S
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Editorial. L’année 2004 se présente bien pour notre association. Nous avons
débuté notre campagne annuelle d’expositions, comme prévu en février, à
l’Espace Saint-Exupéry de la Mairie de Franconville, dans le Val d’Oise. Nous
présentions la machine à statistiques de Fredrik R. Bull, un ensemble
mécanographique homogène, mais avec une tabulatrice maquette, la vraie
n’ayant pu entrer dans les locaux à cause de sa grande taille, et enfin une
sélection de micro-ordinateurs, dont le célèbre Micral-N. De très nombreux visiteurs sont venus et ont posé comme
d’habitude des questions pertinentes sur les origines de l’informatique.
D’autre part, un planning serré de visites pour les élèves des écoles a été
mis en œuvre. Nous avons pu remarquer que la plupart d’entre eux ont accès à
un micro-ordinateur, soit familial, soit associatif, notamment à la bibliothèque
de la mairie. Peu nous ont déclaré n’avoir jamais au moins joué sur un
ordinateur. Tous ces élèves ont posé des questions intéressantes montrant
leur soif de savoir comment se passaient ou se passent les choses. Une classe
de CM1 nous a réservé une surprise inédite. Une fois les présentations
terminées, leur institutrice battait le rappel pour ramener ses élèves au
bercail, quand subitement ces derniers se sont retournés pour foncer sur nos
animateurs et leur serrer la main en criant merci. Ce bain de foule inattendu
fut apprécié à sa juste valeur, la spontanéité de ces enfants satisfaits nous
est allée droit au cœur. Enfin, en clôture de cette semaine d’exposition, nous proposions
une conférence, comme nous savons les faire, sur l’histoire de
l’informatique. Elle a reçu un accueil intéressé et a débouché sur une
discussion animée entre les auditeurs présents. Entre passé et futur, ce sont
clairement des sujets qui interpellent. Alain LESSEUR, notre Président. |
Affiche de la ville de Franconville |
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Rubriques Editorial. Le message du jour. Les échos d’un commercial. F.E.B.
Angers et Pays de la Loire. Nouvelles du club micro F.E.B., Nouvelles de F.E.B. Angers, Construction d’un paquebot F.E.B.
club généalogie. F.E.B.
groupe histoire. Mais qui donc… ? Ada Lovelace,
GCOS7, DPS7000 : un grand…. Histoire de la télévision française. La
philatélie. Les
expositions F.E.B. Les autres expositions F.E.B.B.
Belgique&Luxembourg. Retrouvez
les échos de la F.E.B. Etiquettes…., Le TGV…., Google…., Cyberespace. -Infos diverses, -C’est nouveau. Souvenirs,
souvenirs. C’est
le printemps. |
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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 46
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Venez nous rejoindre. La F.E.B. vous accueille tous les
mardis et surtout ne manquez absolument pas son : Assemblée Générale qui se tiendra cette année le : Jeudi 13 mai 2004 à 15h.00. Venez nombreux soutenir votre Fédération des Equipes
Bull en votant massivement sur place ou au moins par correspondance. Nous
vous attendons. |
Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.
COMMERCIAL A GRENOBLE – 11° Episode – Directeur
Régional Rhône-Alpes à Lyon, du 01.01.66 – 30.04.67
|
C’est donc
pendant les vacances de Noël 1965 que Maxime Bonnet m’invite chez lui à Plan de
la Tour (Var), avec ma femme, pour bavarder sur mon nouveau boulot à Lyon comme
Directeur Régional Rhône-Alpes, en poste et résidence à Lyon. Une journée bien
agréable, et de gros changements à venir, à plusieurs points de vue.
Pour la
première fois de ma courte carrière, j’arrive sur un terrain cultivé avant moi
et par d’autres que moi. Non pas qu’à mon arrivée à Grenoble en 1958 il n’y ait
rien eu du tout, mais j’étais le premier commercial Bull à habiter sur place
et, un peu plus tard, à y avoir mon bureau : avant moi, tout venait de
Lyon.
En outre,
je change de chef. Laurent Artru, qui m’avait cocooné et surveillé de loin
depuis mon arrivée à Lyon en juillet 1956, disparaît à ma vue (a-t-il eu un
poste à Paris ou a-t-il quitté Bull à ce moment-là pour devenir tout de suite
Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Lyon ou est-il resté à
« la zone » rue Childebert à Lyon avec une tâche parisienne ? Je
ne me rappelle plus.) Mais c’est à Louis Orsini que je rapporte alors, et il
m’a rendu un très grand service, en m’apprenant à faire un budget : jusque
là, je ne savais même pas ce que c’était, et pourtant j’étais chef de
secteur ! Et il ne s’est pas contenté de m’expliquer de loin en me disant
« maintenant allez-y, faites-le », non, il l’a fait avec moi en y passant
le temps nécessaire. Cela m’a beaucoup servi peu après, lorsque Kampf est
devenu mon chef et mon patron (je distingue habituellement et cette fonction et
cette qualité, que Kampf a réunies pour moi pendant pas mal d’années.)
Enfin, financièrement, et bien que Maxime Bonnet ne m’ait, je crois,
rien promis, j’ai fait un saut considérable grâce à General Electric qui a
introduit du commissionnement dans la rémunération des commerciaux. En 1965 mon
net fiscal ne se composait que d’un salaire « forfaitaire » et
s’était monté à 27.139 francs ; en 1966 s’y est ajouté une part importante
de commissionnement, et il s’est monté à 73.894. Et au 1° avril 1966 je suis
passé de la position III A à la position III B.
L’installation familiale à Lyon ne s’est passée qu’en juin ou juillet 1966 : j’avais visité en janvier un appartement à la Croix-Rousse que j’avais trouvé trop grand et mal foutu (200 m2 pour 1.200 francs par mois !), et en juin il était toujours libre et au même prix ! Nous y sommes restés jusqu’en novembre 1980. En 1956 – 58 nous avions habité à Villeurbanne avec un bébé près de chez Yannick Geffray qui habitait dans un des deux « gratte-ciel », et cette fois nous montions à la Croix-Rousse, rue Hénon avec nos quatre enfants, c’était un grand progrès, et nous y avons toujours beaucoup d’amis.
Professionnellement
parlant, nos seize mois Bull à Lyon se sont très bien passés, et il est vrai
que j’étais favorisé. En tout j’avais 315.000 points, dont 170.000 à l’ancien
secteur de Lyon (80% dans le département du Rhône) et 145.000 à l’ancien
secteur de Grenoble. Je n’avais évidemment pas de « territoire »
propre, je n’avais qu’à faire le directeur, au milieu d’une population Bull
beaucoup plus importante qu’à Grenoble. C’est-à-dire que je ne pouvais plus
aller nulle part sans être accompagné de l’ingénieur commercial. Et en fait, je
me suis surtout senti chef du secteur de Lyon car à Grenoble je laissais Kampf,
qui n’avait guère besoin de moi – et peut-être ceux de Lyon non plus, mais il
fallait bien quelqu’un - avec Yves
Massin et Claude Salessy. J’avais embauché celui-ci, qui était directeur
commercial de STATECO à Grenoble, cette société de travail à façon, client
Bull, dont je vous ai parlé dans le numéro 35 de FEB-Actualités, pour vendre du
Gamma 55 dans la Haute-Savoie car, du fait de sa position chez STATECO, il y connaissait
tout le monde. Son ambition à lui était d’habiter Annecy et d’être directeur
technique ou directeur tout court, d’une station de ski ; néanmoins il a
choisi le poste d’ingénieur commercial à Grenoble et quand j’ai quitté Grenoble
il y était stagiaire. Parmi les six commerciaux de Lyon, il y avait les piliers
Raphaël Payen (1961) et Olivier Thaller (absent de l’annuaire 1962), tous deux
de vieilles familles lyonnaises, mesurant tous deux au moins un mètre
quatre-vingt-cinq et entre lesquels je me sentais bien petit. Il y avait aussi
Claude Ortolan, Michel Hubert (1959), et Jean Perraud (1960), lequel se
complaisait dans des études de gestion de production trop longues mais très
bien faites ; il a d’ailleurs quitté Bull peu après, pour un cabinet de
conseil spécialisé en ce domaine. Je ne me rappelle pas les noms du sixième
commercial, c’était peut-être Contaux mais je ne me rappelle plus s’il était à
Grenoble ou à Lyon ; en tout cas je ne pense pas que ce soit celui que
l’annuaire 1962 présente comme entré en 1943.
Le corps
des techniciens lyonnais était particulièrement solide, avec Boris Resnikoff,
Georges Vernais et Claude Bibos ; Pierre Barbézieux y était-il encore, je
ne crois pas. Resnikoff avait très bien su s’y prendre avec sa hiérarchie précédente,
et je lui avais clairement expliqué qu’il n’aurait rien de plus, sous ma
direction, jusqu’à ce que Vernais l’ait rattrapé ; il n’avait rien
répondu, avec l’air de penser « Les chefs passent, et mon tour reviendra
bien. » Tous deux sont morts malheureusement, ils étaient tous deux de
grande valeur, et Bibos aussi bien sûr, avec ses pigeons voyageurs. J’ai toujours
été impressionné par le haut niveau des « agents techniques » du
réseau commercial de Bull, c’était forcément grâce à Dubroeucq.
Il y avait
quatre secrétaires sous la férule de la remarquable Madame Denise Girin.
A l’école
de perforation (car à Lyon il y en avait une, et c’était un atout
considérable), il y avait Madame Jacqueline Mathieu et je crois aussi Madame
Chaloyard, la femme d’un des techniciens du SEC. Il me semble qu’il n’y avait
plus Madame Aymo-Boot.
Au SEC
précisément, je crois que c’était toujours Médéric Le Baillif qui était chef de
secteur pour tout le quart Sud-Est de la France, et je devais toujours
m’entendre aussi mal avec lui. Le SEC avait à Lyon comme secrétaire Madame
Solange Turenne, ce qui nous valait, et je ne m’en plaignais pas, de fréquentes
visites de Francis Ackermann, directeur de ce service ; puis ils se sont
mariés ; je crois qu’ils sont dans le Vaucluse.
Les
clients étaient nombreux et solides, avec plusieurs Gamma 30, parmi lesquels
les Etablissements Gros à La Mulatière, la S.F.A.C. au Creusot (Société des
Forges et Aciéries du Creusot), les Houillères de Blanzy,
Comptabilités-Statistiques, etc. La grosse affaire de l’année 1966 a été la
commande du Gamma 140 de Brossette : était-ce Payen ou Thaller qui l’a
emporté sur IBM, je ne sais plus. Mais, toujours en faisant le directeur, j’ai
eu à argumenter devant Lucien Bravard, conseil de direction et frère de Joanny
Bravard auprès duquel je m’étais ridiculisé aux Chaussures Pellet à Vienne
quelques années auparavant, comme je vous l’ai déjà raconté. Ce Gamma 140 n’a
pas pu être converti en GE 400, comme l’a réussi Kampf à Grenoble sur les trois
sites concernés (Pavailler, Crouzet et Valisère), et Brossette a commandé un
IBM 360.
« Faire
le Directeur », ça voulait dire aussi présider la délégation Bull pour le
Comité Directeur mensuel pour le démarrage du GE 400 de Gillet-Thaon, signé
avant mon arrivée, où j’avais eu l’audace de demander un organigramme de la
société : un grand silence a suivi, d’où j’ai conclu que j’avais fait une
gaffe.
« Faire
le Directeur », ça voulait dire aussi emmener déjeuner tout le monde après
la réunion commerciale du lundi matin. Nous allions au restaurant le Vieux
Lyon, rue de l’Arbre Sec à côté du bureau, tenu par deux « vieilles »
dames, et en entrant je demandais tout de suite « onze pots de
côtes », puisque nous étions généralement onze. Ces dames n’en apportaient
que sept ou huit, mais en partant il y avait bien à peu près onze pots :
comme chacun sait, un pot lyonnais ne fait que 46 cl, ce n’était donc pas bien
méchant.
C’est de
Lyon que j’ai assisté, si je peux dire, à la restitution à Sogréah de sa
commande de GE 600, mais c’est à Lyon, chez moi, que j’ai reçu le vendredi 22
ou 23 décembre 1966 vers 19 heures un appel de Yannick Geffray m’annonçant la
décision du retrait du Gamma 140. J’ai réagi instantanément, comme d’habitude,
en disant « si c’est vrai, je m’en vais ». J’appelle aussitôt Kampf
chez lui, je lui raconte l’annonce et ma réponse, et il me répond « tu as
raison, je m’en vais aussi. »
Il faut
dire que j’avais passé l’année 1966 avec une douleur périodique et très vive,
dans le ventre, qui s’était manifestée en premier le 31 décembre 1955, puis le
31 janvier, puis le 28 ou 29 février : j’étais alors allé voir un toubib
de notre connaissance en lui disant, « docteur, j’ai mal au ventre le
dernier jour de chaque mois » et il m’avait diagnostiqué un ver
solitaire ! En fait il s’agissait de la vésicule biliaire, et en décembre
1966 je demande respectueusement à Maxime Bonnet si je peux me faire opérer en
janvier : ça faisait de plus en plus mal, de plus en plus souvent et de
plus en plus longtemps. Bonnet me répond « vous pouvez, il ne va rien
se passer. » Tu parles, qu’il ne s’est rien passé !
Alors il y
a eu tout un maelström, la démission collective de vingt-trois chefs de secteur
ou de zones ou quelque chose comme ça, dont Kampf et moi avons été les seuls à
tenir bon. Tous les autres, sans exception, ont été récupérés un à un par leur
hiérarchie. Et à moi, quelqu’un de la Direction, ayant profité d’un de mes
passages à Gambetta, a fait une proposition très malhonnête que j’ai refusée
tout de suite, et bien m’en a pris. Nicolas Vichney dans Le Monde du 3 janvier
1967 a raconté pages 1 et 13 cette « Nouvelle crise de Bull General
Electric », et j’ai retrouvé son article dans le fonds documentaire de
Sciences Po Grenoble : les microfilms du Centre Pompidou étaient illisibles.
Donc je me
fais quand même arracher la vésicule avec un calcul gros comme une petite noix,
et pendant ce temps-là, voilà que notre client Comptabilités-Statistiques,
Grande-Rue de la Guillotière à Lyon, la plus ancienne société de travail à
façon de France, créée en 1941, voilà qu’elle brûle ! A-t-on idée aussi de
mettre un Gamma 30, un ou deux Gamma 10, plusieurs tabulatrices, des stocks de
cartes et de bandes magnétiques etc, au-dessus d’une menuiserie ! Je n’ai
pas visité la ruine, j’ai seulement vu le magma d’une bande magnétique dans sa
bobine complètement fondue et transformée en cône de plastique…
Là, les
gens de Paris, tout le Bureau des Affectations en premier et le SEC idem, tous
ceux de Bull ont été éblouissants. La société Comptabilités-Statistiques était
dirigée par Xavier de Boccard, également Président de la Chambre de Commerce
Franco-Suisse à Lyon et présidée par son beau-père Monsieur Gros ;
Jean-François Levencq était Secrétaire Général ; son plus gros client
était la Caisse d’Epargne de Lyon, dirigée par Monsieur Rigot-Muller, et elle
bénéficiait à Lyon d’une image et d’une réputation très fortes dont Bull
profitait évidemment et, en la circonstance, elle en a été récompensée :
fin janvier elle a emménagé dans de nouveaux locaux, deux étages du bâtiment de
l’ancien siège social des Câbles de Lyon, 172 avenue Jean Jaurès, un gros
bâtiment très laid mais très solide, et j’ai participé à son inauguration
exactement quatorze jours après mon opération. Je ne me rappelle plus si un
Gamma 30 avait déjà été installé, je ne le crois pas, je crois qu’il a fallu
deux mois – mais seulement deux mois-, mais il y avait au moins un Gamma 10 et
du matériel classique en remplacement de ce qui avait brûlé. Comme la mode
était au commissionnement, j’ai demandé une commission sur le matériel
remboursé par les assurances, mais je n’ai pas insisté devant le refus étonné
que j’ai reçu.
Je n’ai
pas conservé le double de ma lettre de démission, mais seulement mon solde de
compte arrêté au 30 avril 1967. J’avais un an de clause de non-concurrence,
dûment payé, c’est-à-dire que pendant un an je devais faire autre chose. Avec
Kampf, qui n’avait que trois mois, et après avoir cherché pas mal, nous sommes
entrés début mai chez Pavailler à Valence, fabricant de matériels de
boulangerie, notre ancien client Gamma 140 converti par Kampf en GE 400, lui
comme directeur commercial France et moi comme chef des ventes pays de l’Est.
C’est la
fin de ma vie chez Bull, et le passage vers bien d’autres aventures.
José
Bourboulon
N.B. Tout
ce que je vous ai raconté depuis le début n’est que le reflet de ma mémoire,
c’est très insuffisant et très incomplet, c’est sûrement bourré d’erreurs. Je
n’y engage donc pas ma responsabilité.
F.E.B.
Angers – Pays de la Loire.
Le club micro-informatique de F.E.B. Angers - Pays de la Loire.
Le club se porte bien ; nous sommes une bonne
centaine à avoir traduit notre confiance dans le club en ayant renouvelé notre
adhésion pour 2004 ce qui fait qu’avec les nouveaux nous sommes déjà 156 adhérents
au 10/02.
Voici nos orientations pour l’année 2004. Nous avons allégé le cursus de base que nous
proposons aux débutants à savoir : les bases de Windows (jongler avec les
fenêtres, gérer ses dossiers et fichiers, différents accessoires), les bases de
Word comprenant les automatismes à acquérir pour le traitement de texte
(connaissances nécessaires dans l’utilisation d’Internet Explorer, Outlook
Express et bien d’autres logiciels), la navigations sur le Web avec Internet
Explorer (outils, naviguer, rechercher), la maîtrise du courrier électronique
avec Outlook Express (outils, écrire, répondre, classer, gérer).
Et plus … : Word 2ème niveau, Excel
1ier et 2ème niveaux, (tableaux de calcul avec un premier
niveau en quatre séances et perfectionnement en trois séances), photos et
images numériques PaintShop Pro et Photoshop (retouches photos, création
d’images numériques), montage vidéo (analogique et numérique, gravure sur DVD),
Publisher (pagination assistée), Money (gestion de ses comptes financiers) etc.
…
Il est important que vous nous communiquiez votre
adresse e-mail afin de nous permettre de vous tenir informés sur tout ce qui
bouge au niveau des stages et autres activités.
Toutes nos machines sont sous Windows XP Home, ont un graveur de DVD et
sont connectées à l’Internet par ADSL 1024 kbs. Nous avons remplacé trois
unités centrales vieillissantes sur la Photo, la Vidéo et la salle (celle du
chargé de stage). Nous avons installé la suite logiciel gratuite
« Open office » sur quatre machines. Cette suite logiciel réalise
l’ensemble de ce que fait habituellement Microsoft Office qui, elle, coûte fort
cher.
Nous recherchons un trio d’adhérents motivés
souhaitant s’investir dans la création d’images en 3D et un autre adhérent dans
la création de sites Internet avec Deamweaver MX.
Pensez à visiter régulièrement notre site Internet http://perso.wanadoo.fr/febangers autre source d’informations sur ce qui se passe au club,
Informez
vos amis et vos proches sur nos activités ! (le bouche à oreille, y’à que
cela …)
Dites leur de se renseigner en venant au club
micro-informatique les lundis après midi au : 26, rue du Nid de Pie ou en téléphonant au :
02.41.35.03.31 et 02.41.41.12.10.
Montrez leur notre site Internet : http://perso.wanadoo.fr/febangers en particulier les pages « initiations, conférences et
informations » qui sont régulièrement mises à jour.
Notre adresse e-mail : febangers@wanadoo.fr
Bonne année micro-informatique à tous et à
bientôt au club, amitiés à tous …
Claude
Gallard et l’équipe des bénévoles
Des nouvelles de F.E.B. Angers-pays de la Loire.
Made in
Angers, Week-end des Musées insolites.
A
l'initiative de l'office de Tourisme, du 13 au 15 février 2004, sur le site du
château de Pignerolle.
La F.E.B.
(Fédération des Equipes Bull) a présenté essentiellement du matériel et des
composants informatiques dits d'une autre époque, le tout dans un cadre
environnemental idyllique.
Lors de
cette exposition nous avons présenté
une tabulatrice T 30 (celle du patrimoine national), et une perforatrice
Pelerod des années 1930.
Puis un
ensemble de micro ordinateurs allant du portable P2 via l'Attaché au Micral 60.
Par
ailleurs nous avons montré une série de disques évolutifs en volume et capacité
des années 1980 - 2000, deux vitrines de composants: mémoire à tores, micro
packaging, relais, ampli de frappe G 10,etc…
Le tout
est complété de panneaux sur l'histoire de l'informatique, le micro packaging
et l'évolution des cartes électroniques.
Nous
remercions tout particulièrement les membres du Club micro qui nous ont permis
d'installer et désinstaller ce matériel, ainsi que les collaborateurs du musée
de Pignerolle pour leur accueil.
Michel. BOULAY
Des nouvelles de F.E.B. Angers-Pays de la
Loire.(suite)
COMMENT NOUS
CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ? L'assemblage des
blocs dans la cale. (5/7). |
|
Le montage est un peu la concrétisation des efforts de tous
ceux qui sont intervenus en amont. Sur cale, le navire va enfin prendre forme :
au fur et à mesure, ce qui n'est au départ qu'un assemblage de blocs va donner
naissance à un paquebot.
Pour les personnes extérieures
Au Chantiers de l'Atlantique, c'est certaine-ment
l'étape la plus "parlante", celle où le paquebot
commence à être assemblé et où l'on voit concrètement son avancée. Pour un
chantier naval, le montage, et notamment la mise sur cale, est toujours un
moment clef dans la construction d'un navire, un moment chargé de symboles et
d'émotions. D'ailleurs, une " cérémonie des pièces " a lieu pour
certains paquebots, héritage d'une coutume romaine. A cette époque, une pièce
était déposée à l'embase du mât des galères pour leur porter bonheur.
Aujourd'hui, cela consiste à souder au fond du premier bloc mis sur cale une
petite boîte remplie de quelques pièces issues du pays de l'armateur.
La mise sur cale
Au niveau opérationnel, le montage commence par la mise sur cale... qui
peut s'apparenter à un « déménagement » géant ! II s'agit
effectivement de faire passer un à un les blocs de l'aire de prémontage à la
première forme de construction située juste à côté, une immense cale sèche
d'environ 500 mètres de long, où il est possible d'assembler jusqu'à 4 navires
en même temps, selon leur taille. Cette opération est toujours très
impressionnante car elle met en oeuvre les deux gigantesques portiques qui
enjambent à la fois l'aire de prémontage et la forme de construction : le plus
grand soulève des charges allant jusqu'à 750 tonnes, l'autre se limitant à 250
tonnes. À chaque fois, la méthode est la même : on commence toujours par
déposer d'abord les blocs qui se situent dans la partie basse du milieu du
navire car ce seront les premiers à être assemblés. Puis, le bateau est
"développé" vers l'avant et vers l'arrière avant d'attaquer un niveau
supérieur. Le sens de construction va donc du bas vers le haut et du centre
vers l'extérieur.
Un premier transfert
Le plus souvent, le navire reste deux mois dans cette première forme. Cela
dépend de l'avancement des travaux, les portiques limitant la construction du
paquebot à une certaine hauteur ‑ et du planning général de construction
des Chantiers de l'Atlantique car il faut laisser rapidement la place à un
autre navire. Ensuite, ce qui n'est encore en grande partie qu'une coque passe
dans la forme B. Cette seconde cale sèche d'environ 400 mètres de long se situe
dans la continuité de la forme de construction. Elle est beaucoup plus creuse
(15 mètres de profondeur), de façon à pouvoir terminer intégralement
l'assemblage des blocs du bateau, sans être bloqué par la hauteur des
portiques. Pour ce transfert, les deux cales sont inondées afin de faire
flotter le navire, qui pourra alors être déplacé par des bras métalliques
(appelés des bracons), soudés sur un de ses flancs et fixés à l'autre bout sur
des rails installés le long de la forme.
Un bateau "mort"
En général, le navire reste deux mois dans la forme B, le temps de devenir
un paquebot muni de tous ses "éléments", y compris ses cheminées
installées en dernier. Puis, ce sera de nouveau un changement de place,
direction cette fois un des quatre quais d'armement de Chantiers de
l'Atlantique(1). La forme B est alors de nouveau inondée, puis la porte de la
cale est ouverte permettant au paquebot de sortir en Loire tiré par 4 à 6
remorqueurs. A condition bien sûr d'être à marée haute, pour bénéficier d'un
tirant d'eau suffisant. Ensuite, le paquebot sera acheminé vers son quai
d'armement toujours tiré par les remorqueurs, car il s'agit bien d'un bateau
"mort" avec des systèmes de propulsion installés mais pas encore
opérationnels. C'est justement ce qui sera fait au quai d'armement. C'est là
que l'on procède à tous les essais propulsion, distribution électrique,
ascenseurs... En résumé, tout le matériel embarqué y est testé pendant que
l'armement se poursuit avec notamment le montage des cabines, la peinture de
tout ce qui est hors d'eau... désormais, le navire est tout le temps sur l'eau.
Un exploit au quotidien
Tout au long du montage, 2 000 à 3 000 personnes sont amenées à travailler
ensemble, parfois simultanément... ce qui représente un véritable défi pour
Chantiers de l'Atlantique. II faut gérer une multitude de professionnels,
souvent des co-réalisateurs, qui entrent en action dans un périmètre restreint,
sans avoir le même métier et sans parfois parler la même langue, puisque des
sociétés de différents pays européens peuvent être employées ! Et ce petit
"exploit" doit se reproduire au quotidien durant six mois, avant que
le paquebot n'entre dans le " grand bain " et ne fasse son premier
essai mer
(1)
Bassin C, quai de la prise d'eau, quai de Penhoët et plus rarement la forme
Joubert.
|
|
Nous venons de voir dans la fabrication la
partie du montage.
Durée de la construction : l’exemple du
Millennium.
·
Mars
1999 : mise en code,
·
Août
1999 : transfert du navire dans la forme B.
Michel
BOULAY à suivre au (6/7).
F.E.B. Club GENEALOGIE
Les actes
de l'état civil en ligne, chacun attendait ce miracle, en l'espérant pour dans
dix ou vingt ans au mieux. Les beaux jours ( pour certains clubs ) de la
généalogie payante sur Minitel sont presque terminés.
Des
tentatives de diffusion, sur le net, d'informations en échanges de droits ou
d'abonnements se poursuivent, mais avec difficulté, devant le nombre d'amateurs
qui eux proposent gratuitement l'accès à leurs travaux.
Parallèlement, l'Administration dans le cadre de l'amélioration de sa mission, développe un programme de numérisation de ses documents. Les archives départementales sont en pointe, (peut-être en réaction à l'affluence des lecteurs), mais aussi des ministères, des villes, des associations.
La revue
française de Généalogie nous dit « La Mayenne au top du numérique, cette
fois, ça y est : les registres paroissiaux et ceux d'état civil d'un
département tout entier sont numérisés. A Laval, le Conseil général a suivi les
préconisations de son directeur d'Archives départementales pour construire l'outil
des chercheurs de demain. » Cinq millions d'actes sont en ligne.
La
Haute-Savoie s'est aussi informatisée.
Ge
Magazine écrit : " Les actes de Vendée et de Rennes gratuitement sur
Internet."
La numérisation ne se limite pas aux actes,
mais concerne les tables décennales, les recensements, le cadastre, les minutes
notariales, des plans, des cartes postales, etc…
A Rennes,
260.000 images sont à la disposition des internautes.
france-genealogie.org : portail officiel
La
Direction des Archives de France et la Fédération Française de Généalogie ont
décidé d'ouvrir le portail national et officiel de la généalogie en France.
Son
inauguration a eu lieu en grandes pompes, le 9 mai dernier, au Congrès de
Limoges.
Les
adresses :
Archives
de Vendée :www.archives.vendee.fr
Archives
de Rennes :www.archives.rennes.fr
Archives
de Mayenne :www.cg.53.fr
Jean VIDAL.
|
Groupe Histoire.
Mais qui donc a inventé
l’ordinateur ? (suite) :
Ada Lovelace.
Au cours
des numéros précédents nous avons parcouru la vie et les réalisations d’un certain
nombre de pionniers qui à un titre ou à un autre méritent de figurer au
panthéon du traitement de l’information, sans qu’aucun d’entre eux puisse
prétendre avoir inventé l’ordinateur. Nous n’avons assurément pas épuisé le
sujet et les suggestions soit pour proposer soit pour demander un article sur
une personnalité négligée seront les bienvenues.
Une
remarque s’impose cependant. Aucune femme n’est présente dans cette galerie de
portraits. Nous allons essayer de remédier à cette situation en vous parlant
aujourd’hui d’Ada Lovelace que nous avions déjà évoquée avec Charles Babbage.
Ada Byron,
lady Lovelace, fut une des figures les plus
pittoresques de l’histoire de l’informatique.
Augusta
Ada Byron, fille de l’illustre poète, naît
le 10 décembre 1815. Le 15 janvier 1816, cinq semaines après la
naissance d’Ada, sa mère Annabella demanda la séparation d’avec son mari,
qu’elle accuse (probablement à juste titre) d’adultère et d’inceste avec sa
demi-sœur Augusta.
Elle
quitte le domicile conjugal et obtient la garde de sa fille qui ne connut jamais son père. Celui-ci partira peu après pour parcourir l’Europe. Il
passera 7 ans en Italie puis ira en
Grèce où il participera très activement
à la libération du pays et où il trouvera la mort en 1824, mais la vie
tumultueuse de lord Byron n’est pas notre propos.
Annabella destinait sa fille à être mathématicienne et
scientifique, sans doute pour la dissuader de suivre l’exemple de son
père en devenant poète.
Elle lui
fait donner des cours par Augustus de
Morgan, que les logiciens connaissent bien. Auteur en 1830 des"
Eléments d'arithmétique", inventeur du terme "induction
mathématique" définissant un type de raisonnement, auteur de "Calcul
intégral et différentiel", il a formalisé la logique.
Ada
voulait être « analyste et métaphysicienne », et à 30 ans elle écrira
à sa mère : « si vous ne pouvez pas me donner la poésie, ne pouvez
vous pas me donne la science
poétique ? »
Le 5 juin 1833 elle rencontre Charles Babbage
lors d’un dîner chez Mary Sommerville, femme remarquable qui avait traduit en
anglais les travaux de Laplace et écrit elle-même un traité d’astronomie..
Elle fut
très impressionnée par le mathématicien et
dès le 21 juin elle se rendit avec sa mère à l’une des soirées
qu’organisait régulièrement le savant. Il lui expliqua en détails le
fonctionnement de sa machine à différences.
Ce fut le
démarrage d’une longue et amicale collaboration qui se poursuivra après son
mariage en 1835 avec William King, qui fut fait comte de Lovelace trois ans
plus tard et duquel elle eut trois enfants ( dont elle s’occupa d’ailleurs
assez peu, plus intéressée par ses travaux scientifiques ).
Durant
toute cette période, qui dura une dizaine d’années elle suivit en détails la
genèse de la machine analytique. Elle rédigeait des «diagrammes» pour cette
machine qui fonctionnait à l'aide d'engrenages; ces diagrammes avaient pour but
d'expliquer comment devait procéder la machine pour arriver au résultat
recherché - ce qui correspond à ce que nous appelons aujourd’hui la programmation.
C’est ce
qui permet de considérer aujourd’hui Ada comme la première
« programmeuse »
Elle
écrit :
« La
Machine Analytique n'a nullement la prétention de créer quelque chose par
elle-même. Elle peut exécuter tout ce que nous saurons lui ordonner d'exécuter.
Elle peut
suivre une analyse; mais elle n'a pas la faculté d'imaginer des relations
analytiques ou des vérités. Son rôle est de nous aider à effectuer ce que nous
savons déjà dominer »
Elle dira
aussi que les modèles algébriques
étaient utilisés dans cette machine comme les modèles de dessins dans le métier
à tisser de Jacquard.
Sur le
plan théorique, elle publia en 1843 une étude démontrant que le procédé de
Babbage permettait d'économiser du temps de travail - autre idée préfigurant la
«révolution informatique». Enfin, selon elle, les mathématiques pouvaient être
appliquées à l'astronomie et à la physique, ce qui était très controversé à
l'époque.
C’est elle
aussi qui rédigera, en complément des travaux de Ménébrea, la meilleure
documentation sur la machine analytique.
Elle sera
aussi pour Babbage un puissant soutien moral durant toute cette période où il
rencontra de nombreuses difficultés.
Malheureusement
ses compétences en calcul des probabilités lui donnent à penser qu’elle peut
les utiliser pour gagner aux courses (elle était elle-même une brillante
cavalière), peut-être dans l'espoir de financer les travaux de Babbage.
Ceci
finira par la ruiner, elle quitte son mari, tombe malade, se drogue pour lutter
contre la douleur et meurt isolée à trente-sept ans, au même âge que son père,
que Raphaël, que Mozart, que Van Gogh, que Rimbaud…
François HOLVOET-VERMAUT
Nota :
Rappelons que son souvenir est perpétué par le langage ADA, langage de
programmation du DoD (Department of Defense des Etats-Unis) conçu et développé
en France par Jean Ichbiah.
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Ada déjà programmeuse |
Ada jeune |
GCOS 7 - DPS 7000
: une grande réalisation française.
Il y a peu de grandes aventures industrielles au monde dans le domaine
de l'informatique (probablement moins d'une dizaine) ayant abouti à la création
et au lancement d'une ligne de produits entièrement nouvelle, incluant à la
fois une plate-forme matérielle utilisant les toutes dernières technologies et
un système d'exploitation dont les choix techniques de base sont encore ceux
qui sont faits aujourd'hui dans les meilleurs systèmes du monde ouvert.
Au début
des années 70, la compagnie Honeywell Bull, filiale française du groupe HIS
(Honeywell Information Systems) s'est lancée avec succès dans ce type de grand
projet technologique et a annoncé en 1974 la ligne de produits 64 de Bull (GCOS
64 - DPS 64), devenue ensuite la ligne 7 (GCOS 7 - DPS 7 puis DPS 7000).
Cette
ligne de produits, conçue pour faire tourner avec d'excellentes performances et
une sécurité totale aussi bien des applications de gestion que des applications
de production, s'est affirmée dans des domaines aussi variés que la banque,
l'assurance, le secteur public et l'administration, l'industrie et les PMI-PME.
Plus de 10000 systèmes ont été livrés, et sont encore livrés, dans le monde
entier.
Comment
cette architecture était-elle assez avancée pour être toujours d'actualité
aujourd'hui ? Comment a-t-elle su s'adapter aux évolutions du marché et de la technologie des années 80, 90 et
2000 ?
La
Fédération des Equipes Bull prépare sur ce sujet 3 conférences, dans le cadre
des manifestations de l'AHTI
(Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique), qui
auront lieu les 16 et 30 septembre et le 14 octobre à Paris.
Les thèmes
majeurs en seront repris au 7e colloque de l'Histoire de l'Informatique et des
Télécommunications qui se tiendra du 16
au 18 novembre 2004 à Rennes, à l'occasion de l'inauguration du Musée des
transmissions (École Supérieure d'Application des Transmis-sions).
Vous qui
avez participé à cette aventure (et même les autres !) et avez apporté vos compétences
dans la conception, la réalisation et le " management " de ce projet,
devez certainement avoir envie de raconter aujourd'hui quelques épisodes de
cette grande histoire.
Apportez-nous
vos commentaires, vos témoignages, vos anecdotes afin de nous aider à rendre
ces conférences aussi complètes et fidèles que possible.
Et notez dans vos agendas les dates du 16 et 30 septembre, 14 octobre 2004, vous y êtes invités et nous serons heureux de vous y accueillir.
Daniel
POIRSON
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Ligne 64 |
Ligne DPS7 7000 |
Histoire de laTélévision Française (fin).
Les années 90 : De Navarro à la télé-réalité.
La dernière décennie du XXe siècle est
aussi celle de l'explosion de l'offre médiatique et de la confusion
grandissante qui en résulte. Les chaînes ne se contentent plus de déverser des
images à l'intérieur des foyers, elles vont aussi les y chercher, en faisant
apparaître les spectateurs sur leurs plateaux, puis, progressivement, en
mettant ces spectateurs en scène.
|
Roger
Hanin parent pauvre de la télé des années 90, la fiction met en scène des
héros qui manquent trop souvent d’originalité. |
|
Mireille
Dumas a animé, dès 1992 Bas les Masques, l’une des premières émissions dans
laquelle des français anonymes dévoilaient leur intimité. |
L'année 1989 fut celle du premier épisode de Navarro mais, pour le monde
entier, elle fut surtout celle de la chute du mur de Berlin. L'image des
Berlinois démolissant le symbole de la séparation entre l'Est et l'Ouest
marquera à jamais la mémoire des contemporains. Car, lorsque le Mur est abattu
par une population en liesse, la retransmission de ces images dans le monde
entier montre l'omniprésence de la télévision lors de tous les événements
majeurs et la possibilité de les faire partager -mais aussi de manipuler les
images - avec tous ceux qui, sur la planète, disposent d'un récepteur et d'une
antenne. Après la multiplication des chaînes au cours des années 80, la
décennie suivante sera celle de la multiplication des écrans. Et je ne parle
pas seulement des téléviseurs. Les années 90 sont en effet celles de
l'apparition des premières consoles de jeux... Avec elles, l'introduction du
magnétoscope, le foisonnement des antennes paraboliques, l'accession de
centaines de milliers de foyers au câble et l’entrée progressive, mais
inéluctable, de l'ordinateur dans le milieu familial modifient complètement les
rapports des individus avec les images. Le spectateur n’est plus passif, il
devient actif, dans le choix des images qu'il veut voir mais aussi dans les relations
qu'il veut établir avec elles. Cette évolution, la télévision elle-même en sera
l'actrice principale et complaisante.
Fin des émissions culturelles.
La décennie commence par la disparition
d'un symbole: fin 1990, Bernard Pivot décide d'arrêter Apostrophes. Le monde de
l'édition tremble, car l'émission du vendredi soir était l'une de celles qui
faisaient le plus lire les Français. Pour un éditeur, le passage d'un de ses
auteurs « chez Pivot » nécessitait que, le lendemain, les librairies aient son
ouvrage en piles. Il y avait d'ailleurs des tables spécifiques pour les livres
« élus » par l'animateur... Mais Pivot revient avec Bouillon de culture, dans
lequel il promet de parler d'autres choses que de livres. Pendant ce temps, le
relais est pris par une personnalité très différente: Bernard Rapp propose,
dans un autre créneau, une émission intitulée Caractères. La personnalité du présentateur est à
l'opposé de celle de Bernard Pivot: sa manière est plus humble, plus discrète,
plus proche du style d'un Pierre Dumayet. Son intérêt va vers les livres, non
vers les « coups médiatiques ». Est-ce pour cette raison qu'il émigre
rapidement vers France 3 et une autre émission, jamais sans mon livre ? C'est bien possible, car les chaînes
publiques, comme les chaînes privées, sont plus attachées aux chiffres
d'audience qu'à leur mission culturelle. D'ailleurs, les émissions culturelles
sont, peu à peu, reléguées en troisième partie de soirée, après minuit. On
décide même de formaliser cet état de fait en créant Le cercle de minuit, animé par Michel Field puis Laure Adler. Au
fil de la décennie, les émissions culturelles se feront rares, même au milieu
de la nuit. Bouillon de culture n'en
continuera pas moins sa carrière pendant près de dix ans... et peu à peu, Bernard
Pivot se remettra à parler de livres. Mais l'effet de ce type de programmes sur
les ventes baissera de plus en plus, au profit d'autres émissions, beaucoup
moins culturelles, mais beaucoup plus spectaculaires. De son côté, Bernard Rapp
continuera son petit bonhomme de chemin de manière plus modeste, plus discrète
mais aussi beaucoup plus subtile, avec des émissions comme L’assiette anglaise et le cycle de documentaires Un siècle
d'écri-vains.
Le «talk-show» à la française.
Aux Etats-Unis, ce qu'on appelle un «talk-show » est une émission dans
laquelle un animateur vedette invite une personnalité du spectacle, de la
politique ou de la culture à parler de son « actualité », comme on le dit en
jargon français de télévision. Le plus ancien et le plus célèbre est le Tonight Show, qui fut créé en 1954 et
qui, de 1962 à 1992, fut animé par le très populaire Johnny Carson. Le passage
au Tonight Show était un privilège et
un gage de succès: c'était l'émission nocturne la plus regardée d'Amérique,
alors même qu'elle était diffusée à partir de 23 heures. L'idée est bien
entendu reprise par les Français et plusieurs figures vont mettre sur pied
leurs propres émissions, sous des formes et à des horaires différents -le Tonight Show était quotidien-mais avec
des intentions similaires. Les années 90 sont donc celles d'une modification
des émissions de plateau. Michel Drucker, qui a quitté Champs-Élysées et Antenne 2, recrée Stars 90 sur TF1. II y alterne entretiens et séquences musicales
avec ses invités. En 1990, Ciel mon
mardi! met en scène une fausse bagarre en direct sur le plateau, et son
producteur-présentateur, Christophe Dechavanne, occupera, en 1992, la tranche
qui précède le journal de 20 heures avec Coucou c'est nous. De son côté, Christine Bravo anime Frou-Frou, une émission réservée aux femmes et produite par Thierry
Ardisson. Le même Ardisson lance, sur France 2, Lunettes noires pour nuits blanches, première d'une série
d'émissions « nocturnes et branchées » où l’animateur brutalise ses invités
pour mieux attirer le public. Dix ans plus tard, Ardisson aura succédé à Pivot
comme premier vendeur de livres dans les médias; mais les ouvrages en question,
scandaleux ou provocateurs, auront peu de chose à voir avec la littérature...
Aux limites du supportable.
Face à ces émissions qui poussent plus loin la mise en avant des
célébrités, dont les spectateurs sont friands, et qui présentent aussi des
personnalités moins connues mais plus croustillantes, des animateurs investis
d'une très grande popularité proposent une autre catégorie d'émissions, plus «
grand public». Le début des années 90 est ainsi marqué par l'apogée et la chute
d'une des figures préférées des Français, Patrick Sabatier. Après avoir connu
le succès avec Le jeu de la vérité au
cours de la décennie précédente, et avoir monnayé à prix d'or son passage de
TF1 sur La Cinq de Berlusconi, puis son retour sur la Une, le souriant
animateur et enfant chéri de la première chaîne privée prolonge son Tous à
la Une par Si on se disait
tout. Il y reçoit des personnalités peu connues, mais aux activités «
exceptionnelles ». Il en recevra un de trop, un mage guérisseur nommé Philippe
Gouezh, qui se vante de soigner à distance en regardant la photo des malades...
Puissance de la télévision : ces promesses font tomber près de cinq millions de
francs de dons dans la poche du charlatan! En 1991, Patrick Sabatier est
convoqué par le juge d'instruction chargé d'enquêter sur cette escroquerie
grand format. Naïf ou désinvolte, Sabatier ne répond pas aux convocations, ce
qui lui vaut, début 1992, d'être incarcéré pendant vingt-quatre heures... Un
autre Patrick - Sébastien - défraie lui aussi la chronique avec son émission Le grand bluff (1992), dans laquelle il laisse libre cours à son goût
du travestissement et du déguisement. Persuadé qu'on peut rire de tout,
Sébastien surestime la tolérance du public. Des propos émis au cours de
l'émission Osons en 1994, perçus comme racistes, lui vaudront d'être
poursuivi.
Télé et « réalité ».
Mais les années 90 marquent avant tout
un grand tournant dans la nature des émissions qui font appel à la
participation des Français. Alors que pendant les trente premières années, les
spectateurs étaient essentiellement sollicités pour participer à des jeux ou
pour applaudir des candidats, des émissions de plus en plus nombreuses invitent
des anonymes à vivre ce que l'artiste new-yorkais Andy Warhol, anticipant
l'impact de la télévision sur chacun d'entre nous, appelait prophétiquement un
«quart d'heure de gloire ».Depuis l'ancêtre Psy-Show (1983), les émissions
de ce type ont fait du chemin. Dès le début des années 90, elles se
multiplient: Perdu de vue (1990),
L'amour en danger (1991), Bas les masques (1992), La vie continue (1992) mais aussi La nuit des héros qui, après avoir été
présentée par Laurent Cabrol sur Antenne 2 en 1991, est animée par Michel
Creton, tandis que Laurent Cabrol, sur TF1, présente Les marches de la gloire... c'est-à-dire exactement la même chose. Il y
aura aussi les Ovnis dans Mystères (1992),
les affaires criminelles non élucidées dans Témoin
n°1 (1993), tandis que la même année, Christian Spitz, le «Doc» de la radio
FM pour adolescents, distillera des Leçons
d'amour. En 1994, Grands Reportages, sur
TF1, donne la parole aux prostituées, tandis que Jean-Luc Delarue lance Ça se discute sur France2. Aujourd'hui,
cette émission existe encore... En 1996, Jean-Pierre Elkabbach, président de
France Télévision, met en conflit Bouillon
de culture et Bas les masques. L'émission
de Mireille Dumas, consacrée aux transsexuels, devait passer en début de
soirée. Celle de Pivot, qui recevait Salman Rushdie et Umberto Eco, était
program-mée ensuite. Elkabbach inverse l'ordre de passage. Le public lui donne
tort en audience, Dumas bat Pivot...
Les chaînes explosent, leurs budgets aussi.
L'explosion médiatique des années 80 se
poursuit, non sans faire des victimes. En 1991, La Cinq dépose son bilan et
cesse d'émettre définiti-vement l'année suivante. Fin septembre 1992, l'écran
laissé vide par la disparition de La Cinq est repris par Àrte, la chaîne
culturelle franco-allemande. Il faudra attendre deux ans pour qu'une nouvelle
chaîne publique, La Cinquième, la rejoigne sur le même canal, en même temps que
s'ouvre la première chaîne de téléachat... De son côté, Canal satellite lance
sept nouvelles chaînes sur le satellite Télécom 2A : Canal J, Planète,
Ciné-Cinémas et Ciné-Cinéfil, TV Sport, une chaîne musicale intitulée MCM et
Canal Jimmy, qui sera pendant près de dix ans la plus audacieuse des chaînes de
l'univers audiovisuel. La même année, le service public fait peau neuve. Hervé
Bourges est nommé président de France Télévision dont les chaînes se nomment
dorénavant France 2 et France 3. Jean-Pierre Elkabbach lui succède à ce poste
en décembre 1993. Apprécié par Mitterrand comme par la droite, il est le
candidat « idéal » en cette période de cohabitation politique. Le service
public souffre d'un manque chronique de moyens. Elkabbach n'arrange pas les
choses en rémunérant au prix fort les « stars » des chaînes: sur France 2,
Bernard Pivot touche 2 millions de francs par an, Eve Ruggieri, 1,4 ; sur
France 3, Jean-Marie Cavada en touche 1,7... Ces contrats mirobolants et la
polémique qu'ils soulèvent seront à l'origine de la démission d'Elkabbach en
1996, et du départ pour d'autres chaînes de présentateurs vedettes comme Nagui
et Arthur.
Et la fiction ?
C'est le
parent pauvre de la télévision, française en cette fin de siècle. Les
feuilletons historiques disparaissent peu à peu, même si quelques grandes sagas
de prestige (Monte-Cristo) entretiennent
l'illusion. TF1 aligne des « récurrents », héros de téléfilms de plus en plus
répétitifs, comme Navarro ou
Julie Lescaut, toujours à l'antenne aujourd'hui - et des personnages
baignant dans les bons sentiments... France 2 et France 3 préfèrent les « héros
citoyens » de plus en plus stéréotypés, comme L'instit ou Dr Sylvestre, qui ne vont pas évoluer d'un pouce pendant
toute la décennie. La seule production marquante est une émission de deux
minutes, sans prétention mais percutante d'intelligence et de provocation, et
interprétée par des comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps: Les Deschiens. Au même moment, France 2
diffuse l’américaine Urgences qui
devient l'une des séries les plus populaires de la télévision française et, sur
le câble et les satellites, Canal Jimmy fait découvrir au public exigeant
d'autres séries novatrices venues d'outre-Atlantique: New York Police Blues, Dream On, Cop Rock, Friends, Star Trek La
nouvelle génération et Star Trek Deep
Space Nine. A l'aube du XXIe
siècle, tandis que Six Feet Under et
Les Soprano apparaissent sur Jimmy,
M6 met en silence l’essentiel de ses productions de fiction pour lancer Loft Story... mettant en orbite le genre
de la télé-réalité qui va tout emporter sur son passage. Mais ceci est une
autre histoire.
Article de Martin WINCKLER du
Pèlerin Magazine.
Dates |
Repères
chronologiques. |
1990 |
Vingt millions de postes en service. Envoyé spécial sur
Antenne 2, dernière d'Apostrophes. |
1991 |
la guerre du Golfe est retransmise par la chaîne CNN. |
1992 |
Fin de la Cinq. Julie Lescaut et Hélène et les garçons sur
TF1. Michèle Cotta, directrice de l'information de TF1, quitte la chaîne
parce qu'elle n'a pas pu réglementer la pratique des « cadeaux » aux
journalistes. |
1993 |
TF1 et Canal+ créent Eurosport. |
1994 |
André Rousselet, symbole de l'indépendance de Canal +, est
débarqué de la tête de la chaîne. Débuts de La Chaîne lnfo-LCI et de La
Cinquième. |
1996 |
La RTBF diffuse Pas vu à la télé, un documentaire commandé
mais non diffusé par Canal +, car il met à mal l'attitude des journalistes
français... |
1997 |
Les funérailles de lady Di sont suivies par 2,5 milliards
de téléspectateurs. |
1998 |
Le CSA met en place une signalétique antiviolence. |
C’est la fin de cette série.
Remerciements à l’auteur qui a eu le plaisir de vous accompagner pendant
cinq semaines.
Michel GUICHARD
La
philatélie joue toujours avec le temps.
Les timbres
d’usage courant en France de 1944 à nos jours .
Après la deuxième guerre mondiale il a fallu remplacer les
timbres émis par le régime de Vichy pour affranchir notre courrier de tous les
jours.
Au début cela n’a pas été facile pour des raisons
économiques et politiques.
Fin 1943 la Corse est le seul département français à être
libéré.
Des timbres sont imprimés à Alger.
Le coq d’ Alger (1).
La Marianne de Muller (2).
(1) (2)
Les premiers timbres font leur apparition en fin janvier
1944 (avec le 1,5 franc Marianne),mais ils seront retirés de la vente en mai
1945 par crainte de spéculation.
En 1944 une série de timbres « Arc de triomphe »
imprimée aux Etats-Unis apparaît (3), mais elle ne correspond pas aux tarifs en
vigueur en France .Une deuxième série est donc émise pour pallier les erreurs
précédentes (4).
(3) (4)
Des timbres Mercure restés en vente sont surchargés « R
F », mais ils seront retirés de la vente en mai 1945 (5).
(5) (6)
En septembre 1944 une série de
timbres au type Iris (il s’agit de la reprise de la série de 1939-1941 mais
avec d’autres couleurs) est émise (6).
A la fin 1944, plusieurs séries de timbres cohabitent.
Aucune d’entre elles, cependant n’est une création nouvelle de l’imprimerie des
timbres-poste. Mais nous verrons cela dans un prochain article.
Jean RINGDET
Expositions F.E.B. et
les autres
Les possibles prochaines expositions
F.E.B. pour 2004.
|
Notez sur vos agendas nos points de rencontre
2004 ou en nous téléphonant. |
Le
groupe RER & michel guichard.
En dehors de nos
expositions, allez voir les autres grandes expositions
«PARIS – Musée de
l’Homme» :
1.
« Edgar P.Jacobs, I presume » ; jusqu’au 30 avril 2004,
«PARIS –
Bibliothèque Nationale de France» :
2.
« Chine, l’Empire du trait » ; jusqu’au 06 juin 2004,
«PARIS – Hôtel de
Rohan» :
3.
« Papiers de Chine » ; jusqu’au 03 mai 2004,
«PARIS – Hôtel de
Ville» :
4.
« La Commune » ; jusqu’au 11 avril 2004,
«PARIS – Galeries
Nationales du Grand Palais» :
5.
« Les Montagnes célestes,
trésors des musées de Chine » ;
jusqu’au 30 juin 2004,
«PARIS – Galeries
Nationales du Grand Palais» :
6.
« La Grande Parade,
Portrait de l’artiste en clown » ;
jusqu’au 31 mai 2004,
«PARIS – Hall
Saint-Pierre» :
7.
« Poupées » ; jusqu’au 25 juillet
2004,
«PARIS – Fondation
Cartier» :
8.
« J’aime Chéri Samba » ; jusqu’au 02 mai 2004,
Allez voir les autres grandes expositions ( suite ).
«PARIS – musée des arts et métiers» :
9.
« Humboldt et Bonpland
1799-1804 Une aventure savante aux Amériques : La boussole &l’orchidée » ; jusqu’au 31 mai 2004,
«PARIS – musée
d’Orsay» :
10.
« Charles Cordier 1827-1905
sculpteur, l’autre et l’ailleurs » ;
jusqu’au 02 mai 2004,
«PARIS – musée de la
Vie Romantique» :
11.
« Au cœur de
l’impressionnisme, la famille de Rouart » ;
jusqu’au 13 juin 2004,
«PARIS – musée
national Picasso» :
12.
« Picasso - Ingres » ; jusqu’au 21 juin 2004,
«PARIS – musée du
Louvre, aile Denon» :
13.
« Jean-Auguste-Dominique
Ingres, dessins du Louvre » ;
jusqu’au 14 juin 2004,
«PARIS – musée du
Louvre, aile Richelieu» :
14.
« Primitifs français.
Découvertes et redécouvertes » ;
jusqu’au 14 juin 2004,
«PARIS – musée
national d’art moderne, Centre Pompidou» :
15.
« Joan Miro, 1917 - 1934 » ; jusqu’au 28 juin 2004,
«PARIS – VERSAILLES
(78) ; Château de Versailles» :
16.
« Kangxi, Empereur de Chine
(1662-1722). » ; jusqu’au 09 mai 2004,
«PARIS - St.CLOUD -
Domaine Nationale de St.Cloud» :
17.
« Les jardins des quatre
saisons » ; jusqu’au
30 juin 2004,
«France - MARSEILLE
– Château d’If» :
18.
« D’un port à
l’autre : Marseille – Canton - Shanghai » ; jusqu’au 15 juin 2004,
«France - NICE –
Musée des Arts asiatiques» :
19.
« Dunhuang et la route de
la soie(Ve – Xe siècles) » ; du 01er juin au 31 octobre 2004,
«France - MONACO ;
Grimaldi Forum, espace Diaghilev» :
20.
« Chine : Trésor du
quotidien » ; jusqu’au 16 mai 2004,
«France – CLERMONT-FERRAND ;
Vulcania, Parc Européen du volcanisme» :
21.
« Vulcania : à la
découverte des gigantesques volcans de la planète rouge » ; an 2004,
«France - TOULON ; Musée
de la Marine» :
22.
« Trente ans de courses au
large » ; jusqu’au 07 mai 2004,
«France - BORDEAUX ;
Musée des Beaux-Arts» :
23.
« Claude
Gilli » ; jusqu’au 31 mai 2004,
«France – GRENOBLE ;
Musée de Grenoble» :
24.
« Witold
Wojtkiewicz » ; jusqu’au 31 mai 2004,
«France - LILLE ; Palais
des Beaux-Arts» :
25.
« Rubens » ; jusqu’au
14 juin 2004,
Allez voir les autres grandes expositions ( suite et fin ).
«France – Le HAVRE ;
Musée des Beaux-Arts» :
26.
« Vagues1 – Autour des
paysages de mer de Gustave Courbet » ; jusqu’au 06 juin 2004,
«France – SARRAN ; Musée
du Président J.Chirac» :
27.
« Jacques Kerchache, objet
d’une vie » ; jusqu’au 30 septembre 2004,
«France – STRASBOURG ;
Musée d’Art moderne» :
28.
« Michel
Journiac » ; jusqu’au 09 mai 2004,
«France – VALENCIENNES ;
Musée des Beaux-Arts» :
29.
« Watteau et la fête
galante » ; jusqu’au 14 juin 2004,
«France – ARRAS ; Musée
des Beaux-Arts» :
30.
« Rubens contre Poussin, la
querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe
siècle » ; jusqu’au 14 juin 2004,
«Belgique - BRUXELLES ;
Musée des Beaux-Arts» :
31.
« Fernand
Khnopff » ; jusqu’au 02 mai 2004,
«Belgique - BRUXELLES ;
Palais des Beaux-Arts» :
32.
« Jean Arp. L’invention de
la forme » ; jusqu’au 06 juin 2004,
«Grande-Bretagne - LONDRES ;
National Gallery Trafalgar Square» :
33.
« El Greco, le retour de
l’exilé » ; jusqu’au 23 mai 2004,
«Grande-Bretagne - LONDRES ;
Tate Modern, Bankside» :
34.
« Brancusi : The
Essence Of Things » ; jusqu’au 23 mai 2004,
«Grande-Bretagne - LONDRES ;
Tate Modern, Bankside» :
35.
« The Unilever
Series : Olafur Eliasson » ; jusqu’au 25 avril 2004,
«Allemagne - DÜSSELDORF ; Museum Kunst Palast» :
36.
« Warhol, The Late Work » ; jusqu’au 31
mai 2004,
«Allemagne - FRANCFORT ; Schirn Kunsthalle Frankfurt» :
37.
« Julian Schnabel, peintures
1978-2003 » ; jusqu’au 25 avril 2004,
«Allemagne – WEIL-am-RHEIN ; Vitra Design Museum» :
38.
« Marcel Breuer » ; jusqu’au 25 avril
2004,
«Suisse - LAUSANNE ;
Fondation de l’Hermitage» :
39.
« De Greco à Delacroix » ;
jusqu’au 31 mai 2004,
«Italie - FLORENCE – Au Palazzo Strozzi» :
40.
« Botticelli, de Laurent le
Magnifique à Savonarole » ; jusqu’au 04 juin 2004,
Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour des bonnes
et joyeuses découvertes.
Michel GUICHARD.
F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.
Nouvelles
de F.E.B.B. : On a déménagé !
A l’heure
où vous lisez ces lignes, les collections de FEB Belgique-Luxembourg sont
désormais abritées dans un autre entrepôt de S.A. Bull :
Wolverstemsesteenweg 40
B 1850 Grimbergen.
L’équipe
est occupée à réaménager l’espace qui lui est réservé pour en faire une
exposition convenable.
Appel à nos membres : passez donc nous voir un de ces jeudis ou un
autre jour en prenant rendez-vous. Vous pourrez ainsi nous donner quelques
suggestions d’aménagement :
·
on ne s’entoure jamais assez de visions différentes !
Avantage
non négligeable du nouveau site :
·
L’entrepôt Bull est situé au centre de la petite cité.
·
Or Grimbergen est un lieu touristique très attractif des
environs de Bruxelles.
On y
trouve entre autres une très belle basilique baroque, un musée d’astronomie
plein de démonstrations surprenantes, et puis c’est la patrie d’une excellente
bière qui se décline en blond et en brun :
·
la Grimbergen, de là le musée des bières d’abbaye, à visiter
avant de s’en payer une !
Tout sur
le tourisme à Grimbergen, avec la traduction française disponible :
http://www.grimbergen.be/toerisme/index.htm
Le nouveau
site et son aménagement furent l’objet d’âpres négociations, car Bull S.A.
Belgique était comme partout soumis à de fortes restrictions budgétaires.
Sachez qu’Alain Lesseur, avec le soutien du Groupe en la personne de M. Fernex
de Mongex a fait beaucoup pour nous aider.
Rustine,
Rustine et demi.
En réf.
aux articles FEB N°44 Pg 19 et N° 45 Pg. 17
Un sujet
qui passionne !".
J’ai
encore reçu le commentaire suivant de la part de André ORBAN.
Pourquoi
ne pas vous le faire partager ?
Lorsque
Robert nous dit que la rustine se colle avec de la dissolution, il a tout à
fait raison.
Quant à la
galvanisation, je crois qu'il y a eu dyslexie de la part de l'auteur et qu'il a
voulu dire vulcanisation.
En effet,
gamin pendant la guerre 40-45, je me souviens avoir vu le garagiste de mon
village réparer une chambre à air.
Il avait
tout d'abord raclé la chambre à l'endroit de la crevaison, avec une petite
râpe, puis il avait posé une "rustine", sur laquelle il déposa un
petit récipient métallique.
Dans ce
récipient il avait versé quelques gouttes d'essence qui s’enflamma.
La chaleur
fit fondre légèrement la rustine qui se colla dès lors au caoutchouc de la
chambre à air.
C'était
une opération délicate, car il ne fallait ni trop ni trop peu d'essence, mais
je suppose qu'à cette époque il n'y avait pas de dissolution disponible sur le
marché.
Retrouvez les
échos de la F.E.B..
|
Les étiquettes de vin
Du grec « oinos » (vin), « graphein »
(écrire) et « philos » (ami), l’oenographilie compte des milliers de
collectionneurs à travers le monde.
De l’amateur détenant quelques centaines d’étiquettes au
véritable passionné qui en réunit parfois jusqu'à plusieurs dizaines de
milliers, l'art de collectionner les étiquettes de vin intéresse des personnes
de tout âge.
Une lointaine origine
L'histoire de l'étiquette de vin commence au cours
du XVllle siècle avec l'invention de la lithographie qui permet d'imprimer en
grande quantité et facilement toutes sortes d'illustrations.
Tout d'abord ornée de motifs décoratifs encadrant
le nom du lieu de production et, parfois, l'année de la récolte, l'étiquette
devient rapidement le véhicule d'un foisonnement d'images : vues paysagères,
scènes animalières ou encore arrangements floraux, oeuvres artistiques, scènes de
la vie quotidienne...
Intégrité et rareté
Une étiquette abîmée
(déchirure, fente) ne présente aucune valeur et peut être jetée. En revanche,
trous d'épingle et perforations officielles ne sont pas nécessairement
rédhibitoires. Une étiquette peut, en effet, avoir été épinglée à un courrier.
II arrive aussi souvent que des étiquettes décollées, même avec soin, soient
amincies. Elles deviennent alors des étiquettes de second choix.
La rareté d'une étiquette est un facteur essentiel
de sa valeur. Avec l'évolution de la production d'étiquettes, de
l'informatique, la diversité des étiquettes devient considérable. C'est
pourquoi, plus l'étiquette est ancienne, plus elle aura de valeur.
L'art de décoller les étiquettes
Etiquettes classiques collées traditionnellement ou
auto-adhésives :
·
la bonne méthode diffère.
1.
Pour les premières, il suffit de tremper la
bouteille dans l'eau chaude quelques minutes.
2.
Pour les secondes, le moyen le plus efficace
consiste à placer une feuille autocollante sur l'étiquette pour la décoller
entièrement..
A retenir
Une particularité régit le monde des
oenographiles :
·
Ils se refusent à acheter une étiquette de
vin,
·
Ne procèdent que par échange.
II existe ainsi des associations ou des
clubs à travers le monde entier. Des rencontres sont régulièrement organisées
et sont l'occasion de bourses d'échange.
Les collectionneurs.
Le TGV se met en
ligne
Après
l'aérien, c'est au tour du train de se mettre en ligne. Suivant l'exemple de la
Lufthansa, qui a équipé ses avions vers Washington, ou Singapore Airlines, pour
sa liaison transpacifique, la SNCF lance une expérimentation de Wi-Fi à bord
des TGV Paris-Bordeaux-Pau. Techniquement,
c'est aussi compliqué qu'en avion puisqu'il faut installer une antenne locale
dans les voitures, sortes d'Intranet du TGV relié au réseau GPRS. Deux voitures
des TGV Atlantique, une en première classe, l'autre en seconde, seront ainsi
équipées de ce nouveau système qui n'est pas à proprement parler de l'Internet
mais plutôt une offre de service (météo, infos générales et un film proposé
dans chaque sens) mise au point par la SNCF et ses partenaires. Le tout doublé
de la possibilité d'envoyer et de recevoir des e-mails en temps réel, à
condition qu'il n'y ait pas de pièces jointes (pour des problèmes de capacité
du réseau) et que vous soyez connectés à une messagerie personnelle. Gratuit
dans un premier temps, il suffira, avant le départ, de se rendre au stand
Cinétrain et de demander un mot de passe pour se connecter à bord. D'autre
part, sur le plan technique, la SNCF continue l'équipement en prises
électriques 220 volts de ses trains au fur et à mesure des « révisions lourdes
» de chaque rame, un équipement prévu uniquement, pour le moment, en première
classe.
|
Google : A la recherche de la page perdue.
Quatrième domaine du
web mondial et deuxième moteur de recherche le plus utilisé de la planète,
Google réalise 200 millions de recherches par jour, en 88 langues parmi 3,3
milliards de pages indexées. Mais il veut faire encore mieux.
|
Les moteurs de recherche ont un rôle prépondérant sur
Internet puisqu'ils indexent les milliards de pages du réseau pour fournir les
réponses les plus pertinentes aux recherches les plus variées des internautes.
Parmi ces centres d'aiguillage du net, Google occupe une place à part. Il a été
créé en 1998 par Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants en doctorat de
l'université californienne de Stanford, qui ont eu l'idée géniale de revoir le
mode de fonctionnement des moteurs de recherche. Plutôt que de se limiter aux technologies
basées sur les mots-clés ou sur les méta-recherches, Google a mis au point la
technologie PageRank, qui garantit que les résultats les plus pertinents sont
toujours affichés en tête de liste. Et pour
affecter une valeur de pertinence à une page, PageRank exploite la toile
d'araignée des liens du web. Le principe de PageRank implique deux évaluations
:
·
d'abord à chaque fois que Google
détecte un lien entre la page A et la page B, il le considère comme un « vote
», ou une opinion favorable, de la page A en faveur de la page B.
·
Ensuite, Google détermine l'importance
d'une page en fonction du nombre de votes qu'elle reçoit (Google analyse
également la page qui émet le vote).
PageRank effectue ainsi une mesure
objective de l'importance des pages web (puis de leur « pertinence » par
rapport aux termes de recherche spécifiés) ; les valeurs PageRank sont
calculées à partir d'une équation portant sur 500 millions de variables et plus
de 2 milliards de termes en différentes langues ! Cette méthodologie lui a
permis de connaître une croissance très rapide, si bien qu'aujourd'hui, Google
est le quatrième domaine du web mondial et le deuxième moteur de recherche le
plus utilisé de la planète, derrière Yahoo !, en réalisant 200 millions de
recherches par jour en 88 langues parmi 3,3 milliards de pages indexées. En
France, google.fr , lancé en juin 2002, représente plus de 60 % du trafic
généré par les moteurs de recherche francophones.
Une diversification réussie
Mais la réussite du moteur de recherche tient également dans
sa stratégie de diversification. Notamment avec AdWords, un programme
publicitaire basé sur la performance et dont la facturation s'effectue au coût
par clic (CPC). Les annonceurs paient
uniquement lorsqu'un utilisateur clique sur leurs liens commerciaux AdWords.
Utilisant uniquement du texte, les liens sponsorisés des annonceurs
apparaissent sur la page des résultats de recherche en haut à droite et, par le
choix de mots clefs sont en corrélation directe avec l'information que
l'internaute est en train de chercher.
Plus récemment, Google a lancé un
service Google News, qui est proposé en version française depuis cet été, et
collecte des centaines de sources d'information sur l'actualité pour les
ordonner par thèmes. Les internautes disposent ainsi d'un point d'entrée vers
l'actualité qui effectue toutes les fastidieuses opérations de recherche
d'articles de presse à leur place.
Jusqu'alors, face à cette réussite
digne des belles histoires du net, la société Google n'avait pas ressenti le
besoin d'entrer en Bourse, même au moment où toutes les start-up tentaient leur
chance dans ce domaine. Mais le Financial
Times a révélé récemment que Google pourrait se laisser tenter par les
sirènes de la Bourse en 2004. Selon le quotidien britannique, la valorisation
de Google pourrait s'établir dans une fourchette allant de 15 à 25 milliards de
dollars.
Une belle performance pour une société
âgée de 5 ans et dont le chiffre d'affaires 2002 est estimé à environ 300
millions de dollars (entre 700 millions et un milliard pour 2003). A priori, le
moteur de recherche s'introduirait en Bourse pour se donner les moyens de
procéder à des opérations de croissance externe, en rachetant des concurrents
par exemple. Et le tout récent rachat de la société Sprinks, spécialisée dans
la publicité contextuelle, tendrait à confirmer cette hypothèse. D'autres
pensent que cette information pourrait être un coup de bluff, histoire de faire
monter les enchères, au cas où Google devrait être vendu... D'ailleurs, des
rumeurs persistantes parlent d'un rapprochement avec Microsoft, qui cherche
depuis longtemps à mettre au point un moteur de recherche élaboré.
Pour
l'anecdote, Google est un néologisme créé à partir du mot « googol ». En
1938, le mathématicien américain Edward Kasner demande à son neveu, Milton
Sirotta, d'inventer un nom pour désigner le nombre composé du chiffre 1 suivi
de 100 zéros, et le garçonnet de 8 ans propose « googol ». Google a choisi ce
terme pour symboliser sa mission : organiser l'immense volume d'informations
disponible sur le web et dans le monde. .De là à ce qu'il symbolise la somme
levée en Bourse ou son prix de vente…
Pages réalisées par François
Delétraz, Martine Moreau et Jean-Marc Requin.
Rubrique :
CYBERESPACE. |
|
Informations diverses.
Le Net a une odeur...
Insolite!
Le laboratoire de R 6 D de France Telecom, qui travaille depuis 1999 à la mise
en œuvre des «odeurs» sur Internet, vient de transformer la théorie du Web
odorant en réalité technique et commerciale avec l'ouverture du portail Exhalia
(www.exhalia.com ). Concrè-tement, pour
humer en surfant, l'utilisateur doit disposer d'un diffuseur d'odeurs (avec des
cartouches de senteurs rechargeables) ‑ 30€ et 6,50€ les 3 cartouches ‑
et d'un périphérique particulier. Lorsqu'il accède aux pages odorantes, des
tags spécifiques sont détectés par un logiciel ad hoc installé côté client et contrôlent la libération d'odeurs
par le diffuseur.
10
milliards de SMS en 2003
Selon les
estimations du Journal du Net, fondées
sur la foi des données livrées par Orange, SFR et Bouygues Telecom, 9,8
milliards de SMS auraient été transmis l'an dernier par les trois opérateurs de
téléphonie mobile. Soit un volume multiplié par trois en deux ans, si l'on se
réfère au bilan 2001 de l’Autorité de régulation des télécommunications qui
recensait 3,2 milliards de SMS.
La télé au bout du fil
Après l’offre de Free et avant celle de Canal+, France Telecom se lance à
son tour sur le marché de la télévision par Internet, avec un service baptisé
Ma ligne TV. Déjà disponible à Lyon, ce service doit être étendu
progressivement à Paris et à une vingtaine de grandes villes en France. II utilise une ligne téléphonique fixe et la
technologie ADSL, avec un modem haut débit et un décodeur, et permet de
téléphoner, de surfer sur le Web et de regarder la télévision en même temps. Pour
le contenu des programmes, France Telecom s'est associée à TPS, principal
opérateur de télévision par satellite, qui propose désormais son bouquet via
Internet. Pour bénéficier du service complet, les clients devront s'acquitter
de l'abonnement Ma ligne TV, mais aussi de l'abonnement TPS.
Pèlerinage sous e-surveillance
En Inde, les milliers de visiteurs
des temples de Tirumala devront désormais céder leurs empreintes digitales
avant d'accéder à ce haut lieu de pèlerinage hindou. Une expérience unique
réalisée par la société Bartronics India limited qui, pour les autorités
locales, a mis en place un système de surveillance biométrique. Non pas pour
surveiller les gens, mais pour simplifier la gestion des foules. En effet, on y
compte pas moins de 45.000 visiteurs par jour et jusqu'à 150.000 les jours de
fête. L’envergure de cette réalisation fait d'elle un exploit: le plus grand
contrôle biomé-trique par empreinte digitale au monde.
GPS pour skieurs
C'est une
première mondiale pour la station de Morzine qui, en collaboration avec la
société Ski-Nav, lance cette saison 2004 le « Ski-Navigator», premier système
de navigation sur pistes basé sur la technologie GPS. Très simple
d'utilisation, ce pocket-PC est équipé d'un écran tactile couleur proposant un
plan 3D digital des pistes, relié à un satellite. II permet aux skieurs de
connaître en direct et instantanément leur position sur le domaine skiable, le
chemin à suivre vers les remontées mécaniques ou le retour à la station, les
restaurants d’altitude, les informations techniques sur les pistes (dénivelé, kilomètres,
altitude...) ou encore certaines informations personnelles (vitesse, kilomètres
parcourus...). Cinq cents appareils sont disponibles à la location à l'office
du tourisme de Morzine pour 60€ par semaine.
C’est nouveau.
Tout l'univers des Sims
Si les Sims ne vous disent rien, vos enfants, eux,
les connaissent très bien. Véritable phénomène, ce jeu vidéo d'Electronic Arts connaît un succès mondial depuis sa création, en février 2000.
Simulateur de vie humaine, il permet aux joueurs de créer des personnages
virtuels, de contrôler leur vie, de les habiller, de décorer leur maison, etc.
Dernière sortie: le coffret Double Deluxe qui regroupe la version originale et
intégrale des Sims ainsi que les deux premiers disques additionnels de la
collection (il y en a eu six), l'éditeur de Sims et des bonus inédits. De quoi
régaler les fans, car c'est la première fois qu'autant de Sims sont réunis en
un jeu!
En vente dans les
magasins de jeux et en grandes surfaces: 59,99€.
Site officiel. www.thesims.com
Réparez vos CD rayés
Votre collector des Rolling Stones est rayé? Pas de
panique, SkipDoctor est là! En deux temps trois mouvements, ce petit appareil
de grand secours restaure CD et DVD endommagés par les éraflures, rayures et
autres déformations. II suffit d'insérer votre disque dans le SkipDoctor, de
vaporiser un fluide spécial, de tourner la manivelle et c'est fait! Créé par la
marque Digital Innovations, il est distribué par Comtrade (www.comtrade.fr ).
Prix: 34,90 € Existe aussi en version motorisée au
prix de 59,90 €. Dans les Fnac, Surcouf, Boulanger et grande surface.
La lampe communicante
Très innovant, ce drôle de carré - baptisé Dal -
est la première lampe vivante, intelligente et communicante. Fabriquée par la
société Violet, elle se connecte à Internet et, grâce à la combinaison de
différentes « personnalités » (informative, émotionnelle ou ludique), exprime
de multiples infos par des changements de couleurs, des variations d’intensité
lumineuse et de rythme d'affichage. Du trafic routier à la météo du jour en
passant par l'alerte d'e-mails, la réception de SMS..., elle offre une
communication colorée, d'un genre tout à fait nouveau. Elle se personnalise
simplement à l'aide d'un navigateur Web. Sa technologie, son originalité et son
design, déjà récompensé, en font un objet unique.
En vente sur www.violet.net
au prix de 850 €
Très
compact, le lecteur MP3 MF-PE 550 de LG dispose d'une mémoire flash intégrée de
256 MB qui lui permet de stocker de la musique mais également de la voix via sa
fonction dictaphone. II se connecte à un PC grâce à un câble USB. Par ailleurs,
il possède une autonomie d'une vingtaine d'heures.
MF-PE 550,
LG, 299 €.
La webcam qui vous trace
Aussi surprenante qu'amusante, la QuickCam Sphere
de Logitech se dresse sur son pied pour nous regarder de haut et nous suivre
dans le moindre de nos mouvements, grâce à ses fonctions automatiques de prise
panoramique et d'inclinaison. II s'agit de la toute première webcam capable
d'un déplacement physique pour cadrer intuitivement un visage au centre de son
champ de vision. Quasi robotique, elle pivote sur 140 degrés de chaque côté,
soit un champ de vision total de 180 degrés et de 60 degrés de haut en bas.
Elle prend vidéos et photos et, une fois la mission accomplie, redescend de son
pied pour se lover dans sa petite base ronde.
Prix:
149,95€. En vente chez tous les revendeurs de la marque et sur www.logitech.com .
L'imprimante
jet d'encre Stylus Photo R300
reconnaît tous les formats de carte mémoire
d'appareils photo et peut être connectée directement aux appareils en USB (sans
passer par le PC). Economique à l'usage grâce à ses cartouches séparées, elle
imprime en six couleurs sans marges jusqu'au format A4. II est possible de
connecter directement un graveur CD ou un lecteur ZIP.
Stylus
Photo R300, Epson, PC et Mac, 179 €.
Pour vous aider à remplir
vos déclarations de revenus, Clickimpôts plus 2004 dispose de différents
modules tel l'Assistant pour une saisie facilitée, l'Auditeur pour traquer les
erreurs ou le Conseiller qui aide, simulations à l'appui, à choisir les
solutions les plus avantageuses. II suffit ensuite d'imprimer la déclaration
pour l'envoyer au centre des impôts. Sont prises en charge la déclaration de
revenus, de revenus fonciers, des plus-values mobilières et immobilières, et des
revenus encaissés à l'étranger.
Clickimpôts plus 2004,
Harvest, PC, 45,50€.
Le V600
Elégant et compact, le V600 est un mobile à clapet qui dispose d'un écran
interne couleur et d'un écran extérieur deux lignes pour afficher le numéro de
l'appelant. II intègre un appareil photo et permet de visionner des vidéos. Ses
coques interchangeables permettent de modifier son apparence en fonction de son
humeur.
V600, Motorola, 450€.
est un téléphone qui fait également office
d'organiseur. II est capable de lire des fichiers musicaux MP3, de prendre des
photos mais également d'enregistrer des vidéos. Pour stocker le tout, il
dispose d'une mémoire interne de 16 Mo et d'un emplacement pour une carte
mémoire allant de 32 Mo à 128 Mo. Gageons qu'il corrige les erreurs de
fonctionnement qui émaillaient le P800 auquel il succède.
P900, Sony Ericsson, 899 €.
Le Gigaset E150
Dédié aux seniors, le Gigaset E150 dispose d'une touche SOS qui déclenche
automatiquement des appels successifs vers quatre numéros préprogrammés et
diffuse un message vocal préenregistré destiné aux personnes que l'on souhaite
prévenir, en cas de malaise par exemple. Par ailleurs, les touche; sont larges
et espacées pour une lisibilité accrue.
Gigaset E150, Siemens, 179,99€.
Le Digilux 2, Leica
Avec
le Digilux 2, Leica propose un appareil numérique doté d'une excellente
résolution de 5 millions de pixels. Il bénéficie des mêmes possibilités de
réglages qu'un reflex classique (mise au point, diaphragme, focale, temps
d'exposition, etc.). II dispose en standard de 64 Mo de mémoire via une carte
SD. II peut également enregistrer de courtes vidéos ou un son pour chaque
image.
Digilux 2, Leica, 2.000€.
Le
FinePix F420 de Fujifilm joue la carte de la miniaturisation tout en affichant
des caractéristiques puissantes : capteur de 3,1 millions de pixels capable de
générer des images de 6 millions de pixels, capture de vidéo, zoom optique 3x,
etc. Par contre, il intègre une carte xD-Picture de seulement 16 Mo.
FinePix F420, Fujifilm, 399€.
L'Optio
S4 de Pentax
L'Optio
S4 de Pentax est doté d'un design sobre et élégant. Très mince, il se glissera
dans toutes les poches. Côté performance, il propose une résolution de 4
millions de pixels, un zoom optique 3x et numérique 4x et huit modes de prises
de vue (Panorama, paysage, portrait, vidéo, etc.).
Optio S4, pentax, 549€.
Wireless Optical Mouse, Microsoft
On connaissait déjà la souris avec molette de défilement vertical. Eh bien,
désormais, la Wireless Optical Mouse
intègre une molette de défilement multidirectionnelle, c'est-à-dire
qu'elle permet de se déplacer également horizontalement. Une fonction très
pratique sur Internet, Excel ou les logiciels de retouche photo. Elle est
prévue pour les droitiers comme pour les gauchers.
Wireless Optical Mouse, Microsoft, PC et Mac, 55€.
SX1, Siemens
Téléphone mobile à tout faire, le SX1 fait office de lecteur vidéo, caméra
et appareil photo, radio FM et lecteur de fichier MP3. Le tout dans un volume
réduit et 116 grammes. Les touches de numérotation sont situées sur le côté de l'appareil
et demandent un temps d'adaptation.
SX1, Siemens,
699,99€.
Zire
21, PaImOne
Destiné aux néophytes qui veulent s'essayer au Palm, le Zire 21 permet de gérer les tâches quotidiennes en reprenant les
principales fonctions (agenda, répertoire, etc.) qui ont fait le succès de la
marque. II possède une mémoire de 8 Mo qui lui permet de stocker des milliers
d'adresses et des années de rendez-vous ou de télécharger quelques-unes des 20
000 applications disponibles sur Palm.
Zire 21,
PaImOne, 119€.
Le messager
mobile instantané
Plébiscité
outre-Atlantique pour sa simplicité d'emploi, le BlackBerry est un petit
terminal de poche équipé d'un écran et d'un clavier. Il permet de gérer à
distance les mails du bureau, d'organiser son agenda, de surfer sur l'Internet
et de téléphoner. Tout ça sans fil et où que l'on soit ! Sa fonction d'alerte
en temps réel permet d'être averti de l'arrivée d'un message. Un autre atout de
ce terminal concerne la sécurisation des données: les messages cryptés de bout
en bout garantissent la confidentialité des échanges. Enfin, derniers points
forts : facilité de la mise en oeuvre et le faible coût d'entretien. Lancé
en partenariat avec SFR, le petit dernier, le BlackBerry 7230, est tri bande et
offre un écran couleur haute résolution.
Son prix
reste dissuasif: 450 euros le terminal et 35,88 euros par mois pour 20 Mo de
transfert.
Vos photos sur la télé
Les appareils photo numériques
faisant fureur, les souvenirs de famille s'échangent aujourd'hui le plus
souvent par e-mails ou se partagent sur des sites personnels. Mais quid de ceux
qui n'ont pas d'ordinateur et de connexion à Internet pour en profiter,
notamment les générations précédentes? Pixadus a songé à eux en lançant le
Digital Photo Receiver (DPR). De manipulation très simple, ce boîtier se
branche à la fois sur la prise Péritel de la télévision et sur la prise de téléphone
et récupère, selon un rythme que l'on détermine soi-même, les photos que la
famille a prises et qu'elle a mises en ligne sur le site Internet de Pixadus.
Seul regret pour ce produit: on ne peut pas archiver les photos. Quand le DPR
reçoit un nouveau lot, il élimine les précédentes.
Prix: 129€. En vente
principalement en ligne (www.pixadus.com ).
Flashez vos amis
Récemment sorti, le SGH-X6oo de Samsung apporte une nouveauté attendue sur
le marché des téléphones portables avec appareil photo numérique puisqu'il
intègre un flash. Soirées, photos d'intérieur... Tous les clichés sont donc
désormais permis. Pour des créations illimitées, le téléphone est doté d'un
zoom numérique et de différents cadres et effets spéciaux.
Prix: 349 € hors abonnement. En vente dans toutes les boutiques de téléphonie
mobile.
SOUVENIRS,
SOUVENIRS …..
J’ai
lu à la page 4-7 de « HISTOIRE DU GROUPE BULL » la mention
ci-après :
PREMIERE
SIGNATURE DE CONTRAT LANGAGE AP 2, PAR LE PROFESSEUR NEF, DE L’UNIVERSITE DE
BERNE – (AP 2 SUR GAMMA 3/AET).
Ceci m’a rappelé un évènement
extraordinaire que j’ai vécu à propos de ce contrat. En 1957, j’ai été envoyé à
Berne par M. de Bournonville pour faire une démonstration d’AP 2 au professeur
NEF. Le thème choisi était le calcul d’une racine carrée par la formule de
Newton (approximations successives). Le programme, préparé à Paris, devait être
modifié à Berne pour tenir compte des demandes particulières du professeur, et
devait, par conséquent, être compilé (ou assemblé) sur place, au Crédit Suisse,
je crois.
Après une
séance de travail avec Nef et ses adjoints, je modifie mon programme, le
perfore et attends la nuit pour disposer de la machine pour la compilation.
Tout
semble bien se passer, lorsque, vers 2 ou 3 heures du matin, en plein
assemblage, je vois la rangée de voyants s’arrêter de clignoter et se figer…
Quoi
faire ? Que la panne vienne de l’assembleur ou de la machine, je n’avais
aucun moyen d’y remédier. Alors, comme je suis un homme croyant, j’ai fait la
seule chose à ma disposition : J’ai donné un coup au pupitre et ai dit
d’une voix forte : Mon Dieu, ne me faites pas cela !
Alors,
chers lecteurs, les voyants se sont remis à clignoter, le programme est reparti
et j’ai pu terminer la compilation.
Le
lendemain, la démonstration a été un succès. Le professeur Nef semblait très
satisfait.
EPILOGUE
De retour
à Paris, j’ai voulu savoir ce qui s’était passé. Finalement, j’ai trouvé, aux
Etudes la réponse : Le programme ne pouvait pas marcher, car il y avait
une combinaison défectueuse de commutation d’octale et d’accès à la mémoire 15.
Les
responsables m’ont remercié et m’ont assuré que cela serait rectifié sur les
machines existantes et à venir.
Et
pourtant cela a marché…J’espère que je ne suis pas le seul survivant.
V.G.HAVELKA
|
Mars 2004, le printemps revient.
La mer est toujours agitée, attention à vous.
J’espère que le jour de
la St. Herbert sera le bon jour pour le Printemps. |
||
FEB-ACTUALITES : 2, rue Galvani
91343 Massy Cedex Directeur de la Publiction : Alain
Lesseur Rédacteur en chef : Michel Guichard. Comité
de rédation /relecture : Alain Lesseur, Michel
Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit. Photocomposition : Michel Guichard Impression : SOS repro -
75017 Paris Tirage : 600 exemplaires FEB-ACTUALITES
N°46. Ont
participé à la rédaction de ce document : A.Lesseur, C.Gallard,
D.Poirson, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay,
M.Guichard, V.G.Havelka, Le groupe RER et des articles journalistiques. Publication interne. Diffusion réservée. |
|
La Fédération des Équipes Bull est une
association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs
d’activités culturelles. Présidents
d’Honneur : Bernard Capitant (U),
Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur). Président :
Alain Lesseur. Vice-Présidents
: François Holvoet-Vermaut,
Michel Guichard. Secrétaire
Général : André Taillat. Secrétaire
: Raymond Réglier. Trésorier
Général : Marcel Couturier. Trésorière
: Monique Petit. Assesseurs
: Victor
Thevenet, José Bourboulon. Bureaux :
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Michel GUICHARD.