Honeywell Italia

 GCOS 62     GCOS 4

(1968-1984)

 

Ce document ne décrit pas en détail les systèmes développés par Honeywell Italie entre 1968 et 1984, qui seront décrits plus tard, mais se focalise sur les rapports entre le ligne GCOS62-GCOS4 et le reste du monde GE, Honeywell et Bull.
GCOS 62 et GCOS 4 désignent une ligne de produits couvrant le bas de gamme des ordinateurs de gestion commercialisés par Honeywell et Bull à partir de 1974 jusqu'au milieu des années 1980. Cette ligne de produits a été développée sous la responsabilité de Honeywell Informations Systems Italia, dont le siège est à Milan. L'Engineering de cette ligne était situé à Pregnana - Milanese à quelques kilomètres à l'ouest de Milan.

Le premier modèle qui fut finalement introduit sous le nom de Series 60 Level 62, fut connu en interne sous les noms de codes successifs de E-120 (partie de la nouvelle ligne APL de General Electric L-178), B/C et P6.

 

  This paper does not cover the internal Italian developments that are expected to be described in future documents, but is more focused on the relations between the line and the rest of GE, Honeywell and Bull world.
GCOS 62 and GCOS 4 designate a line of products covering the low end of business data processing market offered by Honeywell and Bull from 1974 to the mid-1980s. That product line was developed by and under the responsibility of Honeywell Information Systems Italia, in Milan. The Engineering was essentially located in Pregnana-Milanese.

The first model, that was eventually introduced as Level 62, was successively known internally by the code names E-120 (part of GE APL L-178), B/C and P6.

General Electric et l'origine de la ligne de produit

L'origine du Level 62 remonte au projet de General Electric de développer une Advanced Prodcuct Line en 1968. Après avoir conçu le GE-115 au début des années 1960, des ex-ingénieurs des Lavoratori Olivetti  furent chargés par le product planning de Genral Electric de planifier le développement du petit modèle de la ligne APL. Il reçut alors le nom de code E-120.

L'APL comportait aussi un système moyen; assigné à Bull-GE et un modèle supérieur qui était prévu à Phoenix. L'ensemble de la ligne de produits APL était dirigée en 1970 par John Haanstra, un ancien vice-président de IBM récemment embauché par General Electric.

Le but initial était de construire une ligne de produits entièrement compatible à partir de building blocks communs. Bull-GE avait l' avantage d'avoir commencé la conception du système moyen un avant la formalisation de l'APL. L'équipe de Paris avait un certain désir de revanche à l'égard des Italiens qui avaient réussi le GE-115, tandis que le GE-140 français avait été annulé, si bien que les relations entre les équipes de concepteurs débutèrent dans une suspicion réciproque. Le système moyen français devait être une machine 32 bits, microprogrammée, et devait recevoir des contrôleurs de périphériques eux aussi des mini-ordinateurs microprogrammés. La conception de Bull-GE du contrôleur unit record (URC) comportait un mini-ordinateur 16-bits présentable comme système de bas de gamme, au dépens de l'engineering matériel de Pregnana. La réponse italienne fut de montrer que l'usine italienne était capable de produire à un shop cost significativement plus bas que l'usine de Angers.

Lorsque le Français perdirent cette bataille durant l'été 1968, leur incentif pour produire un logiciel commun pour les deux systèmes décrut sensiblement et il fut accepté que l'architecture (interior decor) de E-120 ne soit qu'un sous ensemble de celle du reste de la gamme. Cette dernière fut raffinée par les équipes de Paris et de Phoenix, tenant compte des acquis du projet Multics. Les Italiens et spécifiquement leur Product Planning dirigée par Marisa Bellisario démontra que ces avancées n'étaient pas nécessaires pour le bas de gamme et grèveraient le coût de fabrication. Un autre argument fut que les incompatibilités d'architecture ne concerneraient que le système d'exploitation qui avait déjà été planifié comme différent. En octobre 1968, cette discontinuité dans la ligne fut acceptée, pratiquement avec des arguments semblables à ceux avancés par IBM Deutschland pour justifier la 360/20. L'approbation de cette architecture fut adoptée par John Haanstra juste avant que le projet APL et sa technologie CML propriétaire ne fut abandonnée au 4ème  trimestre 1968.

En 1969-début 1970, les équipes de Paris et de Milan se replièrent sur une technologie classique TTL et travaillèrent à unifier les périphériques à réaliser. Le meeting Shangri-La de Floride tenu à l'été 1969 ne changea guère les plans pré-existants sinon qu'il acceptait que des dérivés du GE-58 soient introduits au dessous du système italien. L'objectif de ce dernier était une compétition frontale avec le système IBM 360/20.

  General Electric and the origin of the Product Line.

The origin of the product line can be traced back to General Electric project of Advanced Product Line in 1968. After having designed the GE-115 in the early 1960s, ex-engineers of Lavoratori Olivetti were assigned by GE product planning to plan the development of the lower end models of APL (code named E-120 at that time).

APL had also a medium range model to be assigned to Bull-GE and a higher model to be developed by Phoenix. APL was lead by John Haanstra, a v.p. of IBM recently hired by General Electric.

The initial intent was to develop a fully compatible line reusing building blocks from a model for the other. Bull-GE had the advantage of having started the design of the medium range system one year earlier than the first formalization of APL. The Bull-GE team might have some feelings of revenge against the Italian who successfully developed the GE-115, while their GE-140 got cancelled. So, the relations between engineering teams started suspiciously. As the APL medium range should be a 32-bits machine, and got microprogrammed peripheral processors for which the French designed a 16-bits minicomputer (eventually known as URC), they propose initially to base the low-end model on the URC hardware and to wind down the Pregnana hardware lab. The Italian response was essentially based on their ability to manufacture the system in Italy at a significantly lower than the French in Angers.

When the French lost this battle in summer of 1968, they lose some interest for developing a common software for the two systems and easily accepted that the low-end software be different. The architecture of the higher models of APL was refined by common teams regrouping Paris and Phoenix teams. This architecture became very ambitious and capable of sophisticated functions similar to those designed earlier for Multics (rings, segmentation, features for multi-tasking…) The Italians, and specifically their Product Planning headed by Marisa Bellisario argued that those features were not needed for the low-end and would seriously penalized the shop cost of the low-end machine. Another argument was that those features were only visible to the operating system that already has been decided as different. In October 1968, HIS Italia presented a E-120 architecture that was a subset of the APL main stream architecture, a proposal that mapped closely the IBM Deutschland 360/20. The approach was approved by John Haanstra and his international team of architects just before the initial APL project plan was terminated in 4Q1968.

During the late GE's years, Paris and Milan refined their APL proposals, going back to a T²L technology, unifying the line of peripherals to be supported. The Shangri-La meeting in Summer of 1969 did not alter the initial plan, accepted that the GE-58 derivative be also considered without any compatibility with other models. The all-azimuths competition with IBM position the B/C Italian model against the 360/20 and validate the previous choices.

 

La NPL de Honeywell et le projet P6

Le plan de nouvelle ligne de General Electric se trouva approuvé par Honeywell fin 1970. Tandis que les systèmes moyens et supérieurs devaient être développés par une combinaison de Boston et Paris, le bas de gamme fut confié à l'Italie sous le nom de code P6. Le logiciel correspondant, baptisé Level 1 était sous la responsabilité de Pregnana, assisté de l'équipe logiciel Honeywell UK de Hemel-Hepstead. L'objectif visé par P6 était la reprise du parc de GE-115 à cartes (dont la plus grande partie était en Italie qui n'avait guère été pénétrée par les GE 55/58) et une attaque frontale sur l'IBM System/3.

L'architecture du Level 1 était caractérisée par le choix de l'octet, de l'EBCDIC et de types de données identiques au S/360 (comme l'était aussi le Level  2). Le code d'instructions différait du S/360 par l'adressage indirect. Le Level 1 ne comportait que deux registres de base (avec un segment pour le code et l'autre pour les données). Il n'y avait pas de micro-kernel multi-tasking (à la différence du Level 2).

Le processeur P6 possédait des chemins de données de 16 bits, une mémoire de contrôle (partiellement en EPROM) dont le firmware interprétait l'interior decor et contrôlait les appareils périphériques.

Le logiciel Level 1, plus tard, nomé GCOS 62, était un système d'exploitation à disques, visant initialement le traitement par lots (batch). Les appareils à cartes étaient le plus souvent utilisés mais il était possible de les substituer par des cassettes de ruban magnétique. GCOS 62 supportait aussi des bandes magnétiques classiques à bas coût et des lignes de communication.

 

  The Honeywell NPL and the P6 project

This plan was taken over and approved by Honeywell in 1970. While the medium-upper range P7/P8 was to be developed by a combination of Boston and Paris, the lower level was developed in Italy under the code name P6. The Level 1 software developed under the Pregnana responsibility was helped by the UK software team of Hemel-Hepstead. The marketing target of the P6 were essentially the card oriented GE-115 ( a large park being in Italy where the penetration of GE-55/58 had been minimal) and a head-on attack on IBM System/3.

Level 1 architecture was characterized by a 8-byte orientation, using the same data types as IBM S/360 as was Level 2. The instruction set was similar but offered indirect addressing. Compared to Level 2, Level 1 presented only 2 segment base registers (one for procedures, the other for data). It did not include a multi-tasking micro kernel (as did Level 2).

P6 processor was a 16-bits wide processor, with a control store (partially in EPROM) that contained microprograms interpreting Level 1 decor and controlling peripheral devices.

Level 1 software, later named GCOS 62, was a disc-based operating system initially centered on batch processing. Card devices were usually ordered, but could be substituted by audio tape cassettes. GCOS 62 also supported low cost open reel magnetic tapes and communication lines.

 

Level 62

En 1973, la NPL de Honeywell se trouva réduite à deux modèles ) de base (P6 et P7) et il fut décidé d'y adjoindre le Level 66 (alias H-6000) de Phoenix et le Level 61 (dérivé du GE-58) de Paris. Une ombrelle de compatibilité appelée "Computational Theater" devait assurer une conversion sans peine d'un niveau à l'autre. Ce fut le type de compatibilité qui fut planifié entre P6 et P7. La réalisation d'un mode P6 sur P7 eut été possible, mais aurait nécessité d'autres rapports de force entre laboratoires.

P6 fut annoncé en mai 1974 comme Level 62 sous forme de plusieurs modèles marketing, disponible immédiatement à partir de l'usine de fabrication de Caluso en Italie.

La licence du Level 62 fut acquise par NEC Japon qui rebaptisa cette ligne comme ACOS2. Le premier modèle quasi identique à la machine italienne en fut ACOS System 150.

1200 systèmes 62 furent vendus aux États-Unis, 1200 dans les territoires de Honeywell-Bull et 1400 en Italie. Le parc italien était davantage composé de petits systèmes que celui des autres pays (explicable par la faible pénétration du GE-58) et par ailleurs comportait plus de conversions de GE-115 (plus orientés vers le Level 64 chez Honeywell-Bull). La ligne Honeywell apparaissait plus séduisante en bas de gamme que l'offre IBM (écartelée entre System 3 et S/370). Les outils de conversion fournis sur Level 62 permirent à Honeywell de reprendre plus de 1000 System 3.

GCOS62 fut amélioré grâce à l'ajout d'un environnement transactionnel qui deviendra  la force du futur GCOS4.

 

  Level 62

In 1973, the Honeywell NPL was reduced to two base models (P6 and P7) and it was decided to introduce it as a part of Series 60, that also include Phoenix Level 66 (ex-H-6000) and Paris small systems (Level-61). A compatibility umbrella named "Computational Theater" should insure graceful upwards source program conversion between Levels. That was precisely the type of compatibility planned between P6 and P7.

P6 was announced in May 1974 as Level 62 in several marketing models, available immediately from the manufacturing plant of Caluso, Italia.

Level 62 was also licensed by Honeywell to NEC of Japan that renamed the line as ACOS2. Initially, NEC manufactured the P6 model as ACOS System 150.

Level 62 was introduced on a worldwide basis, about 4000 systems were sold between 1974 and 1980.

1200 systems were sold in USA, 1200 in Bull's territories and 1400 in Italy. The Italian park included a larger amount of smaller systems than the other parks (due to the low penetration of GE-58 in Italy, It also includes conversions from GE-115 product line (that in Honeywell-Bull was to be upgraded to Level 64). In other European countries, Level 62 made significant inroads in the small business market. In that segment, the Honeywell offering had the advantage of being more homogeneous than IBM's (System 3 and S/370) The conversion tools from IBM System/3 allowed Honeywell to take over more than 1000 S/3.

GCOS62 was improved thanks to a transactional environment that became one of the strength of the future GCOS4.

 


level-62 announcement photograph

 

 DPS-4

En 1978, HIS Italia développa sous le nom de code Gemini, un nouveau processeur, toujours en technologie TTL Durant ce développement IBM annonça le System 38 qui porta la compétition à un niveau supérieur, surtout en ce qui concerne le logiciel. Les performances brutes du System 38 effrayèrent au début les concepteurs à HIS Italie, cependant l'inefficacité relative de l'interprétation de l'architecture du S/38 les rassurèrent sur la compétitivité du projet Gemini. Le nouveau système fut introduit en Octobre 1980 sous le nom de nom de DPS-4, une machine rigoureusement compatible avec le Level 62.

Parmi les nouveautés du DPS-4, on notera un système de conversion du GE-58 et un émulateur des versions batch du Level 61, le frontal du 61/60 n'étant pas supporté.

Mais une des nouveautés de GCOS4 (le nouveau nom de GCOS 62) fut un processeur de langage du RPG-III et , en septembre 1983, l'introduction de IDBS4 (integrated data base system), réponse au système de bases de données relationnelles du 38 et système d'évolution pour le Level 61.

Le DPS-4 fut commercialisé de 1980 à 1986. 2000 en furent vendus en Italie et 1500 dans la sphère Bull. Sa commercialisation fut très limitée aux États-Unis, Honeywell réduisant ses investissements sur le marché des petits utilisateurs.

A l'automne 1979, Honeywell essaya de réorienter HIS Italia et CII-Honeywell-Bull afin de fusionner les lignes 62 et 64. A Castello di Pomerio, HIS Italia se proposa de dériver du processeur Gemini un processeur capable d'opérer sous GCOS7. Cette stratégie fut rejetée par Paris qui voulait concentrer la fabrication sur Angers et qui avait en cours de conception un système en technologie NMOS qui selon les plans de l'époque serait prêt dès 1982, à peine plus tard que la proposition de Lucio Pinto. En réalité, c'est seulement en 1987 qu'intervint la première livraison du DPS7000 en technologie CMOS.

On peut noter que chez NEC, le processeur ACOS 3500 fut à même d'exécuter les deux systèmes d'exploitation ACOS2 et ACOS4, tandis que les Français, peut-être prévoyant la fin rapide des main frames, n'ont jamais réalisé un émulateur pourtant sous-entendu par l'architecture initiale.

Les architectes italiens ne partageaient pas l'enthousiasme de leurs collègues américains et français pour l'architecture de réseaux DSA. Un responsable du logiciel émit l'objection "que les standards sont faits pour être suivis, pas pour être précédés. Les Italiens travaillaient uniquement sur les besoins de leurs clients souvent influencés par SNA de IBM.
En conséquence, les Français accordèrent plus de crédit au DPS-6 (Mini-6) qu'au DPS-4 comme système distribué et ne promurent pas le DPS-4 dans leur approche des systèmes distribués.

DPS-4

In 1978, HIS Italia developed a new processor version of Level 62, code named Gemini. During the development, the IBM announcement of the Series 38 represented a challenging competition, specially for the software. The raw performances of S/38 originally scared HISI designers, but the relative inefficiency of the S/38 architecture interpretation, on the original S/38, reassured them of their ability to compete. The Gemini project was eventually introduced in October 1980 as DPS-4 a strictly compatible system with Level 62.

Among the new features of DPS-4, a conversion tool for GE-58 and batch versions of Level-61 was developed under the form of an emulator and media conversions utilities.

But one of the main features of GCOS4 (the new GCOS62) was a RPG-III language processor and in September 1983 an answer to the relational data base of S/38 that was IDBS4 (integrated data base system) that offered simultaneously RPG-III support and an upgrade path for the Level61 data base system.

The DPS-4 was marketed from 1980 to 1986. 2000 were sold in Italy and 1500 in Bull's territory. 
It was not actively marketed in USA . Honeywell sales network was trying to reduce its investment directed to small users.

In Autumn 1979, after the development of the DPS-4 processor, Honeywell pressed HIS Italia and its associated CII-Honeywell-Bull to consolidate the low-end offering, in view to merge the Level 62 and Level 64 product lines. At Castello di Pomerio, HIS Italia proposed to derive from Gemini a central processor able to run GCOS7 as well as GCOS4. This proposal was eventually rebuffed by Paris strategic planning that wanted to secure DPS-7 manufacturing in Angers and that argued that a NMOS DPS-7 processor was in an advanced stage of design and would be ready as soon as 1982, almost as early as the HISI Lucio Pinto's proposal. Actually, it was not until 1987 that a CMOS DPS-7000 system was shipped to customers.

It can be noted that NEC implemented a plan similar to Honeywell's with ACOS 3500 that use exactly the same hardware for the two operating systems ACOS-2 and ACOS-4, while the French never implemented an emulator for a system patterned as a subset of their decor.

HIS Italia architects did not share the enthusiasm of their French and American counterparts for DSA Distributed Systems Architecture. One responsible said that "standards are there to be followed, not preceded". Italians were more occupied to answer its customers requirements, generally influenced by IBM' s SNA than to impose new architecture concepts.

The Level 6 was given more attention as a distributed business computer than was DPS-4. French had embarked in a plan to control their version of Mini-6 and marketed aggressively GCOS 6 among large customers somewhat at the expense of DPS4.

 

DPS-4000

En septembre 1986, une dernière version des systèmes GCOS4 vit le jour sous le nom de DPS-4000. Ce système fut construit autour de Multibus II, qui permettait de grouper  des processeurs de différente origine autour d'un mémoire partagée et  de périphériques communs.

C'est ainsi qu'un coprocesseur 68000 fournit un environnement UNIX (nommé SPIX4) aux clients GCOS4.

Cependant la compétition IBM devint plus agressive à l'annonce de l'AS/400 (évolution du System 38) en juin 1989. La réaction de la ligne de produits fut d'introduire de nouveaux modèles meilleur marché du DPS-4000 et d'étendre la configuration.

L'équipe de Pregnana avait déjà été reconvertie partiellement sur la ligne DPS-6 en développant le premier système du groupe en un chip VLSI et son basculement vers la réalisation de systèmes UNIX s'accéléra avec la prise de contrôle des activités Honeywell.par Bull .

Le DPS-4000 fut retiré du catalogue en septembre 1992. 4000 systèmes ont été fabriqués, dont 1200 pour le marché italien.

 

  DPS-4000

In September of 1986, a last version of GCOS4 systems was announced as DPS/4000. This system used Multibus bus that allowed to mix processors of different origin around a common memory and a common set of peripherals.

In particular, a 68000 co-processor providing a UNIX (named SPIX-4) environment to GCOS4 customers.

The IBM competition was becoming more aggressive with the re-introduction of System/38 as AS/400 in June 1989. The Italian reacted by reshuffling the DPS/4000 product line by introducing cheaper low-end models and more powerful models with an extended configuration.

The Pregnana engineering had already partially converted to develop a low-end model for the DPS-6 in the early 1980s, designing a single-chip VLSI processor for it, a first in the Honeywell group. Its involvement in hybrid systems gave it the prime responsibility in Honeywell first UNIX systems.

The take-over of Honeywell assets by Bull in the late 1980s confirmed that UNIX assignments and the phasing-out of the GCOS4 product line. The DPS4000 was removed from Bull catalog in September 1992. Around 2000 DPS4000 systems had been manufactured. Italian sales at 1200 dominate the other Bull's markets.

 

     
Conclusion

La ligne GCOS62/GCOS4 fut la première des lignes d'architecture propriétaire de Honeywell et Bull a être retirée du marché dans les années 1990. On peut relier ce fait au marché visé initialement. Le marché des petits systèmes de gestion était le plus vulnérable à la vague de systèmes ouverts. Ceci avait pour conséquence la difficulté pour Honeywell et Bull de maintenir un réseau significatif en dehors de leurs places forces historiques. En effet, si la ligne a rencontré un certain succès la valeur du parc était faible comparée à celle des autres systèmes GCOS.
GCOS4 n'a pas su aborder le marché des systèmes distribués et a recueilli beaucoup moins d'investissements dans ce domaine que GCOS6 qui lui a été préféré aux États-Unis et en France. Il faut noter qu'il a presque été ignoré par les SSII françaises qui elles aussi ont beaucoup plus investi sur GCOS6.

Jean Bellec © 2006

 

  Conclusion

GCOS62/GCOS4 product line was the first of the Honeywell/Bull proprietary product lines to be phased out in the 1990s. It might possible to relate that fate to the initial target of the line: the Small business market. When Honeywell and Bull faced in the 1980s the competition of cheap open systems, they started to retrench from smaller accounts, specially where the park penetration was small (US, Germany, Scandinavia). Whatever merit was recognized to the product line, the overall sales value of the park was small compare to the other GCOS product lines.

GCOS4 failed to address the market of large enterprises distributed systems  that was reserved to Level 6, manufactured in the US and in France, and for which CII-HB and Honeywell made larger investments.
Neither GCOS4 did not received the large support AS/400 received from American and European software houses. Mined internally by the  competition with Level 6 and UNIX systems, GCOS4 systems was not able to resist to IBM AS/400.

Jean Bellec @ 2001-2006