Juin N° 47 ÉTÉ.

Deuxième trimestre 2004

 

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Editorial.

 

Le jeudi 13 mai, la Fédération des Equipes Bull tenait, à Saint-Denis-la-Plaine, son Assemblée Générale annuelle.

Malgré une grève de la S.N.C.F. les participants étaient venus nombreux, et cette importante manifestation de notre association, fut un réel succès.

Tout d’abord, Monsieur Patrick SEMTOB, VP et DRH du Groupe Bull nous a apporté des nouvelles rassurantes de Bull et nous a réaffirmé que la Direction Générale était très sensible aux activités que nous développons, car elles contribuent à la qualité de l’image de l’entreprise.

Ensuite, Monsieur Daniel THOULOUZE, directeur du Musée des Arts & Métiers, a précisé la mission d’inventaire informatique au niveau national, qui lui a été confiée par le Ministère de la Recherche. Il a confirmé son intention de coopérer avec la F.E.B. sur tout sujet de sa compétence.

D’autres invités, venus d’horizons variés, ont apporté leur contribution en posant nombre de questions pertinentes.

Enfin, après avoir traité tous les sujets d’usage concernant le fonctionnement de notre association, nous avons passé la parole à José BOURBOULON, chef de projet à la F.E.B. de notre futur ouvrage « L’Aventure Gamma 60 ». Ce dernier a fait le point sur ses travaux et proposé le plan de l’ouvrage tel qu’il le voit aujourd’hui. Nous avons ainsi pu prendre conscience de l’ampleur du travail projeté, et féliciter José pour cette ambitieuse entreprise. Certains contributeurs majeurs du développement du Gamma 60, qui avaient été interviewés par José, nous avaient fait l’honneur d’être présents et cette petite heure, à la fin de notre réunion, fut un moment très fort d’histoire, de souvenir et de reconnaissance. Dans une ambiance amicale, lors du « pot de l’amitié » qui clôturait cette après-midi,  tous les participants ont longuement évoqué leurs souvenirs communs de cette épopée industrielle.

 

Alain LESSEUR, notre Président.

Le Président de Bull Pierre BONELLIi nous a quittés.

Rubriques

Editorial.

Le message du jour.

Décès de P.Bonelli.

José chez les Soviets.

FEB généalogie.

Groupe histoire.

  7ème colloque sur l’histoire.

  L’aventure Gamma 60.

F.E.B. Angers et Pays de la Loire.

  Construction d’un paquebot.

F.E.B.D. Allemagne et  traduction.

Histoire de Tintin & Milou.

La philatélie.

Les expositions F.E.B.

  Les autres expositions.

F.E.B.B. Belgique & Luxembourg.

Retrouvez les échos de la F.E.B.

Cyberespace.

  -Infos diverses.

  -C’est nouveau.

Souvenirs, souvenirs.

Historiettes.

30ème anniversaire de GCOS-7.

C’est l’été.

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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 47

 

Le dernier numéro le N°46 de FEB-ACTUALITES a eu de nombreuses imperfections dans son édition. Je reprends au moins l’article manquant dans le N°47 sur la généalogie.

Les résultats de notre dernière A.G.

Vous étiez 436 inscrits pour 265 votants. Il y a eu 11 bulletins blancs ou nuls pour 254 exprimés.

Merci de votre confiance pour le renouvellement de nos administrateurs aux élections du 13 mai 2004.

A l’année prochaine pour l’A.G. 2005.



Décès de Pierre Bonelli

Je reprends ici un article paru dans le Figaro économique au moment de la disparition de Pierre BONELLI, qui dirigeait le groupe informatique Bull.

 

Pierre Bonelli, le président du groupe informatique français Bull, est mort. Le constructeur, qui a renoué en 2003 avec les bénéfices pour la première fois depuis 1998, a annoncé hier matin sa disparition. Le conseil d'administration a immédiatement confirmé Gervais Pelissier dans ses fonctions de directeur général délégué et confié à Didier Pineau-Valencienne, qui sera nommé le 25 mai président du conseil d'administration, un mandat pour poursuivre le plan de sauvetage.

Atteint d'un cancer depuis de longs mois, Pierre Bonelli qui allait avoir 65 ans le 28 mai avait accepté à la demande du président de la République Jacques Chirac et du premier ministre Lionel Jospin de reprendre en décembre 2001 les commandes de l'entreprise une nouvelle fois au bord de la faillite. Il considérait ce dernier combat professionnel comme une « mission d'ordre public » et au nom de l'« action républicaine ». Une formule d'un autre temps qui incarne ce dirigeant autocrate fin gestionnaire, mélange de rouerie et de finesse à l'humour parfois brutal.

Ce fils d'un expert-comptable né à Salon-de-Provence, supporter de l'Olympique de Marseille et amateur de musique, était l'un des très rares dirigeants français qui s'était imposé dans le secteur de l'informatique. Le jeune polytechnicien diplômé d'Harvard avait débuté comme ingénieur chez l'américain Texas Instruments à Dallas. Affirmant que ces années outre-Atlantique étaient « la partie coloniale de sa vie, un peu comme le Sénégal l'était pour mon père », cet homme qui détestait se livrer avait ensuite dirigé la filiale française du groupe américain. Mais c'est à la tête de la société de services informatiques française Sema-Metra que Pierre Bonelli s'impose. Il prend en 1976 les commandes de la première société française de services informatiques fondée en 1958 par trois polytechniciens, Jacques Lesourne, Marcel Loichot et Robert Lattès. Très mal en point, la société retrouve les chemins du profit. Pierre Bonelli transforme le français en une société fortement présente en Angleterre, rebaptisée Sema Group. L'amateur de football affronte Serge Kampf, le passionné de rugby et fondateur de Sogeti qu'il réussira à mener au premier rang européen sous le nom de Cap Gemini. Serge Kampf qui avait réussi à entrer au capital vend en 1995 ses titres en réalisant une jolie plus value.

Mais ce très bon connaisseur du monde des affaires anglosaxonnes, marié à une Américaine, commet une erreur fatale. Sema Group acquiert en mars 1999 l'américain LHS. L'affaire se termine mal. La City de Londres est féroce. Pierre Bonelli sauve la face en réussissant à vendre en février 2001 Sema Group au pétrolier américain Schlumberger qui lui-même la revend au français Atos en septembre 2003.

Après ce revers, Pierre Bonelli se retrouve à la tête de Bull avec lequel il avait songé à marier Sema Group. Il avait bâti le projet avec Jean-Marie Descarpentries, alors PDG du constructeur informatique. Il découvre des années plus tard que le sujet n'a même pas été évoqué lors du dernier conseil d'administration. Les administrateurs ont consacré leur attention à la seule nomination du successeur de Jean-Marie Descarpentries qui part en septembre 1997. Appelé quatre ans plus tard pour sauver Bull, Pierre Bonelli promet du sang et des larmes. Et pour la première fois depuis de très longues années, Bull est dirigé par un homme comprenant ses métiers. Il adopte la stratégie opposée de son prédécesseur et mise sur la construction d'ordinateurs. Sa crédibilité personnelle lui permet de convaincre le japonais NEC, France Télécom, Axa Private Equity, le fonds de retraite allemand DeBeka, le holding familial de François Pinault Artémis et 350 cadres de Bull de remettre de l'argent. Sa disparition risque de menacer la survie du dernier dinosaure de l'informatique européenne.


Y. Le G.


 José chez les SOVIETS.

 

I. Le Parc Sokolniki

 

Que faire lorsqu’on a démissionné de la Compagnie Bull General Electric sans rien d’autre qu’une clause de non-concurrence d’un an qui vous oblige à changer de métier ou de région, alors qu’on n’est arrivé à Lyon que tout récemment et qu’on s’y plaît beaucoup ? Eh bien ! On se met à la recherche d’un nouveau métier, et on tombe sur quelque chose d’assez étrange.

 

La société Pavailler S.A., fabricant de matériel de boulangerie à Valence, me propose d’être Chef des Ventes Pays de l’Est (Directeur Commercial Europe, c’est pour faire plus joli sur la carte de visite), et propose à Kampf d’être son Directeur Commercial pour la France (je ne sais pas s’il l’était vraiment). Elle avait été un de mes clients malheureux du Gamma 140, transformé par Kampf en GE 415, donc ses dirigeants nous connaissaient bien. Il s’agissait de Monsieur Pavailler, PDG, et de Jean Labaune, Directeur Général, énergique et travailleur mais peu organisé, et très gros fumeur ce qui causera sa perte peu après mon séjour dans sa société.

 

Le fils de Jean Labaune, Patrick, maire RPR de Valence jusqu’en avril 2004, devrait être célèbre car c’est lui, à ma connaissance, qui a, le premier, préconisé il y a longtemps la création d’un grand parti de droite par la fusion de l’UDF et du RPR : même Le Monde en avait parlé.

 

 

 

 

La société Pavailler n’a jamais mis les pieds dans aucun pays de l’Est, et moi je ne connais rien ni à la boulangerie ni à ces pays. Mon territoire va de la Finlande à la Bulgarie, en passant par tous les pays socialistes, y compris et surtout l’Union Soviétique, à l’assaut de laquelle je me lance sans préparation : On me fait juste visiter quelques boulangeries de la Drôme et de l’Ardèche, petits établissements étriqués avec au fournil, en sous-sol, un boulanger qui travaille 15 à 20 heures par jour, et au comptoir une matrone qui surveille et régente tout.

 

Je fais donc à Lyon mon pot de départ de BGE le jeudi 27 avril 1967, et ma femme et moi nous prenons une semaine de vacances en Hollande et en Belgique. Du 8 au 12 mai je fais mon tourisme en boulangerie, je visite l’usine où je ne vois que de la tôlerie vraiment rustique, j’apprends ce que c’est qu’un « four à recyclage » (aujourd’hui je crois qu’on dirait « à chaleur tournante »), j’apprends la durée et la température de cuisson, ainsi que le nom des autres machines d’un fournil : au passage, c’est une formation très courte, une semaine, mais relativement meilleure que celle que m’avait donnée la Compagnie des Machines Bull, qui, en six mois en 1956, ne m’avait montré ni une machine ni un client. Il se trouve simplement que ça n’avait vraiment rien à voir avec ce que j’allais découvrir ensuite, mais ce n’était pas de leur faute.

 

Le lundi 15 mai 1967, départ du Bourget avec Aeroflot pour Moscou. En effet, une foire de l’industrie alimentaire y était prévue, avec des stands de toutes sortes de pays, surtout socialistes, et je crois que j’avais été embauché in extremis parce que Pavailler n’avait personne à y envoyer. J’étais donc chef de stand. Pour la France, l’intermédiaire obligé et d’ailleurs indispensable était la société Sopexa,[1] qui nous avait tout organisé, enfin presque tout. Labaune nous accompagne, nous sommes donc quatre : le boulanger-démonstrateur, un vrai boulanger établi, si je me rappelle bien, à la Garenne-Colombes, Monsieur Lequertier ; une interprète française, Madame Tatiana Bailly, dite Tania, Labaune et moi. A Moscou, attentes à la douane et à la police, deux ou trois heures en tout, puis arrivée à l’hôtel Rossia sur la place Rouge.

 

Le lendemain matin, nous allons au Parc Sokolniki où tout est déjà installé et où nous retrouvons le chauffeur : car notre stand n’est autre qu’un semi-remorque dans lequel Pavailler avait fait installer une boulangerie complète qui fonctionnait très bien. Sur les photos, on peut voir l’intérieur et l’extérieur de ce camion, avec écrit en gros sur chaque côté, en russe et en polonais « Pavailler – Boulangerie Mobile de Démonstration ». Pour les Soviétiques, l’inscription en polonais ne posait aucun problème, mais ensuite en Pologne l’inscription en russe, et sur la première ligne, a fait grincer pas mal de dents.

 

 

La boulangerie vue de l’extérieur.

Monsieur Lequertier

Madame Bailly, José et au fond Galina (Intourist).

 

 

Pour faire du pain il faut de la farine, de la levure, de l’eau et du sel : pas de problème, il y avait tout ça dans le camion, et l’eau était à proximité. Pour le reste, la Sopexa n’avait rien prévu, et ça n’a pas été triste. Car il fallait aussi un câble électrique pour nous brancher sur le réseau de la foire, et du carburant pour le four. Je ne me rappelle plus combien les Soviétiques nous demandaient pour nous louer un câble électrique de 30 ou 40 mètres, mais c’était astronomique (3.500 francs de 1967 ?), et il a fallu à Madame Bailly des heures de négociation pour obtenir quelque chose de raisonnable.

 

Mais alors pour le carburant, ça a été autre chose. Je ne connaissais rien à ces choses techniques, et aussi bien le chauffeur que le boulanger me disent « il faut du mazout ». Car pour notre malheur le tracteur SAVIEM du semi-remorque était à essence et pas diesel, c’était un camion « bi-carburant » mais dans le sens ET, pas dans le sens OU. Donc je prends mon dictionnaire de russe (car j’avais fait un peu de russe en 1950 – 51), et je trouve : mazout = мазут (ça se prononce pareil), et tout fier, je pars à la recherche de ce précieux carburant, avec l’aide de Madame Bailly. Nous prenons un taxi, j’y mets un des deux jerricans de notre camion (allez mettre un jerrican dans un taxi français, ça doit d’ailleurs être interdit !), et nous allons dans une des huit stations service de Moscou :

Là on nous dit que nous n’avons pas le droit d’acheter, il faut des bons vendus par le Ministère du Commerce Intérieur.

 

Nous cherchons ledit Ministère et le bureau idoine, nous faisons longuement la queue, j’achète les bons, et nous cherchons une station-service qui vend du mazout, sur les huit il n’y en a que cinq. Nous trouvons ce qu’il faut, toujours en taxi, et, toujours aussi fier, j’apporte mon mazout jusque sur notre stand du Parc Sokolniki. Le boulanger met ça dans le réservoir du four, catastrophe ! C’était du fuel lourd, qui demande à être préchauffé ! Il m’avait fallu toute une journée pour ce résultat ! Et il va falloir encore deux jours pour démonter toutes les canalisations du four, pour les nettoyer et pour les remonter. Puis, à la fin du troisième jour, alors que la foire battait déjà son plein, nous voyons arriver près de notre camion une petite camionnette, tout à fait genre fourgonnette 2 CV, avec deux ouvriers hilares, qui nous proposent deux fûts de cinquante litres chacun de диезелное топливо (dieselnoie toplivo), soit en français de l’époque :

·         Gas-oil.

 

Pour le prix de ce gas-oil évidemment volé quelque part, ils nous demandent deux bouteilles de cognac. Je cours au magasin de la foire (réservé aux étrangers, bien sûr, ce devait être un бериозка), j’achète deux bouteilles de cognac soviétique, refus :

 - il faut du cognac français, et même de la Fine Napoléon de Courvoisier.

 

Je recours, je fais l’échange, on remplit le réservoir du four, et, ô miracle ça démarre enfin, avec seulement trois jours de retard. Nous avons eu ensuite une semaine plus tard une deuxième livraison identique, mais j’avais déjà préparé mes deux bouteilles de Fine Napoléon.

 

Donc le quatrième jour, Monsieur Lequertier sort sa première fournée de baguettes dorées et brûlantes, mais qu’est-ce qu’on peut en faire puisqu’il n’y a pas la moindre place dans le camion ? Evidemment, nous les distribuons aux visiteurs de la foire, et alors là c’est la ruée ! Deux cents personnes en quelques minutes ! Cette ruée n’a pas duré longtemps, car arrive la « milice », des policiers en civil avec juste un brassard rouge marqué милиця ou quelque chose comme ça. Dégagement vigoureux de toute la foule, fermeture du stand, engueulades et discours sur le thème « notre peuple mange à sa faim etc ». Il a encore fallu à Madame Bailly des trésors de diplomatie pour obtenir que nous ayons le droit de faire du pain, mais à plusieurs conditions : ne le donner qu’aux autres stands, puis à l’ambassade de France qui est venue le chercher tous les jours (mais je n’ai pas le souvenir que son Excellence Monsieur Olivier Wormser soit venu nous remercier), et enfin aux ouvriers méritants, les stakhanovistes, qui venaient en délégations bien encadrées visiter la foire au début de chaque après-midi. En plus on nous a collé un boulanger soviétique certainement bien choisi, pour surveiller comment nous opérions ; c’était un brave type qui ne nous a pas du tout contrariés. Il a même utilisé notre fournil pour faire lui-même du pain à sa manière (voir la photo).

 

Le résultat le plus clair a été que nous échangions notre pain sur la foire contre de la bière tchèque et des saucisses d’Allemagne de l’Est, c’est un régime qui me convenait tout à fait. Nos collègues exposants ont d’ailleurs admiré que nous ayons notre propre interprète alors que la redevance de la foire comprenait la location des services d’une interprète de l’Intourist, komsomole grand teint, une Galina je ne sais plus quoi, heureusement assez moche (je vous dirai plus loin pourquoi « heureusement »). Cette Galina s’est tenue soigneusement à l’écart de nos bagarres avec les autorités ; elle avait le don d’exaspérer Monsieur Lequertier, petit homme large et sanguin (voir les photos), qui, un jour, à bout d’arguments dans une discussion sur les mérites comparés du capitalisme et du socialisme soviétique, lui a lancé vivement « D’abord, nous, on a la Sainte Trinité ! ». C’était un démonstrateur habituel de Pavailler dans les foires, qui avait commencé sa carrière avec cinq francs en poche : il avait tout emprunté, et possédait quand je l’ai connu une DS 19, une caravane, sa boulangerie et une maison en Normandie. Il faisait les foires essentiellement pour « prendre l’air », et ça l’amusait prodigieusement.

 

Nous avons donc passé ensuite plus paisiblement le reste de la foire, deux semaines en tout. Nous avons fait connaissance avec les experts soviétiques qui ne s’intéressaient qu’à notre semi-remorque, ça n’existait pas en Union Soviétique, il n’y avait que de gros camions avec remorque. Malheureusement, et combien je l’ai regretté, le tracteur SAVIEM était à essence : eût-il fonctionné au gas-oil, non seulement je le vendais sur place, mais en plus il y avait une ouverture énorme pour une coopération sur les boulangeries mobiles, aussi bien avec l’armée soviétique[2] qu’avec les ministères civils, pour secourir les populations en cas de catastrophe. Mais Messieurs Pavailler et Labaune n’ont pas voulu en entendre parler, ils ne voulaient que vendre des fours. Le même schéma s’est d’ailleurs ensuite reproduit à Leipzig en mars 1968 : la République Démocratique Allemande voulait une licence générale Pavailler pour fabriquer et vendre dans tous les pays de l’Est, et ces Messieurs n’ont, je crois, même pas regardé le projet de contrat, en allemand, que j’avais rapporté !

 

Avant de rentrer en France, nous avons eu le privilège de visiter deux usines à pain soviétiques, de vraies horreurs ! C’étaient des usines qui sortaient plusieurs tonnes de pain par jour, il n’y en avait que cinq pour tout Moscou. Elles étaient équipées de fours à bande : la matière première entre à un bout, est traitée et déposée sur une bande métallique en mouvement, passe et cuit dans un tunnel de plusieurs dizaines de mètres de long, et ressort sous forme de pain. Il y a plusieurs entrées de matières, la farine, l’eau, la levure, et le vieux pain car ils ramassaient tout ce qui traînait dans les cantines et les magasins, et le recyclaient dans ces usines, absolument dégoûtant. Moyennant quoi, gonflé d’eau, le tonnage du pain à la sortie était supérieur au tonnage de farine à l’entrée.

 

Et je rentre à Paris, via Aeroflot et Le Bourget, le mardi 30 mai 1967.

 

 

L’intérieur de la boulangerie mobile.

Monsieur Lequertier, José et Madame Bailly.

Le boulanger soviétique avec sa fournée.

 

Fin du premier épisode : José BOURBOULON


F.E.B. Club GENEALOGIE

 

 


Des généalogistes heureux

 

 

Les actes de l'état civil en ligne, chacun attendait ce miracle, en l'espérant pour dans dix ou vingt ans au mieux. Les beaux jours ( pour certains clubs ) de la généalogie payante sur Minitel sont presque terminés.

 

Des tentatives de diffusion, sur le net, d'informations en échanges de droits ou d'abonnements se poursuivent, mais avec difficulté, devant le nombre d'amateurs qui eux proposent gratuitement l'accès à leurs travaux.

 

Parallèlement, l'Administration dans le cadre de l'amélioration de sa mission, développe un programme de numérisation de ses documents. Les archives départementales sont en pointe, (peut-être en réaction à l'affluence des lecteurs), mais aussi des ministères, des villes, des associations.

 

La revue française de Généalogie nous dit « La Mayenne au top du numérique, cette fois, ça y est : les registres paroissiaux et ceux d'état civil d'un département tout entier sont numérisés. A Laval, le Conseil général a suivi les préconisations de son directeur d'Archives départementales pour construire l'outil des chercheurs de demain. » Cinq millions d'actes sont en ligne.

 

La Haute-Savoie s'est aussi informatisée.

 

Ge Magazine écrit : " Les actes de Vendée et de Rennes gratuitement sur Internet."

 

La numérisation ne se limite pas aux actes, mais concerne les tables décennales, les recensements, le cadastre, les minutes notariales, des plans, des cartes postales, etc…

 

A Rennes, 260.000 images sont à la disposition des internautes.

 

france-genealogie.org : portail officiel

 

La Direction des Archives de France et la Fédération Française de Généalogie ont décidé d'ouvrir le portail national et officiel de la généalogie en France.

 

Son inauguration a eu lieu en grandes pompes, le 9 mai dernier, au Congrès de Limoges.

 

Les adresses :

 

Archives de Vendée :www.archives.vendee.fr

 

Archives de Rennes :www.archives.rennes.fr

 

Archives de Mayenne :www.cg.53.fr

Jean VIDAL.

 



Groupe Histoire.

 

 

Mais qui donc a inventé l’ordinateur ? (suite) :

 

Grace Murray Hopper.

 

Dans le dernier numéro nous avons évoqué la brève carrière d’Ada Lovelace, collaboratrice de Babbage. Nous allons aujourd’hui parler de Grace Hopper qui est peut-être moins emblématique et moins connue du grand public mais qui n’en a pas moins joué un rôle déterminant dans le développement de la programmation et de l’informatique en général.

 

Sa vie

 

Grace Brewster Murray  est née le 9 décembre 1906 à New York. Licenciée en 1928 en mathématiques et physique à l’université de Vassar elle y devient professeur et continue d’étudier les mathématiques à Yale où elle obtient en 1934 un PhD de mathématiques, chose fort rare pour une femme à cette époque.

Elle avait épousé en 1930 Vincent Foster Hopper qui fut tué en 1945 dans la seconde guerre mondiale, sans avoir eu d’enfant.

Née dans une famille de militaires elle s’engagea dans la marine à l’entrée en guerre des Etats-Unis. Après ses classes de midship elle fut versée au « Bureau of Ordonance Computation Project » à Harvard pour travailler sur le Mark 1 de Aiken. Celui-ci l’accueillit par ces mots : « Où diable avez-vous été ? et lui  montrant le Mark 1 :

 - Calculez moi les coefficients du développement de l’arc tangente pour mardi. »

Grace se jeta à l’eau, apprit à programmer la machine, rédigea un manuel d’opérations de 500 pages, dans lequel elle souligna les principes fondamentaux de fonctionnement des calculateurs. Elle travailla ensuite sur le Mark 2 et fut bientôt  promue “research fellow” à Harvard.

En 1949 elle rejoignit la toute nouvelle Eckert-Mauchly Corporation qui sera achetée par Remington en 1950, qui fusionnera à son tour avec Sperry en 1955.

Elle était également consultante et conférencière à la réserve navale des Etats-Unis.

Elle prit sa retraite de Sperry en 1967 pour reprendre du service actif dans la marine comme leader dans le « Naval Data Automation Command », jusqu’en 1986, date à laquelle elle entra dans la réserve  avec le rang de Contre-Amiral. Agée alors de 80 ans elle devint Senior Consultant chez Digital et mourut dans son sommeil le 1er  janvier 1992  à Arlington. Elle n’eut pas beaucoup de chemin à parcourir pour être enterrée avec les honneurs militaires dans le cimetière des héros des Etats-Unis.

 

Son apport

 

Grace Murray Hopper était persuadée que l’obstacle majeur à la pénétration de l’informatique dans les milieux non scientifiques et dans la gestion était la pénurie de programmeurs pour ces machines très difficiles à utiliser. Il fallait donc développer et améliorer des langages de programmation facilement compréhensibles par des utilisateurs qui n’étaient ni mathématiciens ni experts en calculateurs. Ceci nécessitait des intermédiaires entre ces langages  et celui du calculateur. Grâce venait d’inventer le compilateur. Ses travaux couvrirent ou annoncèrent toutes les notions à la base des développements logiciels telle que :

 - l’adressage relatif, sous programmes, éditeurs de liens, optimisation de codes, traducteurs de formules, méthodologies de développement et de validation,  etc.

Il fallut plusieurs années pour montrer le bien-fondé de cette idée et pour vaincre les réticences des spécialistes et leur expliquer que « nous avons toujours fait comme cela » n’était pas une raison suffisante pour continuer. A partir de 1949 elle développa chez Univac les compilateurs A-O puis B-O connu par la suite sous le nom de FLOW-MATIC. Elle participa activement aux spécifications d’un langage commun de gestion, fut à la base de CODASYL. Le COBOL s’inspire très largement de FLOW-MATIC.

Non contente de développer ses programmes elle fit de grands efforts de persuasion auprès des managers pour l’utilisation de langages de haut niveau. Elle eut aussi une grande influence dans les domaines de standardisation et de validation.

Elle se passionnait aussi pour la formation et était une excellente conférencière. Elle estimait d’ailleurs que sa plus grande contribution avait été « tous les jeunes qu’elle avait formés »

Ses mérites furent largement reconnus  aux Etats-Unis. En 1969 elle fut la première « homme de l’année » en Computer Science et en 1971 Sperry créa un prix annuel portant son nom pour honorer de jeunes scientifiques. En 1973 elle fut la première personne aux Etats-Unis et la première femme au monde à être « Distinguished Fellow »de la British Computer Society. 

 

Grace au pupitre

Le contre Amiral Hopper

 

François HOLVOET-VERMAUT

 

 

7e Colloque sur l'Histoire de l'Informatique et des Télécommunications

 

Espace Ferrié, ESAT, Cesson-Rennes, 16-18 novembre 2004

 

 Extraits du site du Colloque : http://www.irisa.fr/chir2004

 

Adresses :

 

Le prochain Colloque sur l'Histoire de l'Informatique et des Télécommunications s'inscrira dans les activités du 20e anniversaire de Rennes Atalante et coïncidera avec l'inauguration de l'Espace Ferrié (Musée des transmissions) de l'École Supérieure d'Application des Transmissions, à Cesson-Sévigné près Rennes.

Il se tiendra du 16 au 18 novembre 2004.

 

Ce colloque est le septième d'une série dont l'objectif est de réunir une communauté, essentiellement francophone (formée d'industriels, d'universitaires, de spécialistes des « sciences dures » ou des « sciences humaines » ou de simples témoins), désireuse de comprendre, expliquer et connaître l'histoire de l'aventure informatique et des télécommunications sous ses aspects les plus divers.

Le colloque comprendra :

Organisation

« Association de soutien au musée », École Supérieure d'Application des Transmissions.

                                                       ACONIT

Association pour un Conservatoire de l'Informatique et de la Télématique.

http://www.aconit.org

                                                       AHTI

Association pour l'Histoire des Télécommunications et de l'Informatique.

http://mapage.noos.fr/ahti/

                                                                         ARMORHISTEL

Association Armoricaine de recherches Historiques sur les Télécommunications.

                                                       F.E.B.

Fédérations des Équipes Bull.

http://www.feb-patrimoine.com

                                                       IRISA/INRIA-RENNES

Institut National de recherche en Informatique et Automatique.

http://www.irisa.fr

François HOLVOET-VERMAUT

 

 

 

L’AVENTURE GAMMA 60

 

Des nouvelles de « L’Aventure Gamma 60 », épisode n°1.

 


Le projet de plan de L’Aventure Gamma 60 a été soumis à l’assemblée générale de la FEB le jeudi 13 mai 2004, et nous vous le présentons ci-joint dans sa forme condensée.  L’éditeur avec lequel nous avons signé un contrat est une maison anglaise : Hermes Science Publishing Limited, représentée en France par Nicolas Manson, bien connu pour avoir été directeur des « relations avec les partenaires » d’IBM France dans les années 70. Le contrat prévoit que le « manuscrit » lui soit livré fin juin 2005. Il devra n’avoir que 250 pages, y compris les titres et les pages de garde, soit 238 pages de texte. Il sera imprimé à Blois.

 

Nous en sommes encore à la phase de collecte des informations (articles, archives et interviews). La phase de rédaction ne commencera qu’une fois cette collecte terminée, c’est-à-dire pas avant quatre ou cinq mois.

 

Nous vous tiendrons régulièrement informés.

José Bourboulon, le 15 mai 2004



 

PROJET de PLAN du livre en préparation.

 

Préface

 

Introduction : La Compagnie des Machines Bull en 1955 par Philippe Hurtaut, 2004, 15 pages.

 

Première Partie – Description du Gamma 60, 48 pages :

 

      1.   Article de Lucien Duverger dans la Revue « Automatismes » de février 1959, 12 pages,

2.      Communication de Bruno Leclerc au Colloque de Grenoble, 1988, 15 pages,

3.      Aspects Techniques, le Logiciel, par André Maître, 1998, 6 pages,

4.      Petite Synthèse à l’usage de ceux qui n’ont pas connu le Gamma 60, par Claude Massuard, 2004, 8 pages,

5.      Une opinion sur la conception du Gamma 60 par Jean Bellec,  2003, 7 pages.

 

Deuxième Partie – Le Gamma 60 vu de l’intérieur de la Compagnie :

 

1.      Le Gamma 60 vu par le Conseil d’Administration, de 1955 à 1965, avec l’historique des participants aux réunions,

2.      Le Gamma 60 à travers les compte rendu des Comités de Direction hebdomadaires, à partir de 1953,

3.      Le Gamma 60 et les organisations syndicales,

4.      Vue cavalière et très partielle des finances du Gamma 60,

 

Troisième Partie – Les acteurs Bull du Gamma 60 :

 

1.      La Direction Générale,

2.      La Direction des Etudes, avec Gérard Cottet,

3.      La Direction Technique Fabrication,

4.      La Direction Technique Exploitation, et spécialement le Service Méthodes Exploitation,

5.      La Direction Commerciale France, et spécialement :

-          L’action de Philippe Dreyfus,

-          Le Centre National de Calcul Electronique,

-          Le Service Technico-Commercial,

-          L’Ecole d’Application,

6.      La Direction Commerciale Exportation.

 

Quatrième Partie – Les clients et prospects du Gamma 60 :

-          La SNCF et le Gamma 60, par Jean-Marie Casadevall, 10 pages, 1994,

-          La Direction des Applications Militaires du CEA, avec Alain Vidart et Gaston Bottet,

-          Les Houillères du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais,

-          Le Trésor de la Langue Française, par Gérard Papelier (4 pages), et Gérard Gorcy (3 pages),

-          La Garantie Mutuelle des Fonctionnaires, par Jean-Jacques Vial, (3 pages),

-          L’Union, l’Urbaine et la Seine, et le CNEP,

-          Le Credito Italiano et le Banco Nationale de Lavoro,

-          La Régie des Télégraphes et des Téléphones de Bruxelles,

-          Le Gamma 60 de Mitsubishi, par Bernard Raguet, 2004, 7 pages,

-          Les Gamma 60 commandés, parfois livrés, mais jamais acceptés,

-          Les affaires non faites,

-          « La situation des Gamma 60 en clientèle en fin 1964 », note manuscrite d’Antoine Faure (7 pages).

 

Cinquième Partie – Le Gamma 60 vu par IBM.

 

Sixième Partie – Les suites du Gamma 60, par Jean Bellec (4 pages) :

 

1.      L’offre de remplacement : Gamma 30, Gamma 40, GE 400, GE 600,

2.      L’influence du Gamma 60 sur les systèmes Bull futurs,

3.      L’après-Gamma 60 pour les principaux acteurs.

 

CONCLUSION

 

Les causes de l’ « Affaire Bull » en 1963 - 64 : Le Gamma 60 ?  la Série 300 ?   

 

ANNEXES

 

1.      Historique du développement des usines pour faire de la place avenue Gambetta, 1 page,

 

2.      Chronologie du Gamma 60 (2 pages),

 

3.      Liste alphabétique de 277 personnes concernées par le Gamma 60 et citées dans l’ouvrage, avec leur fonction de l’époque (7 pages à l’italienne),

 

4.      Liste alphabétique des 55 contributeurs à l’ouvrage (2 pages),

 

5.        Les Archives Départementales de la Seine-Saint Denis.

 

José Bourboulon, le 15 mai 2004

 

 

 

Une vue du Gamma 60.


F.E.B. Angers – Pays de la Loire.

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Angers-Pays de la Loire.

 

 

 

COMMENT NOUS CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ?

 

Le navire est totalement équipé. (6/7).

 

 

 

Si le préarmement est réalisé dès le stade panneaux et blocs, les grosses opérations d'armement commencent lorsque le paquebot a rejoint le quai d'armement. À ce stade, ce sont en grande majorité des co-réalisateurs qui interviennent, les équipes de Chantiers de l'Atlantique jouant alors le rôle de superviseur et de coordonnateur.

 

 


Armer un bateau,

C'est l'équiper de tout ce qui est nécessaire à son fonctionnement, à sa sécurité et à sa finalité. Une série de travaux débute dès la mise sur cale du paquebot dans la forme de construction. II s'agit en premier lieu de mettre en place les moteurs, ce qui n'a pas pu être fait lors du préarmement.

Ensuite, les équipes terminent les éléments de supportage(1) pour permettre de poursuivre les travaux d'isolation : phonique, thermique et incendie. L'objectif est de terminer le plus tôt possible les activités par points chauds (soudage, oxycoupage au chalumeau) afin de limiter les risques incendie durant le montage.

Lorsque le paquebot est transféré dans la forme B, l'heure est à l'embarquement des cabines équipage qui sont toujours situées dans la partie basse du navire. II faut impérativement le faire à ce moment-là, car il sera beaucoup plus difficile de les installer plus tard. Effectivement, lorsque le navire sera amarré au quai d'armement, les ponts sur lesquels se situent ces cabines se retrouveront en dessous du niveau du quai où les moyens de manutentions sont limités.

 

Le gros de l'armement

Pour autant, c'est bien sur le quai d'armement que se fait la plus grande partie de l'armement... justifiant ainsi son nom. C'est là que se situe le pic de l'activité. Et si auparavant, il s'agissait plutôt de réaliser le gros oeuvre, les équipes entrent dorénavant de plain-pied dans le second oeuvre.

À ce stade, une touche finale est apportée aux réseaux de tuyauterie, avant de « faire les épreuves » : ils sont mis sous pression afin de vérifier qu'il n'y a pas de fuite. Petit à petit, les réseaux d'éclairages et de protection incendie provisoires laissent la place à du définitif. Les cabines passagers sont également implantées et les cuisines sont totalement équipées. L'intérieur du navire ressemble alors à une ruche où jusqu'à 2500 ouvriers se croisent, se succèdent ou travaillent côte à côte afin d'assurer les fermetures vaigrage(2) les peintures, les poses des revêtements muraux, les décorations en tout genre... et en tout dernier lieu, les poses de revêtements de sol (moquette, teck...), de sorte qu'ils ne soient pas abîmés avant la livraison du paquebot. Ainsi, lorsque les moquettes sont mises dans les locaux publics, cela signifie que la fin de la construction du navire est proche

 

Le règne des co-réalisateurs

Pour tous ces travaux, Chantiers de l'Atlantique fait appel en grande majorité à des co-réalisateurs. Sinon, comment être compétent dans tous les corps de métier que nécessite l'armement d'un navire ? Impossible effectivement, de détenir dans ses équipes et surtout de maintenir à bon niveau, des professionnels aussi divers que des menuisiers, des plombiers, des staffeurs, des décorateurs intérieurs, des charpentiers, des peintres... Sans parler des nouveaux besoins des armateurs auxquels il faut pouvoir répondre. Par exemple, ils sont de plus en plus exigeants quant à la partie sons et lumières des salles de spectacle. II est donc nécessaire de connaître parfaitement les dernières technologies dans ce domaine.

De même, certains veulent des murs d'escalade, d'autres des équipements de thalassothérapie sur leurs navires impossible de les réaliser sans avoir recours à des spécialistes. C'est pourquoi durant cette phase, Chantiers de l'Atlantique joue un rôle de superviseur et de coordinateur des co-réalisateurs.

 

Les essais à quai

C'est également sur le quai d'armement que l'on commence à faire les premiers essais. Le top départ est donné par la mise sous tension du tableau électrique principal du navire : soit environ la première sortie en mer.

Ensuite, sont tour à tour testés à puissance maximale si possible : la propulsion à une puissance acceptable pour l'amarrage, la centrale de production électrique, les éclairages, les pompes, la ventilation, les systèmes de sécurité (détection incendie, système d'extinction, système de signalisation ...)...Des premières mesures d'acoustique et de vibration sont également réalisées. Elles seront validées lors des essais en mer.

En conclusion, 90 % des essais avant de livrer un navire sont réalisés à quai. Tous les autres concernant des caractéristiques contractuelles et réglementaires sont faits en mer, car leur validation impose d'être en conditions réelles.


 

(1) Tout ce qui supporte les tuyaux, les chemins de câble, la ventilation...

(2) Ensemble des planches ou tôles qui couvrent le côté intérieur des membrures du navire : fermeture des plafonds, des cloisons...

 

 

 

 

 

Durée de la construction :

·         Octobre 1999 : transfert du navire au quai d’armement.

·         Novembre 1999 : début des essais à quai après la mise sous tension du navire.

 

Michel BOULAY à suivre au (7/7).


F.E.B.D Deutschland ( Allemagne ) .

 

Einladung zum FEB-Event

 

Jahresmitgliederversammlung am 15. und 16. Oktober 2004 in München

 

Liebe FEB-Mitglieder,

 

Auf Wunsch der Mehrheit der Mitglieder findet die Mitgliederversammlung 2004 in München statt. Wir haben die Vorbereitungen für das Rahmenprogramm weitgehend abgeschlossen und gehen davon aus, zwei beschwingte Tage in München zu verbringen. Über die Tagungspunkte der Mitgliederversammlung werden Sie form- und fristgerecht im September 2004 informiert.

 

Programm, Freitag 15. Oktober

      Eintreffen im Hotel (oder schon am 14. Oktober)

      Individueller Fußweg oder Fahrt mit der S-Bahn zum Deutschen Museum

      14.00 Uhr, Filmvorführung im IMAX-3D Kino des Deutschen Museums

      14.45 Uhr, Kurzer Umtrunk im Restaurant des Deutschen Museums

      15.00 Uhr, Beginn der Mitgliederversammlung mit Neuwahlen des Vorstands im Raum Helius des Deutschen Museums

      ca. 17.15 Uhr Gemeinsame Fahrt mit S-Bahn nach München Pasing zum Hotel zur Post

      18.00 Uhr gemeinsames Abendessen

      20.00 Uhr Aufführung eines Volksstückes in der Weiß-blauen Bühne

      Individuelle Rückfahrt zum Hotel mit der S-Bahn (ca. 15 min)

 

Programm, Samstag 16. Oktober

10.00 bis 13.00 Uhr Bus-Stadtrundfahrt mit geführter Besichtigung des Schlosses Nymphenburg

Ansonsten steht der Tag zur freien Verfügung

 

Ihre Anmeldung zur Mitgliederversammlung benötigen wir bis zum 21. Mai 2004

Bitte benutzen Sie das beigefügte Anmeldeformular

Hotel

NH Deutscher Kaiser, Arnulfstr. 2, 80335 München

Tel. 089-5453-0, Fax. 54532255, E-mail: nhdeutscherkaiser@nh-hotels.com

Das NH Deutscher Kaiser ist ein Vier-Sterne-Motel und liegt direkt am Münchner

Hauptbahnhof. Wir haben ein Kontingent von Einzel- und Doppelzimmer unter dem Code-

Wort FEB Deutschland vom 14. bis 16. Oktober reserviert.

Einzelzimmer 73,- Euro. Doppelzimmer 105,- Euro. (inkl. Frühstücksbuffet.)

Bitte buchen Sie Ihr Hotelzimmer bis zum 31. Mai 2004.

 

Kostenpauschale

38,- Euro für FEB-Mitglieder

48,- Euro für Gäste

Wir bitten um Überweisung auf das Vereinskonto bis zum 31. Mai 2004.

 

Folgende Leistungen sind in der Kostenpauschale enthalten:

Eintritt 3D-Kino im Deutschen Museum

1 Getränk bei der Mitgliederversammlung Abendessen (ohne Getränke)

Eintritt Volksbühne

Stadtrundfahrt

Führung Schloss Nymphenburg.

Mit freundlichen Grüßen

Köln 23.04.2004 Egon W. Müller, H. Rothweiler


Invitation à l’Événement - FEB

 

Assemblée Générale annuelle des membres les 15 et 16 octobre 2004 à Munich

 

Chers membres de la FEB,

 

A la demande de la majorité des membres, notre assemblée 2004 aura lieu à Munich. Nous avons largement achevé la préparation du programme-cadre et partons de l'idée de passer deux jours gais à Munich.  Vous serez informé dans les délais sur les points à traiter lors de l'Assemblée Générale, en septembre 2004.

 

Programme, vendredi 15 octobre

·         Arrivée à l'hôtel (ou déjà le 14 octobre)

·         marche à pied individuelle, ou voyage avec le réseau express régional, pour le  musée  allemand (Deutsches Museum)

·         14.00 heures, démonstration de film dans le « Imax-3d Cinéma » du Deutsches Museum

·         14.45 heures, courte boisson dans le restaurant du musée

·         15.00 heures, commencement de l'assemblée des membres, avec les élections du comité directeur, dans la salle Helius du musée

·         environ 17.15 heures voyage en commun par le réseau express régional, vers Munich-Pasing  à l’hôtel de la poste

·         18.00 heures dîner en commun

·         20.00 heures représentation d'une pièce populaire sur la scène blanc-bleu

·         retour individuel vers l'hôtel avec le réseau express régional (environ 15 mn)

 

Programme, samedi 16 octobre

 

Votre inscription à l’Assemblée Générale doit nous être notifiée avant le 21.Mai 2004 S’il vous plait utilisez le formulaire joint.

 

Hôtel

NH Deutscher Kaiser, Arnulfstr.  2, 80335 Munich

Tel.  089-5453-0, télécopie.  54532255, E-mail:  nhdeutscherkaiser@nh-hotels.com

Le NH Deutscher Kaiser est un quatre étoiles, qui donne directement sur la gare centrale de Munich. Nous avons réservé un contingent de chambres double et single sous le mot de code FEB Allemagne du 14 à 16 octobre.

     Chambre à un lit 73, - €.  Chambre double 105, - €   (y compris le buffet de petit déjeuner).

      Veuillez réserver votre chambre d'hôtel avant le 31 mai 2004.

 

Forfait de frais 

38, - €  pour les membres

48, - €  pour les invités

Nous vous demandons d’effectuer un virement sur le compte de l'association avant le 31mai 2004.

 

Les prestations suivantes sont contenues dans le forfait :

Entrée 3D-Kino dans le musée allemand

1 boisson lors de l'assemblée des membres

Dîner (sans boissons)

Entrée représentation populaire, Tour de ville, Visite Château de Nymphenburg

Veuillez agréer mes salutations distinguées

Köln le 23.04.2004

Egon W.MÜLLER traduit par Alain LESSEUR


 Le tour du monde en 24 albums : Les aventures de TINTIN&MILOU

 


 

TINTIN AU PAYS DES SOVIETS.

 

1929

 

Nous sommes le 4 janvier 1929. Sur le quai de la gare, probablement la gare du Nord à Bruxelles, un jeune reporter est salué par son rédacteur en chef, un monsieur à barbiche qui lui lance : « Bon voyage ! Soyez prudent et tenez-nous bien au courant. ». Une case avant celle-ci, on peut lire : « Le Petit Vingtième, toujours désireux de satisfaire ses lecteurs et de les tenir au courant de ce qui se passe à l'étranger, vient d’envoyer en Russie soviétique, un de ses meilleurs reporters : Tintin. »

Voilà comment débute la toute première aventure du célèbre globe-trotter flanqué de son sympathique fox-terrier Milou. Le jeune Hergé, qui anime seul les pages du Petit Vingtième, nouveau supplément hebdomadaire pour la jeunesse du vénérable quotidien belge

 

Le Vingtième Siècle, ne sait pas encore qu'il vient de donner naissance à l'un des plus grands journalistes-voyageurs du siècle. Dans sa précipitation, il ne s'est pas non plus souvenu que le nom de Tintin avait déjà été utilisé par le dessinateur Benjamin Rabier.

Qu'importe! Son mentor, l'abbé Norbert Wallez, puissant directeur de la société qui édite Le Vingtième Siècle, lui a dit d'envoyer son personnage chez les Soviets. C'est ce qu'il fait. Pour l’instant, sa documentation est sommaire. Hergé utilise essentiellement le livre de Joseph Douillet, Moscou sans voiles, sorti avec succès en 1927.

 Dans ce pamphlet, l’ancien consul belge à Rostov-sur-le-Don diabolise le communisme et conspue les bolcheviques. A plusieurs reprises, Hergé s'inspirera directement de ce texte. Notamment, lors de la séquence où un commissaire du peuple fait admirer des usines russes en pleine activité à des communistes britanniques éblouis.

 

Dans cette trépidante première aventure, Tintin utilise tous les moyens de transports imaginables, trains, voitures, side-cars, avions ou canots à moteur. On se croirait dans un film muet de Charlie Chaplin! La vitesse caractérise tellement le récit et le personnage que c'est un coup de vent qui redresse la houppette de Tintin en page 8, lui conférant pour toujours l'un de ses principaux signes distinctifs.

C'est également dans cette première histoire que Tintin écrit le seul et unique article de toute sa carrière : une immense tartine qu'il n'aura même pas le loisir de poster, étant poursuivi dès l'aube par les sbires du Guépéou.

 

Dès les premières pages, les lecteurs en redemandent. Le succès est tel que la direction du journal organise une manifestation de masse pour fêter le retour de Tintin à Bruxelles. Le 8 mai 1930 à 16h08, Lucien Pepermans, un petit boy-scout vêtu à la russe et arborant une houppette gommée comme celle de Tintin, débarque gare du Nord de Bruxelles. Une foule compacte lui fait une ovation.

 

C'est le triomphe.

 

Tintin est entré de plain-pied dans le siècle.

 

Hergé avec lui.


 


 


TINTIN AU CONGO.

 

1930

 

C'est à nouveau l'abbé Wallez qui souhaite ardemment envoyer Tintin au Congo belge. Et non Hergé. Sans grand enthousiasme, le dessinateur se remet au travail. Nous sommes à la mi-juin 1930, et notre jeune reporter part donc pour l'Afrique.

 

Scrupuleux, Hergé a repris la route régulière de la Compagnie maritime belge. A peine arrivé à Matadi, Tintin reçoit des propositions mirobolantes venant de divers journaux internationaux concernant l'exclusivité de ses articles à venir sur l'Afrique. Comme de bien entendu, l'intègre reporter refuse. Il loue rapidement les services d'un boy, Coco, et part immédiatement à la découverte du Congo au volant d'une vieille Ford T jaune, « modèle transsaharien ».

 

 Pour rendre crédible cette expédition, Hergé puise son inspiration dans les articles du Patriote illustré et visite le musée de Tervueren, près de Bruxelles. Il comprend ce qu'il peut tirer des féticheurs et des hommes-léopards, gredins sans scrupules armés de griffes acérées qui opèrent la nuit pour terrifier les populations locales. Il retient surtout que c'est le foisonnant bestiaire animalier africain qui alimentera cette deuxième aventure :

 

·         du perroquet au poisson-torpille en passant par le requin,

·         les crocodiles,

·         les antilopes,

·         les singes,

·         un lion,

·         des boas,

·         des léopards,

·         des éléphants,

·         des girafes,

·         un rhinocéros

·         ou encore un troupeau de féroces buffles.

 

Cependant, le récit de Tintin au Congo, ressemble vite à une suite de sketches entrecoupés de quelques planches à forte teneur de propagande coloniale.

 

On retiendra la savoureuse leçon de géographie donnée par Tintin aux petits « négrillons » : «Je vais aujourd’hui vous parler de votre patrie : la Belgique ».

 

Dans l'édition actuelle, entièrement redessinée, cette leçon a fait place à un cours de mathématiques... plus politiquement correct.

 

Malgré les nombreuses atténuations des Studios Hergé, l'album reste un tant soit peu condescendant. Pourtant, à l'époque, rien de tout ce que vit Tintin au Congo n'est choquant aux yeux des lecteurs.

 

On trouve même dans les pages du Petit Vingtième en 1930, une touchante lettre d'un petit congolais nommé Kyola Kongo, exprimant à sa manière, sa conception de l'amour du prochain et ses limites :

 

 « Moi contan li Tintin venir ici. Nous pas mangé li !».

 

 Canular de la rédaction ou véritable missive d'admirateur ?

 

Nul ne pourra plus le dire. Quoiqu'il en soit, quand Tintin quitte l'Afrique, dans un village, un vieux Noir déclare tristement:

 

 « Moi plus jamais y en verrai boula-matari comme Tintin ! ».


 

A suivre avec : Lao-Tzeu l’a dit « il faut trouver la voie »

Articles par Olivier Delcroix.


Dictionnaire des personnages : Le petit Tintin illustré.

 

 

 

ABDALLAH

Fils à papa, né dans l'Orient désert à l'initiative d'un émir paterne et bouffi. Garnement d'innocence perverse, image quasi idéale du sale gamin, champion du fluide glacial, du cigare-surprise et de la cigarette-fusée. Met des bâtons dans les roues, répand des cheveux sur la soupe, terreur de son entourage, approuvé et même encouragé par la complaisance et la veulerie d'un père sans colonne vertébrale.

(L'Or noir, Coke en Stock)

 

 

 

ALLAH

Gangster subalterne, assistant de Rastapopoulos, homme de l'ombre comme on est homme de peine, homme de compagnie comme on peut être homme de protection.

(Les Cigares du Pharaon, Le Crabe aux pinces d'or, Coke en stock, Vol 714 pour Sydney).

 

ALCAZAR (GENERAL)

Alias Ramon Zarate, le militaire emblématique. Non pour le prestige du grade. Iranochi, du Lotus bleu, porte l'uniforme étoilé ; quelques colonels le porteront bientôt. Voici pourquoi Hergé, avec l'accord de Tintin, n'accorde droit de cité à ses militaires que dans un seul album, sauf à lui, Alcazar, présent dans L'Oreille cassée, Les 7 Boules de cristal, Coke en stock et les Picaros. Chef de tribu et maire du secret de fabrication tribale, moule et modèle d'une fonction sociale, depuis toujours brocardée ou adulée avec plus d'ardeur que les autres.

(L'oreille cassée, Les 7 Boules de cristal, Coke en stock, Tintin et les Picaros).

 

 

 

BOULLU

L'artisan qui ne tient jamais ses promesses professionnelles. Annonce sans cesse sa venue et n’arrive jamais. C’est Beckett à Moulinsart. Un bruit qui court, une rumeur qui fait long feu.

(Les bijoux de la Castafiore.).

 

Le petit dictionnaire à suivre par Pol Vandromme.


 La philatélie joue toujours avec le temps.

 

 

Les timbres d’usage courant en France de nos jours .

 

La poste vient d’inaugurer une nouvelle série de timbres « La France à voir », et tous les timbres que nous pouvons trouver. Ils sont tous intéressants et beaux pour l’expédition de nos lettres. Nous exportons avec un simple coup de langue derrière un timbre le savoir-faire de la France.

 

 

 

 

En timbre simple à 0,50€ nous avons :

-Le bicentenaire du code civil.

-Madame George SAND.

-La ville de Clermont-Ferrand.

 

Mais aussi bien d’autres :

-sur les vacances,

-Elargissement de l’Union Européenne,

-Hommage aux combattants,

-La ville de Bordeaux,

-Blacke et Mortimer,

-Sur la FIFA,……

 

En série de carnet de 10 timbres La France à vivre par des portraits de régions.

 

 

 

 

 

 

 

Puis la fête de timbre avec :

-Les personnages de Mickey.

 

La poste émet et poursuit son émission depuis le 27 octobre par des séries de timbres consacrés au plaisir de faire revivre la France.

 

La poste nous offre bien des nouveaux timbres pour enjoliver nos lettres avec quelques trésors de notre patrimoine.

 

Courez vite acheter les timbres de collection pour embellir vos enveloppes.

Michel GUICHARD


Expositions F.E.B. et les autres

 

Les possibles prochaines expositions F.E.B. pour 2004.

 

 

ANGERS

 

BELFORT

 

PARIS – Ecole Centrale

 

APT (84)

 

RENNES – Musée de l’Armée (35) ouverture en octobre 2004.

 

CAEN – Musée de Normandie (14), TRAINEL (10) et PARIS – Mairie du PECQ (78) sont reportées en 2005.

 

Notez sur vos agendas nos points de rencontre 2004 ou en nous téléphonant.

 

Le groupe RER & michel guichard.

 

En dehors de nos expositions, allez voir les autres grandes expositions

 

 «PARIS – Musée de l’Homme» :

1.                  « Premiers Hommes de Chine » ; jusqu’au 03 janvier 2005,

 

 «PARIS – Musée du Luxembourg» :

2.                  « MOI, Autoportraits du XXe siècle » ; jusqu’au 25 juillet 2004,

 

 «PARIS – Centre Georges Pompidou -MNAM» :

3.                  « Giuseppe Penone, rétrospective » ; jusqu’au 23 août 2004,

 

 «PARIS – Maison européenne de la photographie» :

4.                  « Marc Riboud, cinquante ans de photographie » ; jusqu’au 17 octobre 2004,

 

«PARIS – musée d’Orsay» :

5.                  « Johan Barthol Jongkind (1819-1891) » ; jusqu’au 05 septembre 2004,

 

 «PARIS – musée du Louvre, aile Richelieu» :

6.                  « Paris 1400 » ; jusqu’au 12 juillet 2004,

 

«PARIS – musée Jacquemart-André» :

7.                  « L’amour de l’art » ; jusqu’au 15 août 2004,

 

«PARIS – musée de la Chasse et de la Nature» :

8.                  « Louis-Godefroy Jadin » ; jusqu’au 05 septembre 2004,


 

Allez voir les autres grandes expositions ( suite ).

 

«PARIS – Pavillon des Arts» :

9.                  « La Collection ABCD, A corps perdu dans l’art brut » ; jusqu’au 26 septembre 2004,

 

«PARIS – Hôtel de Ville de Paris» :

10.              « Jeux Olympiques, par Raymond Depardon » ; jusqu’au 06 août 2004,

 

«PARIS – BOULOGNE-BILLANCOURT (92100) ; Musée départemental Albert Kahn» :

11.              « Jardin du lettré, synthèse des arts de Chine » ; jusqu’au 17 octobre 2004,

 

 «PARIS – MEAUX (77100) – Musée Bossuet Ancien Palais Episcopal» :

12.              « Miroir du Grand Siècle » ; jusqu’au 01 août 2004,

 

«France – NICE (06) - Musée des Arts asiatiques» :

13.              « Dunhuang et la route de la soie(Ve – Xe siècles) » ; jusqu’au 31 octobre 2004,

 

«France – NANCY (54) - Musée de l’Ecole de Nancy» :

14.              « Emile Gallé, poète du verre » ; jusqu’au 15 août 2004,

 

«France – CLERMONT-FERRAND (63) - Parc Européen du volcanisme» :

15.              « Vulcania : à la découverte des gigantesques volcans de la planète rouge » ; an 2004,

 

 «France – LILLE (59) ; Musée d’histoire naturelle» :

16.              « Ernest Frandon, consul de France en Chine, 1895 » ; jusqu’au 31 juillet 2004,

 

 «France – VILLENEUVE D’ASCQ (59) ; Forum des sciences» :

17.              « A vous de jouer » ; jusqu’au 05 septembre 2004,

 

 «France – AULNOYE-AYMERIES (59) ; Au Beffroi» :

18.              « Autour de Picasso » ; jusqu’au 26 août 2004,

 

 «France – TRELON, FOURMIES (59) ; Ecomusée de la région de Fourmies» :

19.              « Textiles techniques, usages et futurs » ; jusqu’au 30 novembre 2004,

 

 «France – SARRAN (19) ; Musée du Président J.Chirac» :

20.              « Jacques Kerchache, objet d’une vie » ; jusqu’au 30 septembre 2004,

 

 «France – BOULOGNE-sur-MER (62) ; Château-Musée» :

21.              « Des Dieux, des Tombeaux, un Savant en Egypte, sur les pas de Mariette Pacha » ; jusqu’au 27 juillet 2004,

 

 «France – CALAIS (62) ; Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle» :

22.              « Robe/rêve : Rêves de Robe » ; jusqu’au 31 octobre 2004,

 

«Allemagne – ILE de MAINAU (D-78465) ; Château de Mainau» :

23.              « André Brasillier » ; jusqu’au 26 septembre 2004,

 

«Angleterre – LONDRES ; Au Tate Modern» :

24.              « Edward Hopper » ; jusqu’au 05 septembre 2004,

 

Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour de bonnes et joyeuses découvertes.

 

Michel GUICHARD.


F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.

 

On a déménagé !

 

Oui, comme annoncé, nous sommes donc désormais à :

 

Wolverstemsesteenweg 40

B 1850  Grimbergen.

 

Vous trouverez un plan d’accès sur mon site Internet à l’adresse :

 

http://users.skynet.be/g.natan/Histoire/febbplan.htm

 

Notre espace d’exposition commence à prendre forme, profitez donc du beau mois de juin pour venir nous voir. Il y a toujours au moins un membre de l’équipe présent ce jour là, mais vous pouvez prendre un rendez-vous avec l’une des personnes suivantes pour un autre jour :
(André Hanchard, Roger Matthys, Gilbert Natan, André Orban, Michel Roevros ).

 

Nous sommes mieux lotis que précédemment point de vue espace de stockage : il n’est plus uniquement en hauteur. Nous bénéficions aussi d’un petit bureau que nous avons bien équipé avec divers matériels récupérés. Par contre, le toit laisse passer des petites particules diverses, ce qui oblige à recouvrir systématiquement tout le matériel entre deux visites. Nous devons aussi trouver une solution pour améliorer l’état du sol.

 

Le local est aussi plus humide, d’où problèmes d’entretien des machines.

 

Enfin, amis qui habitez dans la région, venez donc vous rendre compte par vous-même.

Une visite nous fait toujours plaisir !

Gilbert NATAN

 

 

 

PETITE PHASE D’UNE GRANDE REALISATION

 

On va fêter GCOS7. Il m’a paru de circonstance de raconter un épisode des premiers pas de son système d’origine : Le système Niveau 64 avec GCOS 64.

 

Au sein de la filiale belge, je fus chargé de la responsabilité du produit « P7G » qui allait être annoncé comme « Niveau 64 » en avril 1974.

 

J’ai conservé de cette époque le manuel « Level 64 Product Announcement Plan » daté de 27.11.74, et signé par J. SCHNEIDER, Marketing Support Manager et A. HARARI, Marketing Consultant…vous vous rappelez ces remarquables personnes ?

 

Qu’est-ce qu’ils pouvaient donc nous annoncer à cette époque en complément à l’annonce du produit qui avait été faite 6 mois avant ?

 

C’est intéressant et amusant à parcourir, un peu long, aussi je résume :


Matériel :

Pour l’Unité Centrale (64/20 et 40) :

Set d’instruction scientifique,

Batterie de maintien de la tension durant…300 ms, pour un « shut-down » propre.

Ecran de console en alternative à la console papier (imagine-t-on encore un système commandé uniquement par une télé-imprimante ?)

 

Des bande magnétiques à un prix abordable :

 

MTU 0100, 18.75 ips, 30 Kb/s et MTU 0200, 37.5 ips 60 Kb/s, accès via contrôleur en simple accès vers l’unité centrale.

En alternative aux MTU 0100, 75 ips, 120 Kb/s en double accès présentés à l’annonce.

(à cette époque, les densités d’écriture courantes étaient 800 et 1.600 bpi).

 

Les unités de disques avaient fait partie de l’annonce d’avril 1974 :

MSU0400, de 100 MB, soit 0.1 Gb ! …et on appelait cela des « Mass Storage Units ! ».

 

Option lecture de marque sur lecteur de cartes (en 1974, pas un système ne se concevait sans lecteur de cartes perforées)

 

En plus, des terminaux qui rappelleront à certains les temps anciens :

 

TTY 33, Terminet 300, VIP 765, Olivetti TCV 260, vient s’ajouter le célèbre écran synchrone VIP 7700 qui donnera son nom à la procédure de télécom qui lui survivra !

Apparaissent aussi le MTS7500 et le fugitif BTT7700 (Terminal bancaire).

 

Finalement, l’offre matériel, compte tenu de l’architecture avancée de l’Unité Centrale, était plutôt séduisante.

 

Logiciel :

 

Le GCOS Set 1 (release 1A.1) :

 

Il comprenait le système de base, magnifique, qu’il fallait décrire par le menu si l’on voulait enthousiasmer les prospects !

 

Le « job management », trop sophistiqué par rapport à ce que la machine pouvait réaliser à l’époque.

 

La gestion de fichiers, très riche (rappelez-vous : BFAS, UFAS).

 

Les langages : Fortran IV et Cobol ANSI 74 ouille ouille ! celui là était moins drôle car pas encore au point. Il présentait toutefois de merveilleux outils de « debugging ».

 

Point, c’était tout ?

 

Non, heureusement, il y avait les Modes de Programmation 100 et 200. On appelait cela « décor 100 ou décor 200 ».

 

Et cela, ça marchait impeccablement devant les yeux étonnés de nos gros clients ligne 100 !

 

Ces chers clients ligne 100, ceux qui recevaient leur système 64 en 1975 allaient encore travailler deux ou trois ans sur leur espèce de « super GE125 » avant de passer au « mode natif » comme on disait alors.

Gilbert NATAN


Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

Les octets décrochent la Lune

 

Autrefois, les livres remplissaient les bibliothèques. Aujourd'hui, les données numériques se transfèrent sur des supports de stockage.

 

Autant il est possible de se représenter le volume occupé par une bibliothèque, autant il est ardu d'imaginer à quoi équivaut celui occupé par des données numériques. Ce qui a incité la société Imation, un des grands acteurs mondiaux des supports amovibles de stockage de données, à se livrer à de savants calculs pour nous aider à nous faire une idée tangible de l'espace mémoire utilisé par ces données.

 

En une année, le monde produit quelque 2 exaoctets de données numériques. Cela ne vous dit pas grand-chose ? Eh bien, sachez qu'il faudrait un milliard de disquettes pour stocker ce volume de données ! Empilées, ces disquettes atteindraient une hauteur de 4 millions de kilomètres, soit onze fois la distance de la Terre à la Lune. En fait, 2 exaoctets, c'est comme 2 octets mais avec... 18 zéros derrière. Le disque dur de votre ordinateur fait 20 gigaoctets, eh bien, il en faudrait 100.000 identiques pour stocker le tout. Une dernière comparaison :

·              ce volume de données équivaut à deux cent cinquante ans de télévision non-stop.

 

Rapporté au nombre d'habitants de la planète, la production par individu est de 333 mégaoctets de données par an. C'est à peu près le volume numérique représenté par les principaux ouvrages de la littérature classique allemande (romans, pièces de théâtre, art dramatique et poésie) réunis. En fait, la totalité du texte écrit, couché sur le papier, par la plupart des personnes durant leur vie entière, y compris leurs années d'études, pourrait facilement être stocké sur moins de cinq disquettes. Comparés aux fichiers photo, audio ou vidéo, les documents texte sont extrêmement « économes » en espace.

 

Une thèse scientifique de 320 pages de texte ne représente pas plus de 1 mégaoctet de données numériques. En comparaison, une photo numérique en haute résolution a besoin de plus de 2 mégaoctets d'espace de stockage.

 

Les ordinateurs personnels hautes performances et les connexions Internet haut débit, qui permettent d'échanger de gros volumes de données en un temps très court, ne sont pas les uniques facteurs responsables de l'énorme croissance du volume de données. Par exemple, la totalité des informations diffusées sur Internet (textes, photos et vidéos) ne représente actuellement que 10 pétaoctets (10 millions de Go) environ. Cela correspond à peu près au volume de données stockées par 200 grandes entreprises et équivaut à dix fois le volume de données de toutes les missions spatiales effectuées à ce jour.

 

La croissance exponentielle de la production de données numériques n'en est qu'à ses débuts. Selon Marc Amiand, responsable communication d'Imation Europe, « ce développement devient de plus en plus perceptible par le grand public. Dans moins de dix ans, des technologies révolutionnaires, telles que l'holographie, permettront aux ordinateurs personnels de disposer d'énormes capacités de stockage, équivalentes à celles des réseaux de stockage d'une université ou d'une grande entreprise d'aujourd'hui ».

 

Pour s'y retrouver...

 

1 bit : une impulsion, « 0 » ou « 1 ».

1 octet (8 bits) : une lettre de l'alphabet.

10 octets : un mot.

100 octets : un télégramme court.

1 kilooctet (1.000 octets) 15 lignes de texte.

2 ko : environ une page de texte.

10 ko : une page d'impression sur deux colonnes.

100 ko : une image sur un téléphone mobile.

500 ko : une thèse de doctorat.

1 mégaoctet (1.000 kilooctets) un roman.

2 Mo : une photo numérique en haute résolution.

10 Mo : presque une minute de vidéo.

20 Mo : une radiographie complète du corps.

50 Mo : 20 morceaux de musique au format MP3.

300 Mo : les principales oeuvres de la littérature classique allemande.

500 Mo : un peu moins d'un CD-Rom.

1 gigaoctet (1.000 mégaoctets) une heure de vidéo de bonne qualité.

5 Go : plus de 7.000 photos de vacances de bonne qualité.

10 Go : toutes les symphonies de Beethoven enregistrées en excellente qualité.

50 Go : le contenu complet de deux bibliothèques publiques.

1 téraoctet (1.000 gigaoctets): la bibliothèque de bandes d'un centre de données.

2 To : des documents texte dont l'impression nécessiterait plus de 1.000 arbres transformés en papier.

20 To : tous les livres des bibliothèques publiques allemandes.

200 To : plus de 300.000 éditions complètes d'une encyclopédie de renom.

1 pétaoctet (1000 téraoctets) les données complètes de tous les voyages dans l'espace depuis leurs débuts.

10 Po : toutes les informations contenues sur internet.

2 exaoctets (1 exaoctet = 1000 pétaoctets) : le volume des données numériques créées en un an dans le monde entier.

Pages réalisées par François Delétraz, Martine Moreau et Jean-Marc Requin.

 

 

 

Pour préparer vos vacances : les manufacturiers mettent la gomme !

 

Les enveloppes sont de plus en plus complexes pour répondre aux capacités des voitures.

 

C'est parce que la qualité des      automobiles progresse en permanence que les pneus gagnent en performances. Actuellement, quel que soit son segment, une auto supporterait mal un jeu de pneus tel qu'il pouvait être fabriqué il y a quinze ans. Les évolutions sont gigantesques, notamment grâce aux exigences de la compétition automobile, et les manufacturiers redoublent d'efforts pour être au sommet.

Qu'est-ce qui caractérise un bon pneu? Beaucoup d'éléments! Un pneu de qualité se doit d'être fiable et performant, précis, silencieux, économique, esthétique (autant que faire se peut), d'avoir une adhérence optimale quelles que soient les conditions de roulage, d'avoir une longévité raisonnable... Bref, posséder des atouts qui ne font pas toujours bon ménage. Sera donc considéré comme un bon pneu celui qui trouve un « équilibre » entre ces qualités. La tâche est de plus en plus complexe étant donné qu'aujourd'hui, tous les constructeurs automobiles proposent des voitures capables de dépasser les 200 chevaux de puissance maximale, ce qui était réservé au haut de gamme il y a une quinzaine d'années. Les codes de vitesse sont de plus en plus élevés, les tailles de plus en plus grandes (dimension de la jante).

 

Plus de 200 matières premières sont aujourd'hui nécessaires à la fabrication d'un pneu: caoutchouc naturel et synthétique, silice, huile, résine, oxyde de zinc, acier, kevlac.. Un savant mélange de ces composants et le choix du dessin de la bande de roulement (profondeur et disposition des entailles) sont donc déterminants pour obtenir un bon résultat.

C'est en grande partie grâce au virtuel que de nouvelles gammes apparaissent: la conception assistée par ordinateur permet aux chercheurs d'obtenir toutes les réponses théoriques aux contraintes techniques qui leur sont imposées. Le gain de temps est énorme (étant donné la complexité des calculs): pour preuve la multiplication des modèles sur le marché et la diminution de leur durée de vie. À cette partie « scientifique » succèdent les tests en conditions réelles, comme par exemple les essais sur simulateurs de roulage. Puis, pour finir, les essais sur circuit s'avèrent indispensables car rien ne remplace l'appréciation humaine.

 

Certes, de leur mode de fabrication dépend leur longévité. Vous pouvez néanmoins intervenir sur cette dernière en prenant quelques précautions élémentaires: ne jamais dépasser la charge que le pneu est capable de supporter afin d'éviter un travail en flexion excessif, vérifier régulièrement la pression qui, si elle est correcte, garantit la meilleure répartition de la charge dans toute l'aire de contact et donc un travail au sol plus homogène et veiller au bon équilibrage des roues: vous pouvez gagner plusieurs milliers de kilomètres!

Article de Pierre Suze

 

 

 

Alerte aux virus comment réagir à l'infection?,

 

Il s'appelle Sasser et se propage actuellement sur l'Internet. Il s'agit d'un ver, un programme informatique malicieux, dont la particularité est de se propager via une faille de sécurité de Windows, le système d'exploitation vedette des PC. Inutile, donc, de le guetter dans votre courrier électronique. Sasser se répand en passant en revue, de façon aléatoire, les numéros d'identité des ordinateurs, que l'on appelle « adresses IP ». Ce ver informatique n'est pas programmé pour détruire les données, mais provoque le redémarrage intempestif des ordinateurs qu'il a infectés.

Si on ne connaît pas encore son auteur, on en sait un peu plus aujourd'hui sur son origine. Il a été diffusé à partir du 14 avril dernier, c'est-à-dire le lendemain du jour où Microsoft rendait publique une mise à jour informatique corrigeant une faille découverte dans Windows. L'informaticien n'a pas perdu son temps. II a passé la nuit à comprendre la faille et a envoyé Sasser à l'assaut de tous les ordinateurs qui n'avaient pas téléchargé le « patch » de Microsoft.

Le cas Sasser illustre, en tout cas, la réactivité toujours plus importante des auteurs de virus et de vers. Selon Loup Gronier, directeur des opérations chez XP Conseil, le temps entre le moment où le ver est détecté et celui où l'existence d'une faille est annoncée est de plus en plus court. Il y a deux ans, il était de six mois. Il est de quinze jours aujourd'hui. Chez Microsoft France, on relativise la situation en soulignant qu'avec l'explosion du haut débit il va falloir apprendre de nouveaux usages informatiques. Traduction: il faut systématiquement avoir son système d'exploitation à jour tout comme son antivirus. Petite précision : ces deux opérations peuvent être automatisées. L'ordinateur branché en permanence à une connexion haut débit se connecte donc, seul, pour aller chercher tous les correctifs aux programmes dont il a besoin.

 

Pour savoir si un ordinateur a été infecté par Sasser, voici, ci-contre, les quatre opérations à effectuer pour s'en assurer. Cela ne dure que quelques minutes et permet de protéger durablement un PC.


.Etape 1 Le pare-feu

IL faut tout d'abord s'assurer que le parefeu (en anglais « Firewall ») est bien activé. Pour cela, il suffit, pour Windows XP, depuis le menu Démarrer, d'ouvrir la fenêtre « Afficher toutes les connexions ». Sélectionnez, d'un clic à gauche, la connexion que vous utilisez. Donnez ensuite un clic à droite et sélectionnez la fonction « Propriétés ». Cliquez dans la nouvelle fenêtre sur l'onglet « Paramètres avancés » et sélectionnez la fonction « Pare-feu de connexion Internet». Si la fonction est cochée, ne la désélectionnez pas.

.Etape 2 Télécharger le correctif Windows

A partir du menu Démarrer, trouvez l'application Windows Update depuis l'emplacement « Tous les programmes». Attention, pour cette opération, vous devez être connecté à ['Internet. L'ordinateur se charge alors de regarder les mises à jour manquantes. Acceptez de télécharger toutes les mises à jour dites « critiques ». Une fois que cela est fait, redémarrez votre PC.

.Etape 3 Vérifier la présence de Sasser

Sur le site www.microsoft.fr , sélectionnez la rubrique « Ver Sasser : information importante ». La nouvelle page vers laquelle vous êtes dirigé vous donne accès à un petit programme pour vérifier si votre ordinateur est infecté par le ver. Si ce n'est pas le cas, votre ordinateur est désormais protégé contre le ver grâce au pare-feu activé et grâce au logiciel que vous avez téléchargé. Si votre PC est infecté, passez à l'étape 4.

.Etape 4 Télécharger un destructeur de ver

Tous les éditeurs d'antivirus proposent un logiciel permettant d'éradiquer Sasser. Ces programmes sont gratuits et aussi efficaces les uns que les autres. En vrac, nous vous recommandons www.symantec.fr , où l'on vous propose de télécharger un « outil de suppression» ou www.pandasoftware.com/fr , où l'on vous guide (en anglais) sur la meilleure façon d'éradiquer Sasser et ses différentes variantes.

Article de NATHALIE LAMOUREUX

 

 

 















Rubrique : CYBERESPACE.

 

 

Informations diverses.

 

LA FRANCE SURFE

 


Le nombre d'internautes en France a atteint en mars dernier les 23 millions, soit une progression de 14 % par rapport au même mois de l'an dernier, selon une étude Médiamétrie publiée fin avril. 23.089.000 de Français exactement, de plus de 11 ans, se sont connectés à Internet au cours du mois de mars quel que soit le lieu, soit 45 % de la population française âgée de 11 ans et plus. En mars 2003, ils étaient 20.258.000, soit 39,7 % de la population.


 

 

LE MULTIMÉDIA FAIT SALON

 


D'ores et déjà annoncé, le premier Salon du Multimédia, qui se tiendra du 29 octobre au 1er novembre prochain au Palais des Congrès de Paris, proposera au grand public de découvrir toutes les nouvelles technologies sur pas moins de 4.000 m2. Parmi 250 marques représentées, les visiteurs, Invités à plonger dans l'ère cybernétique, pourront s'initier, découvrir ou se perfectionner dans des domaines aussi variés que l'ordinateur, les logiciels, l'Internet, le home cinéma, la téléphonie, la domotique, la musique, la photo numérique ou encore les jeux vidéo.



C’est nouveau.

 

 

Du baladeur à la chaîne MP3 nomade

 

Ceux qui ont l’iPod d'Apple, irréprochable petit baladeur MP3, trouveront l'accessoire génial. Premier système audio portable, l’lnMotion est une base équipée de quatre haut-parleurs qui accueille l’iPod en son centre et permet d'écouter « à haute voix » toute la musique stockée dans le baladeur. Une sorte de minichaîne, au même design élégant que l’iPod, ultra portable, pratique et simple d'utilisation, à installer chez soi ou à emporter dans ses voyages. L'InMotion fonctionne sur secteur ou avec piles (24heures d'autonomie) et permet, outre la lecture de musique, de recharger et synchroniser son iPod.

Un produit d'Altec Lansing distribué par Comtrade.

Prix :169€. Surcouf, Fnac, Carrefour...

 

 

 

Le DVD autodestructible

 

« Votre mission si vous l’acceptez... vous offrir une séance sans contrainte »... Lancé avec cette formule, le DVD autodestructible, baptisé DVD-D (DVD-Disposable, « jetable » en anglais), débarque en France. Vous disposez de huit heures après ouverture du packaging pour le visionner. L’intérêt? La liberté du « DVD à la séances, sans contrainte de disponibilité ni de retour en magasin. Vendu en exclusivité sur Internet (www.cdiscount.com , cybermarchand du groupe Casino), il est livré à domicile et ne coûte que 2,49 €, soit dix fois moins cher que les DVD normaux. Cinquante titres sont pour l'instant disponibles, couvrant tous les genres cinématographiques.

 

 

 

Le télémétrique numérique.

 

Le R-D1 intrigue. Premier appareil photo numérique à visée télémétrique, il est le fruit du partenariat entre Epson, géant de l'impression jet d'encre couleur, et de Cosina, fabricant d'objectifs photo. Son atout : la compatibilité avec tous les objectifs mythiques à monture M (ou à monture L, avec adaptateur). En clair, on peut y adapter plus de 200 excellents objectifs pro des marques Leica, produits depuis 1954, et plus récemment par Konica ou Voigtländer. Une première.

Pour conserver les sensations de l'argentique, la marque a même ajouté au boîtier une commande d'armement, alors qu'il n'y a pas de film dans l'appareil... mais un capteur de 6,1 millions de pixels. Il sera commercialisé cet été, pour 3.000 euros environ. D. T.

 


SOUVENIRS, SOUVENIRS…

 


       Nous sommes toujours en 1957. M. de Bournonville, dont je partage le bureau avec mon ami et président Lesseur, m’a chargé d’élaboration de statistiques en Gamma-AET pour FAO (Food and Agriculture Organization). Les négociations ont lieu au siège de l’UNESCO, avenue Kléber.

       Il s’agit d’entrer en ordinateur les consommations de denrées alimentaires dans le monde, pays par pays, et d’en sortir des tableaux comparatifs croisés, par pays, par type d’aliment etc.

       Les données étant très étendues, surtout entre les pays pauvres et les pays riches, la première tâche consiste à réduire leur échelle. Il est convenu de remplacer les nombres par leurs logarithmes :

- Ainsi les quantités de 10 à 100 sont remplacées par des quantités de 1 à 2, avec décimales, bien entendu.

       Mais j’ai un problème pour les quantités nulles, comme par.ex. la consommation du porc dans les pays musulmans, car log de 0 est moins infini. Je le résous en remplaçant les quantités nulles par un grand nombre négatif, dont le log tend vers zéro.

       Cela semble marcher à la satisfaction de tout le monde. Les tableaux statistiques, édités et reliés par FAO sont distribués à travers le monde, aux Administrations, Chancelleries et autres organismes.

       Cela semble marcher, en effet, lorsque trois ans plus tard je reçois un coup de fil de l’ami de Talancé (que Dieu ait son âme)…

       A cette époque je résidais en Angleterre et les statistiques FAO n’étaient qu’un (agréable) souvenir. Alors, de Talancé me dit que quelque chose ne marche pas. Israël et les pays musulmans consomment de grandes quantités de viande de porc, les pays pauvres consomment des quantités incroyables de produits de luxe. La France est en queue du peloton pour la consommation du vin, du foie gras, des cuisses de grenouilles etc.

       La cause n’était pas difficile à trouver. Le grand nombre négatif, remplaçant le zéro, devait passer sans doute dans un sous-programme qui en a pris la valeur absolue, transformant ainsi une valeur nulle en une grande valeur positive.

       Je suppose que de Talancé a pu corriger le programme. Je me sens, bien entendu, responsable de cette anomalie. Mais j’ai une consolation et elle est de poids :

- le monde a mis 3 ans pour s’en apercevoir.

Cela signifie que mes tableaux statistiques n’intéressaient pas grand monde.

V.G.Havelka avril 2004


 

Historiette : Objet : 40 ans.

 

Je me suis réveillé ce jour là et j'avais 40 ans.

Je ne me sentais pas très bien mais j'avais espéré que ma femme me souhaiterait un joyeux anniversaire. A ma grande déception, elle ne m'a même pas dit bonjour.

Au petit déjeuner, mes enfants ne m'ont pas parlé

Au bureau, ma secrétaire m'a dit « Joyeux anniversaire ! »

J'étais heureux car au moins elle s'était souvenue de moi, mais à ma grande tristesse, mes collègues m'avaient oublié.

A midi, ma secrétaire m'a dit « Pourquoi ne pas manger ensemble ? ». J'ai dit que c'était la plus belle chose qu'on m'avait proposée ce jour.

Nous sommes partis prendre un verre et manger ensemble.

Sur le chemin du bureau, elle m'a dit : Pourquoi retourner au boulot si tôt un tel jour ? Et me proposa de passer chez elle.

Arrivés chez elle, elle m'a offert un verre et m'a dit : « Ca ne te dérange pas que je me mette à l'aise ? »

J'ai répondu : « Quelle question ! » Et dans ma tête, je me disais que cela pouvait être une expérience intéressante.

Elle est partie dans sa chambre et est revenue avec un énorme gâteau, suivie... de ma femme, de mes enfants, de mon patron et tous mes collègues.

Et moi j'étais, comme un idiot, à poil dans le salon....

Historiette transmise par José.


 

 

30ème ANNIVERSAIRE DE L’ANNONCE DE GCOS-7

 

Il y a eu exactement 30 ans le 23 avril 1974, Bull (à l’époque, Honeywell-Bull) fêtait à l’Espace Cardin, près des Champs Elysées, l’annonce mondiale d’une nouvelle ligne de systèmes moyens, le niveau 64 (L64) de la série 60.

La série 60 comprenait des petits systèmes (L61 et L62), des systèmes moyens (L64) et des grands systèmes (L66).

Le niveau 64 (code interne P7) et son Système d’exploitation GCOS 64 (General-purpose Comprehensive Operating System), avaient été conçus et développés sous responsabilité de Bull, avec au début une collaboration entre la France et les USA, puis assez rapidement avec la seule implication des équipes françaises de Bull.

Par ailleurs il a également donné naissance à une ligne de produits grands systèmes chez NEC au Japon: la ligne ACOS4.

 

Par la suite ce système est devenu le DPS 7 puis le DPS 7000 et a été commercialisé dans le monde entier pour supporter des applications transactionnelles ou de traitement par lots aussi bien dans les domaines de la gestion, de la banque ou de la production.

Son architecture, très avancée et innovatrice, ainsi que ses capacités d’évolution, lui ont permis de traverser les années et de s’adapter aux très grandes évolutions de l’informatique jusqu’à aujourd’hui.

 

C’est cette histoire que l’AHTI et la FEB proposent de vous raconter au cours de trois conférences qui se tiendront à Paris au Musée du Conservatoire National des Arts et Métiers avec les contenus et dates ci-dessous :

Session 1 :

Historique et management du projet ; « La naissance d’une gamme ».

Le 16 septembre 2004 de 16h à 19h.

Session 2 :

Le Logiciel GCOS 64 / GCOS 7 – Architecture et Options majeures

Le 30 septembre 2004 de 16h à 19h.

Session 3 :

Matériel 64 / DPS 7 / DPS 7000 – Architecture – Evolution jusqu’à l’époque récente
Exposition de divers éléments matériels montrant l’évolution de la technologie.

Le 14 octobre 2004 de 16h à 19h.

 

Remise officielle au Musée du CNAM d’un chip AURIGA 2 (un des plus récents développés par Bull).

 

Une synthèse en sera ensuite faîte dans le cadre du colloque de Rennes de l’AHTI, du 16 au 18 novembre 2004, au cours d’une session spécifique consacrée à GCOS 7 (le 18/11 de 10h à midi).

Contenu : présentation et table ronde

Présentation par P.-E. Mounier-Kuhn, CNRS

Centre Roland-Mousnier/Centre de Recherches en Histoire de l’Innovation

CNRS et Université Paris-Sorbonne

 

Retenez ces dates : vous êtes cordialement invités à participer à ces conférences.

(Entrée libre à Paris. Inscription nécessaire pour Rennes).

 

 

Article de dernière minute de Daniel POIRSON


Mi - 2004, l’été avec son soleil, le bonheur.

 

Je ne sais pas si l’été nous épargnera cette année de cette forte chaleur, la canicule. Mais tout le bureau vous souhaite un joyeux séjour dans le lieu ou vous serez. Bonnes et heureuses vacances d’été pour 2004.

La F.E.B. reste à votre écoute. N’hésitez  pas ! Téléphonez-nous ou laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous pour Angers, Belfort et Paris, même pendant les vacances 2004 :

- 02 41 73 73 58 (AN); - 03 84 21 26 98 (BE); - 01 69 93 90 40 (PR).

Les autres jours les répondeurs prennent le relais.

Au revoir au prochain FEB-ACTUALITÉS N° 48 en septembre.

Michel GUICHARD.

 

FEB-ACTUALITES :

 2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

Directeur de la Publication :

 Alain Lesseur

Rédacteur en chef :

 Michel Guichard.

Comité de rédaction/relecture :

 Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, José Bourboulon, Monique Petit.

Photocomposition :

 Michel Guichard

Impression : SOS repro - 75017 Paris

Tirage :

 600 exemplaires pour FEB-ACTUALITES N° 47.

Ont participé à la rédaction de ce document :

A.Lesseur, D.Poirson, E.W.Müller, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, J.Vidal, M.Boulay, M.Guichard, VG.Havelka, le groupe RER et des articles journalistiques.

Publication interne. Diffusion réservée.

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

 

Présidents d’Honneur   :     Bernard Capitant (U), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

Président                          :     Alain Lesseur.

Vice-Présidents             :     François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard.

Secrétaire Général        :     André Taillat.

Secrétaire                        :     Raymond Réglier.

Trésorier Général          :     Marcel Couturier.

Trésorière                        :     Monique Petit.

Assesseurs                     :     Victor Thevenet, José Bourboulon et Gérard Louzier.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ;

Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40, Permanence le mardi ou sur R-V.

E-Mail : feb-paris@feb-patrimoine.com Site Web : www.feb-patrimoine.com

 



[1] Je lis sur Internet : « SOPEXA est une société française de marketing et de communication fondée en 1961 avec l’aide du Ministère de l’Agriculture et de l’ensemble des acteurs du secteur agricole et alimentaire français.»

[2] L’armée rouge a cessé de s’appeler ainsi pendant la bataille de Stalingrad, car il fallait galvaniser tout le monde !