Septembre N° 48 Automne

Troisième trimestre 2004

 

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Editorial.

La période estivale de cette année 2004 se termine. Elle aura été beaucoup plus animée que les périodes équivalentes des années précédentes.

En effet, la préparation des manifestations du 30ème anniversaire de GCOS 7 aura continué sans aucune pause, pendant les mois de juillet et août. C’est le temps des invitations et de la publicité. Les réponses à nos invitations arrivent régulièrement, et ceci est encourageant.

D’autre part, l’organisation d’un don de matériels au Musée des Arts et Métiers est un exercice délicat. Il faut expliquer le pourquoi du don, passer en commission d’acceptation de ce don, décider si l’on invite à cette occasion des journalistes, lesquels ?

Quand on a fait tout cela, on peut espérer que l’ensemble de l’opération projetée sera un succès. Mais au fait, de quoi s’agit-il ? Si vous avez lu nos informations des mois précédents, vous savez que les ordinateurs Bull fonctionnant sous GCOS 7 ont été annoncés il y a trente ans. C’est leur histoire que, dans le cadre des conférences de l’AHTI, la F.E.B. se propose de vous raconter au cours de trois conférences qui se tiendront à Paris au Musée du Conservatoire National des Arts et Métiers avec les contenus et dates ci-dessous :

·         Session 1 : Historique et Conduite du projet  - « La naissance d’une gamme ».

Le 16 septembre 2004 de 16h à 19h.

·         Session 2 : Le Logiciel GCOS 64 / GCOS 7 - Architecture et Options majeures.

Le 30 septembre 2004 de 16h à 19h.

·         Session 3 : Matériel 64 / DPS 7 / DPS 7000 - Architecture et Technologie - Evolution.

Le 14 octobre 2004 de 16h à 19h.

Exposition de divers éléments matériels montrant l’évolution de la technologie et remise officielle par Bull au Musée du CNAM de processeurs et de microprocesseurs de la gamme GCOS 7.

Alain LESSEUR.

L’annonce en France de la série GCOS-7.

 

Rubriques

Editorial.

Le message du jour.

José chez les Soviets.

Groupe RER.

Groupe histoire.

  Mais qui donc…..

  L’aventure Gamma 60.

F.E.B. Angers et Pays de la Loire.

  Construction d’un paquebot.

  Angers et son Musée.

Histoire de Tintin & Milou.

  Ses livres.

  Le dictionnaire.

La philatélie.

Les expositions F.E.B.

  Les autres expositions.

F.E.B.B. Belgique & Luxembourg.

Retrouvez les échos de la F.E.B.

Cyberespace.

  -Infos diverses.

  -C’est nouveau.

C’est l’automne.

 

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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 48

 

Il y a trente ans déjà, Bull annonçait sa nouvelle série de machines dans la gamme moyenne :

la série 60 avec le début de son logiciel le :

GCOS-64 qui deviendra le GCOS-7.

Ci-contre l’annonce qui a été faite aux Etats-Unis le mardi 23 avril 1974 en même temps que l’annonce française. Ce fut une révolution dans le domaine des machines propriétaires avec sa ligne 64 qui sera ensuite sa ligne DPS-7 et enfin DPS-7000.

Merci de votre confiance en nous lisant, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez nous faire.


 José chez les SOVIETS.

 

 

II. Moscou et Kiev l’hiver

 

Je suis revenu plusieurs fois à Moscou pour discuter avec les acheteurs possibles, en les entendant souvent dire que les Républiques Socialistes de l’Union Soviétique sont indépendantes et qu’ils ne peuvent pas s’engager pour elles. Je veux en avoir le cœur net, et je re-débarque à Moscou en janvier 1968, en profitant de l’occasion pour participer à l’inauguration de la Chambre de Commerce Franco-Soviétique Il faisait moins vingt-cinq degrés centigrades (et non pas celsius comme disent maintenant les gens de Météo France) mais sans vent. C’était supportable, mais quand une babouchka me passe devant dans la queue des taxis de l’hôtel Rossia, je lui fais quand même clairement comprendre, en russe, que j’étais avant elle et elle obtempère sans problème.

 

A la Chambre de Commerce il faisait un peu moins froid, mais les discours étaient très longs à cause de la traduction obligatoire. Michel Debré, Ministre des Finances, était particulièrement rasoir. Aussi, quand son tour est venu, le Ministre soviétique du Commerce Extérieur, Monsieur Patolitchev, un petit homme rondouillard et rigolo, s’est contenté de dire « Monsieur le Ministre Debré a très bien parlé, je n’ai rien de plus à dire », et les quelques dizaines de personnes qui étaient là ont applaudi bien fort.

Moi j’avais vu quelque chose qui brillait entre les pieds de Debré, je l’ai un peu poussé, et j’ai ramassé une pièce américaine de 25 cents que j’ai gardée longtemps, dans l’espoir qu’elle me porte bonheur : une pièce américaine entre les pieds du ministre français des finances et dans un local soviétique ! Mais je n’ai pas fait la moindre affaire à Moscou, ni d’ailleurs dans aucun pays de l’Est.

 

Ce que je voulais en fait, c’était aller à Kiev, voir si le ministère de l’industrie alimentaire de l’Ukraine était réellement indépendant. Je reprends donc l’avion, il faisait très froid, on m’avait mis à l’aéroport dans une salle d’attente spéciale pour moi, pas chauffée, puis on monte dans l’avion, après contrôle des passeports au pied de la passerelle. L’avion met ses moteurs en route (des turbo-propulseurs à hélices), puis les arrête : une famille de quatre personnes court sur la piste avec quantité de paquets, et monte à bord. Re-démarrage des moteurs, puis re-arrêt : cette fois ce sont deux troufions qui montent à bord, fagotés comme tous les troufions du monde. J’avais trouvé que ces gens de l’Aeroflot étaient vraiment serviables. On s’envole, mais pas pour Kiev, car c’est à Karkhov qu’on atterrit, sans explications. Tout le monde descend, et on me remet plusieurs heures tout seul dans une salle d’attente pas chauffée. C’étaient en fait les salles d’attente pour étrangers, mais il n’y avait pas d’étrangers, j’étais le seul. On remonte dans l’avion, et on se pose à Kiev où j’avais quelques rendez-vous sur deux jours, à partir du lendemain heureusement.

 

On me colle dans un hôtel où il y avait six autres étrangers et personne d’autre : six noirs de Guinée venus apprendre je ne sais quoi. Ils parlaient français et je comprends vite qu’ils ne sont pas communistes du tout, qu’ils pèlent de froid, et que certains d’entre eux en ont encore pour plusieurs années, sans possibilité de rentrer chez eux. Je me renseigne au bureau Intourist de l’hôtel pour savoir quoi faire le soir, et les deux soirs passés à Kiev, je vais à l’opéra voir une fois Lucy de Lamermoor, et l’autre fois Madame Butterfly, le tout en ukrainien et tout seul au premier rang, le deuxième rang étant également vide : je ne pouvais contaminer personne.

 

Je me rends vite compte que je suis venu pour rien, mais je n’ai aucun souvenir de l’interprétariat : j’étais venu seul, donc l’Intourist avait dû me mettre quelqu’un sur place. Le matin du troisième jour, à l’aube, l’Intourist me met dans un taxi pour l’aéroport, direction Moscou d’où ensuite je devais repartir pour Varsovie. Il ne faisait que moins quinze degrés centigrades, mais avec beaucoup de vent, c’est-à-dire beaucoup plus difficiles à supporter que les moins vingt-cinq de Moscou. Sur la route de l’aéroport, très enneigée, on ne croise personne, et le chauffeur, maniaque de la radio comme tous les Soviétiques que j’ai rencontrés, ne trouve rien d’autre que France Inter, avec Georges Lourrier. Nous passons sur un pont, marqué Patona Most, et je lui demande s’il connaît le général Patton, mais non. Arrivée à l’aéroport, un seul avion entouré d’une grosse couche de neige vierge, il était là depuis au moins la veille, et j’étais toujours seul ; au pied de l’avion, deux policiers pour le contrôle du passeport, et je grimpe dedans, où la température était négative. Au bout d’un temps infini, on vient me chercher « l’avion ne partira pas », je m’en doutais bien. Finalement, comme je devais aller à Varsovie, on me met dans un train pour Varsovie : vingt heures de train, avec changement à Brest-Litovsk et l’inévitable contrôle des passeports et des bagages. La queue était très longue, je la remonte entièrement, personne ne dit rien, et je pose ma valise sur le comptoir, une Samsonite à deux compartiments ; un officier très galonné vient spécialement pour moi, me fait ouvrir la valise et l’un des deux compartiments et j’ai de la chance, ce n’est pas celui où j’ai mis l’icône achetée cent francs en cachette à Moscou dans un passage souterrain à un jeune qui m’avait repéré, mais qui n’était pas un provocateur ; les deux fois j’ai eu beaucoup de chance.

 

Et j’arrive à Varsovie : dans ces années-là, arriver à Varsovie par l’Est, c’est comme une délivrance, et pourtant…

 

Vous savez, le froid, le vrai froid, c’est déjà dur à supporter quand on est chauffé et bien nourri. Mais pendant combien d’années de « révolution », de guerre et d’après-guerre, ces gens ont-ils tenu avec ce froid presque sans chauffage et très mal nourris ?

 

                                                     Fin du deuxième épisode.

José Bourboulon

 

 

 

Groupe R.E.R.

 

Mais qui donc a remis en état notre reporteuse :

 

 

Dans notre numéro N°44, je vous présentais déjà le résultat des travaux de l’équipe de Paris sur la remise état de cette belle reporteuse de fabrication des années 50.

 

Ci-dessus vous pouvez lire l’historique de cette restauration. C’est la lecture de 18 cartes qui sont reportées sur une carte maîtresse.

 

Merci et encore bravo à notre ami KOMSA Stanislas, qui vient d’enrichir notre musée pour exposition d’une nouvelle machine des années 50.

Stanislas KOMSA du groupe RER


Groupe Histoire.

 

 

Mais qui donc a inventé l’ordinateur ? (suite) :

 

Claude Shannon (1916-2001)

 

Nous allons aujourd’hui parler de Claude Elwood Shannon, universellement connu  pour sa théorie de l’information. S’il n’a pas directement contribué à la construction des machines, son apport théorique a été déterminant.

Il est né le 30 avril 1916 à Gaylord dans le Michigan dont il fréquente l’université. Et où il obtient une licence de mathématiques et de physique. Il entre au M.I.T et dans sa thèse de Master, « Une analyse symbolique des circuit à relais et de commutation » il utilise l’algèbre de Boole pour concevoir les circuits de commutation. Il apporte ainsi un outil théorique aux concepteurs de circuits logiques, qui servira aussi bien pour les circuits à relais que pour les circuits intégrés. Le professeur Howard Gardner de Harvard considère cette thèse comme peut - être la plus importante du siècle. Il travaille en même temps sur l’analyseur différentiel de Vannevar Bush.

En 1941, muni de son PHD, il entre aux laboratoires Bell qu’il quittera en 1972. Il travaille sur les problèmes théoriques d’information et de commutation et en particulier durant la guerre sur la cryptographie. Il publie en 1949 « Théorie de la communication des systèmes secrets ».

 

C’est dans le cadre de ses travaux à la Bell qu’il publie, également en 1949, aidé du mathématicien Waren Weaver, le texte fondateur de la théorie de l’information, son fameux « Théorie mathématique de la communication »

 

C’est aussi en 1949 qu’il épouse Mary Elisabeth « Betty » Moore qui lui donnera 3 enfants.

En parallèle à ses activités à la Bell il est professeur au MIT à partir de 1959.

 

Claude Shannon est par ailleurs un esprit curieux de tout. Il fabrique une machines à jongler, une souris qui traverse les labyrinthes, une machine qui résout le cube de Rubik, une autre qui joue aux échecs,  qui ne sera battue qu’en 42 coups par le champion du monde Mikhail Botvinnik en 1965 à Moscou.

 

Il est également passablement fantaisiste et les ingénieurs de la Bell se le rappellent  chevauchant  un monocycle en jonglant avec 3 balles dans les couloirs du labo.

 

Cela ne l’empêche pas de recevoir toutes les distinctions que son génie mérite, en particulier la Médaille Nationale de la Science des mains du président Johnson en 1966 et le Prix Kyoto pour la Science de Base.

 

Il était membre de nombreuses et prestigieuses sociétés savantes et docteur Honoris Causa de nombreuses universités : Yale, Michigan, Princeton, Edimburgh, Princeton, Pittsburgh, Northwestern, Oxford, East Anglia, Carnegie-Mellon, Tufts, Pennsylvania.

 

Même après sa retraite de professeur, il continuera à travailler au MIT jusqu'à ce que la maladie d’Alzheimer le conduise au Courtyard Nursing Care Center de Medford, Mass. où il mourra le 24 février 2001. 


 


 

 

 

L’importance des travaux de Shannon

 

D’après un texte de Aaron D.Wyner publié par les laboratoires Bell à l’occasion de sa mort.

 

La présentation par Claude Shannon dans les années 1940 de la théorie de l’information est certainement une des grandes réalisations du 20ème siècle.

La théorie de l’information a eu une grande influence sur les mathématiques en particulier sur la théorie des probabilités, et les mathématiques de Shannon en elles-mêmes sont une contribution importante aux mathématiques pures.

Dans son papier maintenant classique il a formulé un modèle de système de communication remarquable par sa généralité et sa facilité à être traité mathématiquement. Il a formulé les problèmes théoriques centraux et leur a donné une solution élégante.

L’idée de base est que tout message se résume à une suite de 0 et de 1. On peut en effet digitaliser tout signal sans perte d’information pourvu que la fréquence d’échantillonnage soit supérieure au double de la plus haute fréquence à transmettre (Théorème de Shannon) 

 

Shannon voit le processus de communication comme stochastique par nature. L’aspect sémantique de l’information ne joue aucun rôle dans son modèle.

L’information d’une « source », définie comme un processus stochastique doit être transmise par un « canal » défini par une loi de probabilité de transition  reliant entrée et  sortie de celui-ci.

Le concepteur du système peut placer un codeur entre source et canal qui peut introduire un retard fixe et fini, et un décodeur entre canal et sortie.

Sa théorie cherche à répondre à des questions telles que la rapidité et la fiabilité de la transmission, en optimisant codeur et décodeur.

 

Shannon donne des réponses élégantes à ces questions. Sa solution comprend deux parties :

 

·         La 1ère donne des limites fondamentales, par exemple que pour une source et un canal donnés il est impossible d’obtenir une fidélité et une fiabilité supérieures à des valeurs données.

·         La 2ème montre qu’on peut atteindre la limite théorique moyennant un codeur pouvant apporter un retard important. Pour ce faire ce codeur peut utiliser un code complexe, pas nécessairement implémentable en pratique.

 

Un de ses apports les plus importants a été de montrer qu’on pouvait étudier source et canal indépendamment, en supposant qu’ils étaient connectés par une interface digitale. On définira le codeur pour optimiser la performance source/canal et le décodeur pour optimiser le canal comme transmetteur digital. La résolution des problèmes de la source et du canal résout de facto celui de la liaison complète.

 

La complexification des systèmes informatiques et de communication rend de plus en plus nécessaires les apports théoriques de Shannon qui débordent même la pure technique pour apporter des outils déterminants dans des sciences humaines telles que la linguistique.

 

Nota : Les lecteurs curieux et courageux peuvent consulter le texte original de Shannon sur http://cm.bell-labs.com/cm/ms/what/shannonday/paper.html.

 

Bibliographie : Le site signalé ci-dessus, Le numéro spécial de Science et Vie, cité déjà à plusieurs reprises.

François Holvoet-Vermaut

 

 

 

L’AVENTURE GAMMA 60

 

 

Des nouvelles de « L’Aventure Gamma 60 », épisode n°2.

 

 


La phase de « collecte des informations » se poursuit. Les archives de Bull sont mises à contribution de façon intensive, en ce moment sur les opérations commerciales d’une part et sur la Direction des Etudes d’autre part. Nous sommes toujours très pauvres sur les finances du Gamma 60. Il y avait eu chez Bull un nommé Maurice Teper, Directeur Général Adjoint en 1964, puis Directeur des Systèmes de Gestion du 1° janvier 1965 au 31 mai 1967, qui avait monté un groupe de travail et pondu un rapport sur les prix de revient. Je n’ai encore retrouvé ni Maurice Teper ni ce rapport, qui nous serait bien utile. Si l’un d’entre vous a une piste…

 

Je continue à transcrire les interviews : avant d’être indisponible, Claude Forsans, auquel nous souhaitons un bon rétablissement, avait transcrit les cinq premières ; j’en ai ensuite transcrit quarante-deux, et il m’en reste une en micro-cassettes. Il faut compter en moyenne vingt heures par interview, Claude pourra le confirmer.

 

D’autre part j’ai pris contact avec l’archiviste d’AXA qui doit m’emmener sur ses trésors, pour chercher s’il leur reste des documents Gamma 60 et des photos sur L’Urbaine et la Seine, et sur L’Union. J’ai pris aussi contact avec une personne de Bull Belgique, Jacqueline Pierlot, dont j’ai eu l’adresse e-mail par notre ami Gilbert Natan. Malheureusement, il semble bien que Bull Belgique ait détruit tous ses documents de plus de vingt ans d’âge !

 

Je cherche aussi à alimenter le chapitre sur « Le Gamma 60 et les Organisations Syndicales », mais je n’avance que lentement.

 

Enfin, Marc Bourin a bien voulu accepter de se charger du chapitre sur le S.M.E., ce dont nous le remercions bien vivement.

 

A suivre,

José Bourboulon, le 12° août 2004


 


F.E.B. Angers – Pays de la Loire.

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Angers-Pays de la Loire.

 

 

COMMENT NOUS CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ?

 

L'armateur devient propriétaire du paquebot. (7/7).

 

 

 

 

Après les " essais mer " et la signature du protocole de livraison, l'armateur prend possession de son navire. II s'ensuit obligatoirement un changement de pavillon et parfois même un baptême en grande pompe au sein même de Chantiers de l'Atlantique.

 

Ca y est :

 

Le paquebot est fin prêt pour faire sa première sortie dans le « grand bain » et donc effectuer les « essais mer ». Cette étape capitale dans la construction d'un paquebot, dont la date est fixée dès la signature de la commande, se déroule en deux temps pour un prototype (1) :

 

·         une première sortie de 48 heures,

·         puis deux à trois semaines plus tard,

·         une seconde cette fois de 24 à 36 heures.

 

Ainsi, si l'on déduit les temps de manœuvres, ce ne sont pas moins de 60 heures qui sont consacrées uniquement aux essais en mer.

 

 

De nombreux essais réglementaires

 

Durant toute cette période où le paquebot est en « conditions réelles », la « présentation officielle » est faite au client (il vient valider à bord du navire une série de mesures contractuelles, telles celles concernant les vibrations, la vitesse...). Le navire est également présenté à la société de classification et aux autorités de pavillon, les deux organismes officiels habilités à délivrer les certificats permettant aux bateaux de naviguer. De très nombreux essais réglementaires sont effectués, qui sont tous normalisés et précisément codifiés. Ainsi le test du « crash stop » (vérification du temps et de la distance d'arrêt complet) ou encore le test « AUT » (vérification de la marche automatique des machines sans personnel de quart) sont réalisés à chaque fois.

Une fois la démonstration faite que le navire est conforme en tout point, la signature du protocole de livraison peut avoir lieu. Cette réunion est organisée au sein de Chantiers de l'Atlantique et y sont quasi systématiquement présents son PDG, ainsi que celui de la compagnie qui a commandé le bateau. Ce sont eux - ou parfois leurs représentants - qui paraphent officiellement tous les documents, déclenchant le changement juridique de propriétaire du paquebot :

·         Dorénavant, il appartient à l'armateur.

 

Pas moins de 15 000 convives

 

Conséquence immédiate de ce transfert de propriété : la cérémonie du changement de pavillon qui se déroule à bord du navire, juste après la signature du protocole. Le futur commandant du paquebot, la presse et quelques invités assistent au remplacement du pavillon français par le nouveau pavillon et à celui de la flamme d'ALSTOM Marine par celle de l'armateur. Désormais, le paquebot peut naviguer sur tous les océans du monde.

Mais avant d'accueillir ses premiers passagers, il est bien souvent baptisé. Cette grande fête, lorsqu'elle se produit aux Chantiers de l'Atlantique (2), est suivie dans certains cas par 15.000 convives ! Le rituel est toujours le même. Du haut d'un podium, un représentant religieux (un prêtre, un pasteur ou un rabbin... tout dépend de la confession de l'armateur) bénit le paquebot, son équipage et les futurs passagers, avant de laisser la place à la « marraine » du navire. Cette « privilégiée » (en général une personnalité « Mme de Gaulle » pour le paquebot France) coupe le ruban qui retient la bouteille de champagne, qui vient alors se briser sur la coque de son « filleul » et... marquer symboliquement la fin de la construction du paquebot

 

(1)     Premier navire d'une série.

(2)     Le baptême ne se passe pas toujours à Chantiers de l'Atlantique : c'est l'armateur, désormais propriétaire du navire, qui choisit le lieu du baptême.

 

Durée de la construction : l'exemple de Millennium

·          • Juin 2000 : livraison du Millennium à RCCL.

 

Fin de l’article proposé par Michel BOULAY venant du journal du personnel Chantier de l’Atlantique.

 

 

 

ANGERS redécouvre son musée.

 

Fermé pour travaux depuis cinq ans, le musée angevin des Beaux-arts rouvre au public ce vendredi I8 juin 2004.

 

Il y a peu, le musée des Beaux-arts survivait comme un vieux souvenir, dans la mémoire des Angevins. Sa vétusté, sanctionnée par une faible fréquentation (entre 20.000 et 25.000 visiteurs par an, contre 140.000 pour le château d'Angers), et cinq ans de fermeture pour travaux avaient eu raison de la vénérable institution, fondée en 1801.

C'est un musée rénové de fond en comble, que les Angevins vont découvrir. Un musée différent, inséré dans l'une des plus belles parties de la vieille ville, dont les murs extérieurs ont retrouvé leur pâleur d'origine, après un magnifique travail de restauration.

 

Les espaces intérieurs sont aussi une réussite. « C'est l'aboutissement de l'expérience acquise par vingt-cinq ans de rénovation de musées en France. On a tenu compte des erreurs qu'on a pu commettre ici ou là », précise Patrick Le Nouëne, directeur et conservateur en chef des musées d'Angers, qui a mené à bien le projet.

Les aménagements ont été confiés à l'architecte Antoine Stinco, à qui l'on doit, entre autres, la refonte de la galerie nationale du Jeu de Paume, à Paris.

Celui-ci a joué la couleur, au gré d'ambiances différentes pour chaque salle. Des cimaises rouges accueillent les primitifs du XIVe siècle. Le XVIIe siècle français est accroché sur un apaisant fond vert olive, et le XVIIIe, sur un audacieux jaune acidulé. Mais retour au classique blanc pour les collections modernes et contemporaines, la grande nouveauté du musée.

 

Sur un total de 350 oeuvres, dont 150 ont été restaurées, Patrick Le Nouëne a mis en valeur, autant que possible, les artistes ayant un rapport avec Angers. Des natifs de la ville, dont Guillaume Bodinier, auteur d'un paysage en triptyque, peint vers 1830 d'une étonnante modernité. Ou des plasticiens qui y ont séjourné. « Faire revenir les Angevins dans leur musée telle était l'ambition de Patrick Le Nouëne. Il en a désormais les moyens.

Philippe ROYER

 

 

 

Corot.

Temple Minerva Medica à Rome, une oeuvre

de la collection permanente.

 

La nouvelle façade du Musée Angevin des Beaux-arts.

 

Musée des Beaux-Arts, 14 rue du Musée, 49100 Angers.

Ouvert tous les jours de 10 h 00 à 19 h 00.

Accessible aux handicapés. Rens.: 02 41 05 38 37.

 

Le musée a aménagé une vaste salle en sous-sol réservée aux expositions temporaires. La première est consacrée à l’oeuvre de NIKI de Saint-Phalle, auteur de sculptures monumentales, colorées et ludiques. Jusqu'au 19 septembre 2004.

 


Le tour du monde en 24 albums :

Les aventures de TINTIN et MILOU

 

TINTIN AU PAYS DES SOVIETS.

 

1931

A la fin de Tintin au Congo, notre jeune reporter s'envole avec l'aide providentielle de deux aviateurs, inspirés du tandem Fabry et Vanderlinden qui viennent d'effectuer un raid victorieux de Bruxelles à Léopoldville.

« Une nouvelle mission va vous être confiée, dit l'un d'eux. ll s'agit d'un reportage à Chicago.» De fait, l'intrépide enquêteur part à Chicago pour lutter contre Scarface (le « balafré ») alias Al Capone. Même si le dangereux gangster vient d'être arrêté et condamné à quinze ans de prison, le dessinateur considère qu'il est toujours en liberté. Dans le fond, Hergé est ravi d'envoyer son héros aux Etats-Unis. Il prend un réel plaisir à dessiner Tintin, habillé en cow-boy, chevauchant les plaines du Far West. Dans cette troisième aventure, il va principalement chercher son inspiration dans un numéro spécial du Crapouillot paru en octobre 1930, consacré aux Américains. Surtout, il est frappé par le livre de Georges Duhamel, Scènes de la vie future (Mercure de France) d'où il tire la séquence des abattoirs Slift. «Jamais le dessin d’Hergé n'a autant donné l'impression d'être directement influencé par le cinéma que dans Tintin en Amérique », analyse l'« hergéologue » Philippe Goddin dans Hergé, chronologie d’une œuvre : 1931-1935 (Editions Moulinsart).

Il a raison. Vitesse, énergie et rebondissement sont présents à chaque case, sans oublier les cadrages et plans cinématographiques qui s'enchaînent avec virtuosité. Tintin prend également la défense des « Orteils ficelés » (rebaptisés « Les Pieds Noirs »dans la version standard), une tribu de Peaux-Rouges qui sera chassée manu militari après que Tintin aura trouvé du pétrole sur leur territoire. Cette ébauche de défense des minorités indiennes préfigure déjà les prises de position humanitaires d'Hergé, que l'on retrouvera dans plusieurs aventures de Tintin.

 

 

Les Cigares du Pharaon.

 

1932

Le 8 décembre 1932, Le Petit Vingtième titre: « 11 est parti ! Suivez à partir de cette semaine, les aventures de Tintin en Orient». Tintin et Milou voguent allègrement vers la Chine. L’histoire des Cigares du Pharaon n'est plus un « simple enchaînement de péripéties burlesques, comme le note Benoît Peeters dans sa biographie Hergé, fils de Tintin (Flammarion). Avec une évidente jubilation, l'auteur vient de découvrir les possibilités romanesques et s'en amuse visiblement.».

Tout commence sur un paquebot par l'irruption d'un parchemin volant poursuivi par l'égyptologue Philémon Siclone. Il indique l'emplacement du tombeau du pharaon Kih-Oskh. Bientôt, Tintin entrera dans ce tombeau, comme dix ans auparavant les découvreurs de la tombe de Toutankhamon. Le dessinateur se documente dans le National Geographic, s'inspire d'un bas-relief conservé au Louvre représentant la déesse Hathor. C'est d'ailleurs du cartouche de ce souverain que sera calqué le signe de Kih-Oskh, ce cercle traversé par une ligne serpentine et doublement ponctué.

L'épisode installe de nombreux personnages, c'est la première rencontre avec Rastapopoulos ou encore les Dupondt (appelés X33 et X33 bis dans la première version). On croise Allan, l'éternel homme de main. Sur le boutre d'un contrebandier réplique d'Henry de Monfreid, le sympathique Oliveira da Figueira fait son apparition. Quant au cheik Patrash Pacha (esquisse à peine voilée du cheik Bab El Ehr), il montre à Tintin combien il apprécie ses aventures en exhibant tantôt Tintin au Congo, Tintin Objectif Lune (dans la version actuelle).

 

 

Le Lotus bleu.

 

1934

« C'est à partir du Lotus Bleu que tout a changé » a déclaré Hergé en 1974 à la Sorbonne. L'aveu montre combien cet album est essentiel pour le dessinateur.

Désormais, il se montre plus prudent avec les pays qu'il décrit. Quand il décide d'envoyer Tintin en Chine, il sait éviter tout stéréotype. Plus de doigts crochus ni de nids d'hirondelles ! C'est l'abbé Gosset, aumônier des étudiants chinois à Louvain, qui permet à Hergé de rencontrer un certain :Tchang Tchong-Jen, jeune étudiant Beaux-Arts. Une solide amitié naît entre les deux hommes. Tintin, lui, enquête sur des `trafiquants d'opium à la tête desquels se trouve l'infâme Mitsuhirato. En plein conflit sino-japonais, après mille péripéties et le sauvetage de son nouvel ami, l'intrépide reporter découvre que l'organisation rayonne à partir d'une fumerie baptisée Le Lotus bleu. Cet endroit ramène sans doute à un souvenir de cinéma d'Hergé. En 1932, dans le film de Von Sternberg Shangai Express, Marlène Dietrich a effectivement fréquenté cet établissement. Autre outil de documentation, le prêtre Edouard Neut a fourni à Hergé deux ouvrages de référence : Aux origines du conflit mandchou du père Thadée et Ma mère de Cheng Tcheng. Enfin, c’est à partir du lotus bleu que naît la fameuse « ligne claire ». « Un ami chinois (Tchang) m'a fourni un excellent manuel de dessin. J’y ai puisé mon goût de l'ordre, mon désir de concilier minutie et simplicité, harmonie et mouvement. » Tout est dit.

 

A suivre avec : Le spectre, Milou !…Sauve le sceptre »

Articles par Olivier Delcroix.

 

 

Dictionnaire des personnages : Le petit Tintin illustré.

 

 

 

 

CAPITAINE CHESTER

 

Rouquin moustachu, d'une adresse de bricoleur efficace, ami d'Haddock (de cette amitié qui lie, à la vie à la mort, les copains de collège ou de régiment), les deux capitaines se reconnaissent par des signes cabalistiques comme des initiés respectueux du code ésotérique de la marine.

(L'étoile mystérieuse)

 

 


 

CARREIDAS

 

Milliardaire, avionneur, autoritaire. Marcel Dassault aurait dû, parait-il, reconnaître quelques-uns de ses traits dans ce miroir.

On ignore s'il fit de Vol 714 pour Sydney une lecture de reconnaissance.

(vol 714 pour Sydney)

 

 

 

 

LA CASTAFIORE

 

Une alouette au miroir, née des amours d'une perruche d'opérette et d'un rossignol milanais. Une voix perchée au sommet du mât de cocagne. La cantatrice obèse et emperlousée des films désuets de René Clair. Le bel canto se pare des plumes du paon qui fait la roue. La mélodie se glisse partout sans prévenir, intruse envahissante. Bianca, maîtresse de la branche féminine de l'internationale des fâcheux, ranime l'entrain de sa ritournelle lorsque le silence s'apprête à rouler sur l'or du temps. Dans son sillage, un perpétuel bourdonnement, l'aigu culmine, la note se force, le ton se fausse. Devant le miroir, où l'alouette se mire, la cantatrice porte perruque, un visage lisse recouvre le visage ridé ; elle rit aux anges de se voir si belle, remet une tune dans le batringue, avanti Bianca pour la relance du disque criailleur qui étouffe le cri du Capitaine: « Sois Belge et tais-toi ». A la longue, l'indulgence venant avec les années, à l'âge où l'on ne prend plus au tragique ce qui ne vaut pas d'être pris au sérieux, on s'amuse de bon caeur, sans arrière-pensée rancunière, du pittoresque de la diva et de l'allégresse de son artifice.

(Le sceptre d’Ottokar, Les 7 Boules de crislal, L’Affaire Toumesol, Coke en stock, Les Bijoux de la Castafiore, Tintin et les Picaros, Tintin et l’Alph-Art)

 

 

 

CHEIK BAB EL EHR

 

Nom emprunté au patois marollien, babeleer, « celui qui parle à tort et à travers », barbiche, nez en pointe, uniforme noir d'un berbère de tradition, keffieh à la Yasser Arafat, rival de l'émir Ben Kalish Ezab, comploteur de naissance avant de l'être de profession.

Pour imagier de l'Islam des intrigues et des coups d'Etat en coups de théâtre.

(L’Or noir)

 

 

Le petit dictionnaire à suivre par Pol Vandromme.


 La philatélie joue toujours avec le temps.

 

 

Les timbres d’usage courant en France de nos jours .

 

La poste inaugure des séries de timbres. Ils sont tous intéressants et beaux pour l’expédition de nos lettres. A vous de jouer avec un simple coup de langue derrière un timbre.

 

Le Salon du Timbre qui a eu lieu au Parc Floral de Paris du 26 juin au 4 juillet 2004 a été un succès par le nombre de visiteurs et la qualité des animations et de l'organisation. Il a donné lieu à l'émission «premier jour» de six timbres-poste et de trois blocs feuillets

Un timbre-poste «Pierre Dugas de Mons» (1) émission commune avec le Canada. Un bloc de six timbres dans la série Personnages célèbres, «L’épopée napoléonienne»(7). «Congrès de la F.F.A.P.» (13). Un bloc comportant dix figurines «Jeux Olympiques 2004 d'Athènes» (14). Un timbre dans la série Poste aérienne «Marie Marvingt» et une mini-feuille de dix figurines. Un timbre «Anniversaire» (2), création du dessinateur Sempé, une figurine «Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme» (5). Dans la série artistique «La Méridienne» de Van Gogh (3) et dans la série Jeunesse, un bloc de 10 timbres-poste «Sports de glisse» (10). Durant le Salon, 4 distributeurs «Lisa» permettaient d'obtenir deux vignettes distinctes d'affranchissement pour toutes les valeurs (4).

Les autres timbres ont été émis dans les DOM-TOM (11,12) ou hors de nos frontières pour le Maroc (6) et la Suéde (9).

Pierre Molinari.

 

Courez vite acheter les timbres de collection pour embellir vos enveloppes que portera le facteur à vos amis.

Michel GUICHARD


Expositions F.E.B. et les autres

 

Les possibles prochaines expositions F.E.B. pour 2004.

 

 

ANGERS

 

BELFORT - MONTBELIARD

 

PARIS – Ecole Centrale

 

RENNES – Musée de l’Armée (35) ouverture en octobre 2004.

 

CAEN – Musée de Normandie (14), TRAINEL (10) et PARIS – Mairie du PECQ (78) sont théoriquement reportées en 2005.

 

Notez sur vos agendas nos points de rencontre 2004 ou en nous téléphonant.

 

Le groupe RER et Michel Guichard.

 

En dehors de nos expositions, allez voir les autres grandes expositions

 

 «PARIS 16e– Musée de l’Homme» :

1.                  « Premiers Hommes de Chine » ; jusqu’au 03 janvier 2005,

 

 «PARIS 6e – Musée du Luxembourg» :

2.                  « Véronèse profane, la fête de la couleur » ; jusqu’au 30 janvier 2005,

 

 «PARIS 5e – Institut du Monde Arabe» :

3.                  « Egypte, la trame de l’histoire » ; jusqu’au 02 janvier 2005,

 

 «PARIS – Maison européenne de la photographie» :

4.                  « Marc Riboud, cinquante ans de photographie » ; jusqu’au 17 octobre 2004,

 

«PARIS 9e – musée de la Vie Romantique» :

5.                  « George Sand, une vie d’artiste » ; jusqu’au 28 novembre 2004,

 

 «PARIS 8e– Galeries Nationales du Grand Palais» :

6.                  « Images du monde flottant. Chefs-d’œuvre de l’art japonais »; jusqu’au 10 janvier 2005,

7.                  « Turner, Whistler, Monet » ; jusqu’au 17 janvier 2005,

 

«PARIS 8e – Fondation Cartier» :

8.                  « Pain couture, de Jean Paul Gaultier » ; jusqu’au 10 octobre 2004,

 

«PARIS – BOULOGNE-BILLANCOURT (92100) ; Musée départemental Albert Kahn» :

9.                  « Jardin du lettré, synthèse des arts de Chine » ; jusqu’au 17 octobre 2004,

 


Allez voir les autres grandes expositions ( suite ).

 

 «France – CAEN (14) – Musée de Normandie, Château de Caen» :

10.              « 39/45, ces inventions qui ont changé le monde » ; jusqu’au 30 octobre 2004,

 

«France – NICE (06) - Musée des Arts asiatiques» :

11.              « Dunhuang et la route de la soie(Ve – Xe siècles) » ; jusqu’au 31 octobre 2004,

 

«France – CLERMONT-FERRAND (63) - Parc Européen du volcanisme» :

12.              « Vulcania : à la découverte des gigantesques volcans de la planète rouge » ; an 2004,

 

 «France – SAINT-PAUL-DE-VENCE (06) ; Fondation Maeght» :

13.              « De l’écriture à la peinture » ; jusqu’au 14 novembre 2004,

 

«France – TRELON, FOURMIES (59) ; Ecomusée de la région de Fourmies» :

14.              « Textiles techniques, usages et futurs » ; jusqu’au 30 novembre 2004,

 

«France – CALAIS (62) ; Musée des Beaux-Arts et de la Dentelle» :

15.              « Robe/rêve : Rêves de Robe » ; jusqu’au 31 octobre 2004,

 

«France – FONTEVRAUD L’ABBAYE (49) ; Abbaye royale de Fontevraud» :

16.              « Aliénor d’Aquitaine » ; jusqu’au 15 octobre 2004,

 

«France – DAOULAS (29) ; Abbaye de Daoulas» :

17.              « L’Europe des Vikings » ; jusqu’au 14 novembre 2004,

 

«France – BORDEAUX (33) ; Musée des Beaux-Arts» :

18.              « Goûts et saveurs baroques » ; jusqu’au 03 janvier 2005,

 

«France – VLLENEUVE D’ASCQ (59) ; Musée d’Art Moderne Lille Métropole» :

19.              « Mexique-Europe ; allers-retours,1910-1960 » ; jusqu’au 31 octobre 2004,

 

«Italie – VENISE ; Au Palazzo Grassi» :

20.              « Dali, la beauté convulsive » ; jusqu’au 09 janvier 2005,

 

Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour de bonnes et joyeuses découvertes.

 

Michel GUICHARD.

 

 

 

F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.

 

 

Les Imprimantes à jet d’encre

 

Je n’avais jamais bien compris le système de fonctionnement de ces imprimantes, aujourd’hui devenues les auxiliaires habituels de nos P.C.

 

Un article en référence m’a éclairé, j’ai cherché quelques renseignements complémentaires, et maintenant, pourquoi ne vous ferais-je pas partager cette connaissance ?

En plus, l’un ou l’autre de nos lecteurs pourra sans doute compléter cette information, tout en restant dans le cadre de la vulgarisation ?

Pour la bonne compréhension, j’ai du faire deux schémas car les images que j’ai trouvées n’auraient pas été aisément reproductibles en noir et blanc.

 

Principe de base 

 

Lorsqu’on chauffe très vite un liquide à plus de 300°, il forme de petites bulles sans passer par la phase gazeuse.

Ce principe, la société Télétype l’exploita dès 1963. Elle fabriqua la « Inktronic », mais les résultats furent assez décevants et la production fut abandonnée.

 

Canon sortit un prototype en 1981, mais c’est Hewlett Packard qui réussit en 1984 une production convenable avec sa « ThinkJet », maintenant connue sous le nom « Inkjet ».

Canon conteste cette première, pourtant il semble bien qu’il sortit sa « Bubble-Jet » BJ-80 en 1985. Enfin peu importe ?

 

Le premier dessin nous montre le principe de fonctionnement :

 

Un bac rempli d’encre est muni dans le bas d’un filtre E, afin que le liquide qui touche le fond soit exempt d’impuretés. La plaque du fond est percée de micro-tubes tels que H. Au-dessus de chaque micro-tube, un petit circuit de chauffage individualisé 1 et 2.

 

Quand la logique de l’imprimante provoque le passage d’un courant dans le petit circuit 1, la quantité infime d’encre présente dans le tube chauffe très rapidement et une bulle se forme : G, laquelle éclate et provoque une mini tache sur le papier à hauteur du tube.

 

Réalisation.

 

Le principe est simple. La réalisation nécessite une véritable technologie de pointe, comme nous allons nous en rendre mieux compte sur un exemple réel :

La cartouche hp 5.1629a, datant de 1997, figurée le plus exactement possible sur le deuxième dessin.

La partie en grisé de la cartouche représente le bloc de mousse qui contient la majorité de l’encre.

En D on a une rangée de 16 micro-tubes. A gauche de celle-ci, il y en a encore une de 16.

Une chambre d’encre de fine épaisseur surplombe les micro-tubes et est séparée du réservoir par un filtre.

Avec une loupe, on peut suivre le circuit électrique imprimé sur la feuille A, et qui relie chaque petit circuit individualisé de chauffe au contact correspondant, B par exemple.

Ces contacts relient chaque point de l’encrier aux organes de commande de l’imprimante.

Le circuit électronique peut donc activer individuellement les points de chauffage, et ce en correspondance avec le motif à imprimer.

La température est portée au niveau du micro-tube autour de 400 à 600°!

Une fine gouttelette se forme au sortir du tube (de l’ordre de 0.001 mm de diamètre).

La gouttelette va s’écraser sur le papier.

Attention, le fond de l’encrier où sont percés les tubes doit être réalisé dans une matière et une forme telle qu’il n’y ait pas d’échauffement rémanent du micro-tube, sans quoi il y aurait émission de plusieurs gouttelettes après la première ! Cet échauffement local n’en constitue pas moins une limite à la fréquence des émissions d’encre.

 

Le modèle d’encrier décrit date de 1997. Mais HP et ses concurrents ont fait mieux depuis : il semble que la densité des micro-pores double tous les 18 mois. Or, plus il y a de micro-tubes au mm², plus la finesse de reproduction des formes pourra être grande. Cela explique les importantes différences de qualité entre anciens et nouveaux modèles.

 

Par ex, la HP Deskjet 970C arrive à 408 micro-tubes !

Quant à la rapidité, on est passé de 1.200 à 36.000 gouttes par seconde !

 

Variantes.

 

Pour reproduire la couleur, Hewlett Packard équipe en 1987 sa « Penjet » d’un deuxième encrier, lequel est divisé en trois sections autonomes : une pour le bleu, une pour le jaune, une pour le rouge. Dans notre exemple, il y a donc 136 micro-tubes par couleur.

 

Inconvénients majeurs du type de solution  décrit ci-dessus :

 

1)        La première couleur épuisée rend l’encrier inutilisable.

2)        L’encrier reste un élément sophistiqué puisqu’il est solidaire des circuits de chauffe et du délicat module de base percé de micro-tubes.

3)        Canon et puis d’autres ont résolu le point 2 en désolidarisant la partie réservoir d’encre de la partie jet d’encre, et le point 1 en créant autant d’encriers qu’il y a de couleurs, plus un gros pour le noir, forcément le plus utilisé.

 

Signalons enfin que l’Epson Stylus présente une originalité technique :

 

En place des points de chauffage, Epson a placé des micro plaquettes en cristal piézo-électrique.

 

Une fois mise sous tension, une plaquette se déforme et effectue un mouvement de va-et-vient qui compresse le liquide présent dans le micro-tube. Une partie de l’encre se trouve alors poussée vers la sortie.

 

Avantages de cette technique :

 

a)            elle permet un contrôle de la quantité d’encre éjectée vers la sortie, laquelle dépend de la pression exercée par la plaquette

b)            il n’y a pas de problème d’échauffement local à maîtriser.

 

Encre et Papier

 

On se rend immédiatement compte des exigences auxquelles doit répondre l’encre, entre autres fluidité contrôlée et non altération suite à l’exposition à l’air.

Le papier doit absorber rapidement l’encre, sans diffusion en forme de tache.

Les constructeurs consacrent énormément d’efforts dans la recherche d’encres et de papiers performants. Les deux éléments sont ainsi faits l’un pour l’autre, et il n’existe pas de standard en la matière. Bon à savoir : en reproduction photo, utiliser l’encre et le papier recommandés par le constructeur, c’est s’épargner des déceptions. Evidemment les constructeurs d’imprimantes le savent…et le font payer !

En quelque sorte, si j’ose faire la comparaison avec les ordinateurs, nous en sommes à l’ère des logiciels propriétaires !


Le futur

 

On est loin d’un aboutissement en matière d’imprimantes à jet d’encre.

De nombreux chercheurs planchent soit sur l’amélioration des techniques en cours, soit sur de nouveaux principes de fonctionnement !

Il en est donc de notre imprimante comme de notre PC : déjà dépassé au moment de son achat !

 

Références : Science&Vie n°1042 www.vauxelectronics.com/gil/tty/Inktronic.htm et

www.pcanswers.co.uk/tutorials

Gilbert NATAN

 

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

 

Téléphonie : Allo Internet !

 

France Télécom est en train de perdre un de ses derniers bastions: le sacro-saint abonnement pour bénéficier d'une ligne fixe. Des opérateurs alternatifs proposent désormais de faire passer toutes vos communications par internet à prix cassé. Explications.

 

 

L'ADSL a déjà profondément changé notre manière d'utiliser Internet en permettant des connexions haut débit illimitées. C'est désormais au tour du téléphone d'être touché par cette technologie « magique ». Une vraie petite révolution dans le monde des télécommunications puisque les Français vont pouvoir résilier leur abonnement à France Télécom (13 € par mois) en conservant leur ligne de téléphone fixe et en accédant à des tarifs imbattables.

 

Free et Neuf Télécom sont les premiers à dégainer et viennent de lancer leurs offres. Pour les abonnés du premier, tous les appels en France sont gratuits, tandis que leurs correspondants ne paient qu'un appel local pour les joindre. A condition d'avoir souscrit à une offre Internet haut débit à 29,99 € par mois avec un débit de 5 Mbps. Chez le second, les abonnés bénéficient de 2 Mbps pour 29,90 € par mois, avec cinq heures de communications gratuites comprises vers les fixes.

 

Ce qui rend possible ce tour de passe-passe, c'est le dégroupage. Une opération qui permet aux opérateurs alternatifs d'utiliser les centraux téléphoniques pour tirer leurs propres lignes vers les utilisateurs finals en s'affranchissant du réseau de France Télécom. Mais pour l'heure, seuls les abonnés des grandes villes vont pouvoir accéder à ce service car l'opération, qui nécessite une intervention physique des opérateurs alternatifs, n'est rentable que dans les zones densément peuplées.

 

Neuf Télécom prévoit 150 villes dégroupées d'ici à la fin 2004 (soit 80 % de la population des internautes) et Free annonce un millier de communes élues sur la même période. Ces opérateurs, pour proposer de telles offres, s'appuient sur la téléphonie sur internet. Elle consiste à utiliser le réseau Internet pour véhiculer la voix comme il le fait déjà pour les données informatiques (consultation de sites, envoi d'e-mail, etc.).

 

Avec la téléphonie classique, la voix monopolise l'intégralité de la ligne pendant tout le temps de communication, et ce, que la discussion soit constante ou comporte de nombreux silences. Avec la téléphonie par Internet, la voix est transformée en fichier informatique encapsulé dans des paquets, qui transitent sur le réseau. La mutualisation de ce dernier entraîne ainsi une baisse drastique du coût de la communication vocale.

 

Une offre attractive mais des points noirs

 

Au rayon des bémols, on relève qu'il arrive, avec la téléphonie sur internet, que les conversations soient sujettes à un léger écho. De plus, si l'assistance pour le téléphone fixe traditionnel auprès de France Télécom passe par un appel gratuit, les opérateurs Internet imposent le recours à un numéro d'appel fortement surtaxé. Un vrai handicap lorsque l'on sait qu'il faut souvent attendre de longues minutes avant d'être mis en relation avec une personne susceptible de vous aider. Bien sûr, ces opérateurs proposent une assistance gratuite par mail, mais comment envoyer un mail lorsque la ligne ne fonctionne plus ?

 

Autre point noir: impossible de téléphoner lorsque la ligne ADSL se bloque. Le redémarrage du modem s'impose alors. Pour contrebalancer ces faiblesses, les opérateurs alternatifs proposent gratuitement des services facturés par France Télécom :

 

·                     répondeur (avec une option d'envoi des messages sur le courrier électronique),

·                     conférence à plusieurs,

·                     facturation détaillée,

·                     renvoi des appels...

 

France Télécom, qui n'entend pas rester passif face à l'offensive des opérateurs alternatifs, n'a pas tardé à réagir en annonçant le lancement de nouvelles offres de communications illimitées sur le fixe et en voix sur internet. Au programme, des forfaits illimités de communications téléphoniques à partir de 9 €, une offre de voix sur Internet illimitée pour les clients Wanadoo à 10 € pendant la première année, un accès Internet à 2 Mbps pour 35 € et la commercialisation d'une «passerelle domestique », qui se présente sous la forme d'un boîtier relié à la prise de téléphonie fixe et qui assure un accès haut débit pour tous les services de communication de la maison:

·         Internet, télévision sur ADSL,

·         voix,

·         etc.

 

Une réaction compréhensible puisque les offres de Free et Neuf Télécom devraient être suivies par d'autres opérateurs.

 

La bataille du téléphone fixe à bas prix ne fait que commencer.

Pages réalisées par François Delétraz, Martine Moreau et Jean-Marc Requin


Télévision : 8 nouvelles chaînes gratuites.

 

 

A partir du 1er mars 2005, les téléspectateurs pourront bénéficier, sans souscrire un abonnement, de huit nouvelles chaînes. Une évolution considérable qui va changer notre manière de regarder la télé.

 

Dans l'histoire de la télévision française, les révolutions sont rares. Il y a eu l'arrivée de la couleur en 1968, l'éclatement de l'ORTF en 1974 ; il faudra désormais compter avec le 1er mars 2005. A partir de cette date, les téléspectateurs pourront recevoir gratuitement huit nouvelles chaînes (lire ci-dessous) auparavant diffusées sur le câble et le satellite, moyennant un abonnement payant. Un véritable séisme qui a fait dire, le 8 juin, à Dominique Baudis, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel: « Nous allons vivre un événement considérable. Depuis quinze ans, aucune chaîne gratuite n'avait été lancée chez nous. Enfin, la France va se mettre au niveau de l'Europe. »

 

Cette révolution porte un nom barbare, qui sera bientôt sur toutes les bouches: Télévision numérique terrestre (TNT). Sans entrer dans les détails techniques, disons que, moyennant l'achat d'un décodeur à un prix raisonnable (moins de 100 €) et disponible facilement dans tous les réseaux de distribution, ces huit nouvelles chaînes seront accessibles instantanément. Dans certains cas (moins de la moitié), un léger réglage de l'antenne traditionnelle (dite râteau) sera nécessaire, mais l'opération est extrêmement simple.

 

Avant fin 2007 : 85 % de la France desservie.

 

Dans les premiers mois, seuls 35 % des Français pourront bénéficier de la TNT. Les régions desservies en mars 2005 seront: Paris et l'Ile-de-France, les agglomérations de Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Niort, Rouen, Rennes, Toulouse et Vannes. Dès septembre 2005, la proportion passera à 50 %, vers juin 2006 à 65 % et fin 2007 à 85 %. Donc, d'ici à moins de trois ans, les quatre cinquièmes des Français seront raccordés. Les 15 % de foyers cantonnés dans des zones d'ombre pourront accéder à la TNT via le satellite.

 

Transformant radicalement le paysage audiovisuel français, la TNT aura des répercussions sur le paysage tout court. Les nouveaux postes de télévision comporteront une antenne intégrée, rendant inutile le fameux râteau. Les toits de nos immeubles et les clochers de nos villages reprendront l'aspect qu'ils avaient avant l'invention de la télévision. Autre avantage : ces nouveaux postes seront facilement transportables d'une pièce à l'autre de la maison, voire dans le jardin.

 

A partir du ler septembre 2005, la seconde phase de « l'opération TNT » entrera en vigueur. Les opérateurs privés proposeront des programmes par abonnement grâce à cette technologie. Tous les grands groupes sont sur les rangs et le CSA a publié, à l'issue d'âpres négociations, la liste des heureux élus. Des discussions acharnées qui ont beaucoup retardé le lancement de la TNT, qu'on attendait plus tôt.

Qu'importe, désormais, la télévision du XXIe siècle est en marche!

J-F.FOURNEL


Les chaînes de la TNT sur votre écran.

-          Les traditionnelles (gratuites).

TF1, France 2, France 3, les programmes en clairs de Canal +, France 5 (qui diffusera désormais 24 heures sur 24), Arte (24 heures sur 24 également) et M6.

-          Les huit nouvelles (gratuites).

Festival (fictions française), TMC (généraliste), Direct 8 (retransmissions d’événements en direct), La chaîne parlementaire, plus quatre chaînes à dominante musicale : IMCM, M6, Music, NRJTV, N1).

-          Par abonnement payant.

AB1, Canal J, Canal + crypté, CinéCinémaPremier, Comédie, Cuisine TV, Eurosport, I-télé, LCI, Match TV, Paris Première, Planète, Sport + TF6, TPS Star.

 

 

 

Vos lettres recommandées timbrées par le Net.

 

Pratique et fiable, ce service virtuel offre des atouts bien réels.

 

Au diable la file au guichet, on peut désormais envoyer ses recommandés depuis chez soi, grâce à Internet! Un coup de pied révolutionnaire dans cette vieille tradition napoléonienne! L'opération est simple, rapide, peu chère, possible sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre et surtout, pour ceux qui appréhenderaient, aussi fiable que le courrier papier puisque le recommandé électronique a la même valeur juridique. Pas d'hésitation donc à l'adopter.

Reste à choisir entre les différents prestataires qui le proposent. Car, dans ce domaine, non seulement La Poste n'a pas le monopole, mais elle est même la dernière en date à avoir ouvert ce service (www.laposte.fr/LRE ). En effet, lancé en juin, il s'ajoute à de nombreux autres, créés par des sites Web il y a déjà plusieurs années. Pour sa part, il se distingue par sa simplicité: il suffit à l'expéditeur de remplir en ligne un formulaire puis de le valider. L'administration postale se charge ensuite de le retranscrire sur papier, avant d'expédier le pli au destinataire par son habituel réseau de facteurs. Le paiement s'effectue en ligne et les tarifs commencent à 4,70 € pour les particuliers (ils varient selon la formule:

·                 avec accusé de réception

·                 ou sans, selon le nombre de pages,etc.).

Autre avantage de ce choix:

·                 le compte personnel de l'expéditeur dans lequel ce dernier garde trace de son recommandé

·                 (date de dépôt, contenu du courrier, preuve de lecture par le destinataire...).

Côté concurrence, le site www.posteasy.com , présent sur la Toile depuis cinq ans, propose aussi ce même type « hybride » de lettre recommandée (partie numérique, retranscription papier). Le traitement en amont est fait par Posteasy, mais la distribution est assurée par La Poste (tarif de base: 0,50 €, auquel il faut ajouter le prix d'un recommandé classique de La Poste). D'autres sites, moins chers, sont à retenir: www.lettrerecommandee.com ; www.rarmail.com qui proposent de transmettre des mails recommandés à tarifs fixes (respectivement 2 et 3 €) et www.emailar.com dont les prix commencent à 2,50 € hors taxes. Pour ces sites, une nuance est à apporter:

·            la démarche est différente car ils proposent des recommandés entièrement dématérialisés (100 % numériques).

En effet, le destinataire de ces recommandés reçoit un message dans sa boîte mail l'invitant à venir consulter le courrier sur le site. L’expéditeur est ensuite prévenu par mail que son recommandé a bien été lu. Un mode de fonctionnement identique pour les sites www.email-recommande.com et www.recomail.net , qui offrent, en revanche, des services entièrement gratuits.

Delphine DE MALLEVOÜE
















Rubrique : CYBERESPACE.

 

Informations diverses.

 

Kodak invente le papier centenaire.

Finis les tirages photo « maison » qui vieillissent mal ! Kodak vient de lancer l’Ultima, un nouveau papier photo pour imprimantes à jet d'encre, étudié pour mieux résister aux outrages du temps. Si bien qu'il aurait une longévité de 100 ans... Son secret: l'application de cinq couches successives de différentes résines pour accroître la résistance à la lumière. Compatible avec toutes les imprimantes à jet d'encre, ce papier est disponible en formats 10x15 cm (par 10 et 60 feuilles aux prix respectifs de 9,99 € et 19,99 €) et A4 (14,99 € les 15 feuilles). Une bonne nouvelle pour nos prochaines photos de vacances.

 

Tout retrouver

Localiser les personnes ou les objets perdus ne sera bientôt plus un fantasme, à en croire Steve Wozniak, cofondateur d’Apple, qui a vendu à Motorola sa licence d'une technologie sans fil révolutionnaire... En effet, par un système de repérage faisant appel à des stations radio terrestres et à des satellites, on pourrait localiser une personne, un objet ou un animal égarés qu'on aurait préalablement équipés d'un minuscule émetteur radio. Une technologie dont la commercialisation est annoncée dès cette année, à un prix promis très bon marché.

 

Quand l’i-mode s'habille tendance

Troisième du nom, le portable M342i est le dernier né de ta gamme compatible i-mode de la famille Mitsubishi. Avec sa coque noire, ses touches grises, son pavé multidirectionnel et son grand écran de 262.000 couleurs, il peut se vanter d'un design particulièrement soigné. Bibande, il intègre un grand nombre de fonctionnalités, sans compter son appareil photo, doté d'un zoom 3x. Autonomie; jusqu'à 5 heures en communication et 580 heures en veille.

Prix: 49 € avec un forfait Mode de Bouygues Télécom.

 

Écouter les livres.

Le célèbre club de livres France Loisirs devrait lancer en janvier 2005 une collection grand public de livres audio sur Internet.

 

Playstation Millésime 2005.

Alors que des rumeurs disaient que le développement d'une prochaine console de jeu ne se déroulait pas bien, Sony a confirmé qu'il y aurait bel et bien une nouvelle version de la PiayStation qui fonctionnerait d'ici au printemps prochain. Elle devrait être dévoilée lors de l'édition du Salon du jeu vidéo E3, généralement organisé dans les premières semaines de mai.

 

 

C’est nouveau.

 

Le baladeur multifonctions

Avec l’IFP 1000 de IRiver, plus besoin de choisir entre son appareil photo, sa petite radio ou bien son lecteur MP3. Tout en un, ce mini-baladeur (32x25x82 mm), à l’autonomie de 50 heures, présente ainsi des atouts certains, sans compter son joli design. Également équipé d'une fonction dictaphone, il existe en deux versions 256 Mo (319 €) et 512 Mo (429 €).

Points de vente au 01 41 47 55 70.

 

Parlez sans les mains

Chercher un dossier, aller à la photocopieuse ou à la machine à café tout en répondant à ses appels, c'est possible avec la nouvelle oreillette sans fil pour bureau de Plantronics. Baptisée CS60, elle concentre toute sa technologie dans 27,5g, sous des airs de petit stylo. Elle permet de rester connecté à sa ligne téléphonique jusqu'à 100 m de son bureau, de décrocher et raccrocher automatiquement, de régler te volume ou encore d'activer la touche «secret». De quoi optimiser sa mobilité et donc son efficacité. Avec 9 heures d'autonomie en conversation, elle garantit par ailleurs une très bonne qualité sonore puisqu'elle utilise la technologie DECT. Elle est livrée avec un support de bureau, qui sert également de chargeur, et avec un casque convertible qui permet de porter le CS60 soit en version oreillette, soit en version casque ou bien encore en version contour de nuque.

Prix: 570 €. Infos consommateurs au 08 25 08 25 99.

 

Orchestrez vos CD à la baguette

Fini de chercher un album des minutes durant, parmi les dizaines de CD entassés à la maison! Ingénieuse, la CDthèque est une librairie automatique de classement pour CD et/ou DVD (d'une capacité de 150) qui, reliée à l'ordinateur, sort l'objet recherché sitôt qu'on a tapé le titre de la chanson ou de l'album. Magique! La recherche peut même s'effectuer par photo, si l'on a auparavant scanné toutes ses jaquettes. Elle fonctionne également en mode autonome pour ceux qui n'ont pas d'ordinateur. Dans ce cas, il suffit d'attribuer un numéro à chaque album (d'en dresser la liste sur papier pour ne pas oublier) puis de taper ce numéro sur le clavier de la CDthèque pour qu'elle sorte le CD voulu.

Prix : 199€. Disponible entre autres chez Surcouf. Infos en ligne sur le Web (www.imt-sa.com/divers/produit/cdtechp.htm

 

Vos photos de A à Z.

Canon propose aux vacanciers un combiné nomade ultra portable pour immortaliser leurs souvenirs d'été: un appareil photo numérique compact de 185g, le Digital IXUS 500, et une mini-imprimante de 860g, la CP-330. Total: toute la photo numérique de A à Z sous la main pour le modique poids de 1.045g. Plus besoin d'attendre ta fin des vacances pour avoir ses tirages papier! L’appareil photo a 5 millions de pixels, un zoom 3x et l’imprimante une autonomie totale grâce à sa batterie rechargeable.

Le prix de ce poids plume est, en revanche, assez lourd respectivement 569 € et 269 €.

 

 

Votre guide dans la poche.

Pour cet été, PalmOne a sorti le Tungsten T3 Evasion+, un coffret incluant un ordinateur de poche Tungsten T3 et le guide Michelin Europe 2004. De quoi ne pas perdre le nord en vacances et s'éviter les mauvais choix puisque ce véritable guide interactif permet de définir ses itinéraires et de trouver hébergement et restaurants en fonction de ses envies, de l’endroit où l’on se trouve ou encore de son budget. Une base de données de 11.000 adresses au total dans 20 pays européens.

Livré avec une carte d'extension de 64Mo et un chargeur de poche Power-To-Go. Prix : 499€.

 

 


 L’automne remplace progressivement l’été.

 

J’espère que le jour de la St. Maurice sera le bon jour pour l’automne.

 

 

FEB-ACTUALITES :

2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

 

Directeur de la Publication : Alain Lesseur

 

Rédacteur en chef :

Michel Guichard.

 

Comité de rédaction-relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, José Bourboulon, Monique Petit.

 

Photocomposition :

Michel Guichard

 

Impression :

SOS repro - 75017 Paris

 

Tirage : 600 exemplaires

 

FEB-ACTUALITES N°48.

 

Ont participé à la rédaction de ce document :

A.Lesseur, D.Poirson, F.Holvoet-Vermaut, G.Natan, J.Bourboulon, M.Boulay, M.Guichard, S.Komsa, Le groupe RER et des articles journalistiques.

 

Publication interne.

 

Diffusion réservée.

 

 

Dessins de Fernand Léger un poids lourd de l’art moderne.

 

 

La Fédération des Équipes Bull est :

Une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

 

Présidents d’Honneur :

Bernard Capitant (U),

Dominique Pagel,

Victor Thevenet (fondateur).

 

Président : Alain Lesseur.

 

Vice-Présidents : Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut.

 

Secrétaire Général : André Taillat.

 

Secrétaire : Raymond Réglier.

 

Trésorier Général : Marcel Couturier.

 

Trésorière : Monique Petit.

 

Assesseurs : Victor Thevenet, et José Bourboulon.

 

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX.

 

Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40, en notre absence le répondeur prendra le relais de vos appels.

 

Permanence : le mardi ou sur R-V.

 

 

 

E-Mail : feb-paris@feb-patrimoine.com

 

Site Web : www.feb-patrimoine.com

 

 

La F.E.B. reste à votre écoute. N’hésitez  pas ! Téléphonez-nous ou laissez-nous votre message aux numéros de téléphone ci-dessous pour

ANGERS, BELFORT et PARIS.

- 02 41 73 73 58 (AN); - 03 84 21 26 98 (BE); - 01 69 93 90 40 (PR).

En cas d’absence, les répondeurs prennent le relais.

Au revoir au prochain F.E.B.-ACTUALITÉS : N° 49.

 

Michel GUICHARD