ACCORD TECHNIQUE ENTRE LE DÉLÉGUÉ À L'INFORMATIQUE
ET LA COMPAGNIE INTERNATIONALE POUR L'INFORMATIQUE
Entre les soussignés,
Le Délégué à l'Informatique, Monsieur Robert GALLEY, d'une part,
La Compagnie Internationale pour l'Informatique dont le siège social est aux Clayes-sous-Bois, Yvelines, Rue Jean Jaurès, représentée par Monsieur Jacques MAILLET, Président, d'autre part,
Considérant que le présent accord, conformément aux articles 9 et 11 de la Convention en date du 30 mars entre l'État et la Compagnie Internationale pour l'Informatique, couvre la définition du programme technique des travaux engagés par cette dernière dans le cadre de la Convention,
Que ce programme technique contient en
particulier :
- la définition des performances et de la structure des systèmes de la Gamme I
(Titre I),
- la description synthétique des principaux axes de recherches devant
simultanément permettre la préparation de la Gamme II (Titre II),
- l'indication des principales dates du programme technique et industriel et en
particulier de celles de fin de construction et de mise au point des prototypes
et de l'aptitude de l'Entreprise à livrer les premiers matériels de série
(Titre III),
Que l'évolution des connaissances au fur et à mesure de l'avancement des travaux de même que celle des besoins du marché et, de la concurrence impliquent que soit prévue une possibilité permanente d'adaptation des caractéristiques techniques et des dates tout au long des études, sans pour autant sortir du cadre des objectifs généraux fixés par le présent accord technique et par la Convention,
Que la Compagnie Internationale pour l'Informatique devra obtenir l'accord du Délégué à l'Informatique sur toute modification des caractéristiques et dates spécifiées dans le présent accord technique,
Que le Délégué à l'Informatique définira une procédure simple et rapide permettant, après accord entre les deux parties sur des modifications éventuelles, leur notification dans des délais assurant le maintien de l'efficience maximale des opérations,
Que les conséquences graves que pourrait entraîner pour la réussite de l'opération engagée, notamment pour des considérations commerciales, toute communication des informations contenues dans le présent accord à des personnes non autorisées, impliquent que celles-ci soient considérées comme strictement confidentielles,
il a été convenu ce qui suit :
TITRE I : Définition des systèmes de la Gamme I.
TITRE II : Programme de recherches et préparation de la Gamme II.
TITRE III : Délais de réalisation des systèmes de la Gamme I.
Fait à Paris, le 13 avril
1967
en deux exemplaires originaux.
Le Délégué à
l'Informatique
Compagnie Internationale pour
l'Informatique.
Robert GALLEY
Jacques MAILLET, Président
TITRE I
DÉFINITION DES SYSTÈMES DE LA GAMME I
I - OBJECTIFS GÉNÉRAUX
I. 1. Développement d'une gamme de systèmes
La gamme proposée comprend quatre systèmes : P0, P1, P2, P3.
Po est un système pour applications en temps réel et pour petits centres
scientifiques. Une version militarisée de Po est destinée à satisfaire les
besoins militaires en systèmes de performances modérées.
Pl est un système moyen d'usage général particulièrement adapté aux
applications de gestion où il doit concurrencer les systèmes de la classe des
IBM 360/40 et 360/50.
P2 est un système d'usage général, principalement scientifique et temps
réel, mais pouvant être également utilisé en gestion. Une version
militarisée de P2 pourra satisfaire les besoins militaires en systèmes
puissants. P2 se place dans le créneau ouvert entre les systèmes des classes
IBM 360/44 et 360/65.
P3 est un système scientifique et temps réel de grande puissance, de
performances supérieures à celles actuellement prévues pour le système de la
classe IBM 360/65. Par ailleurs, des systèmes comportant des blocs mémoires
banalisés et plusieurs unités centrales (jusqu'à quatre) pourront être
utilisés en multitraitement. Un tel système comportant deux unités centrales
aura des performances légèrement supérieures à celles actuellement prévues
pour les systèmes de la classe IBM 360/75. Il permettra de mettre au point les
techniques d'emploi de systèmes complexes en multitraitement.
I. 2. Développement dans le domaine des
périphériques
Ces développements ont pour but :
- d'acquérir les compétences nécessaires à la définition d'une politique
cohérente et à la proposition d'un plan détaillé.
- de mettre en place les moyens nécessaires à la coordination de ce plan.
- de poursuivre le développement de certains périphériques.
- d'assurer la coordination de travaux sous-traités ou confiés à d'autres
constructeurs.
I. 2. 1 Développement de périphériques
propres
I. 2. 1. 1 Disques à têtes fixes
Les disques à têtes fixes seront utilisés dans les systèmes de grande ou
moyenne puissance comme mémoire auxiliaire destinée au stockage de la partie
non résidante en mémoire rapide du système d'exploitation. Les performances
globales du système seront donc étroitement liées à celles de l'unité de
disques à têtes fixes associée.
L'étude et la fabrication de ces unités constituent de plus le prolongement
naturel de l'activité "tambour magnétique" de la Compagnie et de ses
recherches en matière de dépôt électrolytique Nickel-Cobalt.
Les caractéristiques des équipements à produire sont approximativement les
suivantes :
- Unité de faible capacité de 1 à 5 millions d'octets (débit de 200.000 à 2
millions d'octets/sec.)
- Unité de grande capacité 20 à 200 millions d'octets (débit de 200.000
octets/sec.)
Les débits élevés sont obtenus par lecture parallèle des huit chiffres
binaires constituant l'octet.
I. 2. 1. 2 Imprimante en long
La Compagnie Internationale pour l'Informatique poursuivra le développement
d'une imprimante dite "en long" dont l'intérêt est de pouvoir
imprimer économiquement les documents du genre "mandats, chèques,
etc." à une vitesse comparable à celle des imprimantes classiques
(impression par ligne), mais pour un prix nette-ment plus faible.
L'imprimante permet l'impression de documents de hauteur maximale de 48 lignes
et de largeur quel-conque. Le tambour d'impression standard comporte 64
caractères sur chacune de ses 48 roues.
La vitesse d'impression est de :
- 4000 colonnes/minute en numérique,
- 2000 colonnes/minute pour les caractères alphanumériques les plus courants,
- 1500 colonnes/minute pour l'impression du jeu complet de caractères.
L'impression peut être en 2 couleurs.
I. 2. 1. 3. Lecteur de ruban Perforé 2000 à 2000 caractères/sec.
La Compagnie Internationale pour l'Informatique poursuivra l'étude d'un lecteur
de ruban perforé à hautes performances pour les applications gestion (1500 à
2000 caractères/seconde en lecture par groupe).
I 2. 2. Travaux de définition et de
coordination en matière de périphériques achetés ou sous-traités à des
firmes spécialisées.
Ils consistent à :
- définir les besoins en périphériques de la gamme I,
- établir les spécifications correspondantes en liaison étroite avec les
coopérants.
Les prototypes et les matériels de série feront l'objet de contrôles de
conformité aux spécifications avant leurs acceptations.
II - COMPATIBILITÉ
Les unités centrales des systèmes P0, P1, P2 sont compatibles entre elles.
L'unité centrale du système P3 n'est pas compatible avec les unités centrales
des systèmes P0, P1, P2 mais est compatible avec l'unité centrale du système
10.070 dont elle prolonge vers le haut les applications.
Le choix des formats d'information externes et des caractéristiques du support
sera effectué de telle sorte que les échanges d'informations avec les
systèmes IBM (série 360) soient possibles.
III - DESCRIPTION GÉNÉRALE DES SYSTÈMES
P0, P1, P2
III 1 Structure des systèmes
Les systèmes sont constitués par des éléments suivants :
III. 1 1 - Unités centrales de puissance variable, réalisées avec une
technologie T2L à Circuits intégrés monolithiques au Silicium ; deux familles
de performances différentes seront utilisées :
- temps de propagation de l'ordre de 6 à 10 ns
- temps de propagation de l'ordre de 15 à 23 ns
Ces performances permettent de concevoir une architecture logique optimisée en
fonction d'un cycle mémoire de 1 microseconde.
III. 1.2 - Un ou plusieurs blocs mémoires à tores de ferrite.
Le temps de cycle écriture-lecture est de une microseconde. Il peut être
porté à 1,2 microseconde pour les blocs comportant de nombreuses voies
d'accès, mais, dans ce cas, l'utilisation de plusieurs blocs indépendants et
l'entrelacement des cycles permettent de ne pas ralentir l'unité centrale.
Deux types de blocs mémoires seront réalisés :
- Blocs à mots de 16 c.b. + 1 c.b. de parité pour P0, P1
- Blocs à mots de 32 c.b. + 2 c.b. de parité pour P2.
Les blocs, de capacité maximum 32 K mots, sont modulaires: 8 K, 16 K, 24 K, 32
K pour P0, P1,
16 K et 32 K pour P2.
III. 1. 3 - Unités d'échange (canaux)
Ces unités assurent les transferts de données entre la mémoire centrale et
les organes périphériques. Il en existe plusieurs types :
- Unité d'échange directe permettant l'exécution d'un transfert et d'un seul
en simultanéité avec le fonctionnement de l'unité centrale, à la cadence
maximum de 2 M. d'octets/sec.
- Unité d'échange multiplexée (pour P0 et P1) utilisant les circuits de
l'unité centrale. Cette unité à débit limité sera utilisée sur les
configurations les plus simples de P0 et Pl.
- Unité d'échange multiplexée permettant plusieurs transferts simultanés
avec le fonctionnement de l'unité centrale à la cadence maximum de 300 000
octets/sec, pour l'ensemble des organes périphériques en fonctionnement à un
instant donné. (voir Marché DGRST 65-00-256-00-212-75-010 et Marché DRME
65-34085-00-75-01).
III. 1.4 - Unités de liaison
Les organes périphériques sont connectés aux Unités d'Échange par
l'intermédiaire d'Unités de liai-son qui assurent principalement les fonctions
suivantes :
- Transfert et contrôle des informations
- Élaboration des signaux de commande des organes périphériques
- Adaptation des niveaux et mise en forme des informations.
Chaque unité de liaison est spécifique d'un type d'organe périphérique ;
certains types d'unités de liaison peuvent recevoir plusieurs organes
périphériques identiques.
III. 1. 5 - Organes périphériques
Les organes envisagés sont les suivants :
- Lecteurs de cartes (200, 800, 1200 cartes/minute)
- Perforateurs de cartes (100 et 300 cartes/minute)
- Lecteurs de ruban perforé, 300 et 2000 caractères/sec.
- Perforateurs de ruban 60 caractères/sec.
- Machines à écrire d'entrée - sortie
- Lecteurs de caractères (optiques et magnétiques)
- Traceurs de courbes
- Imprimantes (100, 300, 1000 lignes/minute)
- Dérouleurs de bandes magnétiques (37,5 - 75 - 120/150 ips)
- Disques rapides (débit de 1 à 2 millions d'octets/sec.)
- Disques amovibles
- Disques de grande capacité (quelques centaines de millions d'octets)
- Consoles de visualisation de caractères alphanumériques.
- Consoles de visualisation graphique
- Mémoire de masse (cartes ou feuillets)
- Terminaux complexes d'exploitation à distance (regroupant par exemple, un
lecteur-perforateur de cartes, une imprimante et des dérouleurs de bandes
magnétiques)
- Terminaux simples constitués par un poste d'opérateur (clavier, console de
visualisation et lecteur de cartes économique).
III. 2 Description logique des unités
centrales
III. 2. 1 - Constitution des unités centrales
Les unités centrales sont constituées essentiellement des éléments suivants
:
- des registres adressables de 32 chiffres binaires utilisés comme bases
d'adressage, index et totalisateurs,
- un organe de commande et de synchronisation,
- un opérateur parallèle sur 32 c.b. pour P2, et 16 c.b. pour P0, Pl.
- des circuits auxiliaires parmi lesquels quatre indicateurs de condition.
III. 2. 2 - Quantités d'information manipulée
Ce sont :
- les mots virgule fixe de 32 c.b.
- les 1/2 mots fixe de 16 c.b.
- les caractères de 8 c.b.
- les mots virgule flottante de 32 c.b. ou 64 c.b.
III. 2. 3 - Mode d'adressage
III. 2. 3. 1 - Mode fondamental
Le mode d'adressage fondamental utilisé est un adressage par base et
déplacement :
- Déplacement de 15 c.b., spécifié dans l'instruction.
- Base de longueur maximum égale à 24 c.b.
Un registre de base est spécifié dans l'instruction. L'un quelconque des
registres peut, en outre, être désigné dans l'instruction comme registre
d'index. Lorsqu'il n'y a pas d'indexation, ce registre est utilisé comme
registre de travail R.
Dans le cas du traitement des chaînes de caractères, le registre R contient :
- l'adresse du début de la chaîne réceptrice,
- un caractère d'arrêt éventuellement.
L'adresse du début de la chaîne est spécifiée dans l'instruction (base +
Déplacement). Un 2ème registre peut être utilisé pour spécifier une
longueur de chaîne et des commandes particulières. Dans le cas des opérations
décimales, le registre R spécifié dans l'instruction contient l'adresse et la
longueur de la zone réceptrice. L'adresse de la zone émettrice (Base +
Déplacement) et sa longueur sont spécifiées dans l'instruction.
III. 2. 3. 2 - Mode complémentaire
En option, un dispositif de gestion dynamique de mémoire permettra sur P2, et
éventuellement sur P1, la modification de l'implantation physique d'un segment
lorsque celui-ci est actif, ce qui est nécessaire en particulier pour la
multiprogrammation.
III. 2. 4 - Répertoire d'instructions
Outre les instructions fondamentales (arithmétiques, logique branchements,
entrées-sorties, etc.) le répertoire comporte :
- des instructions pour le traitement de chaînes de caractères,
- des instructions pour le calcul décimal,
- des instructions pour la manipulation des piles.
III. 2. 5 - Interruptions
Toutes les machines sont dotées d'un dispositif d'interruptions modulaire
permettant de distinguer jusqu'à 16 classes d'interruptions, chaque classe
permettant de regrouper jusqu'à 8 ou 16 niveaux par classe.
III. 2. 6 - Performances
P0 | P1 | P2 | ||
Mémoire | nombre de c.b; lus ou écrits en parallèle | 16 | 16 | 16 |
Cycle lecture - écriture en µs | 1 | 1 | 1 | |
Recouvrement | non | non | non | |
Instructions câblées |
||||
virgule fixe | Arithmétique 16 c.b. | oui | oui | oui |
Appel rangement Addition
- Soustraction fixe Arithmétique 32 c.b. |
||||
addition-soustraction | oui | oui | oui | |
multiplication-division | non | option VF | oui | |
appel-rangement double mot | non | option VF | oui | |
virgule flottante VF | 32 c.B. | non | option VF | option |
64 c.b. | non | non | non |
III. 3 - Système de Programmation
Dans les configurations types, le système de programmation comporte 5
catégories de programmes :
- Assembleurs
- Compi1ateurs
- Moniteurs
- Bibliothèque des Programmes de service et de sous-programmnes communs
- Bibliothèque des programmes généraux d'applications (scientifiques ou de
gestion)
III. 3. 1 - Assembleurs
Chaque système dispose d'un assembleur symbolique et d'un macro-assembleur.
III. 3. 2 - Compilateurs
Deux types de compilateurs sont fournis :
- Compilateur FORTRAN incorporant des caractéristiques "temps réel"
pour les 3 machines permettant notamment d'exploiter les possibilités du
dispositif d'interruption.
- Compilateur de gestion (PLI ou COBOL) pour P1 et P2.
III. 3. 3 - Moniteurs
Le moniteur de P2, dans sa version la plus évoluée, assurera 3 niveaux de
traitements :
- Traitement en temps réel
- Traitement par 1ots
- Temps partagé et multiprogrammation
L'emploi de ce moniteur exige la présence de l'option "gestion dynamique
des mémoires". Une version simplifiée (sans multiprogrammation) est
également disponible.
Les moniteurs des systèmes P0 et P1 existent en 2 versions :
- Moniteur de base (sans bandes ni disques), pour petites configurations
- Moniteur temps réel pour système à bandes ou disques.
III. 3.4 - Bibliothèque des programmes de service et de sous-programmes communs
Cette bibliothèque comporte :
- des programmes de tests et de diagnostics.
- des programmes de service sous la dépendance du Moniteur (modules de gestion
des périphériques, etc.)
- des sous?programmes de traitement commun, et, notamment, la bibliothèque
scientifique associée au compilateur FORTRAN.
Ces programmes sont en grande partie, communs aux trois machines.
III.3. 5 - Bibliothèque de programmes
généraux d'application
Cette bibliothèque comporte des programmes utilisateurs, pouvant fonctionner
sur les 3 machines (dans les limites imposées par les tailles de mémoires, les
durées des calculs et les équipements périphériques).
III. 3. 6 - Remarque
La Compagnie Internationale pour l'Informatique sera amenée à écrire en outre
des simulateurs qui seront essentiellement des outils d'étude ; leur
définition précise dépendra étroitement de la conduite des études de cette
Société.
I V DESCRIPTION GÉNÉRALE DU SYSTÈME P3
IV. 1 - Structure du système
Le système P3 est un ensemble modulaire composé d'éléments reliés entre eux
par des liaisons qui assurent le multiplexage dans le temps des communications
entre éléments.
La structure adoptée permet l'exploitation du système en monotraitement ou en
multitraitement (dans ce der-nier cas, plusieurs unités centrales peuvent
fonctionner en parallèle sous la dépendance d'un même système moniteur).
Le système P3 peut fonctionner en deux modes dont l'un est complètement
compatible avec le système 10070. Le premier permet le fonctionnement en
multitraitement de tous les programmes "normaux" (ne comportant pas
d'instructions privilégiées). Le deuxième permet l'exécution en
monotraitement de programmes 10070 "temps réel'' faisant appel à des
opérations privilégiées.
Le système P3 comprend les éléments suivants :
IV. 1. 1 - Unités Centrales (jusqu'à quatre par système).
Les circuits actifs des unités centrales sont à base de circuits intégrés
ayant un temps de traversée de 12 nanosecondes.
IV. 1. 2 - Un ou plusieurs blocs mémoires autonomes de 32 K mots ou de 64 K
mots de 32 c.b. + 2 c.b. de pari-té pouvant être reliés à huit modules
utilisateurs selon une priorité fixe. Un système peut comporter 16 blocs. La
mémoire est adressable par mots mais accessible par octets ou demi-mots et sa
capacité varie de 32 à 1024 K de 32 c. b. + 2 c. b. de parité par module de
32 K ou 64 K. Elle est du type 3 fils à cycle nominal de 650 nanosecondes avec
un temps d'accès de 470 nanosecondes.
IV. 1. 3 - Système centralisé d'interruptions.
IV. 1. 4 - Unités d'échange qui peuvent être de deux types :
- Unités d'échange multiplexées.
- Unités d'échange directes.
IV. 1. 5 - Unités de liaison
Les organes périphériques sont connectés aux Unités d'échange par
l'intermédiaire d'Unités de liaison qui as-surent principalement 1es fonctions
suivantes :
- Transfert et contrôle des informations,
- Élaboration des signaux de commande des organes périphériques,
- Adaptation des niveaux et mise en forme des informations.
L'interface Unités d'Échange / Unités de liaison de périphériques est
identique à celui du 10070, afin de permettre l'utilisation dans les systèmes
P3 des mêmes Unités de liaison et organes périphériques que dans les
systèmes 10070.
IV. 1. 6 - Organes périphériques
Les organes périphériques envisagés sont les suivants :
- Lecteurs de cartes (200, 800, 1200 cartes/minute).
- Perforateurs de cartes (100 et 300 cartes/minute).
- Lecteurs de ruban perforé, 300 et 2000 caractères/sec.
- Perforateurs de ruban 60 caractères/sec.
- Machines à écrire d'entrée-sortie.
- Lecteurs de caractères (optiques et magnétiques).
- Traceurs de courbes.
- Imprimante (100, 300, 1000 lignes/minute).
- Dérouleurs de bandes magnétiques (37,5 ? 75 ? 120/150 i.p.s.)
- Disques rapides (débit de 1 à 2 millions d'octets/sec.)
- Disques amovibles
- Disques de grande capacité (quelques centaines de millions d'octets).
- Consoles de visualisation de caractères alphanumériques.
- Consoles de visualisation graphique.
- Mémoires de masses (cartes ou feuillets magnétiques).
- Terminaux complexes d'exploitation à distance (regroupant par exemple, un
lecteur-perforateur de cartes une imprimante et des dérouleurs de bande
magnétiques).
- Terminaux simples constitués par un poste d'opérateur (clavier, console de
visualisation et lecteur de cartes économique).
IV. 2. - Description logique de l'Unité Centrale
IV. 2. 1 - Constitution de l'Unité
Centrale
Elle comprend essentiellement les éléments suivants :
- 16 registres rapides utilisés comme registres généraux, dont 7 peuvent
être utilisés en index,
- 8 registres rapides utilisés comme base, d'adressage,
- Une mémoire associative composée de 16 registres,
- Divers registres non adressables,
- Un opérateur parallèle sur 32 c.b. avec extension à 64 c.b. pour les
calculs en virgule flottante double précision,
- Un organe de commande et de synchronisation.
IV. 2. 2 - Quantités d'Informations Manipulées
Ce sont :
- Les mots virgule fixe : de 32 c.b.
- Les demi-mots virgule fixe : de 16 c.b.
- Les doubles-mots virgule fixe : de 64 c.b.
- Les mots virgule flottante simple précision : de 32 c.b.
- Les mots virgule flottante double précision : de 64 c.b.
- Les caractères : de 8 c.b. (octet)
IV. 2. 3 - Structure des Instructions et Mode d'Adressage
L'adresse de mémoire spécifiée dans l'instruction a la forme suivante :
adresse de registre de base + déplace-ment.
L'adresse ainsi élaborée est une adressé virtuelle à 24 c.b. composée d'un
numéro de segment, d'un numéro de page et d'une adresse de mot dans la page.
L'Unité Centrale comporte une mémoire associative composée de 16 registres ;
chaque registre peut contenir :
- un numéro de segment et un numéro de page (correspondant aux poids forts de
l'adresse virtuelle),
- l'adresse physique de la page correspondante.
Le passage de l'adresse virtuelle (à 24 c.b.) à l'adresse physique (à 20 c.b.)
se fait par recherche associative sur le numéro de segment et le numéro de
page. La mémoire associative contient les correspondances relatives aux 16
pages les plus souvent demandées. Une recherche infructueuse déclenche une
entrée automatique dans une table de correspondance placée en mémoire
centrale.
IV. 2. 4 - Répertoire d'instructions
Les instructions occupent un mot de 32 c.b., elles comportent :
- un indice d'adressage indirect,
- une adresse de registre de travail,
- une adresse de registre d'index,
- une adresse de mémoire.
Outre les instructions fondamentales (arithmétiques, logiques etc.), le
répertoire comportera :
- des instructions de traitement de chaînes de caractères,
- des instructions d'arithmétique décimale,
- des instructions de manipulation de piles,
- des instructions privilégiées (exécutables en mode maître seulement)
assurant des fonctions propres au moniteur (manipulation des clefs de
protection, changement du double-mot d'état de programme, modifications du
contenu de la mémoire associative, etc.).
IV. 2. 5 - Interruptions
Le système est doté d'un dispositif centralisé d'interruptions qui aiguille
toute demande d'interruption vers l'Unité Centrale travaillant sur le programme
de priorité la plus basse.
Les divers signaux susceptibles de provoquer une interruption sont regroupés
par "niveaux'' dont le nombre peut atteindre 240 ; à chacun d'eux
correspond une adresse particulière de déroutement du programme.
A chaque niveau sont associés 3 basculeurs définissant son état :
( - Désarmé
Validé ( - Armé
ou non validé
( - En attente
( - Actif
Les différents niveaux sont classés en groupes de priorité différente, dont
14 en option sont réservés aux interruptions externes (16 niveaux au maximum
par groupe).
IV. 2. 6 - Performances
Cycle mémoire :
650 nanosecondes
Temps d'opération, en microsecondes :
- rangement mot : 1, 45 appel : 1, 07
Virgule fixe Virgule flottante
16 c.b. 32 c.b. 32 c.b. 64 c.b.
Addition - soustraction 1,07
1,07 2,42
2,73
Multiplication
1,89
2,69 2,89
4,25
Division
7,43 7,57 6,19
12,42
IV. 3 - Système de programmation
Plusieurs configurations sont définies ; chacune est livrée avec un ensemble
de programmes permettant, son exploitation.
Ces programmes sont choisis dans la liste suivante :
- Assembleur symbolique.
- Compilateur Fortran.
- Moniteur à traitement par lots, en multitraitement sur plusieurs unités
centrales.
- Moniteur à temps partagé (multipupitres).
- Bibliothèque de programmes de service,
de programmes scientifiques,
de programmes de gestion généraux.
V. - CARACTÉRISTIQUES PARTICULIÈRES DU SYSTÈME P0
- Capacité de mémoire : de 8 à 128 K
mots de 16 c.b. + 1 c.b. de parité
modulaire par blocs de 8
K, 16 K, 24 K, 32 K
nombre de blocs variable
: de l à 4.
- Opérateur : parallèle sur 16 c.b. + 1 c.b. de parité.
- Code d'instructions : les instructions suivantes du répertoire ne sont pas
câblées sur P0 :
- opérations
virgule flottante,
-
multiplication et division virgule fixe sur 32 c.b.,
- toutes
opérations sur doubles-mots,
-
arithmétique décimale,
- traitement
des chaînes de caractères.
- Options diverses :
- protection
mémoire
- extensions
du dispositif d'interruption.
VI. - CARACTÉRISTIQUES PARTICULIÈRES DU SYSTÈME P1
- Capacité de mémoire : de 8 K à 128 K
mots de 16 c.b. + 1 c.b. de parité
modulaire par bloc
de 8 K, 16 K, 24 K, 32 K.
nombre de blocs :
variable de 1 à 4.
- Opérateur : parallèle sur 16 c.b. + 1 c.b. de parité.
- Code d'instructions : ne sont jamais câblées sur P1 :
- opérations
virgule flottante double précision.
- toutes
opérations en double longueur (64 c.b.).
Les instructions suivantes sont en option :
- opérations en virgule
flottante, multiplication et division en virgule fixe sur 32 c.b. (une seule
option).
- arithmétique
décimale.
- traitement des chaînes
de caractères.
- Options diverses :
- protection des
mémoires.
- extensions du
dispositif d'interruption.
- éventuellement, une
option ''Gestion dynamique des mémoires" simplifiée sera incorporée.
VII. - CARACTÉRISTIQUES PARTICULIÈRES DU SYSTÈME P2
- Capacité de mémoire : de 16 K à 512 K
mots de 32 c.b. + 2 c.b. de parité
modulaire par bloc de 16 K ou
32 K.
nombre maximum de blocs : 16.
- Opérateur : parallèle sur 32 c.b. + 2 c.b. de parité.
- Code d'instructions : les instructions suivantes sont en option sur P2 :
- arithmétique
décimale,
- traitement des chaînes
de caractères,
- virgule flottante.
- Options diverses :
- protection mémoire.
- gestion dynamique des
mémoires.
- extensions du
dispositif d'interruption.
VIII. - CARACTÉRISTIQUES PARTICULIÈRES DU SYSTÈME P3
- Capacité de mémoire : de 32 K à 1024 K
mots de 32 c.b. + 2 c.b. de parité
modulaire par bloc de 32 K ou
64 K.
nombre maximum de blocs : 16.
- Opérateur : parallèle sur 32 c.b. + 2 c.b. de parité.
- Code d'instructions : toutes les instructions du répertoire sont câblées à
l'exception des instructions d'arithmétique décimale qui ne sont câblées
qu'en option.
- Options diverses :
- extensions du dispositif
d'interruption.
- arithmétique décimale.
TITRE II
PROGRAMME DE RECHERCHES ET PRÉPARATION DE
LA GAMME II
L'action de recherche de la Compagnie
Internationale pour l'Informatique a trois objectifs pendant la durée de la
Convention :
- Fournir les éléments de choix techniques et économiques nécessaires à
l'élaboration de la politique concernant les systèmes de la gamme II.
- Intégrer les compétences et les et les moyens propres à assurer la
maîtrise de sa politique industrielle dans l'hypothèse vraisemblable d'une
évolution fondamentale des systèmes de traitement de l'information, de leurs
structures, de leurs technologies ainsi que de leurs organes associés.
- Préparer l'extension des systèmes de la gamme I vers des systèmes de plus
grande puissance.
Cette action de Recherche, constante, sera marquée dans son développement par
trois dates :
- à la mi - 1968 : Orientation de la Gamme II
- au début 1969 : En liaison avec les résultats obtenus dans le cadre de
l'IRIA, orientation du système P4, système de grande puissance extension vers
le haut de la Gamme I.
- à la mi - 1969 : Définition des choix fondamentaux.
Le potentiel de Recherche de la Compagnie
Internationale pour l'Informatique se développera suivant les axes principaux
énoncés ci-après, compte tenu des recherches entreprises hors de la
Compagnie.
Il n'y aura aucune délégation de responsabilité en dehors de la Compagnie
quand les sujets traités conditionneront la possibilité d'instruire de
manière exhaustive les choix fondamentaux, base de sa politique des produits.
La Compagnie Internationale pour l'Informatique aura mission de s'informer des
actions de Recherche entreprises à l'extérieur de la Compagnie à l'initiative
de la Délégation à l'Informatique, de la Délégation Générale à la
Recherche Scientifique et Technique (D.G.R.S.T) ou de la Direction des
Recherches et Moyens d'Essais (D.R.M.E), afin d'éviter des duplications
inutiles d'efforts et afin d'apprécier la valeur des recherches en cause.
Enfin, les recherches de la Compagnie devront tendre à lui procurer pour son
activité propre une indépendance dans le domaine de la propriété
industrielle. Elles concerneront essentiellement :
- les techniques d'utilisation,
- les aspects de l'Informatique,
- les aspects technologiques dans une perspective industrielle à moyen et long
termes :
- sous-ensembles
- dispositifs et matériaux.
- techniques de réalisation.
- les périphériques et les organes associés.
Elles seront exercées en tenant compte, dans toute la mesure du possible, du
contexte industriel national et européen et de la liberté possible
d'exploitation dont pourra bénéficier la Compagnie Internationale pour
l'Informatique.
Elles nécessiteront qu'une connaissance, large et approfondie, des domaines
d'emploi connus et nouveaux de l'Informatique, soit disponible afin notamment de
faciliter les choix principaux conduisant à la définition de la politique des
produits.
I. - TECHNIQUES D'UTILISATION
I.1 - Langages
Les sujets d'intérêt peuvent se grouper sous trois rubriques :
- Évaluation de langages existants,
- Langage pour applications nouvelles,
- Méthodes de compilation.
I.2 - Analyse des applications
- Moyens de communication homme-système.
- Nouvelles méthodes pour résoudre des problèmes connus, notamment tris en
mémoire à accès aléatoire.
- Méthodes de gestion en temps réel.
- Méthodes d'optimisation des systèmes.
- Communications entre systèmes.
En outre, les diverses recherches relatives aux techniques d'utilisation
constitueront autant de nouvelles bases d'études de structures.
II. - LOGIQUE
L'étude approfondie des structures
nouvelles des ordinateurs et systèmes d'Informatique sera entreprise sous le
triple aspect :
- Impact sur le Marché (prix de revient global : matériel et programmation).
- Inventaire et analyse des applications afin de dégager les imperfections des
produits connus actuellement utilisés ou devant l'être à court terme et
d'apprécier le poids des contraintes des communications homme-système,
éventuellement en liaison avec des organismes extérieurs.
- Organisation et fonctionnement d'ordinateurs et de systèmes (y compris
l'emploi d'algorithmes câblés).
Les points suivants seront tout particulièrement pris en considération :
- le multitraitement,
- la multiprogrammation,
- la multiplicité des dialogues entre un système et son environnement,
- la réorganisation automatique des systèmes,
- l'automatisme complet de l'exploitation.
La minimisation des investissements en programmation et en matériel sera
systématiquement recherchée.
Les recherches seront orientées vers des
structures nouvelles répondant aux critères suivants :
- A tout instant le programmeur ne prend en considération qu'une fraction aussi
petite que possible du contexte et des circonstances liés à l'implantation du
programme.
- Les modalités de déroulement de chacun des travaux devront s'adapter
automatiquement aux situations dont il n'a pas été possible de tenir compte
lors de la programmation (ou de la compilation).
- Le plus grand nombre possible de problèmes nouveaux doit être pris en charge
avec efficacité.
La compatibilité, à des degrés variés, sera recherchée entre systèmes et
entre ordinateurs sans que soit exclue la possibilité de structures adaptées
à des domaines d'application nouveaux ou particuliers.
L'introduction de redondances sera examinée.
III. - TECHNOLOGIE
III. 1. - Sous-ensembles
Les objectifs sont :
III. 1. 1 - L'étude en fonctionnement de sous-ensemble de mémoires tenant
compte de la structure du calculateur.
Les études porteront un particulier sur :
- l'organisation des mémoires.
- l'utilisation des phénomènes physiques retenus à la suite d'évaluations
faites dans le cadre des études portant sur les matériaux et les dispositifs.
- l'amélioration des techniques existantes.
Toutes ces recherches seront menées en tenant compte de celles entreprises en
France.
III. 1. 2 - La réalisation et l'étude en fonctionnement de maquettes, de
sous-ensembles, destinées à éprouver des technologies nouvelles.
III. 1. 3 - La recherche de solutions nouvelles au problème du dialogue
homme-système.
Seront pris en considération les problèmes :
- de détection des défauts,
- de diagnostic des pannes et de maintenance,
- de sécurité de fonctionnement,
- de redondance.
III. 2 - Dispositifs et matériaux
Les solutions proposées résulteront d'un commun effort de la Compagnie
Internationale pour l'Informatique et des laboratoires de Recherche de
l'industrie des composants.
On tiendra compte dès ce stade des possibilités industrielles françaises et
européennes.
On abordera les problèmes dans l'optique propre à l'Informatique et en
particulier celui des interconnexions, de la fiabilité et des prix.
La Compagnie Internationale pour l'Informatique se tiendra prête à mettre un
œuvre :
- des matériaux et phénomènes nouveaux utilisables dans le domaine des
calculateurs.
- des dispositifs déjà utilisés par ailleurs et dont l'application aux
calculateurs apparaîtrait souhaitable pour des raisons techniques ou
économiques.
La Compagnie Internationale pour l'Informatique s'attachera à résoudre le
problème des Interconnexions et le développement des micro-techniques en
compatibilité avec les dispositifs et matériaux utilisés.
Ces activités seront développées afin de procurer à la Compagnie des
compétences constamment renouvelées qui permettent d'accueillir les progrès
et découvertes qui ne manqueront pas d'apparaître et de les évaluer
rapidement dans l'axe de pensée propre à l'Informatique.
Le choix des thèmes de recherche sera effectué en tenant compte des recherches
effectuées par ailleurs dans les autres organismes français.
III. 3 - Techniques de réalisation
Ce domaine comprendra l'ensemble des recherches préparant l'industrie des
produits futurs et en particulier:
- Automatisation du développement.
- Automatisation de l'assemblage et du câblage.
- Automatisation du contrôle.
- Méthodes nouvelles d'assemblage ou de connexion.
IV - LES PÉRIPHÉRIQUES ET LES ORGANES ASSOCIÉS
Les recherches viseront à accomplir ou
faire accomplir dans ce domaine des progrès significatifs dont l'influence sur
les conceptions de la Gamme II, en particulier, sera déterminante.
Deux axes de recherches ont été définis dans les voies suivantes :
IV. 1 - Lecteur optique de caractères
La Compagnie Internationale pour l'Informatique a mis au point un procédé de
lecture optique dont elle pour-suivra l'étude. La tête de lecture doit être
associée à un dispositif de manipulation de documents. Un prototype
expérimental est en cours d'achèvement.
L'équipement actuel permet déjà la lecture par lignes à une vitesse
effective de 1,5 m/sec. que 1a Compagnie Internationale pour l'Informatique
cherchera à accroître.
IV. 2 - Liaison graphique homme-système
De nouveaux systèmes d'entrée-sortie vont être de plus en plus utilisés dans
les Techniques ou les Sciences pour faciliter l'exploitation des systèmes
d'informatique.
La Compagnie Internationale pour l'Informatique a déjà acquis une certaine
expérience à propos de liaisons graphiques utilisées dans la mise au point de
programmes et de démonstrations. Elle projette, dans des domaines d'application
qu'elle aura sélectionnés, de mettre au point les méthodes et langages
nécessaires à leur fonctionnement.
Des expériences ainsi réalisées avec l'aide de matériels existant au sein de
la Compagnie Internationale pour l'Informatique se dégageront de nouveaux
concepts permettant de définir des matériels plus évolués et mieux adaptés.
Le but ultime étant d'aboutir à une association matériel-programmation
économiquement optimale.
TITRE III
DELAIS DE RÉALISATION DES
SYSTÈMES DE LA GAMME I
Les dates principales retenues pour la
réalisation de la Gamme I sont indiquées dans le tableau ci?dessous :
P0 | P1 | P2 | P3 | |
Fin de construction du prototype | 1.8.1968 | 1.7.1968 | 1.1.1969 | 1.7.1968 |
Fin de mise au point du prototype | 1.2.1969 | 31.12.1968 | 1.7.1969 | 1.4.1969 |
Début de la livraison(Note 1) | 1.8.1969 | 1.7.1969 | 1.1.1970 | 1.12.1969 |
Note 1 : Les dates citées sur cette ligne sont données à
titre indicatif et doivent être interprétées comme indiquant l'aptitude de
l'Entreprise à livrer les premières machines de série, les dates effectives
de ces livraisons pou-vant être volontairement réajustées en fonction de la
conjoncture commerciale.