Groupe Bull
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1982-2005
Histoire
1981-1985
Le changement de gouvernement en France en
1981 provoqua de grandes modifications dans le groupe Bull. La nouvelle équipe
au pouvoir avait mis à son programme la nationalisation de la plupart es grands
groupes industriels dont faisaient partie les grands acteurs privés de
l'électronique qui avaient, à un moment ou à un autre, été mêlés au
capital de Bull: Thomson, CGE et Saint-Gobain. A cette liste avait été
ajoutée la nationalisation de CII-Honeywell-Bull symbole de l'échec du Plan
Calcul et de la prise de contrôle de la Compagnie des Machines Bull par des
intérêts yankees. Les syndicats de gauche, à l'intérieur de la
compagnie, insistèrent pour que cette prise de contrôle par l'État soit le
plus rapide possible.
Au début juillet 1981, et avant même le changement de capital, Jean-Pierre
Brulé, le PDG de la compagnie fut congédié et remplacé à titre intérimaire
par Maxime Bonnet un ancien de la Compagnie des Machines Bull. Puis, après une
négociation assez longue avec Honeywell, qui sut retirer avantageusement ses
billes de son investissement dans Bull, le contrôle de CII-HB revint au
gouvernement français qui nomma Jacques Stern (un polytechnicien ayant servi
comme ingénieur dans la branche aviation du Ministère de la Défense, puis
ayant fondé sa SSII de services la SESA) comme PDG.
Un peu comme la CII du plan calcul, Bull SA comme elle s'appellera désormais,
se prit comme objectif primordial le service des clients gouvernementaux
et celui des sociétés nouvellement nationalisées en accordant peu
d'importance au développement à l'étranger. Ce fonctionnement péjorativement
appelé en "arsenal" dura peu et la société reprit un développement
en parfaite continuité avec celle de CII-HB. Les relations avec Honeywell, et
même avec NEC, reprirent assez rapidement leur cours.
Par contre, l'outil industriel avait eu à souffrir non pas à cause de la
nationalisation, mais à cause de la mutation technologique du passage au DPS-7
dès la fin des années 1970. La structure du marché informatique avait aussi
changé et la diminution de la proportion des machines en location par rapport
à celles en vente causait une baisse des revenus récurrents et les recettes de
la compagnie plus sensibles aux aléas de conjoncture. On peut y ajouter un
sureffectif de personnel aggravé par l'absorption des activités informatiques
de Thomson et de CGE en plus de l'engagement pris en 1975 de conserver le
personnel de la CII. Si bien que, Bull afficha des pertes considérables dans
les premières années de la décennie 1980.
Les lignes de produits GCOS (le DPS-7 produit par Bull et les machines GCOS8
importées de Honeywell et de NEC) continuèrent avec succès, surtout sur les
marchés publics français (par exemple EDF eut jusqu'à 150 ordinateurs GCOS7),
par contre la situation dans les machines de bas de gamme était beaucoup moins
claire: l'introduction du clone de l'IBM PC BM-30 tua les micros Micral sous
Prologue, ceux-ci étaient en concurrence avec le Questar 400 qui ne trouva de
marché important que dans la banque, les Mini6 se heurtaient aux Mitra et aux
Solar, sans que les DPS-4 de Honeywell Italie aient cédé la place.
Officiellement, la direction de la compagnie proclama sa foi dans le systèmes
UNIX, près de 10 ans avant que le phénomène ne soit admis par le marché. Au
lieu d'un nationalisme que l'on aurait pu croire renaître, c'est au contraire
à une recherche vaine d'une solution miracle provenant d'un garage de la
Silicon Valley, que se tourna la compagnie pour sortir de l'imbroglio de son
offre.
1985-1992
Après l'intégration de la quasi-totalité des constructeurs informatiques français, le Groupe Bull, toujours avec l'État comme actionnaire, poursuivit une politique d'extension mondiale et s'efforça d'adapter son activité aux changements intervenus dans les usages de l'informatique. Une des premières décisions que Bull eut à prendre fut le sort de Honeywell Informations Systems (HIS), division dont la maison mère Honeywell souhaitait se débarrasser pour se concentrer dans les activités aérospatiales et ses productions traditionnelles d'instrumentation. HIS comme constructeur d'ordinateurs n'avait de réelle valeur que pour Bull dont il était l'engineering de la ligne GCOS8 et à un moindre titre GCOS6, dont il était le distributeur en Italie, au Royaume Uni et dans une certaine mesure aux États-Unis. La propriété de HIS intéressait aussi la compagnie japonaise NEC en tant que distributeur des machines de haut de gamme DPS-9000 (GCOS-8). HIS fut ainsi absorbée par Bull SA en deux temps, d'abord par sa transformation en filiale commune de Bull, NEC et Honeywell, puis par son intégration complète dans le groupe Bull, sous le nom de Bull-HN. Bull HN , outre son rôle dans les lignes de produits GCOS8, fut considéré comme pouvant être le laboratoire de Bull pour une mutation dans les nouveaux métiers de l'informatique (systèmes ouverts, développement de logiciel).
Un autre problème concernait la position
de la Compagnie dans la micro-informatique, et plus particulièrement dans celui
des PC destinés aux marchés de masse. Bull-Micral -dont le management venait
d'être modifié- n'avait pas su accompagner le succès initial du BM-30 ni
clarifier sa politique écartelée entre l'ordinateur personnel et les petits
serveurs de gestion.
L'actionnaire (l'Etat) convainquit la direction de Bull d'acquérir une
compagnie américaine pour se substituer aux efforts français sur ce segment.
Il se trouva que Zenith Electronics qui avait acquis une position enviable sur
le marché des clones de l'IBM PC (en particulier grâce à des marchés
militaire pour son portable) cherchait à se débarrasser de sa division PC. Si
bien que Zenith fut acquise par Bull. La compagnie garda son autonomie, tout en
absorbant le réseau de distribution européennes, ce qui n'empêcha pas une
hémorragie importante de son engineering.
Bull, pour ses serveurs UNIX, entreprit aussi de se
baser sur des sociétés d'outre-Atlantique et non de leur acheter directement
des microprocesseurs. C'est ainsi que le haut de gamme UNIX devait être basé
sur des produits de la compagnie Ridge dont Bull participa à plusieurs
augmentations du capital sans être payé en retour par des produits
compétitifs.
L'importance, probablement un peu exagérée, donnée aux architectures RISC se
traduisit ensuite par une alliance autour de la compagnie MIPS avec aussi peu de
succès (les compagnies SGI, NEC et Nintendo faisant tout le chiffre d'affaires
de cette start-up).
En interne, Bull entreprit non sans douleur une
rationalisation de ses serveurs en redéfinissant l'activité de ses
laboratoires et en supprimant quelques doublons. Parmi les "victimes"
de cette rationalisation, il faut signaler le mini-ordinateur DPS-6 (développé
à Boston), Multics (déjà condamné par HIS, faute de coordination avec NEC),
le DPS-4 (développé en Italie). Les serveurs UNIX eurent leurs développements
répartis entre Pregnana (Italie) et Échirolles (près de Grenoble), tandis que
Phoenix voyait son activité réduite à l'architecture et au logiciel GCOS8.
Billerica (près de Boston) se voyait décerner une vocation de créateur de middleware
et d'intégration de logiciels.
Si l'on excepte les machines puissantes d'origine NEC, les développements
technologiques propriétaires furent concentrés aux Clayes sous Bois en France.
La collaboration avec NEC fut quelque peu emprunte de méfiance, Bull redoutant de laisser croire à une perspective de prise de contrôle par les Japonais. Quelques schémas de collaboration furent élaborés, mais une véritable synergie ne se développa pas.
L'introduction de nouvelles technologies pour les systèmes GCOS permit une diminution drastique des coûts de maintenance et une amélioration sensible des marges sur ces produits promus à une vocation de "vache à lait" de la compagnie, grâce au maintien de prix élevés comparés à ceux du marché des produits ouverts.
1992-2005
En 1991, Bull commença à revoir en baisse les ambitions de la stratégie
d'expansion. Le marché des systèmes GCOS commençait à s'éroder, en raison
des coûts de développement encore élevés et de la limitation de l'effort
commercial au parc existant. La stratégie des vaches à lait ne permettait pas
de garder le lait tout en mangeant la viande.
Les systèmes ouverts se montraient décevants, la clientèle n'ayant plus ou
presque de raison à rester fidèle au même fournisseur. Une tentative pour
retrouver une économie de "mainframe" sur une base de système ouvert
fut tentée avec le programme Sagister, qui resta bien en deçà de ses espoirs.
La coopération avec MIPS s'avéra décevante, Bull ne
pouvant imposer ses besoins spécifiques aux objectifs de cette compagnie. Bull
entreprit de s'allier avec un partenaire informatique pour une collaboration sur
les systèmes UNIX. Après une investigation tous azimuts (incluant Intel,
Digital Equipement et des plus petites sociétés), la recherche se limita à
IBM et à HP (Hewlett -Packard) et finalement se porta sur IBM qui avait plus de
raisons de respecter l'indépendance de Bull.
L'accord déboucha sur un programme de développement commun d'un serveur
multiprocesseur basé sur le chip PowerPC fut réalisé entre les labos Bull de
Pregnana et d'Echirolles et celui de IBM à Austin TX ainsi que par l'alignement
des logiciels ouverts de Bull sur AIX de IBM. D'autres accords de coopération
par exemple sur les disques de micro- ordinateurs avaient été prévus, mais le
changement des directions générales de Bull et d'IBM n'en permirent pas de
tirer des fruits suffisants.
Finalement, le Gouvernement français (plus qu'encouragé dans ce sens par l'Union Européenne) décida de cesser de subventionner l'activité de Bull et donna la consigne de transférer au plus vite l'entreprise au secteur privé. Jean-Marie Descarpentries et Thierry Breton (respectivement président et directeur général de Bull en 1993) bâtirent un tour de table qui excluait un actionnaire prépondérant: NEC, France Télécom, ainsi que IBM et Motorola se partagèrent les actions à côté de l'État, des actionnaires salariés et le public.
Bull, après avoir rapproché Zenith Data Systems de Packard Bell, se résigna à transférer cette activité à NEC.
Du point de vue de l'offre, les ambitions d'être un
acteur de l'industrie du logiciel furent considérablement réduites et
progressivement, Bull reconnut que Linux (comme système d'exploitation) et
Internet (dans les réseaux) s'avérait incontournables. De même, dans le
domaine des processeurs, Bull renonça progressivement à développer son offre
PowerPC pour se tourner vers Intel.
En bas de gamme, son alliance avec NEC lui permit de commercialiser des machines
x86. En haut de gamme, Bull préparait des machines Itanium pour lesquelles il développait
ce qui est aujourd'hui connu comme la gamme Novascale.
Pour cette gamme de produits, Bull a développé des émulateurs de ses systèmes
GCOS de façon à ne plus avoir à supporter des dépenses de hardware
pour les deux lignes de produits propriétaires subsistantes.
La gamme Novascale a permis en outre à Bull de prendre une position unique en Europe dans le domaine très compétitif des super-ordinateurs (Tera 10)
Jean Bellec © 2006
Page non finalisée sur la période 2000-2006
Bruno Dallemagne a collecté un ensemble de documents sur cette période concernant essentiellement les Etudes Bull. | voir aussi le résumé officiel du rapport de la Cour des Comptes sur Bull en 1992 | |
Le
Groupe Bull, une compagnie nationalisée devenant une compagnie mondiale
(1982-1984).
Peu après la prise de fonctions de Jacques
Stern et Francis Lorentz, respectivement PDG et directeur général de
Bull, ils eurent à gérer la restructuration de la presque totalité de
l'industrie informatique française et en particulier des filiales de
Thomson et de CGE qui avaient été laissées en dehors de CII-HB en
1975. Jacques Stern possédait la vision d'un monde
qui émergera durant les années 1990, celui de la fin des systèmes
propriétaires et où le logiciel et l'intégration de systèmes deviendront
les activités principales. Cependant, il avait hérité d'une
compagnie ressemblant à IBM, dominée par la conception et la
fabrication de matériels, où le logiciel ouvert n'avait à peine été
regardé et dont le réseau commercial rêvait encore aux clients
captifs. |
|
Groupe
Bull, a nationalized company and a world-wide company (1982-1994).
Soon after Jacques Stern and Francis Lorentz
were assigned to their functions, they had to handle the restructuring
of the whole French computer industry, dealing in particular with the
Thomson and CGE subsidiaries that had been let out of CII-HB in 1975. Jacques Stern had the vision of a world that
emerged eventually in the 1990s, a world of open systems where
proprietary systems are passé, where software and system integration
are the main business. However, he inherited of an IBM-like company, a
hardware dominated company where in-house development was the rule,
where open software had never been envisioned, and where the sales
network was still dreaming of "locked" customers. |
Publication du rapport d'Abel Farnoux sur la "filière électronique" | Mar 1982 | Publication of Abel Farnoux report on electronics industry policy (Filière Electronique) |
Jacques Stern (ancien PDG de SESA) est nommé PDG de Bull en remplacement de Maxime Bonnet | 18 avril 1982 | Jacques Stern (ex-SESA's CEO) is named Chairman of CII-HB (Groupe Bull) replacing Maxime Bonnet. |
Publication par le gouvernement du Plan d'Action pour la Filière électronique, qui élimine l'objectif des super-ordinateurs scientifiques. | May 1982 | The "Plan d'Action pour la Filière Electronique" is published by the French Government, dropping scientific supercomputers |
La hausse du
prix de l'or conduit à l'utilisation du cuivre pour les substrats du
DPS-7. Cette décision entraîna des problèmes de fiabilité catastrophique sur le DPS-7 et fut remise en question avant la fin de l'année. |
1 Jun 1982 | Decision to use copper
instead of gold for DPS-7 substrates This manufacturing cost-cutting decision lead to horrendous reliability problems on DPS-7 products. |
Signature des accords avec Honeywell | 8 Jun 1982 | Signature of agreements with Honeywell |
Le ministre de l'industrie, Jean-Pierre Chevènement, obtient l'accord du gouvernement pour un plan quinquennal de l'industrie électronique de 140 milliards de francs | 28 Jul 1982 | Jean-Pierre Chevènement, minister of Industry, gets Government approval for a 5-years electronics industry plan of 140BF. |
Francis Lorentz (venant de la Lyonnaise des Eaux) est nommé directeur général de Bull | Sep 1982 | Francis Lorentz (from Lyonnaise des Eaux) named Bull's general manager |
Décision du ministère de l'industrie d'apporter SEMS (filiale de Thomson) à Bull. | Sep 1982 | Decision of French minister of Industry to join Bull to SEMS (a subsidiary of Thomson) |
Résultats
1982: chiffre d'affaire 8130MF pertes -1251MF effectifs 25 600p |
1983 | 1982 Results: sales 8130MF losses 1251MF, personnel 25 600p |
"Contrat de Plan" signé entre la compagnie et le gouvernement français | 10 Feb 1983 | "Contrat de Plan" signed between Bull and the French government |
Départ de Marc Bourin pour prendre la direction de Logabax (groupe Olivetti) | 12 Apr 1983 | departure of Marc Bourin for Logabax France |
Jean Antier
(ancien directeur à l'usine IBM de Montpellier) nommé à la tête de
l'usine d' Angers. Francis Ackermann est nommé patron de la ligne de produits DPS-7, reportant à Jacques Weber. |
1 May 1983 | Jean Antier
(ex-mgr. in
IBM Montpellier plant) is named head of Angers plant. Francis Ackermann is named head of DPS-7 product line, reporting to Jacques Weber. |
Le Groupe Bull regroupe les avoirs de CII-HB, du département DAP de Thomson, de R2E, de SEMS et de Transac (groupe CGE). Il se divise en CII-HB(systèmes), Bull-Périphériques à Belfort, Bull-SEMS, et Bull-Transac. | 19 May 1983 | Groupe Bull regroups the assets of CII-HB, Thomson's DAP, R2E, SEMS and Transac. Groupe Bull includes CII-HB (for systems), Bull-Peripherals (at Belfort), Bull-SEMS, and Bull-Transac |
La Compagnie
des Machines Bull revend ses 22% d'actions Olivetti. AT&T reprendra une part équivalente de ces actions qui seront plus tard recédées à la compagnie italienne. |
Oct 1983 | Compagnie des Machines
Bull sells its Olivetti's 22% shares AT&T will take an equivalent share of Olivetti, that was repossessed by the Italian company later. |
Lancement de la conception de Lyra, une version quadri-processeur du DPS-7/x0 (Leo) | 1983 | Design of Lyra, a quad-processor version of DPS-7/x0 (Leo) |
CDR (revue de conception) du projet Ares, un système DPS-7 en CMOS. | Sep 1983 | CDR (conceptual design review) of Ares, a CMOS DPS-7 compatible system |
Création d'une filiale industrielle (en "joint venture") au Brésil, ABC Bull, dans le but de fabriquer localement les DPS-7/x5 Taurus pour le marché brésilien? | 1983 | Creation of ABC Bull, a Brazilian joint venture to manufacture DPS-7 for the local market. |
Résultats
1983: chiffre d'affaires 11639 MF perte 625 MF |
1984 | 1983 results: sales 11,639 MF, losses 625 MF |
GCOS64 pour les systèmes DPS-7 est renommé GCOS7 | 27 Feb 1984 | renaming of GCOS64 as GCOS-7 for DPS-7 systems |
Début formel du projet Isis, un super-ordinateur à 200 Mflops destiné à la Défense | 10 Jun 1984 | Formal start of the project of a supercomputer Isis, a 200Mflops system., for defense and related applications |
Philippe Picard (ancien responsable du réseau Transpac X.25) rentre chez Bull comme patron de activités réseau, remplaçant Claude Boulle nommé à la tête des études de Transac | Apr 1984 | Philippe Picard (ex-responsible of X-25 Transpac PTT's network) enters Bull as head of network activities, replacing Claude Boulle, named at Transac engineering. |
Intégration officielle de Bul Micral (ex-R2E) dans Bull-Transac qui est présidée par Jean Valent | Oct 1984 | Bull Micral (ex-R2E) is integrated into Bull Transac, headed by Jean Valent |
Une ambition
mondiale
Après la période initiale de réorganisations internes et une focalisation sur le marché français, Bulll entreprend une startégie agressive de développement international, marquée entre autres par la prise de contrôle de Honeywell Information Systems. |
A world-wide ambition After an initial period of internal reorganizations and of developments essentially focused on the French market, Bull starts an aggressive strategy of international development with, among others, the take-over of Honeywell Information Systems .
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|
Fondation de
X/open Group par Bull, Nixdorf, Olivetti et Siemens dans le but de
développer des standards communs, basés sur UNIX. L'intention de Bull était de faire endorser ces standards par la Commission Européenne dans le but de briser le monopole de facto de IBM. De plus, cette action devrait limiter la faculté de AT&T de faire évoluer les standards UNIX à son aise. Le groupe X/Open cessa rapidement son rôle européen et s'ouvrit aux compagnies américaines, ce qui lui fit perdre son rôle stratégique. L'action de Bull dans le groupe X/Open a plus tard conduit IBM à solliciter sa participation à la formation de l'OSF (Open Systems Foundation) |
1984 | Foundation
of the X/Open Group by Bull, Nixdorf, Olivetti and Siemens to prepare
common standards, based on UNIX. The Bull's intent was to have CEE (European Union) make those standards mandatory and consequently regulate the IBM de facto monopoly. The goal was also to limit the freedom of UNIX evolution by AT&T labs . The X/Open group was soon open to U.S. and other Companies and the strategic role decreased. Bull's active role in X/Open lead to its solicitation by IBM to found Open Systems Foundation. |
Création de l'ECRC, une fondation commune entre Bull, Siemens et ICL avec son siège à Munich. L'ECRC avait pour objectif de réunir les recherches de ces constructeurs dans le domaine de l'intelligence artificielle. | 1984 | Creation of
ECRC, of a joint venture between Bull, Siemens and ICL, headquartered in
Munich. Activities are focused around artificial intelligence research |
Conclusion
d'accords avec NEC en vue de la distribution par Honeywell et Bull des
grands systèmes ACOS-1000 comme DPS-90 sous GCOS8. Le DPS-90 fut introduit comme haut de gamme de la ligne GCOS-8. Il remplacera ensuite dans l'offre le DPS-88 (de conception Phoenicienne de Honeywell) pour des raisons de performances et de fiabilité. L'accord fut suivi d'un contrat similaire pour le système ACOS-2000 (projet Titan) puis en 1993 pour l'ACOS-3900 (projet ZEus). Un contrat du même type pour l'ACOS-750, de la famille GCOS-7, cette fois, (projet Aquila) sera aussi signé en 1984. |
1984 | Conclusion
of agreements with NEC for the distribution by Honeywell and Bull of
large ACOS-1000 computers as DPS-90 The DPS-90 was introduced at the upper range of the GCOS-8 line. It eventually replaced the DPS-88 (that was from a Phoenix Honeywell's design) for performances and reliability reasons. This agreement was followed by a similar contract for ACOS-2000 (project Titan) and in 1993 for ACOS3900 (project Zeus). A similar distribution contract for ACOS750 (a GCOS7 family system) was also concluded in 1984 (project Aquila). |
Bull prend une participation de 11% dans Ridge Computers, une compagnie californienne concevant des mini-ordinateurs RISC | Oct 1984 | Bull takes 11% of Ridge Computers , a Californian start-up designing RISC minicomputers |
Introduction de Bluegreen: un concept de processing distribué couvrant l'ensemble des produits de la compagnie. L'accent est surtout mis sur les Questar-400 terminaux intelligents de Convergent Technology fonctionnant sous CTOS. | Nov 1984 | Introduction of Bluegreen: a conceptual framework of distributed processing spreading all company's products. The emphasis is put on CTOS-based Questar-400 intelligent terminals |
Introduction
par Bull-SEMS de la ligne basée sur la SM-90 sous le nom de SPS-7 La SM-90 était à l'origine un projet du CNET pour développer un mini-ordinateur sur une architecture modulaire autour du Motorola 68000. Bull obtint une licence de fabrication non-exclusive de cette machine UNIX. |
Dec 1984 | Introduction
by Bull SEMS of SM-90 products under the SPS-7 label SM-90 was a project of PTT's research lab CNET of a general purpose minicomputer developed on a modular architecture based on Motorola 680000 microprocessors. CNET press for a Bull's manufacturing non-exclusive license of that UNIX machine. |
Introduction
du système UNIX RISC de la compagnie Ridge sous le nom de SPS-9. Le SPS-9 était une station de travail puissante, mais les ventes externes par Bull en furent très limitées. Bull dut plus tard prendre le contrôle de Ridge peu avant sa disparition. |
Dec 1984 | Introduction
of the Californian company Ridge's RISC UNIX computers under the name of
SPS-9. SPS-9 was a powerful workstation, but its external sales were very limited. Bull had to take over Ridge before its eventual vanishing. |
Résultats
1984 chiffre d'affaires 13600 MF perte 489MF |
1985 | 1984 results: sales 13,600MF losses 489MF |
"Plan d'Action Économique et Sociale" réduisant les effectifs de 930p | 10 Jan 1985 | restructuring Plan to cut personnel cost (PAES) 930p |
Création
d'une filiale à 10% Bull-CP8 faisant suite au choix de la carte à puce par le GIE Carte Bancaire |
1985 | Creation of
Bull-CP8 as a fully owned subsidiary. The GIE Carte Bancaire, an association of French banks decide to use CP-8 smart cards. |
Annonce du DPS-90 | May 1985 | Introduction of DPS-90 |
Démission de Francis Ackermann pour entrer à Thomson composants. Il est remplacé à la tête de la ligne DPS-7 par Alain Zeitoun. | 1May 1985 | resignation of Francis Ackermann as head of DPS-7 product line replaced by Alain Zeitoun |
Création à Louveciennes du CEDIAG, labo de recherches sur l'intelligence artificielle en liaison avec l'ECRC | Aug 1985 | Creation of CEDIAG a research lab for artificial intelligence |
Suite à l'obtention d'une licence de fabrication du DPS-7 au Brésil, commence le transfert de technologie à ABC Brasil. | 2 Dec 1985 | Following a license granted to ABC for manufacturing DPS-7 in Brazil, the technology transfer begins |
Résultats
1985 chiffre d'affaire 16 100 MF effectifs 20 824p |
1986 | 1985 results sales 16.1BF, personnel 20 824 |
Jean-Claude Picard (venant de Schlumberger) est nommé directeur général de Bull Systèmes en remplacement de Jacques Weber nommé directeur de la technologie au niveau "corporate". | 7 Jan 1986 | Jean-Claude Picard (ex-Schlumberger) is named general manager of Bull Systèmes replacing Jacques Weber put in charge of corporate technology. |
Arrêt du projet Isis | 1986 | Cancellation of Isis, the French military supercomputer project |
Début de
fonctionnement de l'usine de Villeneuve d'Asq de Bull Transac,
construite au coût de 220 MF. Cette usine robotisée était destinée au montage des micro-ordinateurs et des terminaux. |
Jan 1986 | Initial
operation of the new Villeneuve d'Ascq Bull Transac's plant (cost 220MF) That widely automated plant was built for microcomputer and terminal assembling |
Entrée en service du nouveau centre logistique de pièces détachées à Paris-Nord, près de Roissy-CDG (coût 200MF) | Apr 1986 | Initial operation of the new logistics center for spare parts at Paris-Nord II (cost 200MF) |
GCOS READY sur Ares | 6 Apr 1986 | Ares ready to run GCOS |
Création de la Fédération des Équipes Bull | 13 May 1986 | Creation of Fédération des Equipes Bull, an association of Bull's alumni having the purpose of maintaining the Bull's historical heritage. |
Confirmation de Jacques Stern comme PDG de Bull | 23 July 1986 | Jacques Stern is reconfirmed as Bull's chairman by the government. |
Création de SIAB une filiale commune avec Olivetti pour la fabrication des automates bancaires. Bull Transac dont ce fut le produit initial conserve ses droits de fabrication, mais le management de la nouvelle usine de Cassis est confié à des personnes de Olivetti. | 1986 | Creation of
SIAB, a joint-venture with Olivetti, to design and manufacture banking
teller terminals. Bull Transac keeps the manufacturing rights , but SIAB upper management comes from Olivetti. A specific new plant is built at Cassis. |
Bull fait connaître son intention de racheter les actifs informatiques de Honeywell. | 2 Dec 1986 | Publication of Bull's intent to buy Honeywell computer business. |
Résultats
1986 chiffre d'affaires 17 800 MF profit +110 MF |
1987 | 1986 results: sales 17,800 MF profit +110 MF |
Bull-Transac, Bull-SEMS et Bull-Micral sont réunis dans une seule entité Bull-MTS | Jan 1987 | Bull-MTS integrate the assets of Bull-Transac, Bull-SEMS and Bull-Micral |
Annonce du DPS-8000 un système GCOS8 d'entrée, produit à Phoenix par Honeywell. | 1987 | Introduction of DPS-8000 an entry GCOS68 computer produced by Honeywell at Phoenix. |
Création de la société Honeywell-Bull, Inc. dont le siège est à Minneapolis. Bull (42.5%) Honeywell (42.5%) et NEC (15%) s'en partagent le capital. Bull doit en outre racheter la part de Honeywell dans Bull International NV (20%) | 27 Mar 1987 | Creation of
Honeywell-Bull Inc, headquarters in Minneapolis MN, between Bull(
42.5%), Honeywell (42.5%) and NEC (15%) Bull had to buy Honeywell shares in Bull International NV (20%) |
Création d'une ligne de produits UNIX dirigée par Bruno Fontaine (ex-Elf-Atochem) | Mar 1987 | Creation of a UNIX product line headed by Bruno Fontaine (ex-Elf-Atochem) |
Annonce du DPS-7000 (Ares) | 7 Apr 1987 | Introduction of DSS-7000 (Ares) |
Première livraison du DPS-7000 | Apr 1987 | First shipment of DPS-7000 |
Première livraison du DPS-7/1017 (processeur NEC 750 projet Aquila) | May 1987 | First shipment of DPS-7/1017 (NEC S/750 Aquila) |
Jean Antier
est nommé à la tête du réseau de ventes France et est remplacé à
Angers par Yves Lefeuvre sous Christian Marchand (ex-Thomson), directeur
des fabrications. Didier Ruffat est nommé à
la tête du réseau international Bull. Le réseau de ventes français est modifié abandonnant une structure géographique pour se structurer verticalement par type de marché. |
June 1987 | Jean Antier
takes the head of France sales network, replaced in Angers manufacturing
plant by Yves Lefeuvre under Christian Marchand (ex-Thomson). Didier Ruffat will take the
International sales network. French network organization changes from a geographical basis to a vertical market structure. |
Jacques Weber est nommé VP exécutif de Honeywell-Bull, Inc. Il est remplacé par Georges Grunberg à la tête de la recherche. | 22 Jun 1987 | Jacques Weber is named exec VP of Honeywell-Bull. Georges Grunberg replaces him at corporate research. |
Jean-Pierre Bénatar (ex-Thomson) prend la tête de Bull-MTS | Sep 1987 | Jean-Pierre Bénatar (ex-Thomson) takes the head of Bull-MTS |
Fermeture de l'usine SEMS de Crolles (près de Graenoble) revendue à Thomson | Dec 1987 | Closure of the Crolles SEMS's plant, near Grenoble (sold to Thomson) |
Résultats
1987 chiffre d'affaire 18 070 MF profit +225 MF |
1988 | 1987 results: sales 18,070MF profit 225MF |
création d'une filiale X3S commune à Bull SA et à Honeywell Bull Italia pour développer ensemble le marché UNIX. Elle est dirigée par Lucio Pinto. | May 1988 | creation of X3S a common subsidiary of Bull SA and Honeywell-Bull Italia for jointly develop the UNIX market. It is headed by Lucio Pinto. |
Bull prend
26% de la société indienne PSI (Processsors Systems of India) de Bangalore.
Les accords prévoient l'assemblage des DPS-7000 en Inde, et la fourniture
de personnel d'études à Paris et à Bangalore. La participation dans PSI sera augmentée à 40% puis à 51% en 1989. |
Sep 1988 | Bull takes a
26% shareholding in PSI (Processors Systems of India) Data Systems in
Bangalore, India. The agreements include an assembling in India of
DPS-7000, an engineering help on GCOS-7 and DPS-7 in Paris and
Bangalore.. Bull shares in PSI will be increased to 40% then 51% in 1989. |
Annonce du DPS-9000 un système GCOS-8 (NEC 2000 projet Titan) | 1988 | Introduction of DPS-9000 GCOS-8 systems (NEC S/2000 Titan) |
Roland Pampel (ancien CEO de Apollo) est nommé directeur général de Bull HN dont le siège sera transféré à Billerica. | 1988 | Roland Pampel (ex-Apollo's CEO) is named general manager of Bull HN |
Résultats
1988 chiffre d'affaires : 31 646 MF profit +303 MF |
1989 | 1988 Results: sales 31,646 MF, profit +303 MF |
Christian Joly est promu à la tête des Études de Bull SA (remplaçant Jean-Claude Picard) | Jan 1989 | Christian Joly is promoted as head of Engineering at Bull SA (replacing Jean-Claude Picard) |
Jean-Pierre Bénatar quitte Bull-MTS pour devenir secrétaire général de Bull SA | Jan 1989 | Jean-Pierre Bénatar leaves Bull-MTS to become secretary general of Bull SA |
La maintenance de Multics est transférée de Honeywell-Bull à l'ACTC de Calgary | Jan 1989 | The maintenance of Multics operating system is transferred to the Calgary ACTC |
Installation de l'organisation des ventes dans la tour Bull à Pris La Défense un immeuble de 36 étages, de 118 m de haut et offrant 38 000 m² | Apr 1989 | Installation of the sales organization at Paris-la-Défense Tour Bull, a tower building of 38 000sq.m. of office space, 118m high, 36 stories |
Démission
de Jacques Stern de son poste de PDG pour entreprendre une société
privée de super-ordinateurs. Francis Lorentz lui succède comme PDG de
Bull
|
28 Jun 1989 | Jacques Stern resigns from Bull's chairman to proceed on a private super-computer venture. Francis Lorentz becomes PDG of Bull. |
Le début
d'une restructuration (1984-1994)
Bull essaye d'occuper une place dans le marché
des Systèmes Ouverts (lire UNIX) en lançant un programme ambitieux
d'administrations de systèmes (né ISM Integrated Systems Management). |
|
Beginning of a Restructuring Bull attempts to enter the
Open systems (UNIX) software market, launching an ambitious program of system
administration (née ISM Integrated System Management).
|
Honeywell réduit sa participation dans Honeywell-Bull Inc à 1506%. Bull contrôle 64.9% de Bull HN | 1989 | Honeywell reduces its shares into Honeywell-Bull Inc under the consolidation threshold at 15.6%. Bull owns now 69.4% of Bull HN (née-Honeywell-Bull Inc) |
Bull acquiert les micro-ordinateurs de l'américain Zenith, activité qui sera renommée Zenith Data Systems (ZDS), pour le prix de $635 M. | Oct 1989 | Bull acquires the microcomputer business of Zenith, that will be named Zenith Data Systems, at a price of $635M |
Bull acquiert la licence de commercialisation du R-6000 modèle ECL de MIPS, ainsi qu'une licence de la technologie du futur R-4000 en vue de systèmes Bull multi-processeurs. Francis Lorentz entre au conseil d'administration de mIPS. | Oct 1989 | Bull
acquires a sales license from MIPS for the high end
R-6000 UNIX systems a technology license agreement for a Bull multiprocessor system based on the future MIPS R-4000 processor is also granted. Francis Lorentz enters the MIPS board |
Résultats
1989: chiffre d'affaires 41 250 MF (dont 9,55 MF de ZDS) pertes -267 MF (incluant les provisions pour des licenciements de 1200 p) |
1990 | 1989 results: sales 41,250MF (incl. 8.55MF from Zenith), losses 267MF (including provisions for a 1200p lay-off). |
Jean-Claude Albrecht (ancien PDG de ICL France) rejoint le groupe pour devenir directeur général de Bull SA | 1 Mar 1990 | Jean-Claude Albrecht (ex-CEO of ICL France) joins Groupe Bull to be president of Bull SA |
Hervé Gallaire (ex-ECRC) remplace Philippe Picard à la tête de la division R&D Réseaux. Philippe Picard prend la Direction des Ventes aux Télécommunications (Telco) | May 1990 | Hervé Gallaire (ex-ECRC joint venture) replaces Philippe Picard as head of the Networks division |
Début de production des produits Zenith à Villeneuve d'Asq | Sep 1990 | Manufacturing of Zenith product line for Europe at Villeneuve d'Ascq |
"Plan de Mutation" réduisant les effectifs totaux à 44 480 p | 8 Nov 1990 | "Plan de Mutation" to reduce the total staff of Bull to 44 480p |
Essai de création d'une joint venture en Hongrie avec Videoton, un ancien partenaire de CII | 31 Dec 1990 | Attempt of creating a joint venture with Videoton in Hungary |
Christian Joly prend sa retraite et est remplacé comme patron des Études par Lucio Pinto | Dec 1990 | Christian Joly retires from Bull and is replaced by Lucio Pinto, as head of engineering |
Résultats
1990: chiffre d'affaires: 34 579 MF pertes -6 790 MF |
1991 | 1990 results: sales 34,579MF, losses -6,790MF |
Alain Couder (ancien de Hewlett-Packard) remplace Hervé Gallaire comme patron de la Division Services et Systèmes Distribués | Jan 1991 | Alain Couder (ex-HP) replaces Hervé Gallaire at the head of Distributed systems and Software division. |
Annonce du Bull Computing Model (de nom de code PurpleWay) un concept d'informatique distribuée basé sur les standards UNIX, mais applicable aussi aux systèmes GCOS et aux PC. | Mar 1991 | Announcement
of Bull Computing Model, (code-named PurpleWay) a concept of
Distributed Computing using open standards. The model, that is essentially UNIX based, applies also to mainframes GCOS computers and to PCs. |
Bull arrête
ses efforts pour baser ses systèmes UNIX sur l'architecture MIPS te se
met à la recherche de nouveaux partenaires. Les causes de cette démarche sont le retard de MIPS sur le R-4000 (presque un an) ainsi que l'augmentation potentielle de la dépendance de NEC (NEC étant le "fondeur" principal de MIPS). Par ailleurs MIPS était déjà menacée d'une prise de contrôle par Silicon Graphics (SGI). Le groupe Bull est courtisé par Hewlett Packard et IBM qui recherchent des partenaires pour leur architecture (respectivement HP-PA et PowerPC) |
May 1991 | Bull
interrupts its effort to base UNIX computers on MIPS and looks for
other partners. MIPS is almost one year late on R-4000. The R-6000 is too expensive and non-competitive. MIPS and NEC cooperate (NEC is the major silicon founder of MIPS), but Bull does not want at that time to increase its dependency from NEC. MIPS will soon fall into the hands of Silicon Graphics. Bull is courted by Hewlett-Packard and IBM. that want more partners for their architecture respectively HP-PA et PowerPC. |
Honeywell abandonne toute sa particpation dans Bull HN. Elle est rachetée par Bull. NEC échangera bientôt sa part de 15% dans Bull HN pour une part de 4.7% dans CMB, la holding du groupe Bull. | 1991 | Honeywell
relinquishes all its participation into Bull HN bought by Bull. NEC will exchange soon its 15% of Bull HN for a 4.7% share of CMB (the holding of Bull) |
Roland Pampel qui quitte la compagnie est remplacé à la tête de Bull HN par Axel LeBlois | May 1991 | Axel LeBlois replaces Roland Pampel (leaving the company) , as Bull HN president. |
Arrêts des activités de Bull Périphériques à Belfort. Une nouvelle société Nipson prend en charge les imprimantes non impact (magnétographiques) , tandis qu'une autre filiale SERRIB prend la maintenance des autres périphériques. | May 1991 | Belfort Bull Périphériques activities are suspended. The assets are partially taken back by a new subsidiary (Nipson) for non-impact printers. SERRIB, another subsidary, takes over the maintenance of peripherals. |
Démission de Lucio Pinto qui rejoint Olivetti. Michel Bloch est promu directeur général de Bull Systèmes (études et marketing) | Jun 1991 | Lucio Pinto resigns from Bull for Olivetti. Michel Bloch is promoted as president of Bull Produits Systèmes (engineering and marketing). |
Résultats
1990: chiffre d'affaires 33 450 MF pertes -3 301 MF |
1992 | 1991 results: sales 33,450MF, losses:- 3,301MF |
Première
livraison d'un nouveau système GCOS7 (Auriga 1) livré en temps que
haut de gamme DPS-7000. IL s'agit d'un multiprocesseur symétrique à 6 processeurs construit en technologie CMOS |
1992 | First
shipment of a new GCOS-7 system (Auriga 1) shipped as DPS-7000 high
end model. Auriga is a new 6-way SMP system built in CMOS technology. |
Annonce d'un
accord entre Bull et IBM. Bull adopte l'architecture PowerPC (commune à IBM et à Motorola). Bull doit développer un multiprocesseur destiné à être vendu par IBM et Bull. IBM prend 4.5% du capital de Bull (initialement prévu 5.7%). Cet accord n'a pas été encouragé par une partie du gouvernement de Me Edith Cresson qui préférait un accord avec HP. |
20 Jan 1992 | Announcement
of the agreement between Bull and IBM Bull adopts the PowerPC architecture (shared between IBM and Motorola), Bull will develop a SMP PowerPC multiprocessor computer for itself and IBM., IBM would distribute Zenith notebooks computers, IBM will take a 4.5% share of Bull (5.7% initially) The Bull-IBM link had been challenged publicly by part of the French government, including the prime minister, Edith Cresson, who preferred an agreement with HP. |
Départ de Jean-Claude Albrecht pour GIAT Industries. Il est remplacé par Albert Lévy-Soussan. | May 1992 | Jean-Claude Albrecht leaves the Company for GIAT Industries. He is replaced by Albert Lévy-Soussan |
Le gouvernement demande la démission de Francis Lorentz | Jul 1992 | The French government requests the resignation of Francis Lorentz |
... qui est remplacé par Bernard Pache (anciens des Potasses d'Alsace et des Charbonnages de France) |
|
... who is replaced by Bernard Pache |
Création d'une société commune avec Steria, nommée BSGL (Bul-Steria Génie Logiciel) | 1992 | Creation of a software engineering joint venture with the French software house STERIA, named BSGL (Bull Steria Génie Logiciel) |
Adoption du modèle DCM par France Télécom | 1992 | France Telecom decides to adopt Bull's Distributed Computing Model. |
Bull et NEC
s'accordent pour développer une nouvelle ligne de systèmes communs
GCOS/ACOS, sur la base de la technologie CMOS de Bull. Cet accord donnera naissance au système GCOS8/ACOS6 Jupiter qui sera annoncé en 1995. NEC avait aussi considéré l'importation de Auriga 2 pour compléter sa gamme ACOS4. Après un an d'études d'une version étendue d'architecture commune XSA, ce dernier projet fut annulé par NEC suite à des contraintes de délais pour les modifications d'Auriga 2. |
1992 | Bull
and NEC agree to consider a joint development of a new line of
GCOS/ACOS computers, based on Bull's CMOS technology. That program will lead to Jupiter for GCOS8/ACOS6, made public in 1995. NEC also considered the import of Auriga2 computers to complement their ACOS4 as a medium size computer. After one year study of enhancing Auriga2 with XSA architecture (defined in common between Bull and NEC), that project was cancelled end of 1993, due to timing constraints for NEC. |
Résultats
1992 Chiffre d'affaires: 30 180 MF pertes -4 700 MF |
1993 | 1992 results: sales 30,180 MF, losses -4,700 MF |
Michel Bloch
quitte la compagnie et est remplacé par Francis Ackermann (qui était
revenu comme chef des études UNIX à Grenoble). André Lévy-Soussan est remplacé par Hervé Mouren comme chef des ventes en France |
Mar 1993 | Michel Bloch leaves the Company and is replaced by Francis Ackermann (previously head of Unix engineering in Grenoble). André Lévy-Soussan is replaced by Hervé Mouren as head of domestic sales. |
Première livraison du DPS-9000/500 (nom de code RPM-2) conçu à Phoenix sur le base de la technologie CMOS Auriga et construit à Angers | Apr 1993 | First shipment of DPS-9000-500 (code-named RPM-2) a GCOS8 computer designed by Phoenix engineering on the base of the Auriga French technology and manufactured in Angers. |
Bul Angers est séparé en Bull Electronics Europe (fabricant de cartes pour Bull et pour des OEM, notamment Packard Bell) et Bull Systèmes Industries assemblant les systèmes pour Bull. | 1 Sep 1993 | Bull Angers is split in Bull Electronics Europe (printed boards manufacturing for OEMs, noticeably Packard Bell) and Bull Systèmes Industries (assembling Bull sold systems) |
Bernard Pache quitte ses fonctions de PDG | Sep 1993 | Bernard Pache leaves Bull ... |
Il est
remplacé par Jean-Marie Descarpentries avec la mission de privatiser
Bull. Pour montrer l'exemple, JM Descarpentries prendra comme première décision de s'installer dans une baraquement de Louveciennes au lieu du siège prestigieux de la Défense. Le plan de JM Descarpentries est de sauver la situation financière et de créer des conditions favorables à la mise sur le marché de Bull. Sans abandonner les clients GCOS ni la base (quelque peu limitée de serveurs UNIX/AIX), Bull s'oriente vers une activité de distributeur de serveurs NEC (Windows NT) et de logiciels (Baan, SAP...) |
|
...and is replaced by Jean-Marie Descarpentries as
PDG. J-M Descarpentries's first decision will to transfer his headquarters from the prestigious La Défense's tower to the Louveciennes' barracks. Jean-Marie Descarpentries launched an austerity program to salvage the financial situation of the company and to create favorable conditions for a successful IPO. Bull orients itself as an EDP distribution company. Without abandoning the proprietary GCOS customers and its (somewhat limited) base of UNIX/AIX servers, it enters the distribution of NT servers (with NEC), of workstations and of software (Baan, SAP, ...). |
Fermeture de
Paris Gambetta, le berceau de la compagnie depuis 62 ans. Depuis que le siège social avait émigré avenue de Malakoff puis à La Défense, la surface de Gambetta avait été partiellement vendue et environ une moitié du développement logiciel y restait dans un building refait. Après la fermeture, les ingénieurs furent transférés aux Clayes sous Bois. |
31 Dec 1993 | Closure
of the Paris Gambetta building., the cradle of the company for 62
years After the establishment of headquarters in avenue de Malakoff, then at La Défense, Gambetta building surface was partially sold and only half of GCOS-7 software people was staying there. After the closure, those engineers were transferred to Les Clayes. |
Résultats
1993 chiffre d'affaire 28 250 MF pertes -5 070 MF (en incluant les provisions pour restructuration) effectifs mondiaux 31 725p |
1994 | 1993 results: sales 28,250 MF losses -5,070 MF(including provisions) personnel 31725p |
Annonce du
premier processeur GCOS7 en un chip (de nom de code Auriga 2 ou
Artémis) vendu sous le nom de DPS-7000. Le chip contient 5 millions de transistors. Le système pouvant être étendu à 6 x 4= 24 processeurs peut être partitionné en plusieurs systèmes d'exploitation et/ou avoir des processeurs réservés à des applications spécifiques. |
Jun 1994 | Introduction
of the first GCOS7 single chip computer (Auriga 2 or Artémis, sold
as DPS-7000) the CPU chip includes 5 million transistors. A system may include up to 6x CPU boards grouping 4 x CPU, a total of up to 24 CPUs, that can be partitioned in several operating systems and/or being dedicated to specific functions. |
Annonce du multiprocesseur Escala (né sous le nom de code Pegasus) issu d'une coopération entre Bull Italie, Bull Echirolles et IBM Austin , opérant sous une nouvelle version de AIX. | Sep 1994 | Introduction of PowerPC multiprocessor system Escala (née Pegasus from a cooperation between Bull Italia, Grenoble and IBM Austin) operating under an advanced version of AIX. |
Bull cède à Wang le réseau de maintenance d'Amérique du Nord, les ventes au gouvernement fédéral. | Sep 1994 | Important Bull HN assets, including the maintenance in North America and the Federal business, is sold to Wang. |
Thierry Breton est nommé directeur général de Bull. | Sep 1994 | Thierry Breton named directeur général |
Bull évacue sa tour de la Défense, repliant ses forces de vente à Louveciennes | 28 Oct 1994 | The La Defense's tower is emptied from the Sales people, transferred in Louveciennes. |
Le gouvernement français lance la privatisation de Bull | 18 Nov 1994 | The French Government initiates the privatization of Bull |
Signature du contrat avec NEC pour le développement de Jupiter | Feb 1995 | Formal agreement with NEC for a common development in GCOS8 providing a high end system code-named Jupiter, using the Auriga2 CMOS technology |
Le gouvernement réduit sa part de Bull de 79.6% à 36.4%. Motorola, France Télécom, NEC et Dai Nippon Printing deviennent les principaux actionnaires privés de Bull. | 15 Sep 1995 | The government part of Bull's stock is reduced from 79.6% to 36.4%. Motorola, France Telecom, NEC and Dai Nippon Printing are the major shareholders of Compagnie des Machines Bull. |
IPC France, la succursale française du fabricant de micros de Singapour, devient une filiale de ZDS. | Dec 1995 | IPC France becomes a subsidiary of ZDS |
Annonce de Sagister, un ensemble de systèmes Escala destiné au marché des mainframes. Cet essai de cannibalisation des marchés GCOS ne fut pas cournné de succès. | 15 Mar 1996 | Introduction of Sagister, a cluster of Escala Unix systems, for the mainframe market This attempt to cannibalize the GCOS market was not successful. |
ZDS fusionne avec Packard Bell et avec les activités de NEC aux États-Unis, en créant la compagnie Packard-Bell-NEC Inc. | 13 Apr 1996 | Zenith Data Systems (ZDS) is merged with Packard Bell and the North American personal computers activities of NEC, creating the company Packard-Bell- NEC Inc. |
Officialisation de la privatisation de Bull: NEC a 18.7%, Motorola a 18.7%, France Télécom a 18.5%, DNP 5%, le gouvernement gardant 30.5%, le personnel et le public se partageant le reste. | 20 Dec 1996 | Privatization of Bull, with NEC 18.7%, Motorola 18.7%, France Telecom 18.5%, Dai Nippon Printing 5%, while government retains 30.5%. |
Résultats
1996 chiffre d'affaires 24 029 MF profit + 376 MF effectifs 21 683p |
1997 | Results of
1996: sales 24,029MF, earnings +376MF, personnel: 21683p |
Inauguration de l'usine Packard Bell d'Angers sur une partie du site Bull | 25 Jan 1997 | Inauguration of the Angers Packard Bell plant |
Thierry Breton est nommé à la tête de Thomson Multimédia et doit quitter Bull. Il est remplacé par Alain Couder. | 11 Mar 1997 | Thierry Breton is named PDG of Thomson Multimedia and leaves Bull, replaced by Alain Couder. |
Le nom de Compagnie des Machines Bull -la société cotée- est changé en Bull. | 1997 | The name Compagnie des Machines Bull is changed into Bull. |
Guy de
Panafieu (venant de la Lyonniase des Eaux) est nommé PDG de Bull en
remplacement de Jean-Marie Descarpentries qui n'avait accepté que la
mission de redresser Bull en vue de sa privatisation.
Guy de Panafieu a échoué dans sa tentative
de trouver de nouveaux partenaires voulant investir dans Bull en
rachetant la part restant au gouvernement (et à France Télécom).
En dépit d'une relance des activités de service en 1999 (peut-être
due au "bug de l'an 2000"), la situation financière a
continué de se détériorer. |
11 Sep 1997
|
Guy de
Panafieu (ex-Lyonnaise des Eaux) is named PDG of Bull, replacing
Jean-Marie Descarpentries.
After JM Descarpentries' departure, Guy de Panafieu did not succeed to find new investment
partners
to acquire the rest of government (and France Telecom) shares. In spite
of a surge of the service business in 1999, may be due to Y2K syndrome, the
financial situation continued to deteriorate. |
Accord avec NEC pour la distribution par Bull des serveurs Express 2800 (processeurs Intel Xeon) sous Windows/NT | Oct 1997 | Agreement for the distribution of NEC Express 5800 (Intel processors) running Windows/NT |
Résultats
1997 chiffre d'affaires 24 600 MF profit + 603 MF |
Feb 1998 | Results of
1997 : sales: 24,600 MF (+5%), earnings: +603MF (+60%) |
Alain Couder
est nommé CEO de Packard-Bell NEC aux États-Unis. NEC et Bull décideront la liquidation de cette compagnie en 1999 et Alain Couder ne restera pas dans le groupe. |
Sep 1998 | Alain
Couder is named CEO of Packard-Bell NEC in USA. NEC and Bull will decide in Spring 1999 to write off the activities of NEC-Packard-Bell and Alain Couder will leave the group. |
Don Zeresky (un ancien de DEC et de DG) est nommé directeur opérationnel | Jan 1999 | Don Zeresky (ex-DEC and DG) named chief operating officer |
Didier Breton est promu directeur général de la division Serveurs | Jan 1999 | Didier Breton promoted as Servers division president |
Résultats 1998: chiffre d'affaires 24 900 MF (+1.4%) profits: +17 MF effectifs 20 676 p |
Feb 1999 | 1998 Results
: sales 24,900 MF (+1.4%)., earnings + 17 MF, personnel 20676p |
Devant les pertes de Packard-Bell NEC America, NEC décide de séparer les activités européennes de Packard-Bell dans laquelle Bull porte sa participation à 20% | Mar 1999 | Faced to important write-offs in Packard-Bell NEC America, NEC decides to spin-off the more successful Packard-Bell European subsidiary where Bull increase its shareholding to 20% |
Cyrille du Peloux (en provenance de TPS et de la Lyonnaise des Eaux) devient directeur général adjoint de Bull | Mar 1999 | Cyrille du Peloux (ex-Lyonnaise des eaux and satellite television operator TPS) named deputy directeur général of Bull. |
Cyrille du Peloux et Don Zereski se partagent les fonctions de directeur général. | Jun 1999 | Cyrille du Peloux and Don Zeresky are both named "directeur général". Zereski manages servers, software, R&D, while Du Peloux manages strategy, services, smart cards, finances, marketing and sales (outside America) |
Création d'une filiale dédiée à la commercialisation des serveurs NEC Windows/NT | Oct 1999 | Creation of a subsidiary dedicated to the distribution of Windows/NT servers |
Guy de
Panafieu annonce une restructuration de la compagnie divisée en une
division Infrastructure et une division Services (Integris).
Il lance un plan de réduction de 10% des effectifs pour 2001 et annonce son intention de se séparer des activités cartes à puce et d'autres. Cyrille du Peloux prend la direction de Integris et Hervé Mouren prend Bull Infrastructure dont les serveurs |
Jan 2001 | Guy
de Panafieu announced a restructuring of the company divided between
an Infrastructure division and a Services division (Integris),
acting as subsidiaries.
He launched a plan to reduce staff by 10% in 2001. He announced a plan to divest smart card and some other activities. Cyrille du Peloux is heading Integris and Hervé Mouren is heading BIS Bull Infrastructure and Servers. |
Bull CP8 (cartes à puces) est vendu à Schlumberger pour 350 M euros | Feb 2001 | Bull CP8 is sold to Schlumberger for 350M euros. |
Integris International est cédé à STERIA en échange d'actions STERIA. Bull annonce une prochaine mise sur le marché d'Integris France dont Bull Infrastructure reprend l'activité de maintenance | May 2001 | Integris
International will be integrated within STERIA group in exchange of
a STERIA shares. Bull announce a future spin off for Integris France. Maintenance will be transferred back to BIS from Integris. |
Annonce d'une nouvelle ligne de serveurs à base de processeurs Intel Itanium. Annonce du support de GCOS7 par des plate formes basées sur Intel (projet Diane) | Jun 2001 | Bull Infrastructure and Servers announced a new line of Intel Itanium servers, and the support of GCOS 7 by some Intel based platforms. |
Esia de finalisation de la cession de Integris Europe à Steria. Échec de la vente de Integris France. | Aug 2001 | Bull
attempted to finalize the cession of Integris Europe to STERIA. No agreement for a spin-off of Integris France was achieved |
Démission du président Guy de Panafieu | 10 Nov 2001 | Resignation of CEO Guy de Panafieu |
Pierre Bonnelli | 2 Dec 2001 | Pierre Bonnelli named CEO of Bull |
Pierre Bonnelli, un ancien de la SEMA, qui connaît le marché informatique depuis longtemps. Il regrette la cession de services et veut capitaliser sur les atouts de Bull (serveurs GCOS aussi bien que systèmes ouverts) |
|
Pierre Bonnelli ex-SEMA knows well the computer market and reorganize Bull on its roots (proprietary servers as well as open source software and open servers). |
Cyrille du Peloux échoue dans une tentative de MBO sur Integris. Finalement, les parts françaises, grecques et italiennes restent à Bull. Steria reprend les autres activités de service européennes. | Dec 2001 | Cyrille du
Peloux leaves Integris after attempting a MBO. End of STERIA negotiation: Integris France, Greece and Italy remain part of Bull |
Résultats
2001 Chiffre d'affaires: 2 540 M euros (-8.7%) Pertes: -253 M euros effectifs 10 000p (devant être réduit de 1500 en 2002) |
14 Mar 2002 | Pierre Bonnelli announces losses of 253 millions euros for year 2001. Revenue decreases 8.7% at 2.54 billions euros. Bull's staff of 10000 persons is planned to be cut by 1500 in 2002. |
Annonce du Bull DPX-7000XTA (nom de code Diane) utilisant des processeurs Intel Xeon émulant le code binaire de GCOS7. | 2002 | introduction of Bull DPS7000/XTA using Intel CPU to emulate GCOS7 |
Annonce des Escala IL-400R et IL-600R basés sur des processeurs Intel Itanium opérant sous AIX, Linux ou Windows/NT | 2002 | introduction of Escala IL400R and IL600R based on Intel Itanium, running AIX, Linux or WindowsNT |
Décès de Pierre Bonnelli, survenant juste après l'annonce de la première année profitable depuis 1998 | 1 Apr 2004 | Just after the announcement of Bull's first profitable year since 1998, Pierre Bonnelli, Bull's CEO dies |
Bull prend la commande d'un super-ordinateur de la part de la division simulation du CEA/DAM | 1 Dec 2004 | Bull gets an order for a CEA/DAM supercomputer named Tera10 to be delivered 4Q 2005 |
Didier Lamouche (ex-IBM) est nommé PDG remplaçant Gervais Pellissier qui en avait assuré l'intérim depuis la mort de Pierre Bonnelli. | 1 Feb 2005
|
Didier Lamouche (ex-IBM) is named CEO of Bull replacing Gervais Pellissier who took over the job by interim at the death of Pierre Bonnelli |
Le gouvernement vend le reste de sa participation dans Bull. France Télécom reste l'actionnaire le plus important. | 15 Mar 2005 | French government sells the rest of its Bull's shares (France Telecom remains the main shareholder). |
Michel Lepert est nommé directeur général Produits et Systèmes | 24 Mar 2005 | Michel Lepert named general manager of Bull's Product & Systems. |
Jean-Pierre Barberis (venant de ATOS) est nommé directeur général des Services | 17 May 2005 | Jean-Pierre Barberis (ex-ATOS) named general manager of Bull's service business. |
Livrasion du Tera 10, super-ordinateur au CE/DAM | Nov 2005 | Shipment of Tera 10 Novascale supercomputer to CEA/DAM |
Revision : 11 mars 2007 .