Les premières levadas furent construites au 15ème siècle. Au début, ces canaux étaient de très courte distance, composés de grosses planches en forme de rigole. Avec l’augmentation des besoins en eau pour l’irrigation des champs de canne à sucre et des vignobles, les levadas se sont développées et perfectionnées grâce à des techniques plus sûres (la maçonnerie remplaça le bois). Aujourd’hui, les nouvelles levadas sont construites en béton armé et les anciennes sont réparées. De plus, les levadas demeurent des canaux étroits où l’eau coule lentement et paisiblement en pente douce évitant ainsi une grande perte de l’eau par évaporation.

 

Les levadas sont toujours accompagnées d’un sentier parallèle, qui s ‘élargit et se rétrécit selon la place offerte par le relief. Par endroits les sentiers sont tellement larges qu’ils ressemblent à des allées, ailleurs ils ne laissent presque pas la place pour poser le pied.

 

Certains endroits sont protégés par la bruyère qui rassure le randonneur. Plus loin, l’abîme surgit à pic …sensations fortes garanties !!!!

 

Aujourd’hui nous avons marché le long de ces sentiers en admirant paisiblement le paysage, alors qu’hier, des hommes courageux ont affronté la roche pour permettre la vie sur l’île.

 

En effet, ces levadas ont été construites par la force d’hommes intrépides qui utilisaient des moyens rudimentaires. Ils travaillaient parfois suspendus à des cordes qui étaient attachées aux troncs des arbres ou aux sommets des rochers. Installés dans des corbeilles en osier, ces travailleurs perforaient la roche jusqu'à en obtenir une ouverture.

 

Actuellement, l’usage des machines modernes à réduit le risque et surtout l’effort.

 

Elles permettent aussi d’accélérer le rythme des travaux.

 

Les levadas évoquent une île de Madère majestueuse, en les parcourant, on peut découvrir des lieux d’une beauté indescriptible, pénétrer à travers des paysages variés, être en réelle harmonie avec la puissante nature.

Fin de l’article de Marinette.


 Histoire de la Télévision Française (3/5).

 

Les années 70 : L’instrument du pouvoir.

 

 

L’imagination et l’inventivité des années 50 et 60 cèdent le pas à une réalité moins drôle: à mesure que le public grandit, la télévision fait de plus en plus l'objet d'une surveillance attentive du pouvoir. Parallèlement, elle devient une entreprise qui se plaît à mettre en scène l’Histoire et prend plaisir à parler d'elle-même au travers d'une nouvelle génération de vedettes: les présentateurs.

 

 

 

 

 

 

Bernard Pivot lance Apostrophes en 1975, une émission littéraire promise à un grand succès.

 

 

Jacques Martin animera les dimanches après-midis pendant des années à partir de 1977.

Les rois maudits, avec Jean Piat et Louis Seignier, lança, en 1972, la vogue des dramatiques historiques.

 


« Messieurs les censeurs, bonsoir ! »

Les années 60 se sont achevées dans une certaine confusion, sous les remous de la contestation. Le vent de fronde qui a soufflé sur la France en mai 1968 a gagné l'audiovisuel public. A la grève générale, le gouvernement a répondu en «démissionnant » la direction de l'ORTF et en nommant à sa tête un magistrat et un fonctionnaire du ministère de l'Intérieur. A la reprise du travail, à la mi-juin 1968, 60 journalistes sont licenciés, mutés en province ou «mis au placard». Pour le gouvernement, l'infor-mation est « fautive ». Probablement d'avoir donné la parole à ceux à qui il ne fallait pas...

 

Cette «préoccupation » du pouvoir en matière d'information est marquée par l'apparition d'un journal sur la 2e chaîne en 1969. Plus moderne, plus nerveux, il commence à 20 h 30 tandis que celui de la 1re chaîne commence à 19 h 45. En apparence, la télévision reste un lieu de débat : dès 1970, les émissions politiques ou abordant des problèmes « de société » se multiplient: tandis qu'on lance l'émission L'avocat du Diable sur la 2° chaîne, A armes égales, proposée (déjà!) par... Alain Duhamel, oppose dès la première soirée deux personnalités politiques de premier plan: Jacques Duclos et Michel Debré, qui dialoguent ensuite avec un public « choisi »par la Sofres.

 

Un an plus tard, un autre duel révélera, face à Jacques Chirac, alors benjamin des ministres du gouvernement, un Georges Marchais parfaitement à l'aise devant les caméras. En juillet 1970, le président Georges Pompidou, devant les remous à l'ORTF, déclare: « L'ORTF, qu'on le veuille ou non, c'est la voix de la France... »

 

En février 1971, le quotidien Le Monde révèle que la direction de l'ORTF veut réserver la politique au domaine exclusif de l'information : toute allusion politique doit être bannie des dramatiques et des fictions documentaires... Cette censure de fait est illustrée par le sort du film que Marcel Ophüls a consacré à Clermont-Ferrand sous l'Occupation, Le chagrin et la pitié. Interdit d'antenne sur les chaînes françaises - alors même qu'il a été commandé par l'ORTF - il ne sera diffusé qu'au cinéma. Les spectateurs suisses et belges, eux, pourront le découvrir sur (écran de Ia TSR en 1970 et sur celui de la RTB en 1971).

 

II est difficile de museler les hommes de télévision, mais on peut les pousser à se taire : à partir de 1970, dans son émission Post-Scriptum, Michel Polac parle en direct de livres... et de bien d'autres choses. En 1971, après avoir reçu l'écrivain italien Alberto Moravia, à l'occasion de la sortie du film Le souffle au cœur, de Louis Malle, l'animateur se fait reprocher des propos sur l'inceste qui ont « heurté la sensibilité du public ».

 

Polac refuse que son émission hebdomadaire devienne mensuelle, et il rend son tablier. C'est dans ce contexte que survient l'un des épisodes conflictuels les plus connus de l'époque. L'écrivain Maurice Clavel a été sollicité par l'émission A armes égales pour affronter Jean Royer, maire très conservateur de la ville de Tours, autour de l'évolution des moeurs dans la société française. Chaque intervenant doit présenter un film d'une quinzaine de minutes pour illustrer sa position. Maurice Clavel découvre, lors de la projection, que le sien a été censuré. Révolté, il quitte brusquement le plateau en s'exclamant : « Messieurs les censeurs, bonsoir!»

 

Fiction importées.

La télévision est un objet dont on se dispute le contrôle et ce n'est toujours pas un instrument de culture populaire. Mais, avec deux chaînes et une troisième qui se met à émettre en décembre 1972, les programmes s'étendent. Devant l'impossibilité de produire tant d'heures d'émissions, la télévision française accroît le nombre de ses achats à l'étranger. Les séries américaines se multiplient dans la grille et mêlent le meilleur au pire. Les enquêtes de l'inspecteur Colombo, la série antiraciste et écologique Tarzan, le western orientaliste Kung Fu, ou la série antimilitariste et pacifiste MASH, font partie des meilleures.

 

Mais beaucoup de productions moins intéressantes sont acquises par les chaînes pour servir de bouche-trou. Il faut dire que la fiction française n'a plus la même ampleur que pendant les vingt premières années de la télévision. Les feuilletons hexagonaux grandissent en budget, mais rétrécissent en nombre d'épisodes et en qualité de scénario. Comment pourrait-il en être autrement, quand toute allusion politique ou sociale au monde réel est impossible ? Pour pouvoir inventer et dire à peu près ce qu'ils veulent, les créateurs sont obligés de s'exiler vers le passé: Les brigades du Tigre, Nans le berger, Gil Blas de Santillane, Les faucheurs de marguerites sont quelques-unes des productions marquantes de la première partie de la décennie.

 

Fin 1974, une autre série historique reçoit un sacré coup de pouce... grâce aux grèves de l'audiovisuel public. Quand les arrêts de travail laissent place au « service minimum », les trois chaînes diffusent, en même temps, Ardéchois cœur fidèle, fiction qui raconte la formation d'un compagnon du Tour de France au XIXe siècle.

 

Toujours en 1974, en mars, un numéro des Dossiers de l'écran intitulé: « L'ORTF face à son public », aborde le sujet en parlant d'un projet de création de six établissements publics autonomes mais n'évoque jamais la question du contenu ni celle de la qualité des programmes. Quant à la critique historique, elle est impossible: un projet documen-taire de dix heures sur l'histoire de la France au XXe siècle, proposé par Jean-Paul Sartre, est abandonné à grand fracas en 1975. Stellio Lorenzi parviendra, lui, à parler de l'affaire Dreyfus dans son Emile Zola ou la conscience humaine (1978).

 

De même que les chaînes ne daignent pas diffuser les mini séries telle Racines, consacrée à l'histoire de l'esclavage en Amérique et Holocauste, qui relate l'extermination des juifs par les nazis, elles restent totalement étrangères à la France du XXe siècle.

 

Histoire de France.

S'il est un auteur dont la télévision française a usé et abusé, c'est bien Alexandre Dumas. Dans une certaine mesure, on peut considérer Dumas comme le Shakespeare français, par sa veine prolifique et par l'influence qu'il eut... sur la télévision de la décennie.

 

En 1969, le D’Artagnan de Claude Barma adapte en une même fresque les trois romans mettant le héros en scène. En 1971 c'est Claude Brûlé avec La dame de Monsoreau; en 1973, André Hunebelle donne le rôle titre de Joseph Balsamo à Jean Marais et Gilles Grangier donne à Robert Etcheverry celui de Salvator, héros des Mohicans de Paris; en 1979, Denys de La Patellière tourne Le comte de Montecristo (c'est la sixième fois que le roman est adapté au petit écran...).

 

Dumas, bien sûr, n'est pas le seul auteur français classique à alimenter les scénaristes : Jules Verne (L'île mystérieuse), Ponson du Terrail (La juive du château Trompette), Gaston Leroux (La poupée sanglante), George Sand (Ces beaux messieurs de Bois Doré) et Maurice Leblanc avec l'excellent L’île aux trente cercueils, de Robert Scipion et Maurice Cravenne.

 

Cependant, la plus marquante des dramatiques historiques est sans conteste Les rois maudits (1972). Adaptée du cycle romanesque de Maurice Druon, cette fresque en six parties conte de manière très stylisée (des acteurs richement vêtus dans des décors de studio minimaux) la malédiction qui s'acharne sur les descendants de Philippe le Bel, sous la direction de Claude Barma et avec un grand Jean Piat qui, cinq ans après Lagardère, incarne un comte d'Artois impressionnant.

 

Une autre histoire, d'enfance celle-ci, reste dans nos mémoires. C'est l'adaptation que Pierre Cardinal fit, en 1972, de Vipère au poing de Hervé Bazin. Ce téléfilm remarquable sur une mère impitoyable haïe par ses garçons donne à la comédienne Alice Sapritch, habituée à des personnages plus légers, le meilleur rôle de sa carrière.

 

L'éclatement de l'ORTF

L'année 1974 est celle d'un événement politique - la mort du président Pompidou - suivi par un autre événement politique : la campagne présidentielle qui opposera, au second tour, François Mitterrand à Valéry Giscard d'Estaing. Ce dernier est élu en mai. En août, une loi préparée par le gouvernement précédent met fin à l'existence de l’ORTF.

 

En apparence, l'éclatement de l'Office vise à faire disparaître le monopole et la centralisation favorables au pouvoir, mais dont les lourdeurs interdisaient toute évolution. En réalité, il contribue aussi à affaiblir les syndicats et la cohésion des salariés. Finalement, la loi conserve le monopole, mais constitue sept entités distinctes : les trois chaînes, Radio France, TDF (la société de diffusion), la SFP (Société française de production de programmes) et INA (Institut national de l'audiovisuel). Les effectifs sont réduits : un cinquième des 15.000 salariés, dont 250 journalistes, perdent leur emploi. Giscard, qui hérite de la réforme, affirme que les journalistes de télévision sont des journalistes comme les autres, mais les responsables des chaînes continuent à être désignés par le gouvernement...

 

Culture pour tous.

Début 1975, les trois chaînes désormais autonomes font peau neuve et deviennent respectivement TF1 (Télévision française 1), Antenne 2 et FR3 (France régions 3). Cette nouvelle présentation s'accompagne aussi d'une mutation dans l'organisation des programmes. On confie de larges tranches horaires à une personne chargée de leur donner une unité ou un ton. De grandes émissions culturelles se mettent à fleurir à l'égal des émissions de variétés. Jacques Chancel crée Le grand échiquier qui, dès 1972, présente en soirée des artistes, des chanteurs, des musiciens. Début 1975, Bernard Pivot lance sa célèbre émission littéraire Apostrophes, qui remplace Ouvrez les guillemets. Pendant des années, Apostrophes sera le grand rendez-vous, chaleureux et animé, du vendredi soir.

 

Le dimanche, sur TF1, Le petit rapporteur, émission satirique de Jacques Martin, fait chanter A la pêche aux moules à la France entière... et donne leur première chance à des personnalités aussi différentes que Stéphane Collaro et Pierre Desproges. En 1977, Jacques Martin changera de chaîne et décrochera un contrat exceptionnel avec Antenne 2, qui lui confiera la responsabilité de tout l'après-midi dominical. Bon dimanche, puis Dimanche Martin deviennent symboliques d'une catégorie d'émissions entièrement construites autour d'une seule personnalité.

 

Mais, si Martin a fait ses débuts sur les planches comme chansonnier et comédien, la plupart des figures en vogue des années 70 - aussi bien dans les émissions de variétés que dans l'information - sont de purs produits de la télévision.

 

Signe des temps, le 14 février 1978, Les dossiers de l'écran consacrent une émission aux... vedettes de la télévision. Sur la photographie de plateau posent ensemble Léon Zitrone, Michel Drucker, Bernard Pivot, Jacques Martin, Roger Gicquel, Joseph Pasteur, Jacques Chancel, Denise Fabre et Patrick Poivre d'Arvor. Le règne des vedettes ne fait que commencer.


Article de Martin WINCKLER du Pèlerin Magazine. (A suivre.)

 

 

Dates

Repères chronologiques.

1970

La France compte 11 millions de récepteurs. La télévision suisse diffuse Le Chagrin et la pitié mais pas l’ORTF…

1971

Coluche anime cinq Midi-Magazine… avant d’être remercié ! Les recettes publicitaires représentent 25% des recettes de l’ORTF.

1972

Diffusion de La Demoiselle d’Avignon. La 3e chaîne commence à émettre. Le mot le plus long devient Des chiffres et des lettres.

1973

Mehdi est le jeune Fabre. Création du Haut Conseil de l’audiovisuel, organe consultatif sur les grands problèmes de l'ORTF présidé par le Premier ministre.

1974

Eclatement de l'ORTF et nomination de sept présidents à la tête des nouvelles sociétés créées.

1975

Première de Thalassa. Les présentateurs de télévision commencent à utiliser le téléprompteur, pour lire leur texte.

1976

Les Jeux de 20 heures; premier épisode du Commissaire Moulin; Patrick Sabatier fait ses débuts dans l'île aux enfants.

1977

FR3 couvre 98% du territoire français. Diffusion de Au plaisir de Dieu

1978

Richard Nixon est reçu aux Dossiers de l’écran. Diffusion de Madame le juge (avec Simone Signoret), Starsky et hutch, Drôles de dames, Racines et, dans RécréA2, de Goldorak.

1979

Le Collaroshow. Holocauste. Les magnétoscopes se répandent. Le nombre de téléviseurs s'élève à 17 millions.

 

A suivre avec les années 80 : La télé c’est l’Amérique.


Sylvain Jouty vous raconte...(suite et fin)

 

Les (célèbres) inconnus du dictionnaire.

 

Messieurs McAdam, Poubelle, Rustin…

Leur nom propre est devenu commun. Mais qui sont ces hommes qui ont laissé à la postérité des inventions, grandes ou petites, qui ont révolutionné leur temps, et parfois le nôtre ? Après Béchamel ou Chauvin, dont vous avez fait la connaissance dans le dernier numéro, mini-voyage encyclopédique à la rencontre de messieurs Mansart et Sandwich ou de Madame Melba...

 

Macadam.

John Loudon McAdam était, en 1827, directeur général des routes de Grande-Bretagne. Enfin, quand on dit routes, il faut plutôt imaginer des voies pavées, éprouvantes par leurs cahots ou des sentiers de terre couverte de boue, cachant les nids de poule et les ornières... De quoi expliquer le succès du chemin de fer, alors en pleine gestation ! McAdam eut plusieurs idées pour améliorer la situation : d'abord, surélever la chaussée sur un talus bordé par des fossés de drainage, afin d'en chasser l'eau; ensuite, la recouvrir d'un mélange de pierres de granit concassées que l'on compressait avec un rouleau, pour en durcir la surface. C'était un progrès considérable, mais qui n'avait encore rien de parfait en raison, notamment, de la poussière. En 1902, un Anglais nommé Edgar Purnell Hooley s'aperçut qu'en versant du goudron sur ce mélange on obtenait une surface dure et lisse. Son invention fut baptisée tarmac, de tar (goudron) et macadam c'est, à peu de choses près, notre macadam actuel.

 

Mansart (de).

François Mansart (ou Mansard)*, architecte du roi, fut l'un des grands constructeurs du siècle de Louis XIV, siècle qui appréciait les beaux monuments. On lui doit entre autres le château de Maisons-Laffitte et l'actuel siège de la Banque de France. Il introduisit la pratique des combles à double pente, d'abord douce, puis beaucoup plus raide, comme on en voit toujours de nombreux exemples dans Paris. Mansart, très influencé par l'architecture italienne, se serait inspiré, dit-on, des cintres de Saint-Pierre de Rome, conçus par Michel-Ange. Outre l'aspect esthétique, les toits « à la Mansart » avaient un autre avantage les combles étaient aisément habitables, à condition de pratiquer des fenêtres dans la partie quasi verticale du toit. L'on ne tarda pas à appeler fenêtres à la Mansart, puis mansardes tout court, ce genre d'ouvertures. Enfin, le nom passa des fenêtres aux pièces qu'elles éclairaient... même lorsqu'elles se trouvaient sous des toits à pente unique ! Les toits à la Mansart ne sont plus â la mode, mais les mansardes, elles, sont toujours fort courantes.

* Les deux orthographes sont admises, même si on retient aujourd'hui plus généralement le t final.

 

Melba.

Vers 1900, nul cuisinier n'était plus réputé qu'Auguste Escoffier (1846-1935), « le roi des chefs et le chef des rois ». En 1889, le Suisse César Ritz l'avait fait venir à Londres pour prendre la direction des fourneaux de l'hôtel Savoy, une adresse prestigieuse. Parmi la clientèle - huppée, riche et célèbre -, la cantatrice australienne Helen Porter Mitchell s'y plut tant qu'elle y demeura deux ans. C'était la diva la plus adulée de l'époque, et Escoffier avait été tellement enthousiasmé par son interprétation d'un opéra de Wagner que, lors d'un dîner en son honneur, il lui dédia, en 1892, l'un de ses plats les plus célèbres : la pêche Melba, exquis mélange de glace et de fruit. Ah! oui, un détail qui a son importance Helen Mitchell avait pris le pseudonyme de Dame Nellie Melba en souvenir de Melbourne, la ville où elle avait passé son enfance.

 

Nicot (tine).

Lorsqu’il débarqua aux Antilles un beau jour de 1492, Christophe Colomb fut frappé, parmi bien d'autres choses, par une coutume des indigènes : ils aspiraient sans cesse la fumée d'un petit tison d'herbes. Pourtant, le tabac ne fut introduit en France qu'en 1560. Jean Nicot, alors ambassadeur au Portugal et par la suite auteur d'un célèbre dictionnaire, remarqua la plante dans les jardins de l'érudit Damiao de Goes, qui lui vanta ses propriétés médicinales. Nicot offrit cette plante à la reine Catherine de Médicis, épouse d'Henri II, afin de l'aider à guérir ses maux de tête. La reine devint une fumeuse enragée, ne tarit pas d'éloge sur ce remède et le tabac (d'abord nommé herbe à la Reine, médicée ou nicotiane), devint rapidement à la mode. Quant au mot tabac, qui a prévalu par la suite, il provient non pas de la plante elle-même, mais du nom qui désignait, aux Antilles, le tison brûlant.

 

Paparazzi.

Tourné en 1959 avec, dans les rôles principaux, Marcello Mastroianni, Anita Ekberg et Anouk Aimée, La Dolce Vita est le film le plus célèbre de Federico Fellini : à Rome, dans les parages de la via Veneto, se croisent et s'affrontent en un ballet tragique stars et journalistes. Walter Santesso y incarne le personnage de Paparazzo, archétype du photo-reporter avide de clichés sensationnels, et se faisant payer fort cher ses scoops... Fellini s'était inspiré du bien réel Tazio Secchiaroli (1925-1998), célèbre photographe qui, l'année précédente, avait eu une altercation avec le roi Farouk d'Egypte, surpris en galante compagnie... Par ses conversations avec Fellini, Secchiaroli lui-même contribua à la construction du personnage. Quant au nom de paparazzo, qui existe réellement en Italie, Fellini le trouva dans un récit de voyage dû à un assez obscur écrivain anglais, George Gessing. « Paparazzo, expliqua plus tard le cinéaste, cela me fait penser à un insecte qui vous tourne autour et qui vous pique. »

 

Pasteur (ise).

Chacun connaît le nom de Louis Pasteur, l'un des plus grands savants de tous les temps, et l'on se souvient parfois qu'il a découvert le vaccin contre la rage. Mais quel rapport avec le beurre pasteurisé ? A l'époque de Pasteur, la science était partagée entre les tenants de la « génération spontanée » et ceux qui s'y opposaient. Les premiers pensaient que les bactéries, responsables notamment de la fermentation du lait et de la pourriture des aliments, naissaient spontanément. Pasteur démontra que, au contraire, elles étaient toujours apportées par l'environnement, et que les fermentations lactiques ou alcooliques étaient toujours dues à l'exposition à l'air. En 1865, il montra qu'en exposant les produits alimentaires pendant quelques instants à une température élevée, on détruisait les micro-organismes responsables de l'acidification de la bière, du vin ou du lait, ce qui permettait de les conserver plus longtemps : la pasteurisation était née! Notre lait UHT (Ultra High Temperature) en utilise aujourd'hui une version améliorée, dans laquelle le liquide est élevé durant quelques secondes à une température d'environ 138°C, permettant de le conserver plusieurs mois.

 

Poubelle.

Eugène Poubelle n’a pas eu de chance avec la postérité, car tout laisse à penser qu'il fit un excellent préfet de la Seine. Après sa nomination en 1883, sa préoccupation fut d'améliorer le sort des Parisiens, en particulier des plus pauvres : établissement d'hospices et d'asiles, construction des ponts Mirabeau et Alexandre III.. Mais c'est au chapitre de l'hygiène qu'il s'attacha avant tout, en faisant construire quelque 250 kilomètres d'égouts puis en promulguant, le 7 mars 1884, un arrêté imposant à tous les propriétaires d'immeubles de fournir aux locataires un ou plusieurs récipients communs pour recevoir les résidus de ménage ». Les balayeurs municipaux, chargés de la collecte, annonçaient leur passage avec une corne et il fallait alors sortir les « poubelles ». Ces mesures rendaient difficile le travail des chiffonniers, alors nombreux à pratiquer une forme primitive de recyclage des déchets. Et Poubelle dut allonger à une heure la durée de sortie des récipients. Les chiffonniers, après y avoir puisé leur butin, devaient effectuer le tri en dehors de la capitale. Ils s'installèrent sur un terrain abandonné à Saint-Ouen, ce qui donna naissance au marché aux Puces. Peu à peu, l'invention entra dans les mœurs et, lorsque Poubelle fut nommé ambassadeur au Vatican, il reçut l'hommage des Parisiens... et le cadeau empoisonné d’un nom commun.

 

Rustin (e).

L'invention des pneumatiques fut certes un grand progrès dans l'histoire de la locomotion ou tout au moins de son confort. Ce fut aussi une grave source d'ennui nommée « crevaison » ! En 1903 Louis Rustin ouvrit à Paris un petit atelier de rechapage et de réparation de pneumatiques, comme il en existait sans doute beaucoup; et sa clientèle devait souvent se plaindre qu'il n'existe pas de moyen pratique de réparer les pneus crevés... C'est en 1922 que Louis Rustin déposa le brevet d'une petite rondelle de caoutchouc qui, par galvanisation, bouchait hermétiquement la fuite. L'invention fit le tour du monde... et la fortune de son propriétaire qui, en 1933, dans son usine nouvellement implantée près de Tours, produisait quelque 28 millions de rustines par mois! Les établissements L. Rustin existent toujours, mais, entre pneus sans chambre et produits anti-crevaisons, la belle époque de la rustine est terminée. Le mot, quant à lui, paraît... increvable aujourd'hui on met des rustines (virtuelles) dans les logiciels informatiques!

 

Sandwich.

John Montagu, lord Sandwich (1718-1792), ministre, ambassadeur, collectionneur, mélomane, était aussi un joueur si passionné que quitter la table de jeu pour celle du repas lui paraissait un inconvénient insupportable... En 1765, il eut une idée qui lui permit, à l'étonnement général, de rester vingt-quatre heures de suite à la table de jeu : il avait demandé à son cuisinier de lui préparer des tranches de bœuf salé - un plat qu'il aimait beaucoup - placées entre deux morceaux de pain beurré. Une autre version, plus obligeante, prétend que l'invention avait pour but non pas de satisfaire une passion coupable, mais de ne pas avoir à quitter son cabinet de travail. Quoi qu'il en soit, le sandwich eut du succès, et prit rapidement le nom de son propriétaire. Quant aux îles Sandwich, dans le Pacifique, elles furent nommées par le navigateur James Cook en son honneur.

 

 

Silhouette.

Les journées étaient bien longues dans le château de Bry-sur-Marne, que le financier Etienne de Silhouette avait fait construire en 1759. Tombé en disgrâce, cet ancien contrôleur général s'y était retiré. Une de ses distractions, avec la traduction des poètes anglais, fut de tracer sur les murs les contours du visage de ses hôtes, tels que l'ombre d'une chandelle les dessinait. Cela lui plut tellement que plusieurs salles s'en trouvèrent décorées. La représentation du visage, avant la photo, était un art aussi difficile que recherché. Mais, alors qu'un vrai portrait coûtait cher et que l'art du dessin requérait une longue expérience, chacun pouvait aisément mettre en oeuvre le procédé de M. de Silhouette, bientôt en vogue non plus sur les murs d'un château, mais sur de simples feuilles de papier. Ces portraits « à la Silhouette » étaient parfois rehaussés de couleurs et de dessins pour représenter les vêtements, la chevelure ou le décor. L'invention de la photographie allait bientôt sonner le glas de ces silhouettes, mais le mot est resté.

 

Fin des articles de Sylvain Jouty extraits du Pèlerin Magazine.

 

 

DES MOTS VENUS DE TRES LOIN…

 

Ce n'est pas d'aujourd'hui que des noms propres deviennent des noms communs. Beaucoup nous viennent de l'Antiquité grecque et latine, et d'autres de la Bible.

 

La première des académies fut celle du philosophe grec Platon (IVe siècle av. J.-C.); elle tire son nom du jardin où se déroulaient ses leçons, qui appartenait à un riche citoyen grec, Akadémos

 

Cresus, le dernier roi de Lydie (VIe siècle av. J.-C.) était réputé pour son extrême richesse, due aux sables aurifères du fleuve... Pactole !

 

Les règlements draconiens, c'est-à-dire d'une sévérité excessive, nous sont légués par Dracon, législateur athénien (VIIe siècle av. J.-C.). Son code pénal ne connaissait qu'une peine, la mort.

 

Un épicurien n'est aujourd'hui guère plus qu'un bon vivant ; le philosophe grec Epicure (IIIe siècle av. J.-C.) professait plutôt que le bonheur provenait, non de la recherche du plaisir, mais de la sérénité du cœur.

 

Les jérémiades prennent leur nom des Lamentations du prophète Jérémie (VIIe siècle avant. J.-C.).

 

Mécène était un ministre romain (Ier, siècle av. J.-C.), ami de l'empereur Auguste, mais aussi des écrivains comme Horace et Virgile, dont il s'était fait le protecteur.

 

Le gouverneur des Gaules, Olibrius (IIIe siècle ap. J.-C.), devenu par la suite empereur d'Occident, aurait fait mourir sainte Reine dont il était représenté dans les mystères médiévaux comme un fanfaron cruel.

 

L’empereur romain Vespasien (Ier siècle ap. J.-C.) fit placer dans les rues de Rome de grands vases en terre cuite. Le but de ces vespasiennes n'était pas l'hygiène publique, mais la collecte de l'urine, source d'ammoniac utilisé pour le tannage des peaux.

Fin des articles de Sylvain Jouty extraits du Pèlerin Magazine

 

 

 

F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.

 

 

Activités estivales.

 

Mais oui, malgré un été digne de la côte d'azur, des courageux ont continué les activités du jeudi : inventaire, aménagements, photos et surtout poursuite de la remise en état de la poinçonneuse connectée à la tabulatrice.

 

Roger Matthys a subi avec succès quelques interventions sur ses artères , de sorte qu'il nous rejoint à nouveau.

 

Après la satisfaction d'avoir réussi à refaire toutes les liaisons électriques entre la tabu et la PC, André Hanchard et Roger Matthys ont eu la déception de constater que la rouille avait attaqué le bloc de perforation au point de la bloquer complètement. Par chance, il y avait dans la collection une pièce de rechange ! Il n'en a pas moins fallu procéder à un démontage complet de toute la mécanique de la PC, suivi d'un léger ponçage et huilage des pièces. Le remontage terminé, des heures de réglages ont encore été nécessaires. Enfin, on espère voir tourner l'ensemble début septembre. Il faut aussi piquer un tableau programme qui inclut la perforation de cartes. Pour la mémoire, j'ai pris des photos des diverses phases du remontage.

 

Site Internet

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Une amélioration simple et notable a été apportée afin de bien distinguer dans mon site perso la partie propre à FEBB.

 

Un moyen simple d'accéder à cette partie est de se connecter à www.feb-patrimoine.com où l'on trouve dans la page d'accueil entre autre les pavés d'accès à FEB BeLux et FEB Allemagne.

Gilbert Natan

 

 

Mais qu'est devenu GCOS 7 ? Qu'a fait Bull pour donner un avenir aux clients de ce système d'exploitation ?

 

Rappels historiques :

 

Rappelons d'abord que l'histoire du DPS 7 et de son système d'exploitation GCOS7 est racontée dans les ouvrages suivants disponibles dans les collections de FEB et FEBB:

 

·         "15 ans de Bull DPS7" édité par Méthode et Informatique en 1989,

·         "NaissancE d'un OrdinateuR" édité par Bull en 1992.

 

Les membres du club "voilà.fr" peuvent aussi consulter les articles que Jean Bellec a consacré sur son site perso aux projets P7, qui finirent par donner naissance au "P7G", annoncé comme "niveau 64" en 1974.

 

Un excellent article en anglais fut consacré à l'architecture du "Level 64" par Toby Atkinson dans la revue "Honeywell Computer Journal" vol 8, n°2 , 1974.

 

Voyons maintenant la suite de l'aventure :

 

En 1997, un grand projet intitulé "Nouveaux Horizons" fut lancé en interne au Groupe Bull. Le but en était d'établir un plan d'évolution pour "ouvrir" les systèmes "propriétaires" DPS7000 et DPS9000 aux applications transactionnelles tournant sur d'autres systèmes d'exploitation avec des procédures basées sur le protocole de télécommunication TCP-IP, ou vers des applications écrites en langage JAVA, largement utilisé dans le monde de l'Internet, ou encore permettre au GCOS d'utiliser des navigateurs Internet tel Outlook Express.

 

Ce projet était important pour Bull : en 1999, plus de 2.000 entreprises et organisations européennes étaient équipées des systèmes GCOS 7 et GCOS 8 et tournaient donc sur des équipements vendus par Bull.

C'est en 1999 que Bull annonce à ses clients une première étape du plan. Il s'agit de la "Twin Architecture", qui apporte à GCOS7 toutes les fonctionnalités pour intégrer les nouvelles technologies du monde ouvert. Elle permet sur une même plate-forme DPS7000 d’exécuter des applications et fonctions du monde propriétaire et du monde ouvert.

 

En 2001, Bull franchit une nouvelle étape du programme Nouveaux Horizons en annonçant le DPS7000 XTA (Extended Twin Architecture), projet connu également sous le nom de Diane, qui intègre au sein d’une même plate-forme l’environnement GCOS7 et le monde ouvert. L'architecture de cette machine abandonne les processeurs spécifiques Bull ( CMOS VLSI) et est désormais bâtie autour d’une architecture Intel® (processeurs 32 bits de la famille Xéon). L’environnement GCOS7 (reproduit par un ensemble de micrologiciels Interior Décor V7000) et l’environnement Windows s’exécutent sur des processeurs dédiés.

 

Sur les machines DPS7000 XTA, l'utilisateur bénéficie d'un point fort de Windows 2000 : l'universalité, et de points forts de GCOS7 tels fiabilité, sécurité et performance.

 

Et ça continue avec une nouvelle gamme de machines !

 

En parallèle avec le programme Diane évoqué plus haut, Bull avait démarré un autre programme : FAME (Flexible Architecture for Multiple Environment) qui aboutit à l'annonce fin mars 2003 de la gamme NovaScale. C'est une nouvelle génération de serveurs dans la lignée du programme stratégique de Bull. L'architecture de ces systèmes est fondée sur l’emploi d’une nouvelle famille de processeurs 64 bits de Intel : Itanium Processor Family (IPF), dans le cadre d’une coopération très étroite avec Intel. Ainsi, les serveurs NovaScale disposeront d’une puissance de calcul permettant de répondre aux exigences accrues du marché. Grâce à des dispositifs de partitionnement dynamique, l’architecture FAME permettra de consolider, sur un même serveur, plusieurs applications fonctionnant sous des systèmes d’exploitation différents tels que Windows, Linux et GCOS7 ou GCOS8. (Etape prévue pour fin 2004).

 

Depuis, ce type de machine évolue très vite, à la vitesse à laquelle Intel fait progresser les performances de ses processeurs. Comptez une nouveauté tous les six mois !

 

A noter que les projets d’Intel en matière de processeurs surpuissants donnent véritablement le vertige. Ainsi ai-je lu que l'interconnexion de plusieurs centaines de ces processeurs pourrait amener à créer un système capable de gérer 13 trillions d'opérations par seconde (13 teraflops) !

 

Quant aux systèmes de stockages, le trillion de bytes n'est plus très loin ! (Nos petits PC sont équipés actuellement de disques 80 Gb, une capacité qui faisait rêver les grands systèmes il y a une dizaine d'années seulement !

 

La lignée du DPS7000 étant destinée à suivre Intel, jusqu'où ira-t-elle ?

 

NB : Mais oui, les anciens, le niveau 64 , plus tard 64 DPS , étaient déjà des machines "Twin Architecture".

 

On l'appelait "multidécor", et elle permettait au 64 de tourner en mode "natif" et en "décor GE100" ou en "décor H200".

 

A cette époque il s'agissait de garder les nombreux clients des lignes 200 et en Europe le très grand parc ligne 100 !

Gilbert NATAN

 

J'ai pu réaliser cet article grâce à la collaboration de  Philippe RODELET (Bull Belgique) et grâce au document émis par Alain AUSSEDAT (Chef du Département DPS 7000 du Groupe Bull) dans "CyberGCOS7 de mai 2003".

 

Les matières fournies étant très techniques, j'ai fait mon possible pour vulgariser sans trahir.

 

Microsoft, Windows et autres produits Microsoft cités dans le présent article sont, soit des marques commerciales, soit des marques déposées de Microsoft.

 Unix est une marque déposée licenciée exclusivement par X/Open Company Limited. Itanium 2 est une marque déposée d’Intel.

Toutes les marques déposées sont la propriété de leurs titulaires respectifs.

Gilbert Natan


La philatélie joue toujours avec le temps.

 

 

Les timbres d’usage courant en France de nos jours .

 

La poste vient d’inaugurer une nouvelle série de timbres « La France à voir », et tous les timbres que nous pouvons trouver. ILs sont tous intéressants et beaux pour l’expédition de nos lettres. Nous exportons avec un simple coup de langue derrière un timbre le savoir faire de la France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toits de Bourgogne, arcades du pont du Gard, ronde et massive tour génoise de Corse…La poste nous offre bien des nouveaux timbres pour enjoliver nos lettres avec quelques trésors de notre patrimoine.

Michel GUICHARD


La Généalogie.

 

 

Note de lecture.

 

 

Le parcours d'un néophyte

 

 

Nous avons reçu de notre ami Jacques Paul PETIT, l'article qui suit :

 

 

Lors de mon premier contact avec le Club Micro de la FEB, en 1999, j'ai découvert le logiciel de généalogie de Brother's Keeper et depuis, je n'ai cessé de l'enrichir avec des centaines de données ! J'en profite pour remercier tous ceux qui m'ont permis de commencer une belle aventure.

 

Comme la plupart des "généalogistes", je me suis intéressé à mes propres ascendants, puis à ceux de mon épouse en Auvergne. Le fait que nous résidions plusieurs mois dans le Cantal a facilité mes recherches sur son patronyme, DELFAUT, d'autant que je suis remonté vers 1600 en quatre ans.

 

Une particularité dans ma démarche, c'est que je me suis intéressé, aussi, à la descendance de son plus ancien ancêtre identifié : Guillaume DELFAU marié à Philippe CROZATIER (il s'agit bien de Philippe, prénom féminin assez répandu à cette époque). De proche en proche, j'ai réalisé un arbre sur douze générations, avec de nombreux cousins domiciliés aussi bien dans le Cantal, en Lozère et dans la région parisienne par exemple.

 

L'an 2000 a été pour nous l'occasion d'une première "cousinade" qui réunissait plus de soixante personnes de 7 mois à 77 ans, suivie d'une seconde en 2002 avec 85 personnes. Nous aurons en 2003 un "pèlerinage" sur les lieux des ancêtres, au nord de la Lozère entre St-Léger-du-Malzieu et le Malzieu.

 

Cette aventure m'a amené à créer une association (1), et à publier un journal. Notre intérêt a dépassé largement la réalisation d'une généalogie. En plus des relations avec des personnes, que pour la plupart mon épouse ne soupçonnait pas, nous nous sommes intéressés à certains événements de la vie de ses ancêtres : les terribles pestes qui ont ravagé des populations entières, la culture du chanvre pour la confection de tissus, sans parler de la fameuse "bête du Gévaudan" qui a dévoré l'épouse d'un DELFAU…

 

(1)   Cette association porte le nom de :

 

       Association pour la Recherche des Branches et des Racines de l' Ensemble " DEL FAU ".

Elle regroupe des DELFAU, DUFAU et DUFFAU (sans compter les diverses terminaisons) ayant la même racine : fau en patois et fagus en latin pour désigner le hêtre.

 

Permanences

 

Veuillez noter que le mardi 11 novembre prochain étant férié, la permanence sera avancée d'une semaine, au mardi 4 novembre 2003.

 

Jean VIDAL

 


Expositions F.E.B. et les autres

 

Les prochaines expositions F.E.B. pour 2003.

 

 

 

 

 

 

BELFORT (la fête de la science), en semaine 342

mais voir le 18&19 octotobre 2003

PARIS – ANTONY (la fête de la science), en semaine 342 mais voir le 18&19 octotobre 2003

PARIS – VERT-le-PETIT (la fête de la science), en semaine 342 mais voir le 13 au 18 octotobre 2003

SALON de PROVENCE (50 ans commissariat AIR), en semaine 346 mais voir le 12&13 novembre 2003

 

Notez sur vos agendas nos points de rencontre 2003 ou en nous téléphonant.

 

Le groupe RER & michel guichard.

 

 

En dehors de nos expositions, allez voir les grandes expositions :

 

 

«PARIS – Galeries Nationales du Grand Palais» :

  1. « Edouard Vuillard (1868-1940) » ; jusqu’au 05 janvier 2004,
  2. « Gauguin – Tahiti, l’atelier des tropiques »; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – BNF site Richelieu» :

  1. « Portraits/Visages, 1853-2004 » (expo photos) ; jusqu’au 11 janvier 2004,

 

«PARIS – Institut du Monde Arabe» :

  1. L’Algérie des peintres, de Delacroix à Renoir ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Luxembourg» :

  1. « Botticelli, de Laurent le Magnifique à Savonarole » ; jusqu’au 22 février 2004,

puis l’exposition sera présentée, du 10 mars au 04 juin 2004, au Palazzo Strozzi, à Florence

 

«PARIS – SCEAUX ; Château du domaine de Sceaux» :

  1. « Portrait de la duchesse du Maine », par Pierre Gobert ; jusqu’au 12 janvier 2004,

 

«PARIS – CHANTILLY ; Musée Condé, Château de Chantilly» :

  1. « Albrecht Dürer et la gravure allemande des XVe et XVIe siècles » ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Louvre» :

  1. Lorenzo di Credi (1459-1537) ; jusqu’au 17 novembre 2003,
  2. L’Esprit créateur de Pigalle à Canova, Terres cuites européennes de 1740 à 1840 ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – SENLIS ; Musée de l’hôtel de Vermandois» :

  1. Les rendez-vous de septembre ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«LYON – Muséum d’histoire naturelle et au musée des Beaux-Arts» :

  1. Fantaisies du harem et nouvelles Schéhérazade ; jusqu’au 04 janvier 2004,
  2. « Cappiello, L’Art de l’Affiche ; jusqu’au 15 décembre 2003,

 

«PARIS – Musée National Picasso» :

  1. « Les Archives de Picasso » ; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – PONTOISE ; Musée Tavet» :

  1. « Camille Pissarro et les peintres de l’Oise » ; jusqu’au 25 janvier 2004,,

 

«PARIS – Palais de Tokyo» :

  1. « Chen Zhen,silences sonores » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«BELGIQUE - BRUXELLES – Palais des Beaux-Arts» :

  1. « Une singulière renaissance, la cour des Este à Ferrara ; jusqu’au 11 janvier 2004,

 

«GRANDE-BRETAGNE - LONDRES – National Gallery» :

  1. « Gothique 1400-1547 » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«ALLEMAGNE - BERLIN – Deutsche Guggenheim» :

  1. « Bruce Nauman – Théâtres de l’expérience » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«ALLEMAGNE - FRANCFORT – Shirn Kunsthalle» :

  1. « Paul Klee : 1933 »; jusqu’au 30 novembre 2003,
  2. « Dream Factory Communism »; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«ALLEMAGNE - MUNICH – Pinakothek der Moderne» :

  1. « L’Espace dramatique, architectures de théâtres» ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour des bonnes et joyeuses découvertes.

Michel guichard.

 

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

 

Le courant passe...L'électricité concurrencera à terme la technologie Wi-Fi

 

Après une expérimentation de plusieurs années, l'Internet via la prise électrique devient une réalité. Ecoles, entreprises sont les premières servies. Et bientôt les particuliers ?

 

Suffira-t-il bientôt de raccorder son ordinateur à la prise électrique pour qu'il soit, dans le même temps, relié à l'Internet haut débit ? S'il est encore un peu tôt pour l'affirmer, des expérimentations poussées menées actuellement semblent ouvrir la voie de cette nouvelle forme d'accès au réseau. Cette technologie, dite des courants porteurs en ligne (CPL) permet, en effet, le transfert de données à haut débit, en les amenant dans chaque prise électrique de la maison. Compte tenu de l'omniprésence du réseau EDF sur le territoire, les courants porteurs pourraient véhiculer, à terme, l'Internet haut débit chez tout client de l'électricité.

 

En fait, les courants porteurs en ligne désignent une technologie permettant de transmettre des signaux numériques - donc de l'information - sur le réseau électrique de distribution basse tension. Cette technique est utilisée depuis longtemps à des fréquences basses (100-900 Hz), pour transmettre à bas débit des informations pour la gestion du réseau électrique, notamment le relevé automatique des compteurs. Mais les techniques de modulation récentes permettent d'atteindre des débits de plusieurs mégabits par seconde, en superposant au signal électrique habituel (50 Hz) un signal à une fréquence beaucoup plus élevée, comprise entre 500 kHz et 30 MHz. Ce procédé présente quelques atouts, et notamment la qualité du débit, une connexion possible partout dans sa maison sans occuper sa prise téléphonique et un investissement matériel réduit.

 

Un cadre juridique à définir

 

Pour distribuer l'accès au réseau via les lignes électriques, il existe deux manières de procéder. Soit la maison est reliée de manière individuelle à l'Internet via une connexion Internet du type ADSL (haut débit par ligne téléphonique) qui est raccordée au réseau électrique domestique et ensuite desservie dans toute l'habitation via les prises électriques ; soit la connexion Internet est directement raccordée à un poste de transformation EDF capable de desservir l'ensemble des logements d'un quartier via leur réseau électrique. Et aujourd'hui, les produits proposés par les constructeurs permettent de fournir des débits de plusieurs Mbits/s à partager entre les utilisateurs connectés par CPL sur le même poste de transformation électrique.

 

 

 

En pratique, cela signifie que chaque utilisateur peut espérer bénéficier d'une connexion à 1 Mbit/s environ, soit le double d'une connexion ADSL classique. Pour l'heure, les statuts d'EDF ne lui permettent pas de se substituer à un opérateur de télécommunication pour commercialiser cette offre. Le développement des courants porteurs en ligne est libre à l'intérieur des bâtiments, sous réserve de ne pas créer de nuisances par des interférences. En application du principe de spécialité qui limite son champ d'activité au secteur électrique, ni EDF ni ses filiales ne sont autorisées en France à fournir ce type de service sur les réseaux publics de distribution d'électricité. Mais cet état de fait pourrait évoluer rapidement, d'autant que les CPL permettent de s'affranchir totalement de France Télécom pour fournir des solutions haut débit aux usagers. Une manière de relancer la concurrence sur ce secteur où l'opérateur historique possède une forme de monopole. Car pour atteindre leurs clients, les opérateurs télécoms alternatifs doivent toujours emprunter, à un moment donné, les lignes téléphoniques gérées par France Télécom. Mais avant que le paysage juridique soit clarifié, EDF peut faire appel à des sociétés qui lui sont proches pour commercialiser cette offre.

 

L'électricité contre la faille numérique

 

Ainsi Alterlane, une jeune entreprise créée à l'issue de quatre ans de recherche et de développement au sein du Groupe EDF, permet aux établissements d'enseignement, aux sites tertiaires et hospitaliers de disposer instantanément et sans travaux d'un réseau local et d'Internet à haut débit sur l'ensemble de leur réseau électrique. Elle a déjà équipé une cinquantaine d'écoles et de collèges un peu partout en France, mais aussi des entreprises ainsi que des musées, à l'instar du musée d'Art moderne de Saint-Etienne.

 

Si cette technologie continue à se développer, dans un avenir proche elle pourrait se trouver en concurrence frontale avec le Wi-Fi, la norme d'accès à Internet sans fil. D'autant qu'elle possède quelques avantages. Il n'y a nul besoin de cartes ni de pilote à mettre en place sur les ordinateurs. De plus, le Wi-Fi rencontre quelques difficultés, notamment pour traverser des parois de béton et souffre aussi de problèmes sécurité, puisque tout le monde peut « écouter » le trafic.

 

Pour l'avenir, la mise en place de solutions basées sur les courants porteurs en ligne pourra aider à combler la faille numérique et à déployer des services à haut débit dans les villes et en zone rurale. L'électricité est vraiment une fée aux multiples vertus...

Article réalisé par F.Delétraz, M.Moreau et J-M.Requin du figaro magazine.

 

 

 

 

 

 

lnternet par satellite

 

Le câble et l'ADSL ne viennent pas jusqu'à vous ? L'Internet bidirectionnel par satellite est une solution pour les délaissés du haut débit.

 

Cocorico! Malgré son éternel retard en matière d'accès à l'Internet, la France a enregistré en 2002 l'une des plus fortes croissances du nombre d'accès au haut débit en Europe, soit 1,7 million de lignes (câble et ADSL). Mais ces chiffres encourageants masquent une réalité plus nuancée. Seulement 20 % du territoire français peut profiter d'une connexion à haut débit via l'ADSL. On peut dire sans trop s'avancer que l'Hexagone ne sera jamais couvert à 100 %. L'ADSL a ses limites. Technologiques, d'abord, puisqu'il faut se situer à moins de 4 kilomètres d'un répartiteur téléphonique pour surfer à grande vitesse. Commerciales, ensuite, car, malgré le début du dégroupage de la boucle locale, la couverture ADSL est surtout liée au bon vouloir de France Télécom, qui, rentabilité oblige, n'ira pas raccorder un village de montagne pour trois paysans et un troupeau de vaches. Quant au câble, il nécessite la mise en place d'infrastructures d'un coût exorbitant.

 

Une installation coûteuse

 

Et pourtant, la solution pour profiter du haut débit tout en s'affranchissant des contraintes liées au câble et aux autres fils de connexion existe. Il s'agit de l'Internet par satellite. Cette alternative reste encore largement méconnue du grand public, la raison principale étant son coût, jusqu'à présent élevé pour les particuliers. Désormais, des offres un peu moins onéreuses que par le passé sont disponibles sur le marché et permettent depuis n'importe quel petit village de France de surfer à vitesse grand V, soit jusqu'à 20 mégabits par seconde.

 

Le principe de fonctionnement de l'Internet par satellite repose sur deux systèmes : l'Internet bidirectionnel et l'Internet descendant. Dans le premier cas, votre parabole envoie le signal au satellite et reçoit la réponse par le même chemin. La seconde technologie, jusqu'alors la plus répandue, envoie les informations au départ du PC via une ligne téléphonique et les réponses sont reçues par le satellite. Inconvénient : la facture téléphonique, qui enfle avec les heures de connexion.

 

Nouveauté oblige, nous nous sommes attachés à vous présenter la technologie 100 % satellite ainsi que ses acteurs (voir tableau). Financièrement, on souscrit un abonnement et on surfe de façon illimitée. Exactement comme les autres technologies de l'Internet rapide. Certes, l'opération est coûteuse à l'installation (entre 2.500 et 4.000 euros tout compris), mais elle a le mérite d'être une réelle solution pour les PME ou les professions libérales oubliées par les plans de déploiement de l'Internet rapide en France. Les tenants de l'Internet rapide n'excluent pas, d'ailleurs, que des solutions collectives donnent un véritable coup de fouet au satellite. Une des pistes explorées consiste à relier au satellite un village isolé et qu'ensuite la mairie se charge d'installer l'Internet dans les foyers via une technologie sans fil de type wifi. Une expérience menée par La Poste et Eutelsat au Burkina Faso a démontré la faisabilité d'une telle technologie...

 

Point important : l'Internet bidirectionnel vous permettra, certes, de télécharger de la vidéo ou de gros fichiers en quelques minutes, mais moins rapidement que si vous optez pour l'Internet dit « descendant ». En effet, le temps d'acheminement des informations se fait en quatre étapes d'environ 600/800 millisecondes chacune, contre seulement trois étapes avec l'Internet dit « descendant »

 

PAR DOMINIQUE DESAUNAY


FORMATION :

SE CULTIVER,

SE PERFECTIONNER

EN INFORMATIQUE.

 

Lisez, le message de notre Historien de l’Informatique.

 

“ Chers amis, collègues et auditeurs,

 

Veuillez trouver ci-joint le programme du séminaire pour les mois prochains.

En attendant le plaisir de vous y retrouver,

 

Bien cordialement,

P.-E. Mounier-Kuhn »

 

 

Séminaire Histoire de l'Informatique :

historiographie, méthodes et sources

 

Par : P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS

 

En Sorbonne (Paris IV), bibliothèque du Centre Roland-Mousnier ,

 

Entrées :

 

 

 

 

·         L'entrée rue Cujas est ouverte jusqu'à 18 h (appariteur dixit); prendre l'escalier de marbre à droite, remonter en face, franchir porte vitrée menant à l'escalier I et à l'ascenseur. Sortir de celui-ci au 2e étage, porte immédiatement à gauche.

 

Centre Roland-Mousnier / IRCOM (Civilisations de l'Occident Moderne)

 

Les 1er et 3e Mercredis du mois, de 17 à 19 heures.

 

 

PROGRAMME  2003-2004

 

 

19 novembre 2003:

 Histoire et historiographie de l'Informatique :

 - Points forts, lacunes et sujets de recherche

-          Industrie du software et SSII (1ère séance) (en parallèle avec le cycle de conférences AHTI sur l'Histoire des SSII)

-           

3 décembre 2003:

 Séance sur la micro-informatique

-          (préparation du colloque commémorant le 30 e anniversaire du micro-ordinateur)

17 décembre 2003:

 Bilan du colloque "30 ans du micro-ordinateur" et perspectives de recherche

 

7 janvier 2004 :

Industrie du software et SSII (2e séance)

 

21 janvier 2004:

 Séance sur l'histoire des systèmes d'exploitation :

logiciel et stratégies industrielles (exposé de M. Laurent Bloch, auteur de Les systèmes d'exploitation des ordinateurs - Histoire, fonctionnement, enjeux ( Vuibert 2003)

 

4 février 2004:

 Séance sur l'histoire de l'INRIA (date à confirmer)

 

18 février 2004 :

 Séance d'exposés

 

3 mars 2004 :

 Séance sur le thème « Les Centraliens et l'informatique »

 

17 mars 2004 :

 Séance d'exposés

 

7 avril 2004 :

 Informatique et propriété intellectuelle : 40 ans de controverses

 

21 avril 2004 :

 Les politiques européennes en informatique

 

5 mai 2004 :

 Séance d'exposés

 

19 mai 2004 :

 Bilan et perspectives

 

 

Des exposés sur des sujets particuliers, présentés par des chercheurs

et des étudiants, s'ajouteront à ce programme au cours des séances.

Sont notamment prévus, cette année, des exposés sur : Bull-Belfort ;

l'INRIA ; les 20 premières années de la micro-informatique en France.

 

NB : Me contacter avant de venir au séminaire :

P. Mounier-Kuhn <mounier@msh-paris.fr>

 

ou par courrier : Centre Roland-Mousnier, Sorbonne

1 rue Victor-Cousin, 75005 Paris

 

 

Pierre Mounier-Kuhn

Centre Roland-Mousnier/Centre de Recherches en Histoire de l'Innovation

CNRS et Université Paris-Sorbonne

1 rue Victor-Cousin

75005 Paris

 

Par : P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS














Rubrique : CYBERESPACE.

 

 

Informations diverses.

 

 

DIVORCE PAR SMS

 

« G D 6 D 2 10 vor C », traduction: « J'ai décidé de divorcer ». Ce simple texto envoyé via un téléphone mobile suffit aujourd'hui aux Malaisiens pour se séparer de leur conjointe! Cette autorisation vient de leur être accordée par jurisprudence: en effet, un tribunal islamique a récemment validé le divorce d'un couple annoncé par SMS par le mari. La décision a provoqué un tollé chez les défenseurs des droits des femmes. Tout comme chez le Premier ministre, Mahathir Nohamad, qui a fait savoir qu'il n'appréciait pas non plus le SMS de répudiation.

 

LES CAMERA-PHONE EN DANGER

 

Fait insolite et pourtant sérieux: la lutte contre les camera-phones s'organise à travers le monde. La propagation des téléphones mobiles équipés d'un objectif photo inquiète à la fois les entreprises, les autorités judiciaires mais aussi le show-business. A en croire la multiplication des interdictions visant ces téléphones dans plusieurs pays, tout abonné est en puissance un espion, un voyeur ou un paparazzo. Nées en Corée du Sud (essentiellement pour protéger les secrets industriels), ces mesures se sont étendues depuis à plusieurs provinces d Australie (interdiction dans les lieux publics comme les salles de sport), à la Suisse alémanique et à la Norvège (dans les piscines publiques) et enfin à l'Arabie Saoudite. Un problème qui devrait bientôt se poser aux États-Unis et en France, en regard du taux d'équipement en très forte croissance.

 

Un SDF trahi par son mobile.

 

Un homme qui mendiait devant une mosquée yéménite est apparu moins démuni que sa posture le laissait croire lorsqu'un téléphone portable s'est mis à sonner dans son sac! L’homme a pris la poudre d'escampette sous les yeux des fidèles pour le moins sonnés. D'autant qu'on ne dénombre qu'un téléphone (fixe ou mobile) pour cent personnes au Yémen.

 

A VOS CLAVIERS.

 

C'est insolite mais bien réel: cette année, la mode vient tout droit de prison, avec ses rayures et matricules. Ainsi, la cyberboutique de la prison de Tegel, à Berlin, est prise d'assaut. Sur ses e-cintres pendent les vêtements fabriqués par et pour les détenus d'outre-rhin, sous la marque « Haeftling » (« détenu » en Allemand). Preuve de ce succès: pour obtenir la fameuse chemise rayée à col Mao (dans plusieurs coloris, au prix de 29€), deux mois sont nécessaires. Les « petites mains », qui représentent une cinquantaine de prisonniers, reçoivent de 7,71€ à 12,85€ d'indemnités.

Le site: www.haeftling.de

 

Le surf explose à Bagdad

 

Face au dysfonctionnement. du système téléphonique irakien, l’usage de l’Internet est en plein boum dans le pays. En effet, depuis que les troupes anglo-américaine ont chassé le régime de Saddam Hussein début avril, des dizaines de cybercafés ont ouvert dans la capitale ‑ avec une très forte fréquentation et d'autres sont en projet. Comme les lignes terrestres ne fonctionnent pas, les cafés utilisent des liaisons par satellite. Sans être entièrement interdit, le Web était jusque-là très surveillé par le régime de Saddam Hussein: les e-mails étaient filtrés, de nombreux sites restaient inaccessibles depuis l’Irak et les services de dialogue en direct (chats) étaient quant à eux purement et simplement interdits.

 

Mobilisation pour les mal-entendants.

 

MI-juillet la FCC (Federal Communications Commission) a décidé qu'au moins la moitié des modèles de téléphones mobiles numériques commercialisés aux Etats-unis devront être compatibles avec les systèmes de correction auditive sur les sourds et malentendants à parti de 2008. Les utilisateurs malentendants de portables connaissant en effet trop souvent des problèmes d'interférence avec leurs oreillettes d'amplification, voire des coupures de communication.

 

CYBER-GI’s.

 

Dernière trouvaille de l’armée américaine pour recruter : le jeu en ligne. Disponible gratuitement sur Internet, «America's Army» ( www.americasarmy.com ) compte 1,6million de joueurs officiels. Objectif: motiver le gamer afin de lui faire enfiler le treillis pour de bon. L’armée confirme que de nouveaux engagés seraient bien passés par ces «Web classes» sous forme de missions virtuelles : de « Raid sur un QG » à « Embuscade en montagne». Après avoir investi 2,5 millions de dollars en développement, l’US Army devrait proposer d'autres aventures en réseau...

 

 

 

C’est nouveau.

 

 

Le DV-360.

 

 

est un lecteur DVD qui allie design et performance. Avec 5,3 centimètres d'épaisseur et une façade au style épuré, il s'intégrera facilement dans tous les salons. II est également capable de lire les CD MP3, les vidéo CD ou les CDRom enregistrés, avec les photos numériques de la petite famille, par exemple.

DV-360, Pioneer, 199 €.

 

 

 

Le Polaroïd One.

 

est la nouvelle version de l'appareil photo instantané. II intègre un viseur rétractable, une poignée de prise en main, un écrou de fixation (pour un pied) et un retardateur pour que tout le monde soit sur la prise de vue. Un flash anti-yeux rouges vient compléter le tout.

Polaroid One, 50 €.

 

 

 

 

 

Le GD55 de Panasonic.

 

Mini, mini, mini, le téléphone... Avec 77 millimètres de hauteur et 65 grammes, le GD55 de Panasonic se veut le plus petit téléphone du marché. Doté d'un écran rétro-éclairé de quatre lignes, il est tribande, c'est-à-dire qu'il peut être utilisé aux Etats-Unis et dispose de fonctions utiles mains libres, navigateur WAP, touche centrale de navigation...

GD 55, Panasonic, 199 €.

 

 

 

 

 

 

Xelibri.

 

Nouveau venu sur le marché des téléphones mobiles, Xelibri axe ses produits sur le design. Ainsi la marque sortira une collection de téléphones à chaque saison conçus comme des objets de mode. La collection printemps/été 2003 en compte quatre, numéroté de 1 à 4. Le n° 1 est très futuriste avec un coloris gris et champagne. Les téléphones Xelibri développés avec Siemens sont disponibles chez Colette et sur le site Internet www.xelibii.com

Xelibri n °f, 199 €.

 

 

 

 

 

 

 

Le M550, Sendo.

 

Avec le M550, Sendo commercialise un mobile à clapet compact, compatible GPRS, doté d'un écran couleur interne et d'un écran monochrome externe qui permet d'afficher l'heure et les coordonnées de l'appelant sans avoir à ouvrir le téléphone. II se décline en sept couleurs différentes pour répondre à tous les goûts.

M550, Sendo, 229 €.

 

 

 

 

 

 

Le Nokia 5100.

 

est destiné aux utilisateurs sportifs puisqu'il intègre un chronomètre, un calculateur de calories et permet d'enregistrer les horaires d'entraînement ainsi que les performances d'une séance à l'autre. I1 possède également une lampe torche et une radio FM. A part ça, c'est un téléphone GPRS...

Nokia 5100, 419 €.

 


L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes.

 

Les anecdotes et historiettes recueillies par A.Lesseur ci-après ne prétendent qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de "la Compagnie".                                                                                                                       (Suite des numéros précédents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

53) Années 70 :

Notre ami Michel VATOUX, frappé par le jargon des développeurs de logiciel, nous rapporte cette historiette. Dans les temps de la mise au point de GCOS 64, les équipes de développement faisaient grand usage de corrections pour modifier le code binaire livré : c'était les "patches" . Dans chaque salle proto, il y avait tous les matins, à disposition des développeurs le bac de cartes perforées pour les "derniers" patches en cours de validation. C'était les "patch VAL" qui, quand on le prononce un peu vite, ressemble à quelque chose comme "pas de cheval".

Un beau jour, un développeur interrompt Claude MASSUARD plongé dans ses listings : "Claude, as-tu les patch VAL ?". Claude, sans lever la tête, répond par la négative. "Bon, alors je vais voir CAVALIER (Bertrand)" fait le développeur. Et Claude de commenter toujours le nez dans son ouvrage : "CAVALIER, ah bon, j'ignorais qu'il faisait de l'équitation". C’est çà la concentration.

 

54) 1992 :

Cette année là, la Fédération des Équipes Bull était invitée à participer à la manifestation annuelle du BUS (Association des Utilisateurs Européens) à Malaga. En marge des traditionnelles conférences, se tenait un « petit SICOB » où de nombreux exposants présentaient leurs produits, gravitant dans le monde Bull. La F.E.B. disposait d’un stand double sur lequel trônaient de nombreuses machines anciennes, évoquant l’histoire glorieuse de la Compagnie. Lors de l’installation de ce stand,  on remarqua des échanges animés, qui restèrent bien sûr amicaux, entre le regretté Joseph MESNAGE et Norbert MAURAISIN. Il y avait huit sections murales sur lesquelles il fallait accrocher  huit panneaux explicatifs. Joseph évalua la présentation du premier et demanda qu’on lui passe un clou et un marteau. Non, non, s’exclama Norbert, la présentation doit être rigoureuse, il faut faire un gabarit. Joseph reposa son panneau et regarda Norbert préparer ce gabarit. Un quart d’heure plus tard, Norbert était toujours occupé à mesurer, couper du carton, à faire un travail professionnel. Aux Études, on appelait ce genre d’opérations l’ « industrialisation ». Joseph, ancien Ingénieur Technico-Commercial, dit alors, un peu impatient, « je comprends maintenant pourquoi, chez Bull, les machines sortaient toujours en retard ! ». Tout le monde a bien ri.

 

55) Années 70 :

Michel VATOUX nous communique une autre histoire de patches GCOS 64. Il y avait tant de patches que les équipes de support ne s'y retrouvaient plus dans les listings fournis. Thierry CHAIN, directeur des études logiciel, demanda à l'équipe de la software factory, animée par Marcel TENEGAL, que l'on développe un outil pour insérer les sources des patches dans les listings. Il fallait trouver un nom à ce composant système : ce fut PATIN, comme "PATch INsert". Encore le jargon, à la manière de patch qui se  conjuguait en "patcher", PATIN se conjugua en "patiner". Lancer le patinage était une décision qui se prenait en staff : cela marquait un début de stabilité d'une release. Je vis un jour comment cette décision fut annoncée en staff : Thierry CHAIN déploya l'envergure de ses bras, se courba un peu en position de recherche de vitesse et annonça avec un grand sourire "Alors on va patiner !".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain LESSEUR.


Mi - 2003, c’est l’automne qui trépasse.

 

Quand vous recevrez cette lettre l’automne sera déjà bien là pour tous!

Le temps se dégrade. Il faut remettre le chauffage. Les arbres perdent leurs feuilles. Bref, c’était la rentrée pour tous, petits et grand-parents. Nous sommes encore en 2003 mais 2004 approche à grand pas et l’hivers ne nous épargnera pas.

 

 

La F.E.B. reste à votre écoute. N’hésitez pas ! Téléphonez-nous ou laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous pour Angers, Belfort et Paris :

 - 02 41 73 73 58 (AN) ; - 03 84 21 26 98 (BE); - 01 69 93 90 40 (PR).

Les autres jours les répondeurs prennent le relais.

Au revoir au prochain N° 45.

Michel GUICHARD.

 

FEB-ACTUALITES : 2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

Directeur de la Publication : Alain Lesseur

Rédacteur en chef : Michel Guichard.

Comité de rédaction/relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit.

Photocomposition : Michel Guichard

Impression : SOS repro - 75017 Paris

Tirage : 600 exemplaires pour FEB-ACTUALITES N° 44.

Ont participé à la rédaction de ce document :

A.Lesseur, C.Gallard, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay, M.Guichard, M.Rustenholz, P.Mounier-Kuhn, Le groupe RER et des articles journalistiques.

 

Publication interne. Diffusion réservée.

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

 

Présidents d’Honneur   :     Bernard Capitant (U), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

Président                          :     Alain Lesseur.

Vice-Présidents             :     François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard.

Secrétaire Général        :     André Taillat.

Secrétaire                        :     Raymond Réglier.

Trésorier Général          :     Marcel Couturier.

Trésorière                        :     Monique Petit.

Assesseurs                     :     Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ;

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