N° 46  PRINTEMPS

MARS  2004.

 

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Editorial.

L’année 2004 se présente bien pour notre association. Nous avons débuté notre campagne annuelle d’expositions, comme prévu en février, à l’Espace Saint-Exupéry de la Mairie de Franconville, dans le Val d’Oise. Nous présentions la machine à statistiques de Fredrik R. Bull, un ensemble mécanographique homogène, mais avec une tabulatrice maquette, la vraie n’ayant pu entrer dans les locaux à cause de sa grande taille, et enfin une sélection de micro-ordinateurs, dont le célèbre Micral-N.

De très nombreux visiteurs sont venus et ont posé comme d’habitude des questions pertinentes sur les origines de l’informatique. D’autre part, un planning serré de visites pour les élèves des écoles a été mis en œuvre. Nous avons pu remarquer que la plupart d’entre eux ont accès à un micro-ordinateur, soit familial, soit associatif, notamment à la bibliothèque de la mairie. Peu nous ont déclaré n’avoir jamais au moins joué sur un ordinateur. Tous ces élèves ont posé des questions intéressantes montrant leur soif de savoir comment se passaient ou se passent les choses. Une classe de CM1 nous a réservé une surprise inédite. Une fois les présentations terminées, leur institutrice battait le rappel pour ramener ses élèves au bercail, quand subitement ces derniers se sont retournés pour foncer sur nos animateurs et leur serrer la main en criant merci. Ce bain de foule inattendu fut apprécié à sa juste valeur, la spontanéité de ces enfants satisfaits nous est allée droit au cœur.

Enfin, en clôture de cette semaine d’exposition, nous proposions une conférence, comme nous savons les faire, sur l’histoire de l’informatique. Elle a reçu un accueil intéressé et a débouché sur une discussion animée entre les auditeurs présents. Entre passé et futur, ce sont clairement des sujets qui interpellent.

Alain LESSEUR, notre Président.

Affiche de la ville de Franconville

 

Rubriques

Editorial.

Le message du jour.

Les échos d’un commercial.

F.E.B. Angers et Pays de la Loire.

  Nouvelles du club micro F.E.B.,

  Nouvelles de F.E.B. Angers,

  Construction d’un paquebot

F.E.B. club généalogie.

F.E.B. groupe histoire.

  Mais qui donc… ? Ada Lovelace,

  GCOS7, DPS7000 : un grand….

Histoire de la télévision française.

La philatélie.

Les expositions F.E.B.

  Les autres expositions

F.E.B.B. Belgique&Luxembourg.

Retrouvez les échos de la F.E.B.

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  Le TGV….,

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Cyberespace.

  -Infos diverses,

  -C’est nouveau.

Souvenirs, souvenirs.

C’est le printemps.

 

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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 46

 

Venez nous rejoindre. La F.E.B. vous accueille tous les mardis et surtout ne manquez absolument pas son :

Assemblée Générale qui se tiendra cette année le :

Jeudi 13 mai 2004 à 15h.00.

Venez nombreux soutenir votre Fédération des Equipes Bull en votant massivement sur place ou au moins par correspondance. Nous vous attendons.


Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.

 

 

COMMERCIAL A GRENOBLE – 11° Episode – Directeur Régional Rhône-Alpes à Lyon, du 01.01.66 – 30.04.67

 

 

 

 

C’est donc pendant les vacances de Noël 1965 que Maxime Bonnet m’invite chez lui à Plan de la Tour (Var), avec ma femme, pour bavarder sur mon nouveau boulot à Lyon comme Directeur Régional Rhône-Alpes, en poste et résidence à Lyon. Une journée bien agréable, et de gros changements à venir, à plusieurs points de vue.

 

Pour la première fois de ma courte carrière, j’arrive sur un terrain cultivé avant moi et par d’autres que moi. Non pas qu’à mon arrivée à Grenoble en 1958 il n’y ait rien eu du tout, mais j’étais le premier commercial Bull à habiter sur place et, un peu plus tard, à y avoir mon bureau : avant moi, tout venait de Lyon.

 

En outre, je change de chef. Laurent Artru, qui m’avait cocooné et surveillé de loin depuis mon arrivée à Lyon en juillet 1956, disparaît à ma vue (a-t-il eu un poste à Paris ou a-t-il quitté Bull à ce moment-là pour devenir tout de suite Secrétaire Général de la Chambre de Commerce de Lyon ou est-il resté à « la zone » rue Childebert à Lyon avec une tâche parisienne ? Je ne me rappelle plus.) Mais c’est à Louis Orsini que je rapporte alors, et il m’a rendu un très grand service, en m’apprenant à faire un budget : jusque là, je ne savais même pas ce que c’était, et pourtant j’étais chef de secteur ! Et il ne s’est pas contenté de m’expliquer de loin en me disant « maintenant allez-y, faites-le », non, il l’a fait avec moi en y passant le temps nécessaire. Cela m’a beaucoup servi peu après, lorsque Kampf est devenu mon chef et mon patron (je distingue habituellement et cette fonction et cette qualité, que Kampf a réunies pour moi pendant pas mal d’années.)

 

Enfin, financièrement, et bien que Maxime Bonnet ne m’ait, je crois, rien promis, j’ai fait un saut considérable grâce à General Electric qui a introduit du commissionnement dans la rémunération des commerciaux. En 1965 mon net fiscal ne se composait que d’un salaire « forfaitaire » et s’était monté à 27.139 francs ; en 1966 s’y est ajouté une part importante de commissionnement, et il s’est monté à 73.894. Et au 1° avril 1966 je suis passé de la position III A à la position III B.

 

L’installation familiale à Lyon ne s’est passée qu’en juin ou juillet 1966 : j’avais visité en janvier un appartement à la Croix-Rousse que j’avais trouvé trop grand et mal foutu (200 m2 pour 1.200 francs par mois !), et en juin il était toujours libre et au même prix ! Nous y sommes restés jusqu’en novembre 1980. En 1956 – 58 nous avions habité à Villeurbanne avec un bébé près de chez Yannick Geffray qui habitait dans un des deux « gratte-ciel », et cette fois nous montions à la Croix-Rousse, rue Hénon avec nos quatre enfants, c’était un grand progrès, et nous y avons toujours beaucoup d’amis.

 

Professionnellement parlant, nos seize mois Bull à Lyon se sont très bien passés, et il est vrai que j’étais favorisé. En tout j’avais 315.000 points, dont 170.000 à l’ancien secteur de Lyon (80% dans le département du Rhône) et 145.000 à l’ancien secteur de Grenoble. Je n’avais évidemment pas de « territoire » propre, je n’avais qu’à faire le directeur, au milieu d’une population Bull beaucoup plus importante qu’à Grenoble. C’est-à-dire que je ne pouvais plus aller nulle part sans être accompagné de l’ingénieur commercial. Et en fait, je me suis surtout senti chef du secteur de Lyon car à Grenoble je laissais Kampf, qui n’avait guère besoin de moi – et peut-être ceux de Lyon non plus, mais il fallait bien quelqu’un -  avec Yves Massin et Claude Salessy. J’avais embauché celui-ci, qui était directeur commercial de STATECO à Grenoble, cette société de travail à façon, client Bull, dont je vous ai parlé dans le numéro 35 de FEB-Actualités, pour vendre du Gamma 55 dans la Haute-Savoie car, du fait de sa position chez STATECO, il y connaissait tout le monde. Son ambition à lui était d’habiter Annecy et d’être directeur technique ou directeur tout court, d’une station de ski ; néanmoins il a choisi le poste d’ingénieur commercial à Grenoble et quand j’ai quitté Grenoble il y était stagiaire. Parmi les six commerciaux de Lyon, il y avait les piliers Raphaël Payen (1961) et Olivier Thaller (absent de l’annuaire 1962), tous deux de vieilles familles lyonnaises, mesurant tous deux au moins un mètre quatre-vingt-cinq et entre lesquels je me sentais bien petit. Il y avait aussi Claude Ortolan, Michel Hubert (1959), et Jean Perraud (1960), lequel se complaisait dans des études de gestion de production trop longues mais très bien faites ; il a d’ailleurs quitté Bull peu après, pour un cabinet de conseil spécialisé en ce domaine. Je ne me rappelle pas les noms du sixième commercial, c’était peut-être Contaux mais je ne me rappelle plus s’il était à Grenoble ou à Lyon ; en tout cas je ne pense pas que ce soit celui que l’annuaire 1962 présente comme entré en 1943.

 

Le corps des techniciens lyonnais était particulièrement solide, avec Boris Resnikoff, Georges Vernais et Claude Bibos ; Pierre Barbézieux y était-il encore, je ne crois pas. Resnikoff avait très bien su s’y prendre avec sa hiérarchie précédente, et je lui avais clairement expliqué qu’il n’aurait rien de plus, sous ma direction, jusqu’à ce que Vernais l’ait rattrapé ; il n’avait rien répondu, avec l’air de penser « Les chefs passent, et mon tour reviendra bien. » Tous deux sont morts malheureusement, ils étaient tous deux de grande valeur, et Bibos aussi bien sûr, avec ses pigeons voyageurs. J’ai toujours été impressionné par le haut niveau des « agents techniques » du réseau commercial de Bull, c’était forcément grâce à Dubroeucq.

 

Il y avait quatre secrétaires sous la férule de la remarquable Madame Denise Girin.

 

A l’école de perforation (car à Lyon il y en avait une, et c’était un atout considérable), il y avait Madame Jacqueline Mathieu et je crois aussi Madame Chaloyard, la femme d’un des techniciens du SEC. Il me semble qu’il n’y avait plus Madame Aymo-Boot.

 

Au SEC précisément, je crois que c’était toujours Médéric Le Baillif qui était chef de secteur pour tout le quart Sud-Est de la France, et je devais toujours m’entendre aussi mal avec lui. Le SEC avait à Lyon comme secrétaire Madame Solange Turenne, ce qui nous valait, et je ne m’en plaignais pas, de fréquentes visites de Francis Ackermann, directeur de ce service ; puis ils se sont mariés ; je crois qu’ils sont dans le Vaucluse.

 

Les clients étaient nombreux et solides, avec plusieurs Gamma 30, parmi lesquels les Etablissements Gros à La Mulatière, la S.F.A.C. au Creusot (Société des Forges et Aciéries du Creusot), les Houillères de Blanzy, Comptabilités-Statistiques, etc. La grosse affaire de l’année 1966 a été la commande du Gamma 140 de Brossette : était-ce Payen ou Thaller qui l’a emporté sur IBM, je ne sais plus. Mais, toujours en faisant le directeur, j’ai eu à argumenter devant Lucien Bravard, conseil de direction et frère de Joanny Bravard auprès duquel je m’étais ridiculisé aux Chaussures Pellet à Vienne quelques années auparavant, comme je vous l’ai déjà raconté. Ce Gamma 140 n’a pas pu être converti en GE 400, comme l’a réussi Kampf à Grenoble sur les trois sites concernés (Pavailler, Crouzet et Valisère), et Brossette a commandé un IBM 360.

 

« Faire le Directeur », ça voulait dire aussi présider la délégation Bull pour le Comité Directeur mensuel pour le démarrage du GE 400 de Gillet-Thaon, signé avant mon arrivée, où j’avais eu l’audace de demander un organigramme de la société : un grand silence a suivi, d’où j’ai conclu que j’avais fait une gaffe.

 

« Faire le Directeur », ça voulait dire aussi emmener déjeuner tout le monde après la réunion commerciale du lundi matin. Nous allions au restaurant le Vieux Lyon, rue de l’Arbre Sec à côté du bureau, tenu par deux « vieilles » dames, et en entrant je demandais tout de suite « onze pots de côtes », puisque nous étions généralement onze. Ces dames n’en apportaient que sept ou huit, mais en partant il y avait bien à peu près onze pots : comme chacun sait, un pot lyonnais ne fait que 46 cl, ce n’était donc pas bien méchant.

 

C’est de Lyon que j’ai assisté, si je peux dire, à la restitution à Sogréah de sa commande de GE 600, mais c’est à Lyon, chez moi, que j’ai reçu le vendredi 22 ou 23 décembre 1966 vers 19 heures un appel de Yannick Geffray m’annonçant la décision du retrait du Gamma 140. J’ai réagi instantanément, comme d’habitude, en disant « si c’est vrai, je m’en vais ». J’appelle aussitôt Kampf chez lui, je lui raconte l’annonce et ma réponse, et il me répond « tu as raison, je m’en vais aussi. »

 

Il faut dire que j’avais passé l’année 1966 avec une douleur périodique et très vive, dans le ventre, qui s’était manifestée en premier le 31 décembre 1955, puis le 31 janvier, puis le 28 ou 29 février : j’étais alors allé voir un toubib de notre connaissance en lui disant, « docteur, j’ai mal au ventre le dernier jour de chaque mois » et il m’avait diagnostiqué un ver solitaire ! En fait il s’agissait de la vésicule biliaire, et en décembre 1966 je demande respectueusement à Maxime Bonnet si je peux me faire opérer en janvier : ça faisait de plus en plus mal, de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps. Bonnet me répond « vous pouvez, il ne va rien se passer. » Tu parles, qu’il ne s’est rien passé !

 

Alors il y a eu tout un maelström, la démission collective de vingt-trois chefs de secteur ou de zones ou quelque chose comme ça, dont Kampf et moi avons été les seuls à tenir bon. Tous les autres, sans exception, ont été récupérés un à un par leur hiérarchie. Et à moi, quelqu’un de la Direction, ayant profité d’un de mes passages à Gambetta, a fait une proposition très malhonnête que j’ai refusée tout de suite, et bien m’en a pris. Nicolas Vichney dans Le Monde du 3 janvier 1967 a raconté pages 1 et 13 cette « Nouvelle crise de Bull General Electric », et j’ai retrouvé son article dans le fonds documentaire de Sciences Po Grenoble : les microfilms du Centre Pompidou étaient illisibles.

 

Donc je me fais quand même arracher la vésicule avec un calcul gros comme une petite noix, et pendant ce temps-là, voilà que notre client Comptabilités-Statistiques, Grande-Rue de la Guillotière à Lyon, la plus ancienne société de travail à façon de France, créée en 1941, voilà qu’elle brûle ! A-t-on idée aussi de mettre un Gamma 30, un ou deux Gamma 10, plusieurs tabulatrices, des stocks de cartes et de bandes magnétiques etc, au-dessus d’une menuiserie ! Je n’ai pas visité la ruine, j’ai seulement vu le magma d’une bande magnétique dans sa bobine complètement fondue et transformée en cône de plastique…

 

Là, les gens de Paris, tout le Bureau des Affectations en premier et le SEC idem, tous ceux de Bull ont été éblouissants. La société Comptabilités-Statistiques était dirigée par Xavier de Boccard, également Président de la Chambre de Commerce Franco-Suisse à Lyon et présidée par son beau-père Monsieur Gros ; Jean-François Levencq était Secrétaire Général ; son plus gros client était la Caisse d’Epargne de Lyon, dirigée par Monsieur Rigot-Muller, et elle bénéficiait à Lyon d’une image et d’une réputation très fortes dont Bull profitait évidemment et, en la circonstance, elle en a été récompensée : fin janvier elle a emménagé dans de nouveaux locaux, deux étages du bâtiment de l’ancien siège social des Câbles de Lyon, 172 avenue Jean Jaurès, un gros bâtiment très laid mais très solide, et j’ai participé à son inauguration exactement quatorze jours après mon opération. Je ne me rappelle plus si un Gamma 30 avait déjà été installé, je ne le crois pas, je crois qu’il a fallu deux mois – mais seulement deux mois-, mais il y avait au moins un Gamma 10 et du matériel classique en remplacement de ce qui avait brûlé. Comme la mode était au commissionnement, j’ai demandé une commission sur le matériel remboursé par les assurances, mais je n’ai pas insisté devant le refus étonné que j’ai reçu.

 

Je n’ai pas conservé le double de ma lettre de démission, mais seulement mon solde de compte arrêté au 30 avril 1967. J’avais un an de clause de non-concurrence, dûment payé, c’est-à-dire que pendant un an je devais faire autre chose. Avec Kampf, qui n’avait que trois mois, et après avoir cherché pas mal, nous sommes entrés début mai chez Pavailler à Valence, fabricant de matériels de boulangerie, notre ancien client Gamma 140 converti par Kampf en GE 400, lui comme directeur commercial France et moi comme chef des ventes pays de l’Est.

 

C’est la fin de ma vie chez Bull, et le passage vers bien d’autres aventures.

José Bourboulon

 

N.B. Tout ce que je vous ai raconté depuis le début n’est que le reflet de ma mémoire, c’est très insuffisant et très incomplet, c’est sûrement bourré d’erreurs. Je n’y engage donc pas ma responsabilité.

 

 

 

F.E.B. Angers – Pays de la Loire.

 

 

Le club micro-informatique de F.E.B. Angers - Pays de la Loire.

 

Le club se porte bien ; nous sommes une bonne centaine à avoir traduit notre confiance dans le club en ayant renouvelé notre adhésion pour 2004 ce qui fait qu’avec les nouveaux nous sommes déjà 156 adhérents au 10/02.

 

Voici nos orientations pour l’année 2004.  Nous avons allégé le cursus de base que nous proposons aux débutants à savoir : les bases de Windows (jongler avec les fenêtres, gérer ses dossiers et fichiers, différents accessoires), les bases de Word comprenant les automatismes à acquérir pour le traitement de texte (connaissances nécessaires dans l’utilisation d’Internet Explorer, Outlook Express et bien d’autres logiciels), la navigations sur le Web avec Internet Explorer (outils, naviguer, rechercher), la maîtrise du courrier électronique avec Outlook Express (outils, écrire, répondre, classer, gérer).

 

Et plus … : Word 2ème niveau, Excel 1ier et 2ème niveaux, (tableaux de calcul avec un premier niveau en quatre séances et perfectionnement en trois séances), photos et images numériques PaintShop Pro et Photoshop (retouches photos, création d’images numériques), montage vidéo (analogique et numérique, gravure sur DVD), Publisher (pagination assistée), Money (gestion de ses comptes financiers) etc. …

 

Il est important que vous nous communiquiez votre adresse e-mail afin de nous permettre de vous tenir informés sur tout ce qui bouge au niveau des stages et autres activités.

 

Toutes nos machines sont sous Windows XP Home, ont un graveur de DVD et sont connectées à l’Internet par ADSL 1024 kbs. Nous avons remplacé trois unités centrales vieillissantes sur la Photo, la Vidéo et la salle (celle du chargé de stage). Nous avons installé la suite logiciel gratuite « Open office » sur quatre machines. Cette suite logiciel réalise l’ensemble de ce que fait habituellement Microsoft Office qui, elle, coûte fort cher.

 

Nous recherchons un trio d’adhérents motivés souhaitant s’investir dans la création d’images en 3D et un autre adhérent dans la création de sites Internet avec Deamweaver MX.

 

Pensez à visiter régulièrement notre site Internet http://perso.wanadoo.fr/febangers autre source d’informations sur ce qui se passe au club,

 

Informez vos amis et vos proches sur nos activités ! (le bouche à oreille, y’à que cela …)

 

Dites leur de se renseigner en venant au club micro-informatique les lundis après midi au : 26, rue du Nid de Pie ou en téléphonant au :

02.41.35.03.31 et 02.41.41.12.10.

 

Montrez leur notre site Internet : http://perso.wanadoo.fr/febangers en particulier les pages « initiations, conférences et informations » qui sont régulièrement mises à jour.

 

Notre adresse e-mail : febangers@wanadoo.fr

 

Bonne année micro-informatique à tous et à bientôt au club, amitiés à tous …

Claude Gallard et l’équipe des bénévoles

 

 

 

Des nouvelles de F.E.B. Angers-pays de la Loire.

 

 

Made in Angers, Week-end des Musées insolites.

 

A l'initiative de l'office de Tourisme, du 13 au 15 février 2004, sur le site du château de Pignerolle.

 

La F.E.B. (Fédération des Equipes Bull) a présenté essentiellement du matériel et des composants informatiques dits d'une autre époque, le tout dans un cadre environnemental idyllique.

 

Lors de cette exposition nous  avons présenté une tabulatrice T 30 (celle du patrimoine national), et une perforatrice Pelerod des années 1930.

 

Puis un ensemble de micro ordinateurs allant du portable P2 via l'Attaché au Micral 60.

 

Par ailleurs nous avons montré une série de disques évolutifs en volume et capacité des années 1980 - 2000, deux vitrines de composants: mémoire à tores, micro packaging, relais, ampli de frappe G 10,etc…

 

Le tout est complété de panneaux sur l'histoire de l'informatique, le micro packaging et l'évolution des cartes électroniques.

 

Nous remercions tout particulièrement les membres du Club micro qui nous ont permis d'installer et désinstaller ce matériel, ainsi que les collaborateurs du musée de Pignerolle pour leur accueil.

Michel. BOULAY


Des nouvelles de F.E.B. Angers-Pays de la Loire.(suite)

 

 

 

COMMENT NOUS CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ?

 

L'assemblage des blocs dans la cale. (5/7).

 

 

 

 

Le montage est un peu la concrétisation des efforts de tous ceux qui sont intervenus en amont. Sur cale, le navire va enfin prendre forme : au fur et à mesure, ce qui n'est au départ qu'un assemblage de blocs va donner naissance à un paquebot.

 

 


Pour les personnes extérieures

 

Au Chantiers de l'Atlantique, c'est certaine-ment l'étape la plus "parlante", celle où le paquebot commence à être assemblé et où l'on voit concrètement son avancée. Pour un chantier naval, le montage, et notamment la mise sur cale, est toujours un moment clef dans la construction d'un navire, un moment chargé de symboles et d'émotions. D'ailleurs, une " cérémonie des pièces " a lieu pour certains paquebots, héritage d'une coutume romaine. A cette époque, une pièce était déposée à l'embase du mât des galères pour leur porter bonheur. Aujourd'hui, cela consiste à souder au fond du premier bloc mis sur cale une petite boîte remplie de quelques pièces issues du pays de l'armateur.

 

La mise sur cale

 

Au niveau opérationnel, le montage commence par la mise sur cale... qui peut s'apparenter à un « déménagement » géant ! II s'agit effectivement de faire passer un à un les blocs de l'aire de prémontage à la première forme de construction située juste à côté, une immense cale sèche d'environ 500 mètres de long, où il est possible d'assembler jusqu'à 4 navires en même temps, selon leur taille. Cette opération est toujours très impressionnante car elle met en oeuvre les deux gigantesques portiques qui enjambent à la fois l'aire de prémontage et la forme de construction : le plus grand soulève des charges allant jusqu'à 750 tonnes, l'autre se limitant à 250 tonnes. À chaque fois, la méthode est la même : on commence toujours par déposer d'abord les blocs qui se situent dans la partie basse du milieu du navire car ce seront les premiers à être assemblés. Puis, le bateau est "développé" vers l'avant et vers l'arrière avant d'attaquer un niveau supérieur. Le sens de construction va donc du bas vers le haut et du centre vers l'extérieur.

 

Un premier transfert

 

Le plus souvent, le navire reste deux mois dans cette première forme. Cela dépend de l'avancement des travaux, les portiques limitant la construction du paquebot à une certaine hauteur ‑ et du planning général de construction des Chantiers de l'Atlantique car il faut laisser rapidement la place à un autre navire. Ensuite, ce qui n'est encore en grande partie qu'une coque passe dans la forme B. Cette seconde cale sèche d'environ 400 mètres de long se situe dans la continuité de la forme de construction. Elle est beaucoup plus creuse (15 mètres de profondeur), de façon à pouvoir terminer intégralement l'assemblage des blocs du bateau, sans être bloqué par la hauteur des portiques. Pour ce transfert, les deux cales sont inondées afin de faire flotter le navire, qui pourra alors être déplacé par des bras métalliques (appelés des bracons), soudés sur un de ses flancs et fixés à l'autre bout sur des rails installés le long de la forme.

 

Un bateau "mort"

 

En général, le navire reste deux mois dans la forme B, le temps de devenir un paquebot muni de tous ses "éléments", y compris ses cheminées installées en dernier. Puis, ce sera de nouveau un changement de place, direction cette fois un des quatre quais d'armement de Chantiers de l'Atlantique(1). La forme B est alors de nouveau inondée, puis la porte de la cale est ouverte permettant au paquebot de sortir en Loire tiré par 4 à 6 remorqueurs. A condition bien sûr d'être à marée haute, pour bénéficier d'un tirant d'eau suffisant. Ensuite, le paquebot sera acheminé vers son quai d'armement toujours tiré par les remorqueurs, car il s'agit bien d'un bateau "mort" avec des systèmes de propulsion installés mais pas encore opérationnels. C'est justement ce qui sera fait au quai d'armement. C'est là que l'on procède à tous les essais propulsion, distribution électrique, ascenseurs... En résumé, tout le matériel embarqué y est testé pendant que l'armement se poursuit avec notamment le montage des cabines, la peinture de tout ce qui est hors d'eau... désormais, le navire est tout le temps sur l'eau.

 

Un exploit au quotidien

 

Tout au long du montage, 2 000 à 3 000 personnes sont amenées à travailler ensemble, parfois simultanément... ce qui représente un véritable défi pour Chantiers de l'Atlantique. II faut gérer une multitude de professionnels, souvent des co-réalisateurs, qui entrent en action dans un périmètre restreint, sans avoir le même métier et sans parfois parler la même langue, puisque des sociétés de différents pays européens peuvent être employées ! Et ce petit "exploit" doit se reproduire au quotidien durant six mois, avant que le paquebot n'entre dans le " grand bain " et ne fasse son premier essai mer

 

(1) Bassin C, quai de la prise d'eau, quai de Penhoët et plus rarement la forme Joubert.


 

 

 

 

 



 


Nous venons de voir dans la fabrication la partie du montage.

Durée de la construction : l’exemple du Millennium.

·         Mars 1999 : mise en code,

·         Août 1999 : transfert du navire dans la forme B.

 

Michel BOULAY à suivre au (6/7).


F.E.B. Club GENEALOGIE

 

 


Des généalogistes heureux

 

 

Les actes de l'état civil en ligne, chacun attendait ce miracle, en l'espérant pour dans dix ou vingt ans au mieux. Les beaux jours ( pour certains clubs ) de la généalogie payante sur Minitel sont presque terminés.

 

Des tentatives de diffusion, sur le net, d'informations en échanges de droits ou d'abonnements se poursuivent, mais avec difficulté, devant le nombre d'amateurs qui eux proposent gratuitement l'accès à leurs travaux.

 

Parallèlement, l'Administration dans le cadre de l'amélioration de sa mission, développe un programme de numérisation de ses documents. Les archives départementales sont en pointe, (peut-être en réaction à l'affluence des lecteurs), mais aussi des ministères, des villes, des associations.

 

La revue française de Généalogie nous dit « La Mayenne au top du numérique, cette fois, ça y est : les registres paroissiaux et ceux d'état civil d'un département tout entier sont numérisés. A Laval, le Conseil général a suivi les préconisations de son directeur d'Archives départementales pour construire l'outil des chercheurs de demain. » Cinq millions d'actes sont en ligne.

 

La Haute-Savoie s'est aussi informatisée.

 

Ge Magazine écrit : " Les actes de Vendée et de Rennes gratuitement sur Internet."

 

La numérisation ne se limite pas aux actes, mais concerne les tables décennales, les recensements, le cadastre, les minutes notariales, des plans, des cartes postales, etc…

 

A Rennes, 260.000 images sont à la disposition des internautes.

 

france-genealogie.org : portail officiel

 

La Direction des Archives de France et la Fédération Française de Généalogie ont décidé d'ouvrir le portail national et officiel de la généalogie en France.

 

Son inauguration a eu lieu en grandes pompes, le 9 mai dernier, au Congrès de Limoges.

 

Les adresses :

 

Archives de Vendée :www.archives.vendee.fr

 

Archives de Rennes :www.archives.rennes.fr

 

Archives de Mayenne :www.cg.53.fr

Jean VIDAL.

 



Groupe Histoire.

 

 

Mais qui donc a inventé l’ordinateur ? (suite) :

 

Ada Lovelace.

 

Au cours des numéros précédents nous avons parcouru la vie et les réalisations d’un certain nombre de pionniers qui à un titre ou à un autre méritent de figurer au panthéon du traitement de l’information, sans qu’aucun d’entre eux puisse prétendre avoir inventé l’ordinateur. Nous n’avons assurément pas épuisé le sujet et les suggestions soit pour proposer soit pour demander un article sur une personnalité négligée seront les bienvenues.

 

Une remarque s’impose cependant. Aucune femme n’est présente dans cette galerie de portraits. Nous allons essayer de remédier à cette situation en vous parlant aujourd’hui d’Ada Lovelace que nous avions déjà évoquée avec Charles  Babbage.   

 

Ada Byron, lady Lovelace, fut une des figures les plus  pittoresques de l’histoire de l’informatique.

 

Augusta Ada Byron, fille de l’illustre poète, naît  le 10 décembre 1815. Le 15 janvier 1816, cinq semaines après la naissance d’Ada, sa mère Annabella demanda la séparation d’avec son mari, qu’elle accuse (probablement à juste titre) d’adultère et d’inceste avec sa demi-sœur Augusta.

 

Elle quitte le domicile conjugal et obtient la garde  de sa fille qui ne connut jamais son père. Celui-ci partira  peu après pour parcourir l’Europe. Il passera  7 ans en Italie puis ira en Grèce où il participera  très activement à la libération du pays et où il trouvera la mort en 1824, mais la vie tumultueuse de lord Byron n’est pas notre propos.  

 

Annabella  destinait sa fille  à être mathématicienne et  scientifique, sans doute pour la dissuader de suivre l’exemple de son père en devenant poète.

 

Elle lui fait donner des cours par Augustus de Morgan, que les logiciens connaissent bien. Auteur en 1830 des" Eléments d'arithmétique", inventeur du terme "induction mathématique" définissant un type de raisonnement, auteur de "Calcul intégral et différentiel", il a formalisé la logique.

 

Ada voulait être « analyste et métaphysicienne », et à 30 ans elle écrira à sa mère : « si vous ne pouvez pas me donner la poésie, ne pouvez vous pas me  donne la science poétique ? »

 

 Le 5 juin 1833 elle rencontre Charles Babbage lors d’un dîner chez Mary Sommerville, femme remarquable qui avait traduit en anglais les travaux de Laplace et écrit elle-même un traité d’astronomie..

 

Elle fut très impressionnée par le mathématicien et  dès le 21 juin elle se rendit avec sa mère à l’une des soirées qu’organisait régulièrement le savant. Il lui expliqua en détails le fonctionnement de sa machine à différences.

 

Ce fut le démarrage d’une longue et amicale collaboration qui se poursuivra après son mariage en 1835 avec William King, qui fut fait comte de Lovelace trois ans plus tard et duquel elle eut trois enfants ( dont elle s’occupa d’ailleurs assez peu, plus intéressée par ses travaux scientifiques ).

 

Durant toute cette période, qui dura une dizaine d’années elle suivit en détails la genèse de la machine analytique. Elle rédigeait des «diagrammes» pour cette machine qui fonctionnait à l'aide d'engrenages; ces diagrammes avaient pour but d'expliquer comment devait procéder la machine pour arriver au résultat recherché - ce qui correspond à ce que nous appelons aujourd’hui la programmation.

 

C’est ce qui permet de considérer aujourd’hui Ada comme la première « programmeuse »

 

Elle écrit :

 

« La Machine Analytique n'a nullement la prétention de créer quelque chose par elle-même. Elle peut exécuter tout ce que nous saurons lui ordonner d'exécuter.

 

Elle peut suivre une analyse; mais elle n'a pas la faculté d'imaginer des relations analytiques ou des vérités. Son rôle est de nous aider à effectuer ce que nous savons déjà dominer »

 

Elle dira aussi  que les modèles algébriques étaient utilisés dans cette machine comme les modèles de dessins dans le métier à tisser de Jacquard.

 

Sur le plan théorique, elle publia en 1843 une étude démontrant que le procédé de Babbage permettait d'économiser du temps de travail - autre idée préfigurant la «révolution informatique». Enfin, selon elle, les mathématiques pouvaient être appliquées à l'astronomie et à la physique, ce qui était très controversé à l'époque.

 

C’est elle aussi qui rédigera, en complément des travaux de Ménébrea, la meilleure documentation sur la machine analytique.

 

Elle sera aussi pour Babbage un puissant soutien moral durant toute cette période où il rencontra de nombreuses difficultés. 

 

Malheureusement ses compétences en calcul des probabilités lui donnent à penser qu’elle peut les utiliser pour gagner aux courses (elle était elle-même une brillante cavalière), peut-être dans l'espoir de financer les travaux de Babbage.

 

Ceci finira par la ruiner, elle quitte son mari, tombe malade, se drogue pour lutter contre la douleur et meurt isolée à trente-sept ans, au même âge que son père, que Raphaël, que Mozart, que Van Gogh, que Rimbaud…

François HOLVOET-VERMAUT

 

Nota : Rappelons que son souvenir est perpétué par le langage ADA, langage de programmation du DoD (Department of Defense des Etats-Unis) conçu et développé en France par Jean Ichbiah.

 

 

Ada déjà programmeuse

Ada jeune


GCOS 7 - DPS 7000 : une grande réalisation française.

 

 


Il y a peu de grandes aventures industrielles au monde dans le domaine de l'informatique (probablement moins d'une dizaine) ayant abouti à la création et au lancement d'une ligne de produits entièrement nouvelle, incluant à la fois une plate-forme matérielle utilisant les toutes dernières technologies et un système d'exploitation dont les choix techniques de base sont encore ceux qui sont faits aujourd'hui dans les meilleurs systèmes du monde ouvert.

 

Au début des années 70, la compagnie Honeywell Bull, filiale française du groupe HIS (Honeywell Information Systems) s'est lancée avec succès dans ce type de grand projet technologique et a annoncé en 1974 la ligne de produits 64 de Bull (GCOS 64 - DPS 64), devenue ensuite la ligne 7 (GCOS 7 - DPS 7 puis DPS 7000).

 

Cette ligne de produits, conçue pour faire tourner avec d'excellentes performances et une sécurité totale aussi bien des applications de gestion que des applications de production, s'est affirmée dans des domaines aussi variés que la banque, l'assurance, le secteur public et l'administration, l'industrie et les PMI-PME. Plus de 10000 systèmes ont été livrés, et sont encore livrés, dans le monde entier.

 

Comment cette architecture était-elle assez avancée pour être toujours d'actualité aujourd'hui ? Comment a-t-elle su s'adapter aux  évolutions du marché et de la technologie des années 80, 90 et 2000 ?

 

La Fédération des Equipes Bull prépare sur ce sujet 3 conférences, dans le cadre des manifestations de  l'AHTI (Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique), qui auront lieu les 16 et 30 septembre et le 14 octobre à Paris.

 

Les thèmes majeurs en seront repris au 7e colloque de l'Histoire de l'Informatique et des Télécommunications qui se tiendra  du 16 au 18 novembre 2004 à Rennes, à l'occasion de l'inauguration du Musée des transmissions (École Supérieure d'Application des Transmis-sions).

 

Vous qui avez participé à cette aventure (et même les autres !) et avez apporté vos compétences dans la conception, la réalisation et le " management " de ce projet, devez certainement avoir envie de raconter aujourd'hui quelques épisodes de cette grande histoire.

 

Apportez-nous vos commentaires, vos témoignages, vos anecdotes afin de nous aider à rendre ces conférences aussi complètes et fidèles que possible.

 

Et notez dans vos agendas les dates du 16 et 30 septembre, 14 octobre 2004, vous y êtes invités et nous serons heureux de vous y accueillir.

Daniel POIRSON


 

 

 

 

Ligne 64

Ligne DPS7 7000


Histoire de laTélévision Française (fin).

 

 

Les années 90 : De Navarro à la télé-réalité.

 

 

La dernière décennie du XXe siècle est aussi celle de l'explosion de l'offre médiatique et de la confusion grandissante qui en résulte. Les chaînes ne se contentent plus de déverser des images à l'intérieur des foyers, elles vont aussi les y chercher, en faisant apparaître les spectateurs sur leurs plateaux, puis, progressivement, en mettant ces spectateurs en scène.

 

 

 

 

Roger Hanin parent pauvre de la télé des années 90, la fiction met en scène des héros qui manquent trop souvent d’originalité.

 

Mireille Dumas a animé, dès 1992 Bas les Masques, l’une des premières émissions dans laquelle des français anonymes dévoilaient leur intimité.

 

 


L'année 1989 fut celle du premier épisode de Navarro mais, pour le monde entier, elle fut surtout celle de la chute du mur de Berlin. L'image des Berlinois démolissant le symbole de la séparation entre l'Est et l'Ouest marquera à jamais la mémoire des contemporains. Car, lorsque le Mur est abattu par une population en liesse, la retransmission de ces images dans le monde entier montre l'omniprésence de la télévision lors de tous les événements majeurs et la possibilité de les faire partager -mais aussi de manipuler les images - avec tous ceux qui, sur la planète, disposent d'un récepteur et d'une antenne. Après la multiplication des chaînes au cours des années 80, la décennie suivante sera celle de la multiplication des écrans. Et je ne parle pas seulement des téléviseurs. Les années 90 sont en effet celles de l'apparition des premières consoles de jeux... Avec elles, l'introduction du magnétoscope, le foisonnement des antennes paraboliques, l'accession de centaines de milliers de foyers au câble et l’entrée progressive, mais inéluctable, de l'ordinateur dans le milieu familial modifient complètement les rapports des individus avec les images. Le spectateur n’est plus passif, il devient actif, dans le choix des images qu'il veut voir mais aussi dans les relations qu'il veut établir avec elles. Cette évolution, la télévision elle-même en sera l'actrice principale et complaisante.

 

Fin des émissions culturelles.

La décennie commence par la disparition d'un symbole: fin 1990, Bernard Pivot décide d'arrêter Apostrophes. Le monde de l'édition tremble, car l'émission du vendredi soir était l'une de celles qui faisaient le plus lire les Français. Pour un éditeur, le passage d'un de ses auteurs « chez Pivot » nécessitait que, le lendemain, les librairies aient son ouvrage en piles. Il y avait d'ailleurs des tables spécifiques pour les livres « élus » par l'animateur... Mais Pivot revient avec Bouillon de culture, dans lequel il promet de parler d'autres choses que de livres. Pendant ce temps, le relais est pris par une personnalité très différente: Bernard Rapp propose, dans un autre créneau, une émission intitulée Caractères. La personnalité du présentateur est à l'opposé de celle de Bernard Pivot: sa manière est plus humble, plus discrète, plus proche du style d'un Pierre Dumayet. Son intérêt va vers les livres, non vers les « coups médiatiques ». Est-ce pour cette raison qu'il émigre rapidement vers France 3 et une autre émission, jamais sans mon livre ? C'est bien possible, car les chaînes publiques, comme les chaînes privées, sont plus attachées aux chiffres d'audience qu'à leur mission culturelle. D'ailleurs, les émissions culturelles sont, peu à peu, reléguées en troisième partie de soirée, après minuit. On décide même de formaliser cet état de fait en créant Le cercle de minuit, animé par Michel Field puis Laure Adler. Au fil de la décennie, les émissions culturelles se feront rares, même au milieu de la nuit. Bouillon de culture n'en continuera pas moins sa carrière pendant près de dix ans... et peu à peu, Bernard Pivot se remettra à parler de livres. Mais l'effet de ce type de programmes sur les ventes baissera de plus en plus, au profit d'autres émissions, beaucoup moins culturelles, mais beaucoup plus spectaculaires. De son côté, Bernard Rapp continuera son petit bonhomme de chemin de manière plus modeste, plus discrète mais aussi beaucoup plus subtile, avec des émissions comme L’assiette anglaise et le cycle de documentaires Un siècle d'écri-vains.

 

Le «talk-show» à la française.

Aux Etats-Unis, ce qu'on appelle un «talk-show » est une émission dans laquelle un animateur vedette invite une personnalité du spectacle, de la politique ou de la culture à parler de son « actualité », comme on le dit en jargon français de télévision. Le plus ancien et le plus célèbre est le Tonight Show, qui fut créé en 1954 et qui, de 1962 à 1992, fut animé par le très populaire Johnny Carson. Le passage au Tonight Show était un privilège et un gage de succès: c'était l'émission nocturne la plus regardée d'Amérique, alors même qu'elle était diffusée à partir de 23 heures. L'idée est bien entendu reprise par les Français et plusieurs figures vont mettre sur pied leurs propres émissions, sous des formes et à des horaires différents -le Tonight Show était quotidien-mais avec des intentions similaires. Les années 90 sont donc celles d'une modification des émissions de plateau. Michel Drucker, qui a quitté Champs-Élysées et Antenne 2, recrée Stars 90 sur TF1. II y alterne entretiens et séquences musicales avec ses invités. En 1990, Ciel mon mardi! met en scène une fausse bagarre en direct sur le plateau, et son producteur-présentateur, Christophe Dechavanne, occupera, en 1992, la tranche qui précède le journal de 20 heures avec Coucou c'est nous. De son côté, Christine Bravo anime Frou-Frou, une émission réservée aux femmes et produite par Thierry Ardisson. Le même Ardisson lance, sur France 2, Lunettes noires pour nuits blanches, première d'une série d'émissions « nocturnes et branchées » où l’animateur brutalise ses invités pour mieux attirer le public. Dix ans plus tard, Ardisson aura succédé à Pivot comme premier vendeur de livres dans les médias; mais les ouvrages en question, scandaleux ou provocateurs, auront peu de chose à voir avec la littérature...

 

Aux limites du supportable.

Face à ces émissions qui poussent plus loin la mise en avant des célébrités, dont les spectateurs sont friands, et qui présentent aussi des personnalités moins connues mais plus croustillantes, des animateurs investis d'une très grande popularité proposent une autre catégorie d'émissions, plus « grand public». Le début des années 90 est ainsi marqué par l'apogée et la chute d'une des figures préférées des Français, Patrick Sabatier. Après avoir connu le succès avec Le jeu de la vérité au cours de la décennie précédente, et avoir monnayé à prix d'or son passage de TF1 sur La Cinq de Berlusconi, puis son retour sur la Une, le souriant animateur et enfant chéri de la première chaîne privée prolonge son Tous à la Une par Si on se disait tout. Il y reçoit des personnalités peu connues, mais aux activités « exceptionnelles ». Il en recevra un de trop, un mage guérisseur nommé Philippe Gouezh, qui se vante de soigner à distance en regardant la photo des malades... Puissance de la télévision : ces promesses font tomber près de cinq millions de francs de dons dans la poche du charlatan! En 1991, Patrick Sabatier est convoqué par le juge d'instruction chargé d'enquêter sur cette escroquerie grand format. Naïf ou désinvolte, Sabatier ne répond pas aux convocations, ce qui lui vaut, début 1992, d'être incarcéré pendant vingt-quatre heures... Un autre Patrick - Sébastien - défraie lui aussi la chronique avec son émission Le grand bluff (1992), dans laquelle il laisse libre cours à son goût du travestissement et du déguisement. Persuadé qu'on peut rire de tout, Sébastien surestime la tolérance du public. Des propos émis au cours de l'émission Osons en 1994, perçus comme racistes, lui vaudront d'être poursuivi.

 

Télé et « réalité ».

Mais les années 90 marquent avant tout un grand tournant dans la nature des émissions qui font appel à la participation des Français. Alors que pendant les trente premières années, les spectateurs étaient essentiellement sollicités pour participer à des jeux ou pour applaudir des candidats, des émissions de plus en plus nombreuses invitent des anonymes à vivre ce que l'artiste new-yorkais Andy Warhol, anticipant l'impact de la télévision sur chacun d'entre nous, appelait prophétiquement un «quart d'heure de gloire ».Depuis l'ancêtre Psy-Show (1983), les émissions de ce type ont fait du chemin. Dès le début des années 90, elles se multiplient: Perdu de vue (1990), L'amour en danger (1991), Bas les masques (1992), La vie continue (1992) mais aussi La nuit des héros qui, après avoir été présentée par Laurent Cabrol sur Antenne 2 en 1991, est animée par Michel Creton, tandis que Laurent Cabrol, sur TF1, présente Les marches de la gloire... c'est-à-dire exactement la même chose. Il y aura aussi les Ovnis dans Mystères (1992), les affaires criminelles non élucidées dans Témoin n°1 (1993), tandis que la même année, Christian Spitz, le «Doc» de la radio FM pour adolescents, distillera des Leçons d'amour. En 1994, Grands Reportages, sur TF1, donne la parole aux prostituées, tandis que Jean-Luc Delarue lance Ça se discute sur France2. Aujourd'hui, cette émission existe encore... En 1996, Jean-Pierre Elkabbach, président de France Télévision, met en conflit Bouillon de culture et Bas les masques. L'émission de Mireille Dumas, consacrée aux transsexuels, devait passer en début de soirée. Celle de Pivot, qui recevait Salman Rushdie et Umberto Eco, était program-mée ensuite. Elkabbach inverse l'ordre de passage. Le public lui donne tort en audience, Dumas bat Pivot...

 

Les chaînes explosent, leurs budgets aussi.

L'explosion médiatique des années 80 se poursuit, non sans faire des victimes. En 1991, La Cinq dépose son bilan et cesse d'émettre définiti-vement l'année suivante. Fin septembre 1992, l'écran laissé vide par la disparition de La Cinq est repris par Àrte, la chaîne culturelle franco-allemande. Il faudra attendre deux ans pour qu'une nouvelle chaîne publique, La Cinquième, la rejoigne sur le même canal, en même temps que s'ouvre la première chaîne de téléachat... De son côté, Canal satellite lance sept nouvelles chaînes sur le satellite Télécom 2A : Canal J, Planète, Ciné-Cinémas et Ciné-Cinéfil, TV Sport, une chaîne musicale intitulée MCM et Canal Jimmy, qui sera pendant près de dix ans la plus audacieuse des chaînes de l'univers audiovisuel. La même année, le service public fait peau neuve. Hervé Bourges est nommé président de France Télévision dont les chaînes se nomment dorénavant France 2 et France 3. Jean-Pierre Elkabbach lui succède à ce poste en décembre 1993. Apprécié par Mitterrand comme par la droite, il est le candidat « idéal » en cette période de cohabitation politique. Le service public souffre d'un manque chronique de moyens. Elkabbach n'arrange pas les choses en rémunérant au prix fort les « stars » des chaînes: sur France 2, Bernard Pivot touche 2 millions de francs par an, Eve Ruggieri, 1,4 ; sur France 3, Jean-Marie Cavada en touche 1,7... Ces contrats mirobolants et la polémique qu'ils soulèvent seront à l'origine de la démission d'Elkabbach en 1996, et du départ pour d'autres chaînes de présentateurs vedettes comme Nagui et Arthur.

 

Et la fiction ?

C'est le parent pauvre de la télévision, française en cette fin de siècle. Les feuilletons historiques disparaissent peu à peu, même si quelques grandes sagas de prestige (Monte-Cristo) entretiennent l'illusion. TF1 aligne des « récurrents », héros de téléfilms de plus en plus répétitifs, comme Navarro ou Julie Lescaut, toujours à l'antenne aujourd'hui - et des personnages baignant dans les bons sentiments... France 2 et France 3 préfèrent les « héros citoyens » de plus en plus stéréotypés, comme L'instit ou Dr Sylvestre, qui ne vont pas évoluer d'un pouce pendant toute la décennie. La seule production marquante est une émission de deux minutes, sans prétention mais percutante d'intelligence et de provocation, et interprétée par des comédiens de la troupe de Jérôme Deschamps: Les Deschiens. Au même moment, France 2 diffuse l’américaine Urgences qui devient l'une des séries les plus populaires de la télévision française et, sur le câble et les satellites, Canal Jimmy fait découvrir au public exigeant d'autres séries novatrices venues d'outre-Atlantique: New York Police Blues, Dream On, Cop Rock, Friends, Star Trek La nouvelle génération et Star Trek Deep Space Nine. A l'aube du XXIe siècle, tandis que Six Feet Under et Les Soprano apparaissent sur Jimmy, M6 met en silence l’essentiel de ses productions de fiction pour lancer Loft Story... mettant en orbite le genre de la télé-réalité qui va tout emporter sur son passage. Mais ceci est une autre histoire.


Article de Martin WINCKLER du Pèlerin Magazine.

 

 

Dates

 

 

Repères chronologiques.

1990

Vingt millions de postes en service. Envoyé spécial sur Antenne 2, dernière d'Apostrophes.

1991

la guerre du Golfe est retransmise par la chaîne CNN.

1992

Fin de la Cinq. Julie Lescaut et Hélène et les garçons sur TF1. Michèle Cotta, directrice de l'information de TF1, quitte la chaîne parce qu'elle n'a pas pu réglementer la pratique des « cadeaux » aux journalistes.

1993

TF1 et Canal+ créent Eurosport.

1994

André Rousselet, symbole de l'indépendance de Canal +, est débarqué de la tête de la chaîne. Débuts de La Chaîne lnfo-LCI et de La Cinquième.

1996

La RTBF diffuse Pas vu à la télé, un documentaire commandé mais non diffusé par Canal +, car il met à mal l'attitude des journalistes français...

1997

Les funérailles de lady Di sont suivies par 2,5 milliards de téléspectateurs.

1998

Le CSA met en place une signalétique antiviolence.

 

C’est la fin de cette série.

 

Remerciements à l’auteur qui a eu le plaisir de vous accompagner pendant cinq semaines.

 

Michel GUICHARD


La philatélie joue toujours avec le temps.

 

 

Les timbres d’usage courant en France de 1944 à nos jours .

 

 

Après la deuxième guerre mondiale il a fallu remplacer les timbres émis par le régime de Vichy pour affranchir notre courrier de tous les jours.

Au début cela n’a pas été facile pour des raisons économiques et politiques.

Fin 1943 la Corse est le seul département français à être libéré.

Des timbres sont imprimés à Alger.

Le coq d’ Alger (1).

La Marianne de Muller (2).

 

 

 


                        (1)                                                        (2)                                                               

 

 

 

 

 

 

Les premiers timbres font leur apparition en fin janvier 1944 (avec le 1,5 franc Marianne),mais ils seront retirés de la vente en mai 1945 par crainte de spéculation.

En 1944 une série de timbres « Arc de triomphe » imprimée aux Etats-Unis apparaît (3), mais elle ne correspond pas aux tarifs en vigueur en France .Une deuxième série est donc émise pour pallier les erreurs précédentes (4).

 

 

 

 


                        (3)                                                            (4)

 

 

 

 

Des timbres Mercure restés en vente sont surchargés « R F », mais ils seront retirés de la vente  en mai 1945 (5).

 

 

 

 


                       (5)                                                         (6)

 

 

 

 

En septembre 1944 une série de timbres au type Iris (il s’agit de la reprise de la série de 1939-1941 mais avec d’autres couleurs) est émise (6).

 

A la fin 1944, plusieurs séries de timbres cohabitent. Aucune d’entre elles, cependant n’est une création nouvelle de l’imprimerie des timbres-poste. Mais nous verrons cela dans un prochain article.

Jean RINGDET


Expositions F.E.B. et les autres

 

Les possibles prochaines expositions F.E.B. pour 2004.

 

 

ANGERS

 

BELFORT

 

PARIS – Ecole Centrale

PARIS – Mairie du PECQ (78)

PARIS – Mairie D’ERAGNY (95)

 

APT (84)

 

RENNES – Musée de l’Armée (35)

 

CAEN – Musée de Normandie (14) et TRAINEL (10) sont reportées en 2005.

 

Notez sur vos agendas nos points de rencontre 2004 ou en nous téléphonant.

Le groupe RER & michel guichard.

 

En dehors de nos expositions, allez voir les autres grandes expositions

 

 «PARIS – Musée de l’Homme» :

1.                  « Edgar P.Jacobs, I presume » ; jusqu’au 30 avril 2004,

 

 «PARIS – Bibliothèque Nationale de France» :

2.                  « Chine, l’Empire du trait » ; jusqu’au 06 juin 2004,

 

 «PARIS – Hôtel de Rohan» :

3.                  « Papiers de Chine » ; jusqu’au 03 mai 2004,

 

 «PARIS – Hôtel de Ville» :

4.                  « La Commune » ; jusqu’au 11 avril 2004,

 

 «PARIS – Galeries Nationales du Grand Palais» :

5.                  « Les Montagnes célestes, trésors des musées de Chine » ; jusqu’au 30 juin 2004,

 

 «PARIS – Galeries Nationales du Grand Palais» :

6.                  « La Grande Parade, Portrait de l’artiste en clown » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

 «PARIS – Hall Saint-Pierre» :

7.                  « Poupées » ; jusqu’au 25 juillet 2004,

 

 «PARIS – Fondation Cartier» :

8.                  « J’aime Chéri Samba » ; jusqu’au 02 mai 2004,

 

 

Allez voir les autres grandes expositions ( suite ).

 

 

«PARIS – musée des arts et métiers» :

9.                  « Humboldt et Bonpland 1799-1804 Une aventure savante aux Amériques : La boussole &l’orchidée » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

 «PARIS – musée d’Orsay» :

10.              « Charles Cordier 1827-1905 sculpteur, l’autre et l’ailleurs » ; jusqu’au 02 mai 2004,

 

 «PARIS – musée de la Vie Romantique» :

11.              « Au cœur de l’impressionnisme, la famille de Rouart » ; jusqu’au 13 juin 2004,

 

 «PARIS – musée national Picasso» :

12.              « Picasso - Ingres » ; jusqu’au 21 juin 2004,

 

 «PARIS – musée du Louvre, aile Denon» :

13.              « Jean-Auguste-Dominique Ingres, dessins du Louvre » ; jusqu’au 14 juin 2004,

 

 «PARIS – musée du Louvre, aile Richelieu» :

14.              « Primitifs français. Découvertes et redécouvertes » ; jusqu’au 14 juin 2004,

 

 «PARIS – musée national d’art moderne, Centre Pompidou» :

15.              « Joan Miro, 1917 - 1934 » ; jusqu’au 28 juin 2004,

 

 «PARIS – VERSAILLES (78) ; Château de Versailles» :

16.              « Kangxi, Empereur de Chine (1662-1722). » ; jusqu’au 09 mai 2004,

 

 «PARIS - St.CLOUD - Domaine Nationale de St.Cloud» :

17.              « Les jardins des quatre saisons » ; jusqu’au 30 juin 2004,

 

 «France - MARSEILLE – Château d’If» :

18.              « D’un port à l’autre : Marseille – Canton - Shanghai » ; jusqu’au 15 juin 2004,

 

 «France - NICE – Musée des Arts asiatiques» :

19.              « Dunhuang et la route de la soie(Ve – Xe siècles) » ; du 01er juin au 31 octobre 2004,

 

«France - MONACO ; Grimaldi Forum, espace Diaghilev» :

20.              « Chine : Trésor du quotidien » ; jusqu’au 16 mai 2004,

 

«France – CLERMONT-FERRAND ; Vulcania, Parc Européen du volcanisme» :

21.              « Vulcania : à la découverte des gigantesques volcans de la planète rouge » ; an 2004,

 

«France - TOULON ; Musée de la Marine» :

22.              « Trente ans de courses au large » ; jusqu’au 07 mai 2004,

 

«France - BORDEAUX ; Musée des Beaux-Arts» :

23.              « Claude Gilli » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

«France – GRENOBLE ; Musée de Grenoble» :

24.              « Witold Wojtkiewicz » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

«France - LILLE ; Palais des Beaux-Arts» :

25.              « Rubens » ; jusqu’au 14 juin 2004,

 

Allez voir les autres grandes expositions ( suite et fin ).

 

 

«France – Le HAVRE ; Musée des Beaux-Arts» :

26.              « Vagues1 – Autour des paysages de mer de Gustave Courbet » ; jusqu’au 06 juin 2004,

 

«France – SARRAN ; Musée du Président J.Chirac» :

27.              « Jacques Kerchache, objet d’une vie » ; jusqu’au 30 septembre 2004,

 

«France – STRASBOURG ; Musée d’Art moderne» :

28.              « Michel Journiac » ; jusqu’au 09 mai 2004,

 

«France – VALENCIENNES ; Musée des Beaux-Arts» :

29.              « Watteau et la fête galante » ; jusqu’au 14 juin 2004,

 

«France – ARRAS ; Musée des Beaux-Arts» :

30.              « Rubens contre Poussin, la querelle du coloris dans la peinture française à la fin du XVIIe siècle » ; jusqu’au 14 juin 2004,

 

«Belgique - BRUXELLES ; Musée des Beaux-Arts» :

31.              « Fernand Khnopff » ; jusqu’au 02 mai 2004,

 

«Belgique - BRUXELLES ; Palais des Beaux-Arts» :

32.              « Jean Arp. L’invention de la forme » ; jusqu’au 06 juin 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; National Gallery Trafalgar Square» :

33.              « El Greco, le retour de l’exilé » ; jusqu’au 23 mai 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; Tate Modern, Bankside» :

34.              « Brancusi : The Essence Of Things » ; jusqu’au 23 mai 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; Tate Modern, Bankside» :

35.              « The Unilever Series : Olafur Eliasson » ; jusqu’au 25 avril 2004,

 

«Allemagne - DÜSSELDORF ; Museum Kunst Palast» :

36.              « Warhol, The Late Work » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

«Allemagne - FRANCFORT ; Schirn Kunsthalle Frankfurt» :

37.              « Julian Schnabel, peintures 1978-2003 » ; jusqu’au 25 avril 2004,

 

«Allemagne – WEIL-am-RHEIN ; Vitra Design Museum» :

38.              « Marcel Breuer » ; jusqu’au 25 avril 2004,

 

«Suisse - LAUSANNE ; Fondation de l’Hermitage» :

39.              « De Greco à Delacroix » ; jusqu’au 31 mai 2004,

 

«Italie - FLORENCE – Au Palazzo Strozzi» :

40.              « Botticelli, de Laurent le Magnifique à Savonarole » ; jusqu’au 04 juin 2004,

 

Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour des bonnes et joyeuses découvertes.

 

Michel GUICHARD.

 


F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.

 

 

Nouvelles de F.E.B.B. : On a déménagé !

 

A l’heure où vous lisez ces lignes, les collections de FEB Belgique-Luxembourg sont désormais abritées dans un autre entrepôt de S.A. Bull :

 

Wolverstemsesteenweg 40

B 1850  Grimbergen.

 

L’équipe est occupée à réaménager l’espace qui lui est réservé pour en faire une exposition convenable.

 

Appel à nos membres : passez donc nous voir un de ces jeudis ou un autre jour en prenant rendez-vous. Vous pourrez ainsi nous donner quelques suggestions d’aménagement :

 

·            on ne s’entoure jamais assez de visions différentes !

 

Avantage non négligeable du nouveau site :

 

·            L’entrepôt Bull est situé au centre de la petite cité.

·            Or Grimbergen est un lieu touristique très attractif des environs de Bruxelles.

 

On y trouve entre autres une très belle basilique baroque, un musée d’astronomie plein de démonstrations surprenantes, et puis c’est la patrie d’une excellente bière qui se décline en blond et en brun :

 

·            la Grimbergen, de là le musée des bières d’abbaye, à visiter avant de s’en payer une !

 

Tout sur le tourisme à Grimbergen, avec la traduction française disponible :

 

http://www.grimbergen.be/toerisme/index.htm

 

Le nouveau site et son aménagement furent l’objet d’âpres négociations, car Bull S.A. Belgique était comme partout soumis à de fortes restrictions budgétaires. Sachez qu’Alain Lesseur, avec le soutien du Groupe en la personne de M. Fernex de Mongex a fait beaucoup pour nous aider.

 

 

Rustine, Rustine et demi.

 

En réf. aux articles FEB N°44 Pg 19 et N° 45 Pg. 17

 

Un sujet qui passionne !".

 

J’ai encore reçu le commentaire suivant de la part de André ORBAN.

 

Pourquoi ne pas vous le faire partager ?

 

Lorsque Robert nous dit que la rustine se colle avec de la dissolution, il a tout à fait raison.

 

Quant à la galvanisation, je crois qu'il y a eu dyslexie de la part de l'auteur et qu'il a voulu dire vulcanisation.

 

En effet, gamin pendant la guerre 40-45, je me souviens avoir vu le garagiste de mon village réparer une chambre à air.

 

Il avait tout d'abord raclé la chambre à l'endroit de la crevaison, avec une petite râpe, puis il avait posé une "rustine", sur laquelle il déposa un petit récipient métallique.

 

Dans ce récipient il avait versé quelques gouttes d'essence qui s’enflamma.

 

La chaleur fit fondre légèrement la rustine qui se colla dès lors au caoutchouc de la chambre à air.

 

C'était une opération délicate, car il ne fallait ni trop ni trop peu d'essence, mais je suppose qu'à cette époque il n'y avait pas de dissolution disponible sur le marché.

Gilbert NATAN

 

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

 

 

Les étiquettes de vin

 

Du grec « oinos » (vin), « graphein » (écrire) et « philos » (ami), l’oenographilie compte des milliers de collectionneurs à travers le monde.

De l’amateur détenant quelques centaines d’étiquettes au véritable passionné qui en réunit parfois jusqu'à plusieurs dizaines de milliers, l'art de collectionner les étiquettes de vin intéresse des personnes de tout âge.

 

 

Une lointaine origine

L'histoire de l'étiquette de vin commence au cours du XVllle siècle avec l'invention de la lithographie qui permet d'imprimer en grande quantité et facilement toutes sortes d'illustrations.

 

Tout d'abord ornée de motifs décoratifs encadrant le nom du lieu de production et, parfois, l'année de la récolte, l'étiquette devient rapidement le véhicule d'un foisonnement d'images : vues paysagères, scènes animalières ou encore arrangements floraux, oeuvres artistiques, scènes de la vie quotidienne...

 

Intégrité et rareté

 

Une étiquette abîmée (déchirure, fente) ne présente aucune valeur et peut être jetée. En revanche, trous d'épingle et perforations officielles ne sont pas nécessairement rédhibitoires. Une étiquette peut, en effet, avoir été épinglée à un courrier. II arrive aussi souvent que des étiquettes décollées, même avec soin, soient amincies. Elles deviennent alors des étiquettes de second choix.

 

La rareté d'une étiquette est un facteur essentiel de sa valeur. Avec l'évolution de la production d'étiquettes, de l'informatique, la diversité des étiquettes devient considérable. C'est pourquoi, plus l'étiquette est ancienne, plus elle aura de valeur.

 

L'art de décoller les étiquettes

Etiquettes classiques collées traditionnellement ou auto-adhésives :

 

·                     la bonne méthode diffère.

1.                  Pour les premières, il suffit de tremper la bouteille dans l'eau chaude quelques minutes.

2.                  Pour les secondes, le moyen le plus efficace consiste à placer une feuille autocollante sur l'étiquette pour la décoller entièrement..

 

A retenir

Une particularité régit le monde des oenographiles :

·                     Ils se refusent à acheter une étiquette de vin,

·                     Ne procèdent que par échange.

II existe ainsi des associations ou des clubs à travers le monde entier. Des rencontres sont régulièrement organisées et sont l'occasion de bourses d'échange.

Les collectionneurs.

 

 

Le TGV se met en ligne

 

Après l'aérien, c'est au tour du train de se mettre en ligne. Suivant l'exemple de la Lufthansa, qui a équipé ses avions vers Washington, ou Singapore Airlines, pour sa liaison transpacifique, la SNCF lance une expérimentation de Wi-Fi à bord des TGV Paris-Bordeaux-Pau. Techniquement, c'est aussi compliqué qu'en avion puisqu'il faut installer une antenne locale dans les voitures, sortes d'Intranet du TGV relié au réseau GPRS. Deux voitures des TGV Atlantique, une en première classe, l'autre en seconde, seront ainsi équipées de ce nouveau système qui n'est pas à proprement parler de l'Internet mais plutôt une offre de service (météo, infos générales et un film proposé dans chaque sens) mise au point par la SNCF et ses partenaires. Le tout doublé de la possibilité d'envoyer et de recevoir des e-mails en temps réel, à condition qu'il n'y ait pas de pièces jointes (pour des problèmes de capacité du réseau) et que vous soyez connectés à une messagerie personnelle. Gratuit dans un premier temps, il suffira, avant le départ, de se rendre au stand Cinétrain et de demander un mot de passe pour se connecter à bord. D'autre part, sur le plan technique, la SNCF continue l'équipement en prises électriques 220 volts de ses trains au fur et à mesure des « révisions lourdes » de chaque rame, un équipement prévu uniquement, pour le moment, en première classe.

 

 

 

Google : A la recherche de la page perdue.

 

Quatrième domaine du web mondial et deuxième moteur de recherche le plus utilisé de la planète, Google réalise 200 millions de recherches par jour, en 88 langues parmi 3,3 milliards de pages indexées. Mais il veut faire encore mieux.

 

 

 


Les moteurs de recherche ont un rôle prépondérant sur Internet puisqu'ils indexent les milliards de pages du réseau pour fournir les réponses les plus pertinentes aux recherches les plus variées des internautes. Parmi ces centres d'aiguillage du net, Google occupe une place à part. Il a été créé en 1998 par Larry Page et Sergey Brin, deux étudiants en doctorat de l'université californienne de Stanford, qui ont eu l'idée géniale de revoir le mode de fonctionnement des moteurs de recherche. Plutôt que de se limiter aux technologies basées sur les mots-clés ou sur les méta-recherches, Google a mis au point la technologie PageRank, qui garantit que les résultats les plus pertinents sont toujours affichés en tête de liste. Et pour affecter une valeur de pertinence à une page, PageRank exploite la toile d'araignée des liens du web. Le principe de PageRank implique deux évaluations :

·                     d'abord à chaque fois que Google détecte un lien entre la page A et la page B, il le considère comme un « vote », ou une opinion favorable, de la page A en faveur de la page B.

·                     Ensuite, Google détermine l'importance d'une page en fonction du nombre de votes qu'elle reçoit (Google analyse également la page qui émet le vote).

PageRank effectue ainsi une mesure objective de l'importance des pages web (puis de leur « pertinence » par rapport aux termes de recherche spécifiés) ; les valeurs PageRank sont calculées à partir d'une équation portant sur 500 millions de variables et plus de 2 milliards de termes en différentes langues ! Cette méthodologie lui a permis de connaître une croissance très rapide, si bien qu'aujourd'hui, Google est le quatrième domaine du web mondial et le deuxième moteur de recherche le plus utilisé de la planète, derrière Yahoo !, en réalisant 200 millions de recherches par jour en 88 langues parmi 3,3 milliards de pages indexées. En France, google.fr , lancé en juin 2002, représente plus de 60 % du trafic généré par les moteurs de recherche francophones.

 

Une diversification réussie

 

Mais la réussite du moteur de recherche tient également dans sa stratégie de diversification. Notamment avec AdWords, un programme publicitaire basé sur la performance et dont la facturation s'effectue au coût par clic (CPC). Les annonceurs paient uniquement lorsqu'un utilisateur clique sur leurs liens commerciaux AdWords. Utilisant uniquement du texte, les liens sponsorisés des annonceurs apparaissent sur la page des résultats de recherche en haut à droite et, par le choix de mots clefs sont en corrélation directe avec l'information que l'internaute est en train de chercher.

Plus récemment, Google a lancé un service Google News, qui est proposé en version française depuis cet été, et collecte des centaines de sources d'information sur l'actualité pour les ordonner par thèmes. Les internautes disposent ainsi d'un point d'entrée vers l'actualité qui effectue toutes les fastidieuses opérations de recherche d'articles de presse à leur place.

Jusqu'alors, face à cette réussite digne des belles histoires du net, la société Google n'avait pas ressenti le besoin d'entrer en Bourse, même au moment où toutes les start-up tentaient leur chance dans ce domaine. Mais le Financial Times a révélé récemment que Google pourrait se laisser tenter par les sirènes de la Bourse en 2004. Selon le quotidien britannique, la valorisation de Google pourrait s'établir dans une fourchette allant de 15 à 25 milliards de dollars.

Une belle performance pour une société âgée de 5 ans et dont le chiffre d'affaires 2002 est estimé à environ 300 millions de dollars (entre 700 millions et un milliard pour 2003). A priori, le moteur de recherche s'introduirait en Bourse pour se donner les moyens de procéder à des opérations de croissance externe, en rachetant des concurrents par exemple. Et le tout récent rachat de la société Sprinks, spécialisée dans la publicité contextuelle, tendrait à confirmer cette hypothèse. D'autres pensent que cette information pourrait être un coup de bluff, histoire de faire monter les enchères, au cas où Google devrait être vendu... D'ailleurs, des rumeurs persistantes parlent d'un rapprochement avec Microsoft, qui cherche depuis longtemps à mettre au point un moteur de recherche élaboré.

Pour l'anecdote, Google est un néologisme créé à partir du mot « googol ». En 1938, le mathématicien américain Edward Kasner demande à son neveu, Milton Sirotta, d'inventer un nom pour désigner le nombre composé du chiffre 1 suivi de 100 zéros, et le garçonnet de 8 ans propose « googol ». Google a choisi ce terme pour symboliser sa mission : organiser l'immense volume d'informations disponible sur le web et dans le monde. .De là à ce qu'il symbolise la somme levée en Bourse ou son prix de vente…


Pages réalisées par François Delétraz, Martine Moreau et Jean-Marc Requin.

 

 

 
















Rubrique : CYBERESPACE.

 

 

Informations diverses.

 

 

Le Net a une odeur...

 


Insolite! Le laboratoire de R 6 D de France Telecom, qui travaille depuis 1999 à la mise en œuvre des «odeurs» sur Internet, vient de transformer la théorie du Web odorant en réalité technique et commerciale avec l'ouverture du portail Exhalia (www.exhalia.com ). Concrè-tement, pour humer en surfant, l'utilisateur doit disposer d'un diffuseur d'odeurs (avec des cartouches de senteurs rechargeables) ‑ 30€ et 6,50€ les 3 cartouches ‑ et d'un périphérique particulier. Lorsqu'il accède aux pages odorantes, des tags spécifiques sont détectés par un logiciel ad hoc installé côté client et contrôlent la libération d'odeurs par le diffuseur.


 

 

10 milliards de SMS en 2003

 


Selon les estimations du Journal du Net, fondées sur la foi des données livrées par Orange, SFR et Bouygues Telecom, 9,8 milliards de SMS auraient été transmis l'an dernier par les trois opérateurs de téléphonie mobile. Soit un volume multiplié par trois en deux ans, si l'on se réfère au bilan 2001 de l’Autorité de régulation des télécommunications qui recensait 3,2 milliards de SMS.


 

La télé au bout du fil

 


Après l’offre de Free et avant celle de Canal+, France Telecom se lance à son tour sur le marché de la télévision par Internet, avec un service baptisé Ma ligne TV. Déjà disponible à Lyon, ce service doit être étendu progressivement à Paris et à une vingtaine de grandes villes en France. II utilise une ligne téléphonique fixe et la technologie ADSL, avec un modem haut débit et un décodeur, et permet de téléphoner, de surfer sur le Web et de regarder la télévision en même temps. Pour le contenu des programmes, France Telecom s'est associée à TPS, principal opérateur de télévision par satellite, qui propose désormais son bouquet via Internet. Pour bénéficier du service complet, les clients devront s'acquitter de l'abonnement Ma ligne TV, mais aussi de l'abonnement TPS.


 

 

Pèlerinage sous e-surveillance

 


En Inde, les milliers de visiteurs des temples de Tirumala devront désormais céder leurs empreintes digitales avant d'accéder à ce haut lieu de pèlerinage hindou. Une expérience unique réalisée par la société Bartronics India limited qui, pour les autorités locales, a mis en place un système de surveillance biométrique. Non pas pour surveiller les gens, mais pour simplifier la gestion des foules. En effet, on y compte pas moins de 45.000 visiteurs par jour et jusqu'à 150.000 les jours de fête. L’envergure de cette réalisation fait d'elle un exploit: le plus grand contrôle biomé-trique par empreinte digitale au monde.


 

 

GPS pour skieurs

 


C'est une première mondiale pour la station de Morzine qui, en collaboration avec la société Ski-Nav, lance cette saison 2004 le « Ski-Navigator», premier système de navigation sur pistes basé sur la technologie GPS. Très simple d'utilisation, ce pocket-PC est équipé d'un écran tactile couleur proposant un plan 3D digital des pistes, relié à un satellite. II permet aux skieurs de connaître en direct et instantanément leur position sur le domaine skiable, le chemin à suivre vers les remontées mécaniques ou le retour à la station, les restaurants d’altitude, les informations techniques sur les pistes (dénivelé, kilomètres, altitude...) ou encore certaines informations personnelles (vitesse, kilomètres parcourus...). Cinq cents appareils sont disponibles à la location à l'office du tourisme de Morzine pour 60€ par semaine.


 

 

C’est nouveau.

 

Tout l'univers des Sims

 

Si les Sims ne vous disent rien, vos enfants, eux, les connaissent très bien. Véritable phénomène, ce jeu vidéo d'Electronic Arts connaît un succès mondial depuis sa création, en février 2000. Simulateur de vie humaine, il permet aux joueurs de créer des personnages virtuels, de contrôler leur vie, de les habiller, de décorer leur maison, etc. Dernière sortie: le coffret Double Deluxe qui regroupe la version originale et intégrale des Sims ainsi que les deux premiers disques additionnels de la collection (il y en a eu six), l'éditeur de Sims et des bonus inédits. De quoi régaler les fans, car c'est la première fois qu'autant de Sims sont réunis en un jeu!

En vente dans les magasins de jeux et en grandes surfaces: 59,99€.

Site officiel. www.thesims.com

Réparez vos CD rayés

 

Votre collector des Rolling Stones est rayé? Pas de panique, SkipDoctor est là! En deux temps trois mouvements, ce petit appareil de grand secours restaure CD et DVD endommagés par les éraflures, rayures et autres déformations. II suffit d'insérer votre disque dans le SkipDoctor, de vaporiser un fluide spécial, de tourner la manivelle et c'est fait! Créé par la marque Digital Innovations, il est distribué par Comtrade (www.comtrade.fr ).

Prix: 34,90 € Existe aussi en version motorisée au prix de 59,90 €. Dans les Fnac, Surcouf, Boulanger et grande surface.

 

 

 

La lampe communicante

 

Très innovant, ce drôle de carré - baptisé Dal - est la première lampe vivante, intelligente et communicante. Fabriquée par la société Violet, elle se connecte à Internet et, grâce à la combinaison de différentes « personnalités » (informative, émotionnelle ou ludique), exprime de multiples infos par des changements de couleurs, des variations d’intensité lumineuse et de rythme d'affichage. Du trafic routier à la météo du jour en passant par l'alerte d'e-mails, la réception de SMS..., elle offre une communication colorée, d'un genre tout à fait nouveau. Elle se personnalise simplement à l'aide d'un navigateur Web. Sa technologie, son originalité et son design, déjà récompensé, en font un objet unique.

En vente sur www.violet.net au prix de 850 €

 

 

 

Le lecteur MP3 MF-PE 550

 

Très compact, le lecteur MP3 MF-PE 550 de LG dispose d'une mémoire flash intégrée de 256 MB qui lui permet de stocker de la musique mais également de la voix via sa fonction dictaphone. II se connecte à un PC grâce à un câble USB. Par ailleurs, il possède une autonomie d'une vingtaine d'heures.

MF-PE 550, LG, 299 €.

 

 

 

 

La webcam qui vous trace

 

Aussi surprenante qu'amusante, la QuickCam Sphere de Logitech se dresse sur son pied pour nous regarder de haut et nous suivre dans le moindre de nos mouvements, grâce à ses fonctions automatiques de prise panoramique et d'inclinaison. II s'agit de la toute première webcam capable d'un déplacement physique pour cadrer intuitivement un visage au centre de son champ de vision. Quasi robotique, elle pivote sur 140 degrés de chaque côté, soit un champ de vision total de 180 degrés et de 60 degrés de haut en bas. Elle prend vidéos et photos et, une fois la mission accomplie, redescend de son pied pour se lover dans sa petite base ronde.

Prix: 149,95€. En vente chez tous les revendeurs de la marque et sur www.logitech.com .

 

L'imprimante jet d'encre Stylus Photo R300

 

reconnaît tous les formats de carte mémoire d'appareils photo et peut être connectée directement aux appareils en USB (sans passer par le PC). Economique à l'usage grâce à ses cartouches séparées, elle imprime en six couleurs sans marges jusqu'au format A4. II est possible de connecter directement un graveur CD ou un lecteur ZIP.

Stylus Photo R300, Epson, PC et Mac, 179 €.

 

 

Clickimpôts plus 2004

 

Pour vous aider à remplir vos déclarations de revenus, Clickimpôts plus 2004 dispose de différents modules tel l'Assistant pour une saisie facilitée, l'Auditeur pour traquer les erreurs ou le Conseiller qui aide, simulations à l'appui, à choisir les solutions les plus avantageuses. II suffit ensuite d'imprimer la déclaration pour l'envoyer au centre des impôts. Sont prises en charge la déclaration de revenus, de revenus fonciers, des plus-values mobilières et immobilières, et des revenus encaissés à l'étranger.

Clickimpôts plus 2004, Harvest, PC, 45,50€.

 

 

 

 

Le V600

 

Elégant et compact, le V600 est un mobile à clapet qui dispose d'un écran interne couleur et d'un écran extérieur deux lignes pour afficher le numéro de l'appelant. II intègre un appareil photo et permet de visionner des vidéos. Ses coques interchangeables permettent de modifier son apparence en fonction de son humeur.

V600, Motorola, 450€.

 

 

 

 

Le P900

 

est un téléphone qui fait également office d'organiseur. II est capable de lire des fichiers musicaux MP3, de prendre des photos mais également d'enregistrer des vidéos. Pour stocker le tout, il dispose d'une mémoire interne de 16 Mo et d'un emplacement pour une carte mémoire allant de 32 Mo à 128 Mo. Gageons qu'il corrige les erreurs de fonctionnement qui émaillaient le P800 auquel il succède.

P900, Sony Ericsson, 899 €.

 

 

Le Gigaset E150

 

Dédié aux seniors, le Gigaset E150 dispose d'une touche SOS qui déclenche automatiquement des appels successifs vers quatre numéros préprogrammés et diffuse un message vocal préenregistré destiné aux personnes que l'on souhaite prévenir, en cas de malaise par exemple. Par ailleurs, les touche; sont larges et espacées pour une lisibilité accrue.

Gigaset E150, Siemens, 179,99€.

 

 

Le Digilux 2, Leica

 

Avec le Digilux 2, Leica propose un appareil numérique doté d'une excellente résolution de 5 millions de pixels. Il bénéficie des mêmes possibilités de réglages qu'un reflex classique (mise au point, diaphragme, focale, temps d'exposition, etc.). II dispose en standard de 64 Mo de mémoire via une carte SD. II peut également enregistrer de courtes vidéos ou un son pour chaque image.

Digilux 2, Leica, 2.000€.

 

 

Le FinePix F420 de Fujifilm

 

Le FinePix F420 de Fujifilm joue la carte de la miniaturisation tout en affichant des caractéristiques puissantes : capteur de 3,1 millions de pixels capable de générer des images de 6 millions de pixels, capture de vidéo, zoom optique 3x, etc. Par contre, il intègre une carte xD-Picture de seulement 16 Mo.

FinePix F420, Fujifilm, 399€.

 

 

 

 

L'Optio S4 de Pentax

 

L'Optio S4 de Pentax est doté d'un design sobre et élégant. Très mince, il se glissera dans toutes les poches. Côté performance, il propose une résolution de 4 millions de pixels, un zoom optique 3x et numérique 4x et huit modes de prises de vue (Panorama, paysage, portrait, vidéo, etc.).

Optio S4, pentax, 549€.

 

 

Wireless Optical Mouse, Microsoft

 

On connaissait déjà la souris avec molette de défilement vertical. Eh bien, désormais, la Wireless Optical Mouse intègre une molette de défilement multidirectionnelle, c'est-à-dire qu'elle permet de se déplacer également horizontalement. Une fonction très pratique sur Internet, Excel ou les logiciels de retouche photo. Elle est prévue pour les droitiers comme pour les gauchers.

Wireless Optical Mouse, Microsoft, PC et Mac, 55€.

 

 

 

 

SX1, Siemens

 

Téléphone mobile à tout faire, le SX1 fait office de lecteur vidéo, caméra et appareil photo, radio FM et lecteur de fichier MP3. Le tout dans un volume réduit et 116 grammes. Les touches de numérotation sont situées sur le côté de l'appareil et demandent un temps d'adaptation.

SX1, Siemens, 699,99€.

 

 

 

 

Zire 21, PaImOne

 

Destiné aux néophytes qui veulent s'essayer au Palm, le Zire 21 permet de gérer les tâches quotidiennes en reprenant les principales fonctions (agenda, répertoire, etc.) qui ont fait le succès de la marque. II possède une mémoire de 8 Mo qui lui permet de stocker des milliers d'adresses et des années de rendez-vous ou de télécharger quelques-unes des 20 000 applications disponibles sur Palm.

Zire 21, PaImOne, 119€.

 

 

 

Le messager mobile instantané

 

Plébiscité outre-Atlantique pour sa simplicité d'emploi, le BlackBerry est un petit terminal de poche équipé d'un écran et d'un clavier. Il permet de gérer à distance les mails du bureau, d'organiser son agenda, de surfer sur l'Internet et de téléphoner. Tout ça sans fil et où que l'on soit ! Sa fonction d'alerte en temps réel permet d'être averti de l'arrivée d'un message. Un autre atout de ce terminal concerne la sécurisation des données: les messages cryptés de bout en bout garantissent la confidentialité des échanges. Enfin, derniers points forts : facilité de la mise en oeuvre et le faible coût d'entretien. Lancé en partenariat avec SFR, le petit dernier, le BlackBerry 7230, est tri bande et offre un écran couleur haute résolution.

Son prix reste dissuasif: 450 euros le terminal et 35,88 euros par mois pour 20 Mo de transfert.

 

 

Vos photos sur la télé

 

Les appareils photo numériques faisant fureur, les souvenirs de famille s'échangent aujourd'hui le plus souvent par e-mails ou se partagent sur des sites personnels. Mais quid de ceux qui n'ont pas d'ordinateur et de connexion à Internet pour en profiter, notamment les générations précédentes? Pixadus a songé à eux en lançant le Digital Photo Receiver (DPR). De manipulation très simple, ce boîtier se branche à la fois sur la prise Péritel de la télévision et sur la prise de téléphone et récupère, selon un rythme que l'on détermine soi-même, les photos que la famille a prises et qu'elle a mises en ligne sur le site Internet de Pixadus. Seul regret pour ce produit: on ne peut pas archiver les photos. Quand le DPR reçoit un nouveau lot, il élimine les précédentes.

Prix: 129€. En vente principalement en ligne (www.pixadus.com ).

 

 

 

Flashez vos amis

 

Récemment sorti, le SGH-X6oo de Samsung apporte une nouveauté attendue sur le marché des téléphones portables avec appareil photo numérique puisqu'il intègre un flash. Soirées, photos d'intérieur... Tous les clichés sont donc désormais permis. Pour des créations illimitées, le téléphone est doté d'un zoom numérique et de différents cadres et effets spéciaux.

Prix: 349 € hors abonnement. En vente dans toutes les boutiques de téléphonie mobile.

 

 


SOUVENIRS, SOUVENIRS …..

 

J’ai lu à la page 4-7 de « HISTOIRE DU GROUPE BULL » la mention ci-après :

PREMIERE SIGNATURE DE CONTRAT LANGAGE AP 2, PAR LE PROFESSEUR NEF, DE L’UNIVERSITE DE BERNE – (AP 2  SUR GAMMA 3/AET).

 

Ceci m’a rappelé un évènement extraordinaire que j’ai vécu à propos de ce contrat. En 1957, j’ai été envoyé à Berne par M. de Bournonville pour faire une démonstration d’AP 2 au professeur NEF. Le thème choisi était le calcul d’une racine carrée par la formule de Newton (approximations successives). Le programme, préparé à Paris, devait être modifié à Berne pour tenir compte des demandes particulières du professeur, et devait, par conséquent, être compilé (ou assemblé) sur place, au Crédit Suisse, je crois.

 

Après une séance de travail avec Nef et ses adjoints, je modifie mon programme, le perfore et attends la nuit pour disposer de la machine pour la compilation.

 

Tout semble bien se passer, lorsque, vers 2 ou 3 heures du matin, en plein assemblage, je vois la rangée de voyants s’arrêter de clignoter et se figer…

 

Quoi faire ? Que la panne vienne de l’assembleur ou de la machine, je n’avais aucun moyen d’y remédier. Alors, comme je suis un homme croyant, j’ai fait la seule chose à ma disposition : J’ai donné un coup au pupitre et ai dit d’une voix forte : Mon Dieu, ne me faites pas cela !

 

Alors, chers lecteurs, les voyants se sont remis à clignoter, le programme est reparti et j’ai pu terminer la compilation.

 

Le lendemain, la démonstration a été un succès. Le professeur Nef semblait très satisfait.

 

EPILOGUE

 

De retour à Paris, j’ai voulu savoir ce qui s’était passé. Finalement, j’ai trouvé, aux Etudes la réponse : Le programme ne pouvait pas marcher, car il y avait une combinaison défectueuse de commutation d’octale et d’accès à la mémoire 15.

Les responsables m’ont remercié et m’ont assuré que cela serait rectifié sur les machines existantes et à venir.

 

Et pourtant cela a marché…J’espère que je ne suis pas le seul survivant.

V.G.HAVELKA

 

 


Mars 2004, le printemps revient.

La mer est toujours agitée, attention à vous.

 

 

J’espère que le jour de la St. Herbert sera le bon jour pour le Printemps.

 

 

 

FEB-ACTUALITES :

2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

 

Directeur de la Publiction : Alain Lesseur

 

Rédacteur en chef :

Michel Guichard.

 

Comité de rédation /relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit.

 

Photocomposition :

Michel Guichard

 

Impression :

SOS repro - 75017 Paris

 

Tirage : 600 exemplaires

 

FEB-ACTUALITES N°46.

 

Ont participé à la rédaction de ce document :

A.Lesseur, C.Gallard, D.Poirson, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay, M.Guichard, V.G.Havelka, Le groupe RER et des articles journalistiques.

 

Publication interne.

Diffusion réservée.

 

 

 

 

 

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

 

 

 

Présidents d’Honneur : Bernard Capitant (U), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

 

Président : Alain Lesseur.

 

Vice-Présidents : François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard.

 

Secrétaire Général : André Taillat.

 

Secrétaire : Raymond Réglier.

 

Trésorier Général : Marcel Couturier.

 

Trésorière : Monique Petit.

 

Assesseurs : Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ;

Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40,

Permanence le mardi ou sur R-V.

 

E-Mail : feb-paris@feb-patrimoine.com

 

Site Web : www.feb-patrimoine.com

 

 

 

 

La F.E.B. reste à votre écoute. N’hésitez  pas ! Téléphonez-nous ou laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous pour Angers, Belfort et Paris:

- 02 41 73 73 58 (AN); - 03 84 21 26 98 (BE); - 01 69 93 90 40 (PR).

En cas d’absence, les répondeurs prennent le relais.

Au revoir au prochain FEB-ACTUALITÉS N° 47.

 

 

Michel GUICHARD.