Extrait de la brochure Bull d'octobre 1950

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        Le caractère magnétique codé CMC 7 offre le triple intérêt :
                - d'être directement lisible par l'œil, puisque sa forme est celle des caractères d'imprimerie usuels,
                - de pouvoir être interprété par la machine dans les meilleures conditions de sécurité, puisque la détection s'effectue suivant un processus du type binaire, comparable à celui qu'utilisent avec succès la carte et la bande perforées, et le ruban magnétique,
                - de pouvoir être Marqué économiquement sur toutes sortes de documents de nature et de formats variés, selon des procédés qui ne nécessitent pas de précautions particulières.

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        Le caractère magnétique codé CMC 7 donne à la mécanographie un langage nouveau qui ouvre des possibilités multiples dans de nombreux domaines du traitement de l'information :
    • opérations bancaires et postales,
    • opérations commerciales telles que le quittancement,
    • gestion et contrôle de la production industrielle,
    • problèmes de documentation, etc.

        Ils sont imprimés à l'aide d'une encre magnétisable composée d'oxyde de fer et de vernis.

cmc7-2.jpg (16872 octets)       Familière au regard, la forme de chaque caractère est découpée par 7 bâtonnets et 6 intervalles qui peuvent être de deux types, courts ou longs. Un caractère numérique possède toujours 2 intervalles longs, tandis qu'un caractère alphabétique possède soit 1, soit 3 intervalles longs.  
      C'est la position relative des intervalles longs par rapport aux intervalles courts qui constitue le code reconnaissable par la machine.
      Les 15 possibilités offertes par la combinaison utilisée pour la représentation des chiffres sont utilisées pour représenter d'une part les 10 chiffres de 0 à 9 et d'autre part 5 codes de service ou caractères spéciaux.

        La distance entre caractères peut avoir une valeur quelconque supérieure à 0,67 mm. Le pas minimum est de 3,17 mm (1/8 pouce).
Les principales caractéristiques dimensionnelles sont les suivantes

- hauteur du caractère 3,17 mm
- largeur maximale hors tout : 2,18 à 2,58 mm (selon la structure du caractère)
- largeur du bâtonnet :0,15 mm
- intervalles comptés entre bords avant de deux bâtonnets successifs courts
0,30 mm
longs 0,50 mm
- tolérance maximale sur intervalles + ou - 0,05 mm


2. Principe de la lecture du
CMC 7

        Après être passés sous un poste de magnétisation, les caractères défilent sous une tête de lecture semblable, dans son principe de fonctionnement, à celles des tambours et des dérouleurs de rubans magnétiques.

      Les variations du flux magnétique induisent dans cette tête une succession de signaux : aux bords avant des bâtonnets correspondent des impulsions positives et aux bords arrière des impulsions négatives.
      Il est donc possible, en repérant dans le temps les impulsions positives, de mesurer les intervalles entre bâtonnets ; on reconstitue ainsi la structure codée du caractère.
      Autrement dit, on est capable de le reconnaître, soit pour commander des organes mécaniques dans le cas de tri de documents, soit pour le transmettre sous forme d'impulsions émises dans un nouveau code, s'il s'agit d'enregistrer ou de traiter l'information elle-même.
3. Sécurité de lecture du procédé

On contrôle la vraisemblance de chaque intervalle détecté
• intervalles courts ou longs entre 2 bâtonnets d'un caractère,
• intervalles très longs entre 2 caractères, en vérifiant que leurs longueurs respectent les limites fixées.
Toute anomalie détectée lors de la lecture (impression défectueuse par exemple) commande l'envoi du document en case rebut et l'information correspondante n'est pas prise en considération.

4. Inscription du CMC7 sur les documents

    Selon qu'il s'agit d'un pré- ou d'un post-marquage, le CMC 7
s'imprime
        - en offset,
        - en typographie sur machine à feuille avec numérotage,
        - sur imprimante d'un équipement mécanographique,
        - sur imprimante d'un convertisseur cartes documents.
se frappe :
        - sur machine comptable,
        - sur machine à écrire.

    La Compagnie des Machines Bull présente aujourd'hui la trieuse-liseuse CMC7, machine d'exploitation à très hautes performances, capable de traiter, soit en marche autonome, soit en connexion Gamma 30, jusqu'à 1.560 documents / minute (la vitesse de la machine est fonction de la longueur des documents).
    L'action d'un commutateur manuel fait passer instantanément la trieuse-liseuse cmc 7 d'un mode de fonctionnement à l'autre.

cmc7-lect1.jpg (19304 octets)       La trieuse-lieuse CMC 7 possède :

   * une chaîne de lecture des caractères cmc 7, * des circuits d'analyse et de décodification,
   * des circuits de sélection de cases,
   * 13 cases de réception (10 pour tri décimal, 2 pour sélections logiques, 1 pour rejets).

      En marche autonome, la trieuse-liseuse CMC 7 trie les documents pour les acheminer vers les services destinataires ; elle est en outre capable de sélectionner, dans Uri groupe, ceux des documents qui portent certaines indications.
cmc7-lect2.jpg (20271 octets)       En connexion Gamma 30, la trieuse-liseuse CMC7 alimente l'ensemble à traiter l'information ; fonctionnant en liseuse, elle conserve cependant ses possibilités de sélection, en fonction d'instructions fixées par le programme Gamma 30.
Elle constitue un élément d'entrée d'autant plus intéressant que le cmc 7 supprime une mise en forme des données préalable à leur introduction en machine.

        La Compagnie des Machines Bull, soucieuse de réduire au maximum le nombre d'opérations élémentaires nécessaires dans les circuits administratifs, se devait d'associer la " lecture directe " des documents à ses travaux de recherche dans le domaine de l'intégration.
En identifiant document administratif et support mécanographique, et en permettant la manipulation automatique du document lui-même, le cmc 7 apporte une contribution de première importance à l'exploitation et au traitement intégré de l'information :
        le CMC 7 supprime de nombreuses manipulations génératrices d'erreurs, donc accroît la sécurité
        le cmc 7 en accélérant l'exploitation des documents, informe plus rapidement et permet un contrôle de gestion plus efficace.
        Le CMC 7 est le facteur puissant de simplification des circuits administratifs qui permet d'envisager de nombreuses réorganisations génératrices de substantielles économies.


La trieuse-liseuse CMC 7
connectée au Gamma 30 et l'entrée directe des chèques en comptabilité

        L'exemple de traitement que nous présentons aujourd'hui concerne les chèques bancaires Il a été choisi en raison de l'importance des chèques dans la vie économique des nations et du volume de leurs mouvements (près d'un million par jour à Paris). Cet exemple ne présente pas de caractère limitatif, car des systèmes fondés sur des principes analogues pourront être appliqués aux quittances des grands services publics (gaz, électricité, téléphone ... ) et à beaucoup d'autres sortes de documents.
        Au stade du traitement envisagé, les chèques tirés sur les caisses de la banque proviennent soit du guichet, soit de la chambre de compensation. Leur cumul est connu et porté sur une pièce récapitulative écrite en
CMC7.
        La machine, fonctionnant en autonome, classe les chèques par agence et par numéro de compte.
        Le déroulement de deux unités de traitement va permettre au Gamma 30, dont la trieuse-liseuse
CMC 7 constitue un élément d'entrée à très hautes performances, d'établir le ruban "chiffrier" et le ruban "écritures".

        La connexion d'une trieuse-liseuse cmc 7 et du Gamma 30 permet donc l'entrée quasi automatique des chèques en comptabilité, et l'ensemble électronique peut, dès lors, traiter la suite classique des opérations qui vont jusqu'aux avis d'arrêté de compte, en passant par les extraits et les échelles d'intérêts.

        Par rapport à la méthode courante qui met en œuvre des cartes perforées manuellement à partir des  informations portées par les chèques, la méthode exposée supprime la sujétion de la création et de la vérification des cartes et accélère la prise en charge des renseignements. La Compagnie des Machines Bull offre donc avec le CMC7 d'immenses possibilités d'accélération des opérations administratives et comptables, possibilités dont vont bénéficier la banque et, d'une manière plus générale, la plupart des secteurs de l'économie.

        Les chèques, sont pris en charge par la trieuse-liseuse CMC 7 à la vitesse de 1 260 documents / minute (longueur d'un chèque 187 mm).
Lors de la constitution du ruban chiffrier, le Gamma 30 :
        - contrôle automatiquement le chiffre-clé du numéro de compte de chaque écriture ;
        - élimine les éventuels documents étrangers au traitement en cours ;
- cumule les montants des chèques et vérifie que ce cumul est bien égal au total porté par la pièce récapitulative,

Le ruban chiffrier obtenu lors du déroulement de UT, est relu en marche arrière - pour éviter le temps mort du rembobinage - et donne naissance à une liste des écritures (à raison de 3 écritures par ligne, le numéro de case de tri est imprimé en regard). Les éventuelles erreurs constatées lors de la transcription sur ruban en UT, commandent l'impression d'un code erreur en face de l'écriture erronée, et celle d'un numéro de repérage. Le programme du Gamma 30 assure, en outre, la détermination de la date de valeur, le calcul des totaux par agence et la vérification de leur cumul avec le total général porté par la pièce récapitulative.

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