N° 45  HIVER

Décembre  2003.

 

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Editorial.

En cette fin d’année, nous avons plusieurs motifs de satisfaction en ce qui concerne les activités de notre association. Tout d’abord nous venons de présenter trois expositions intéressantes. A Vert-le-Petit dans l’Essonne, sous le titre évocateur « Si les nombres m’étaient contés » nous montrions la facette mécanographique d’un ensemble réunissant l’histoire des chiffres et celle des machines mécaniques de calcul. Puis, pour la seconde fois, nous participions à la « Fête de la Science » d’Antony, toujours avec le même succès. Enfin, nous avons évoqué le passé calcul du Commissariat de l’Armée de l’Air, qui fêtait son 50ème anniversaire sur la Base Aérienne de Salon de Provence. Nous nous réjouissons d’autre part du fait que notre carnet d’expositions pour 2004 est déjà conséquent.

Au-delà de ces expositions « vitrines de l’histoire de Bull », la F.E.B. est riche de projets en cours de développement. Tout d’abord il faut noter la poursuite de très importants travaux concernant l’aventure du Gamma 60 ; ce travail de longue haleine couvre la période charnière pendant laquelle Bull a basculé des technologies électromécaniques vers l’électronique. Un second projet, conjointement avec l’AHTI et l’ACONIT (Grenoble), concerne la consécration de l’invention du micro-ordinateur par François GERNELLE, qui remettra solennellement en décembre « son MICRAL N » au Musée des Arts & Métiers, à l’issue d’une journée consacrée au 30ème anniversaire de la micro-informatique. Dans le même esprit, nous préparons pour 2004 la célébration du 30ème anniversaire de la ligne de produits GCOS 7; nous mettrons en valeur la réussite exceptionnelle de ces produits, encore bien vivants aujourd’hui. Enfin, nous avons attaqué un projet, également de longue haleine, qui consiste à organiser l’ensemble disparate de certains objets historiques dont nous disposons, en un « Musée Virtuel » consultable sur le Web.

Comme vous le voyez, notre association est pleine de vitalité, elle conduit des programmes ambitieux, n’hésitez surtout pas à vous y associer, … nous avons d’autres idées en réserve.

Nous terminerons en souhaitant de bonnes fêtes de Noël à vous-mêmes et à vos familles, ainsi qu’une très bonne année 2004.

Alain LESSEUR, notre Président.

Noël 2003 et la nouvelle année 2004.

Rubriques

Editorial.

Le message du jour.

Les échos d’un commercial.

F.E.B. Angers et Pays de la Loire.

  Nouvelles d’Angers

  Construction d’un paquebot

F.E.B.D. Allemagne.

F.E.B.D. Allemagne traduction.

Histoire de la télévision française.

La philatélie.

Les expositions F.E.B.

  Les autres expositions

F.E.B.B. Belgique&Luxembourg.

Retrouvez les échos de la F.E.B.

  Black et Mortimer,

  Le musée de l’homme,

  Les spam attaquent,

  Tailleur d’infos sur mesure,

  Des sorties culturelles

Cyberespace.

  -Infos diverses,

  -C’est nouveau.

L'esprit Bull, quelques anecdotes.

C’est l’hiver.

 

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Notre message : FEB-ACTUALITÉS N° 45

 

Le premier MICRO-ORDINATEUR commercialisé au monde, en avril 1973, était français :

Le MICRAL N.

L’inventeur est François GERNELLE, ingénieur à la société R2E créée en 1972 devenue filiale de BULL en 1978.

Nous venons de lui rendre un vibrant hommage le 10 décembre 2003 en faisant entrer son Micral N au musée national des Arts et Métiers.


Les échos d’un commercial à Grenoble de 1956-1967.

 

COMMERCIAL A GRENOBLE – 10° Episode – GAMMA 140

 

 

RECTIFICATIONS

J’ai fait trois erreurs dans ma dernière chronique (je n’écris pas « des erreurs se sont glissées », car elles ne sont pas venues toutes seules) :

1.      La photo de l’IBM 650 de Sogreah ne pouvait pas être de 1963, mais plutôt de 1958, voire avant.

2.      L’exploit de Charlie White à Stockholm avec Sogreah ne concernait pas le Cobol mais le Fortran, et c’est Jacques Faure qui me l’a fait remarquer, car, oh surprise ! Il s’y trouvait au moment de la démonstration organisée pour Sogreah ; nous nous voyons souvent à la FEB, et il ne me l’avait jamais dit !

3.      Les ennuis du GE 600 ayant motivé son retrait par General Electric, et donc la restitution à Sogreah de sa glorieuse commande, ne sont pas ou pas seulement, dus à GECOS, et là c’est Jean Bellec qui est intervenu : mais c’est trop calé pour moi de vous l’expliquer, et je ne veux pas faire semblant de savoir : demandez-lui directement.

 

 

Les années 1964 - 65 à Grenoble sont marquées par la signature de pas mal de nouveaux contrats, mais sans grand intérêt si longtemps après. Seuls deux d’entre eux auraient mérité une certaine mise en valeur, car il s’agissait de Gamma 140, mais je n’en ai aucun souvenir, et pourtant c’était moi le seul commercial sur ces affaires : Pavailler et Crouzet, tous deux à Valence.

 

Pavailler est un constructeur de fours à pain chez lequel Kampf et moi allons nous retrouver après avoir quitté Bull - mais là c’est une autre histoire - et Crouzet était une grosse PMI de 4.000 personnes, client IBM depuis toujours. A part moi, tous les acteurs de ces deux affaires sont morts :

 

-            Jean Labaune et M. Pavailler, respectivement D.G. et P.D.G. de la société Pavailler, mais mon client était le premier nommé,

 

-            Julien Davin, fondateur et PDG célibataire de Crouzet, ainsi que Pierre Jacquet, son chef informaticien : seuls ces deux-là avaient joué un rôle dans la révolution d’IBM vers Bull. J’ai écrit, sans résultat, au PDG de l’actuelle Crouzet qui, de rachats en démantèlement, n’a plus de Crouzet que le nom : je voulais avoir accès au dossier Bull, mais rien ne doit plus exister depuis longtemps.

 

Que Pavailler, client Bull depuis plusieurs années, ait choisi un Gamma 140, n’a rien d’étonnant. Mais que je ne me souvienne plus rien de l’affaire Crouzet qui avait fait tellement de bruit dans notre Landerneau, est un peu étrange. D’autant que cette reprise à IBM venait après celle des Chaussures Jourdan dont je vous ai parlé : IBM était en voie d’être balayé de notre région : « Grenoble, pays de mission pour IBM », m’avait déclaré Jacques Johnson avec lequel j’avais de très bonnes relations.

 

En revanche, toujours à Valence, je m’étais sévèrement planté à la S.P.I.T., Société de Prospection et d’Invention Technique : c’était un client ancien, apporté du temps où la Drôme était rattachée au secteur de Lyon, et apporté certainement par Yannick Geffray. Pour ne pas prendre un Gamma 30, et sans doute pour ne plus avoir affaire à moi, M. Dorgnon, le directeur général, avait « inventé », conformément à sa raison sociale, d’aller prendre un ICT 1.501, exactement le même ordinateur RCA que le Gamma 30, alors qu’ICT n’en avait aucun à au moins 500 km à la ronde ! Je ne me rappelle pas (décidément !) comment ça s’était passé, ni pour la SPIT, ni pour ICT.

 

J’étais donc ingénieur commercial et je signais pas mal, mais j’étais aussi chef de secteur, et je devais écrire des rapports à mes chefs. J’en ai gardé deux, dont voici quelques extraits :

Grenoble, le 6 avril 1964

Réflexions sur le secteur 83 (le mien), 13 pages.

 

I – Historique et bilan d’activité (6 pages), qui fait apparaître une croissance importante, de 81.010 points à fin 1962, 122.150 à fin 63 et 145.000 à fin 65 (ligne ajoutée plus tard à la main).

Suivent des commentaires très intelligents sur cette croissance, dont une comparaison avec les temps passés par les agents techniques (« heures photo-lecture ») :

20.000 points nouveaux en 1962 pour 5.000 heures de plus,

41.000 points nouveaux en 1963 pour 10.000 heures de plus.

 

II- Evolution et perspectives d’avenir (7 pages), dont le paragraphe suivant :

 

2. Le marché de la tabulatrice reste ce qu’il était. Nous sommes encore capables d’absorber environ 12 à 15 tabulatrices par an, dans la mesure où la concurrence ne présente rien d’autre. Il ne faut pas perdre de vue à ce sujet que la tabulatrice est un engin entièrement périmé, à la technologie arriérée et au taux de panne invraisemblable : il suffit de se pencher sur la moindre machine comptable pour en être convaincu. Il faut à peu près un mécanicien pour deux tabulatrices et demi, c’est-à-dire pour 50 millions d’anciens francs, soit l’équivalent de 10 machines comptables. Quelle est la valeur du cheptel d’un mécanicien IBM, Burrough’s ou National ? Il faut dire que nos matériels classiques, objets d’incessantes modifications de détail, sont de plus en plus mal fabriqués et de plus en plus fragiles.

 

3.Le marché du Gamma 10 par contre se présente mieux…

 

4.         Sur le marché du Gamma 30, nous avons fait le plein sauf…

 

5.         Au point de vue géographique…

 

6.         Nos moyens matériels…

 

III – Conclusion

Notre équipe a atteint une rare homogénéité et une efficacité remarquable, tant commerciale que technique…

 

En somme, sur place nous sommes très bons, mais la Compagnie ne nous aide pas…

D’autant qu’à ce texte, du 6 avril 1964 je le rappelle, se trouve annexée une brève note du surlendemain 8 avril 1964 à « Direction Zone 8 DCF Lyon », c’est-à-dire à Laurent Artru, ainsi libellée :

 

« Nous avons reçu ce jour le Bulletin d’Informations de mars 1964, contenant en particulier les premiers renseignements sur le Système IBM 360.

Nous vous prions de bien vouloir annuler toutes les prévisions de vente faites soit au cours de réunions trimestrielles, soit dans notre tout récent rapport du 6 avril 1964.

Il est bien clair dorénavant que nous ne ferons que les affaires qu’IBM voudra bien nous laisser faire. » Mais IBM Grenoble était décidément très mauvais…

 

Avec des rapports tels que celui-ci, j’aurais dû être mis à la porte ou muté dans un trou lointain, mais non, et, fin 1965, Maxime Bonnet me convoque, avec ma femme, dans sa campagne à Plan de la Tour, pour me proposer une importante promotion : dans le cadre d’une réorganisation de la France, je suis nommé au 1° janvier 1966 directeur régional à Lyon avec autorité sur les deux anciens secteurs de Lyon et de Grenoble.

 

Alors je me fends d’un nouveau rapport, « De la réunion des secteurs Lyon et Grenoble pour la création d’un seul secteur Rhône-Alpes », 10 pages du 26 décembre 1965, qui commence par cette citation placée en exergue :

 

« La Politique à long terme de la Compagnie des Machines Bull consiste à ne pas avoir de politique à court terme », signée Jacques Johnson – 1961.

 

Et je continue : « Les choses n’étant plus ce qu’elles furent si longtemps, il s’agit de définir une politique à court terme permettant l’exécution de votre politique à long terme, dans le cadre de moyens actuellement insuffisants, dont le développement doit être entrepris sans délai dans les directions esquissées ci-dessous. »

 

Je crois bien que c’est à propos de ce texte que je fus convoqué à Paris par Godelück pour une bonne engueulade bien méritée, à moins que ce n’eût été la fois d’avant.

 

Ce rapport a consisté essentiellement à démontrer, ce qui était d’ailleurs vrai, que le secteur de Lyon avec le double de moyens commerciaux, techniques et logistiques et une dispersion de clients bien plus faible, faisait à peine mieux que celui de Grenoble.

 

Je n’hésitais d’ailleurs pas à écrire : « Le chef de secteur de Grenoble a encore été, en 1965, son meilleur ingénieur commercial … »

 

La prochaine  et dernière fois, je vous parlerai de mon année 1966 à Lyon.

José BOURBOULON novembre 2003

 

 

 

F.E.B. Angers – Pays de la Loire.

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Angers-pays de la Loire.

 

 

 

QUOI DE NEUF A L'OUEST ?

 

A Angers se sont déroulées cet été, trois soirées à thème:

 

1.         Histoire de l'informatique,

2.         La T.S.F.

3.         Histoire de la carte à puces.

 

Ces conférences se sont déroulées au château de Pignerolle dans le bâtiment de l'Orangerie.--------------------------------------------------ã

 

·                                    "L'histoire de l'informatique" fut développée par François HOLVOET-VERMAUT devant un parterre restreint en mai.

Nous remercions le présentateur pour son déplacement d'Ile de France et son excellente présentation.

 

·                                    "Que se cache-t-il dans les cartes à puces" fut développé par Michel UGON (un ancien de BULL ), prestation d'une heure et demi le 26 septembre.

Ceci fut très intéressant et à la portée de tous.

A noter que François HOLVOET-VERMAUT avait fait le déplacement de Paris pour notamment rencontrer son ex collègue.

De nouveau, nos remerciements pour sa présence effective à Angers.

La vie de l'entreprise Angevine.

 

Extrait du bulletin d'information interne de Bull et Bils.

 

Mois de septembre chargé en activité d'intégration serveurs AIX et RACK et ROLL, industrialisation autour de NOVASCALE 5000.

 

Chantier interne de réorganisation des magasins et stockage: optimisation, réduction de coût qui vont se concrétiser par l'arrêt du silo dans quelques mois.

 

Projet NPN : pour le compte d'une grande entreprise internationale, équipement de ses centres de mesure de P C industriels, assemblage en juillet de 75 Rack et reconduction en octobre pour une quantité qui est plus que doublée.

 

Merci encore au centre industriel qui nous à transmis ces informations.

Michel BOULAY

 

 

 

Des nouvelles de F.E.B .Angers-pays de la Loire.(suite)

 

 

 

COMMENT NOUS CONSTRUISONS LES PAQUEBOTS ?

 

L’armement avant et pendant la construction des blocs. (4/7).

 

 

 

 

Le pré-armement consiste à équiper les panneaux ou les blocs de tuyaux, de gaines de ventilation, de câbles électriques... avant que ne débute leur montage. Une étape qui devient de plus en plus importante, car elle diminue d'autant l'armement à réaliser à bord du paquebot et permet de le faire dans de meilleures conditions.

 


Pourquoi donc débuter.

 

Une grande partie de l'armement du navire - notamment tout ce qui consiste à installer les tuyaux, les gaines, les chemins de câble - avant le montage ? Tout simplement parce que plus ces opérations sont réalisées tôt dans la construction du bateau, plus elles sont simples à effectuer. II est effectivement beaucoup plus facile de travailler sur des panneaux posés au sol, plutôt qu'à bord du bateau, une fois que tout est assemblé et donc plus difficilement accessible.

 

Développer le pré-armement .

 

C'est pourquoi Chantiers de l'Atlantique a pour objectif de développer le pré-armement : c'est-à-dire l'armement qui est réalisé avant le montage du navire. Aujourd'hui, 15 à 20 % de l'armement est fait au stade du pré-armement. L'objectif est de doubler ce chiffre à moyen terme. Concrètement, le pré-armement est réalisé à trois moments clés. Très en amont, c'est-à-dire dès la fabrication des panneaux : on parle dans ce cas d’ « armement intégré ». Puis, juste après que les panneaux aient été réalisés, c'est  « l'armement panneaux ». Enfin, au moment où les panneaux sont assemblés pour constituer des blocs : Il s'agit alors de « l'armement blocs ». Dans l'ordre chronologique, l'armement intégré est réalisé au sein des ateliers de préfabrication « 120 » et « 180 tonnes » (lire l'étape précédente). « L'armement panneaux » lui, consiste à armer les panneaux en tuyaux, en gaines de ventilation et en supports de chemins de câbles électriques. Soit tous ceux qui, comme les panneaux de fond du navire il présentent de trop grands problèmes d'accessibilité une fois assemblés. Ces opérations sont faites soit à ciel ouvert, soit dans les 7 alvéoles couvertes mises en place en août 2000 : tout dépend du niveau de difficulté des interventions.

 

Le travail au sec.

 

Ainsi, quand les opérations sont complexes et longues - de l'ordre de 1.500 heures de travail pour l'armement d'un seul panneau, l'armement est réalisé en priorité dans les alvéoles. Comme ce sont des espaces abrités et éclairés, les équipes ne sont pas tributaires des intempéries et elles peuvent s'y organiser en 2 x 8. Elles y disposent en plus des fluides et des équipements : l'air comprimé, le gaz de soudage, l'électricité, les ponts roulants facilitant les opérations de manutention...

Si bien que les gains en rapidité, en sécurité et en qualité sont importants. Précisément, les alvéoles permettent d'augmenter la productivité de 30 %. Dernier armement avant le montage : celui effectué au « stade blocs ».

Comme pour l'armement panneaux, il s'agit d'installer les tuyaux, les gaines de ventilation, les chemins de câble électrique, l'isolation... plus cette fois, les « modules ». C'est-à-dire les ensembles de tuyauterie, les moteurs électriques ou diesel... en somme, tout ce qui est construit en atelier chez les fournisseurs et qui arrive « prêt à monter ».

 

L'aire de prémontage.

 

L'armement blocs se passe intégralement sur l'aire de prémontage : rien de plus logique, car c'est sur cette immense zone d'un kilomètre de long (2) sur environ 50 mètres de large, que l'on constitue les blocs. C'est effectivement là que tous les panneaux sont assemblés afin de former ces sous-ensembles de navire qui pèsent plusieurs centaines de tonnes. Serrés les uns contre les autres, ces mastodontes donnent au fur et à mesure de leur réalisation une image d'un puzzle prêt à assembler.

Là encore, il s'agit de réduire la durée de construction des paquebots.

C'est pourquoi Chantiers de l'Atlantique se sert d'un logiciel de gestion d'occupation des sols afin d'optimiser au maximum l'utilisation des surfaces disponibles et d'assembler en même temps le plus de blocs possible. Dans ce même esprit, toutes les durées d'assemblage sont déterminées au jour près : dès qu'un bloc est terminé, il cède sa place à un autre. Ainsi, pas moins de trois navires différents peuvent être montés simultanément sur l'aire de prémontage. Ce qui demande la mobilisation de 800 à 1.200 personnes

 

(1) Ce sont ceux qui possèdent des « capacités fermées », c'est-à-dire des volumes recevant soit de l'eau, soit du fuel.

(2) Cette zone a été rallongée de 25 mètres en 2001.

 

Article Marine-hebdo proposé par Michel BOULAY.


 

 

 

 

Michel BOULAY à suivre au (5/7).


F.E.B.D Deutschland ( Allemagne ) .

 

 

Berlin ist immer eine Reise wert,

 

das war der Wunsch unsere Mitglieder über eine Mitgliederbefragung per e-mail im Frühjahr 2003. Also auf nach Berlin. Unser 2. Vorsitzender Otto Gross aus Hamburg bekam auf unserer Vorstandssitzung im April das Planungsmandat. Seine Recherchen wurde vom Vorstand gemeinsam analysiert. Dann stand es fest. Es soll diesesmal ein besonderes Event werden. Der Kostenrahmen und das Programm standen fest. Die Einladungen zu unserer diesjährigen Mitgliederversammlung nach Berlin wurden im Mai 2003 verschickt.

 

Alle unsere Erwartungen wurden übertroffen, denn es waren mehr als 100 Gäste gekommen. Besonders begrüssen durften wir   Mr. Michel Guichard (Vice-president FEB France) und seine Frau, die aus Paris angereist waren. Aber auch Dr. Sven Dirks (einer der Mitbegründer des FEB Deutschland e.V.) war mit seiner Frau  zu uns aus Dresden gekommen.

 

Das war unser Programm am Freitag 24 Oktober 2003 :

 

·            11:30 Uhr  Empfang und Begrüssung im Parkhotel Potsdam mit  Getränken und Imbiss

·            12:00 Uhr Transfer zum TECHNIKMUSEUM BERLIN mit FEB - Bussen

·            13:15 Uhr Mitgliederversammlung im Auditorium des Museums

·            14:30 Uhr Museumsführung durch die umfangreichen Sammlungen des Hauses

·            17:45 Uhr gemeinsames Abendessen in der "Ständigen Vertretung" am Schiffbauerdamm 8

·            20:00 Uhr Weltstadt – Jubiläums - Revue im Friedrichstadtpalast um 20:00 Uhr

·            23:00 Uhr zurück zum Hotel mit FEB - Bussen

·            23:45 Uhr gemütliches Beisammensein im Parkhotel Potsdam mit „Open end“.

 

Programm am Samstag 25 Oktober 2003 :

 

·            Mit dem FEB Bus Stadtrundfahrt und Besichtigungen in Potsdam

 

Es waren herrliche Stunden des Wiedersehens, die wir gemeinsam in Berlin und Potsdam in einem sehr festlichen Rahmen gemeinsam erleben durften.

 

Herzlichen Dank an Herrn Otto Gross für die gute Organisation unsere gemeinsamen und informative Tage.

 

- Begrüssung im Parkhotel Potsdam,

- Accueil au Parkhotel de Potsdam.

- Glückwünsche für Otto Gross,

- Félicitations pour Otto Gross   (Merci.)

- Mitglieder im Auditorium,

- Membres dans l’auditorium.

 

Article de Egon W.MÜLLER.

Berlin vaut toujours un voyage,( traduction par Alain LESSEUR)

 

c’était le souhait de nos membres lors d’une enquête par courrier électronique au printemps le 2003. Notre vice-président Otto Gross, de Hambourg, a reçu, à la grande majorité des membres de notre comité de direction lors d’une séance tenue en avril, le mandat de préparer cette manifestation. Ses recherches ont été analysées par le comité directeur. C’était alors décidé. Ce devait être cette fois un événement  particulier. Le cadre des frais et le programme étaient établis. Les invitations à notre assemblée de Berlin des membres de cette année ont été envoyées en mai 2003.

 

Toutes nos attentes ont été dépassées, car plus de 100 hôtes sont venus. Nous avons pu particulièrement accueillir M. Michel Guichard (vice-président F.E.B. France) et sa femme, qui étaient venus de Paris. Mais également le Dr. Sven Dirks (co-fondateur de la F.E.B.D. d'Allemagne) était venu avec sa femme de Dresde, pour nous rejoindre.

 

C'était notre programme du vendredi 24 octobre 2003 :

 

·              11:30 heures   Accueil et salutations, au Parkhotel de Potsdam, avec en-cas et boissons,

·              12:00 heures  Transfert au TECHNIKMUSEUM de BERLIN par les autobus de la F.E.B.,

·              13:15 heures  Assemblée Générale des membres dans l’auditorium du musée,

·              14:30 heures  Visite guidée du musée au travers des vastes collections de la maison,

·              17:45 heures  Dîner en commun dans la « Ständigen Vertretung » (Représentation Permanente) au 8 Schiffbauerdamm,

                              (constructeur de navires),

·              20:00 heures  « Ville mondiale – Jubilé »  Revue dans le Friedrichstadtpalast,

·              23:00 heures  Retour à l'hôtel avec les autobus de la F.E.B.,

·              23:45 heures  Réunion informelle dans le Parkhotel de Potsdam, avec heure de fin ouverte.

 

Programme du samedi 25 octobre :

 

·              Avec l’autobus de la F.E.B. tour de ville et visites de Potsdam.

 

Ce furent  des heures merveilleuses de retrouvailles, que nous avons vécues ensemble à Berlin et Potsdam, dans un vrai cadre de fête.

 

Merci beaucoup à Monsieur Otto Gross pour la bonne organisation de ces journées informatives en commun.

 

- Vorstand: Welcher Ort für unsere nächste Mitgliederversammlung?

- Comité directeur : Quel lieu pour notre prochaine Assemblée Générale ?

- Technikmuseum  .

- Musée technique

- Mitglieder im Museum

- Membres dans le musée  (TGV version 0 - avec tendresse)

 

Article de Egon W.MÜLLER traduit par Alain LESSEUR


 Histoire de la Télévision Française (4/5).

 

 

Les années 80 : La télé c’est l’Amérique.

 

 

A la télévision, les années 80 sont celles du bouleversement. En même temps que la gauche arrive au pouvoir et que la cohabitation se met en place, le monopole d'Etat vole en éclats avec l'apparition de plusieurs nouvelles chaînes (Canal +, La 5, TV6) et la vente de TF 1 à Francis Bouygues. La mode des animateurs provocants s'impose et l'Amérique, via Dallas, entre en force dans nos programmes.

 

1-Ray Krebbs, 2-Bobby Ewing, 3-Pamela, 4-Ellie, 5-Jock, 6-Lucie, 7-J.R., 8-Sue Ellen.

 

 


Quand commencent les années 80, personne ne se doute encore que la télévision française va bientôt entrer dans l'ère moderne. Alors que les pays anglo-saxons connaissent depuis toujours une diversité de programmes facilitée par la concurrence, les chaînes hexagonales se sont installées, à partir du milieu des années 70, dans un conformisme figé. En 1980, la mainmise du pouvoir sur l'information et les programmes, amorcée dès la fin des années 50 et renforcée pendant la décennie suivante, se traduit par une autocensure constante et une absence de contestation navrante de la part du monde de l'audiovisuel. L’arrivée de François Mitterrand à la tête de l'Etat va changer les choses. Brièvement.

 

L'année de Dallas : 1981.

Du côté des productions françaises, le début de la décennie ne tranche pas vraiment sur les précédentes. Les épopées historiques (Mathias Sandorf, La fin du marquisat d’Aurel, Les chevaux du Soleil, Les fiancés de l'Empire, Anthelme Collet) et les adaptations littéraires (Les mystères de Paris, Madame Bovary, Arsène Lupin joue et perd, Nana) sont encore légion, tandis qu'apparaissent des feuilletons « ancrés dans les problèmes de société » :

·            Julien Fontanes, magis-trat parle des recours en grâce,

·            Papa poule des pères divorcés,

·            et Pause café a pour héroïne l'assistante sociale d'un lycée incarnée par Véronique Jannot.

Quand, le soir du 24 janvier, un nouveau feuilleton américain commence sa carrière sur TF1, le public est stupéfait par l'image que celui-ci lui présente des Etats-Unis. Le thème, le traitement et les personnages de Dallas sont en effet surprenants :

·            Les Ewing, hommes d'affaires texans,

·            roulent sur l'or et nagent dans le pétrole.

Les histoires qui les opposent ne sont ni policières ni sentimentales, mais mues par deux préoccupations :

·            le pouvoir et,

·            l'argent.

Au centre des intrigues se dresse la figure détestable mais fascinante de J. R., l'un des frères Ewing. Manipulateur, sans scrupules, il fait et défait des sociétés, ruine ses adversaires, escroque les membres de sa propre famille et trompe sa femme, Sue Ellen, qui ne tarde pas à sombrer dans l'alcool.

 

La diffusion de Dallas marque une date très importante dans l'histoire de la télévision. Diffusée à partir de 1978 aux Etats-Unis, la série est née de l'imagination de scénaristes hollywoodiens qui, à la suite de la première crise de l'énergie, ont imaginé une famille américaine revancharde et dominatrice pour fustiger les travers des affairistes et des politiciens de leur pays. Dallas est une série satirique. Aux yeux des Américains cultivés, elle ne représente aucunement l'idéo-logie nationale, mais est au contraire une caricature de ce que les scénaristes californiens, démocrates et progressistes dans leur immense majorité, voient dans la droite répu-blicaine la plus expansionniste. N'oublions pas, de plus, que c'est à Dallas que John Kennedy fut assassiné, peut-être justement par une conspiration de magnats de l'or noir. Mais lors de sa diffusion à la télévision française, Dallas apparaît à la plupart des observateurs comme ce que l'Amérique a de pire à proposer. Ils n'ont pas tort - c'est également ce que disent les scénaristes - mais en regardant la série au premier degré, ils vont se méprendre totalement sur l'aptitude de la télévision américaine à produire des œuvres de qualité. C'est probablement à cette incom-préhension, à l'immense succès populaire de Dallas - et peut-être aussi à la programmation très inégale d'une chaîne comme La 5, quelques années plus tard - que l'on devra d'entendre pendant près de vingt ans les élites intellectuelles et les critiques utiliser avec mépris l'expression « aussi mauvais qu'une série américaine ».

 

Aujourd'hui, les critiques sérieux sont unanimes à considérer que Dallas, par son audace thématique, sa liberté de ton et sa structure narrative feuilletonnante, a permis l'essor d'une nouvelle ère dans la production de fictions télévisées. Il n'est pas sûr, d'ailleurs, que certains artisans de la télévision française de l'époque n'aient pas fait la même analyse :

·              quand en 1985 Antenne 2 lance Chateauvallon,

·              ce sera en le qualifiant de Dallas à la française...

et dans la bouche de Pierre Desgraupes, qui a suggéré sa création dès 1982, c'est un compliment.

 

Deux politiques de l'écran.

Lorsque, deux jours avant le second tour de l'élection présidentielle de 1981, Valéry Giscard d'Estaing et François Mitterrand s'affrontent devant les caméras, ils ont tous les deux choisi les journalistes qui vont les arbitrer, mais surtout leurs réalisateurs. Serge Moati cadre Mitterrand, Gérard Herzog, Giscard, et de l'avis de tous, c'est Mitterrand qui l'emporte. En sept ans, ce dernier a modifié son image et son comportement sur un plateau, il s'est soigneusement préparé, et le résultat semble convaincre tout le monde. Le nouveau chef de l'État doit-il son élection à sa prestation ? Impossible à dire, car beaucoup d'autres facteurs, plus politiques bien sûr, entrent en ligne de compte.

 

Mais il ne fait aucun doute que le premier président socialiste ne sous-estime pas l'importance de la télévision. Quelques semaines après son élection, les directeurs de chaîne quittent leur poste, ainsi que Jean-Pierre Elkabbach, directeur de l'information à Antenne 2. Le nouveau pouvoir prend la main. Les images que chacun des deux candidats offrent après les élections sont à ce titre extraordinairement parlantes :

·                 Giscard fait une dernière allocution aux Français et sort de l'image en laissant derrière lui une chaise vide,

·                 tandis que le réalisateur Serge Moati fait de l'installation à l'Élysée de François Mitterrand une procession qui ressemble à un couronnement

Cette élection ne sera pas la seule à influer sur le paysage audiovisuel : alors que l'élection de Mitterrand a entraîné une «vague rose » d'élus socialistes qui lui donnent la majorité à l'Assemblée nationale, en 1986, le reflux et le retour d'une majorité de droite mettra la République dans une situation inédite : la cohabitation. L'une comme l'autre de ces législatures auront une influence profonde sur la télévision.

 

Vedettes anciennes et nouvelles.

Les stars de la télévision des années 50 et 60 étaient des pionnières. Celles des années 70, nées sur les plateaux et non dans les coulisses, avaient acquis une aura importante auprès des téléspectateurs. Le début des années 80 va marquer des bouleversements parmi ces visages, conforter certaines situations installées et voir apparaître des figures nouvelles. Fin 1980, Jacques Martin, valeur sûre depuis des années, se voit confier six heures d'antenne le dimanche, sur Antenne 2, de 11 heures à 17 heures. Pendant l'été 1980, un jeune présentateur, Patrick Sabatier, anime dans la tranche du midi un jeu intitulé Avis de recherche. Il remplace tempo-rairement le Midi Première de la très populaire Danièle Gilbert. En décembre 1981, en même temps que la direction des chaînes est modifiée par le pouvoir (Serge Moati, par exemple, devient directeur des programmes de France 3), la présentatrice apprend que son émission, à l'antenne depuis treize ans, est supprimée.

 

En 1982, Michel Drucker, qui animait avec succès l'émission Stars, sur TF1, passe sur Antenne 2, où il créé Champs-Élysées, qui va durer près de dix ans. En septembre de la même année, sur la même chaîne, c'est un jeu, L’académie des neuf, qui occupe la case du midi. Il est présenté par un animateur nommé Jean-Pierre Foucault. En octobre, Stéphane Collaro, ancien complice de Jacques Martin, crée Coco-Boy, émission de variétés mêlant sketches (Brie-Comte-Robert, une parodie de Dallas) et marionnettes satiriques (le Bébête-Show). D'autres figures montantes du paysage audiovisuel contemporain - Christophe Dechavanne, Thierry Ardisson - font leur apparition dans les années qui suivent.

 

Le souffle de la liberté.

Mais les années qui suivent l'arrivée de la gauche au pouvoir sont aussi celles d'une liberté nouvelle. Avec La dernière séance (1982), d'Eddy Mitchell, le cinéma américain le plus populaire retrouve ses lettres de noblesse, tandis qu'avec Cinéma, Cinémas, Claude Ventura, Michel Boujut et Anne Andreu introduisent une manière nouvelle de parler du 7e art. Ce magazine mensuel novateur, qui poursuivra sa carrière jusqu'en 1991, n'a ensuite jamais été égalé.

 

L'humour le plus incisif n'est pas non plus absent des nouveaux programmes :

·                   dès 1982, Pierre Desproges présente chaque soir, sur FR3, la Minute nécessaire de M. Cyclopède, qui divise le public aussi radicalement que l'avaient fait, en leur temps, les Shadoks,

·                   et c'est sur FR3 également qu'en 1984, Jean-Michel Ribes, Roland Topor, Gébé et quelques autres proposent le très loufoque Merci, Bernard!

Sous l'impulsion de Pascale Breugnot, des magazines excentriques et pleins d'inven-tions (Moi Je, Remue-méninges, Les enfants du rock) renouent avec l'imagination de Dim Dam Dom tout en changeant radicalement la nature des sujets traités.

 

Mais Pascale Breugnot est à l'origine d'une autre révolution:

·                   celle des émissions centrées sur les confessions intimes.

·                   En octobre 1983, dans Psy-show, un couple parle sans détours de ses problèmes affectifs et sexuels.

·                   L'ère du voyeurisme commence.

La même année, Résis-tances, animé par Bernard Langlois, est le premier magazine au monde qui parle des droits de l'homme.

 

Le paysage télévisuel bouleversé.

Les années 80 sont celles de l'explosion médiatique. En 1982, un « plan câble » prévoit de relier 1,5 millions de foyers par le câble. La fibre optique, très coûteuse, est préférée au câble coaxial en raison de sa capacité à véhiculer beaucoup plus d'informations. Dès 1983, le groupe Havas signe avec le ministre de la Communication un contrat de concession pour une chaîne à péage, Canal Plus. Dénuée de toute obligation de service public, la chaîne ne devra vivre que de ses abonnements. Elle a passé des accords préférentiels pour la diffusion de films. Ses programmes débutent en novembre 1984, quelques mois après les premières émissions de TV5, chaîne de télévision francophone par satellite qui retransmet des émissions des télévisions française, suisse, belge et canadienne.

 

La même année, deux autres concessions sont attribuées, l'une à TV6 (la future M 6), une chaîne à dominante musicale, et l'autre à La 5, créée par Jérôme Seydoux et Silvio Berlusconi, figure contestée de l'audiovisuel italien devenu ensuite Président du Conseil. Toutes deux feront leurs débuts en 1986, en pleine instauration de la cohabitation et verront leurs contrats résiliés par la droite. C'est aussi à la droite que l'on devra l'événement crucial de cette décennie :

·                 la cession de TF1 à Francis Bouygues en 1987.

En vendant la première chaîne historique et la plus regardée, le gouvernement de Jacques Chirac influe irrémé-diablement sur la création télévisuelle des vingt années qui suivront. La création de Canal J et Paris Première sur le câble, celle de la Sept - future Arte - ne parviendront pas à modifier cette évolution inéluctable et aux conséquences graves. La première sera la disparition de Droit de réponse.

 

Une liberté qui n'aura pas duré.

Depuis ses débuts en décembre 1981, Michel Polac a régulièrement fait parler de lui avec son débat nocturne en direct, Droit de réponse. Début 1982, l'équipe de Charlie Hebdo y affrontait celle de Minute. La même année, Polac recevait Robert Hersant, dont l'empire de presse était dans le collimateur du pouvoir socialiste. En 1983, Coluche brocarde les hommes politiques depuis son plateau. En 1986, lors de la deuxième nuit des Sept d'Or, Michel Polac est récompensé par un trophée.

 

En septembre 1987, peu après la cession de la chaîne, son émission fait état de tentatives de corruption passive à la CNCL (commission chargée de l'audiovisuel qui a succédé à la Haute autorité et sera plus tard remplacée par le CSA) et évoque les polémiques autour de la construction du pont de l'île de Ré. Or, ce pont doit être construit par la société Bouygues. TF1 licencie Polac. La période la plus libre de la télévision française a vécu.

 


 

Article de Martin WINCKLER du Pèlerin Magazine. (A suivre.)

 

Dates

Repères chronologiques.

1980

17,5 millions de postes en France (8,5 millions en couleur).

1982

Création de la Haute autorité de l'audiovisuel.

1984

L'une des premières séries diffusées par Canal + (qui vient de voir le jour) est Hill Street Blues.

1985

Antenne 2 diffuse Châteauvallon.

1986

Naissance de La 5, le 20 février, et de TV6 quelques jours plus tard. Des journalistes français sont enlevés à Beyrouth, au Liban. Premier Téléthon sur A2.

1987

M6 remplace TV6 et devient une chaîne des séries : Les routes du paradis, Clair de Lune, cagne et Lacey. Canal + présente Objectif Nul. La Sept partage ses programmes avec FR3. Sébastien, Sabatier et Collaro passent de TF1 à La 5... mais n'y restent pas. Bouygues achète TF1 et fait licencier Michel Polac. TF1 confie ses émissions enfantines à Dorothée. Débuts de Nulle part ailleurs, sur Canal Plus, de Sacrée soirée et de Ushuaia sur TF1 et de La marche du siècle, sur Antenne 2.

1988

Ciel mon mardi, de Christophe Dechavanne. Les Guignols de l'info, sur Canal Plus.

1989

Palace, de Jean-Michel Ribes et Roland Topor (Canal Plus, puis A2). Un unique président est nommé à la tête de A2 et FR3. Maria Vandamme bat des records d'audience et Navarro débute sur TF1. A la fin des années 8o, il y a, en France, près de 20 millions de téléviseurs en service.

 

A suivre avec les années 90 : La télé de l’intime.


 La philatélie joue toujours avec le temps.

 

 

Les timbres d’usage courant en France de nos jours .

 

La poste vient d’inaugurer une nouvelle série de timbres « La France à voir », et tous les timbres que nous pouvons trouver. ILs sont tous intéressants et beaux pour l’expédition de nos lettres. Nous exportons avec un simple coup de langue derrière un timbre le savoir-faire de la France.

 

 

 

 

La poste émet depuis le 27 octobre un bloc de dix timbres consacrés aux véhicules utilitaires. Cette nouvelle collection de timbres, baptisée « Utilitaires et grandes échelles », est le cinquième bloc de la collection jeunesse, créée par la Poste en 1999.

 

La poste poursuit son émission par un bloc de quatre timbres consacrés aux Capitales européennes. Cette nouvelle collection de timbres, commence par « Le Luxembourg ».

 

La poste nous offre bien des nouveaux timbres pour enjoliver nos lettres avec quelques trésors de notre patrimoine.

 

Courez vite acheter les timbres de collection.

Michel GUICHARD


Expositions F.E.B. et les autres

 

Les possibles prochaines expositions F.E.B. pour 2004.

 

 

ANGERS

 

BELFORT

 

PARIS – Ecole Centrale

PARIS – Mairie du PECQ (78)

PARIS – Mairie de FRANCONVILLE (95) du 10 au 14 février 2004 avec notre série classique.

PARIS – Mairie D’ERAGNY (95)

 

TRAINEL (10)

 

APT (84)

 

RENNES – Musée de l’Armée (35)

 

CAEN – Musée de Normandie (14)

 

Notez sur vos agendas nos points de rencontre 2004 ou en nous téléphonant.

Le groupe RER & michel guichard.

 

En dehors de nos expositions, allez voir les autres grandes expositions

 

 «PARIS – Galeries Nationales du Grand Palais» :

1.                  « Edouard Vuillard (1868-1940) » ; jusqu’au 05 janvier 2004,

2.                  « Gauguin – Tahiti, l’atelier des tropiques »; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – BNF site Richelieu» :

3.                  « Portraits/Visages, 1853-2004 » (expo photos) ; jusqu’au 11 janvier 2004,

 

«PARIS – Institut du Monde Arabe» :

4.                  L’Algérie des peintres, de Delacroix à Renoir ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Luxembourg» :

5.                  « Botticelli, de Laurent le Magnifique à Savonarole » ; jusqu’au 22 février 2004,

puis l’exposition sera présentée, du 10 mars au 04 juin 2004, au Palazzo Strozzi, à Florence

 

 «PARIS – Musée National Picasso» :

6.                  « Les Archives de Picasso » ; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – Palais de Tokyo» :

7.                  « Chen Zhen,silences sonores » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«PARIS – Pinacothèque» :

8.                  « Picasso intime. La collection de Jacqueline » ; jusqu’au 28 mars 2004,

Allez voir les autres grandes expositions (suite).

«PARIS – Musée d’Orsay» :

9.                  « Aux origines de l’abstraction, 1800-1914 » ; jusqu’au 22 février 2004,

 

«PARIS – Hôtel de Ville» :

10.              « Piaf, la môme de Paris » ; jusqu’au 31 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Louvre ;ball Napoléon» :

11.              « L’esprit créateur de Pigalle à Canova » ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Louvre ; salle de la Chapelle» :

12.              « François Boucher, hier et aujourd’hui » ; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée du Louvre ; aile Richelieu» :

13.              « L’orfèvre de Napoléon » ; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

PARIS – Musée du Louvre ; aile Sully» :

14.              « De Delacroix à Matisse, les dessins du musée d’Alger » ; jusqu’au 19 janvier 2004,

 

«PARIS – Centre Pompidou, Paris IVe» :

15.              « Jean Cocteau sur le fil du siècle » ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – Musée de l’Homme» :

16.              « Edgar P.Jacobs, I presume » ; jusqu’au 30 avril 2004,

 

«PARIS – Musée Guimet» :

17.              « Confucius » ; jusqu’au 29 février 2004,

 

«PARIS – Musée de la Céramique» :

18.              « L’Odyssée de la porcelaine chinoise » ; jusqu’au 16 février 2004,

 

«PARIS – SCEAUX (92) ; Château du domaine de Sceaux» :

19.              « Portrait de la duchesse du Maine », par Pierre Gobert ; jusqu’au 12 janvier 2004,

 

«PARIS – CHANTILLY (60) ; Musée Condé, Château de Chantilly» :

20.              « Albrecht Dürer, la gravure allemande XVe et XVIe siècles » ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – SENLIS (60) ; Musée de l’hôtel de Vermandois» :

21.              Les rendez-vous de septembre ; jusqu’au 05 janvier 2004,

 

«PARIS – PONTOISE (95) ; Musée Tavet» :

22.              « Camille Pissarro et les peintres de l’Oise » ; jusqu’au 25 janvier 2004,

 

«PARIS – FONTAINEBLEAU (77) ; Château de Fontainebleau» :

23.              « Peintures animalières, animaux d’Oudry » ; jusqu’au 09 février 2004,

 

«PARIS – VERSAILLES (78) ; Château de versailles» :

24.              « Peintures animalières, animaux d’Oudry » ; jusqu’au 09 février 2004,

 

«PARIS –BOULOGNE - BILLANCOURT (92) ; Musée départementale Albert-Kahn» :

25.              « Lumière sur l’autochrome ; le centenaire de la photographie en couleur » ; jusqu’au 29 février 2004,

 

«France – STRASBOURG (67) ; Musée d’Art moderne et contemporain » :

26.              « KUPKA ; Harmonie cosmique » ; jusqu’au 05 février 2004,

Allez voir les autres grandes expositions (suite et fin)

«France – STRASBOURG (67) ; Palais Rohant » :

27.              « Les eaux-fortes de Rembrant » ; jusqu’au 12 février 2004,

 

«France – LYON (69) ; Musée d’Histoire Naturelle» :

28.              « Fantaisies au harem et nouvelles Schéhérazade » ; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«France – d’AIX-en-PROVENCE à AUBAGNE (13) ; 7 lieux, 7 matières» :

29.              « La sculpture dans tout ses états ; jusqu’au 15 janvier 2004,

 

«France – ROMANS (26) ; Musée international de le Chaussure» :

30.              « Une dynastie de bottiers » ; jusqu’au 28 mars 2004,

 

«France – DIJON (21) ; Musée des Beaux-Arts, Palais des Etats de Bourgogne » :

31.              « Rembrant et son école, collection du musée national de l’Ermitage de Saint-Petersbourg » ; jusqu’au 08 mars 2004,

 

«France – DIJON (21) ; Musée de la vie bourguignonne» :

32.              « Jeu de quilles et règles du jeu » ; jusqu’au 09 février 2004,

 

«France – NÎMES (30) ; Charley’Space. Carré d’Art» :

33.              « Peter Doig, une nature d’artifice » ; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«France – NANTES (44) ; Musée des Beaux-Arts» :

34.              « Fantaisies au harem et nouvelles Schéhérazade » ; jusqu’au 01 février 2004,

 

«France – CHALON-sur-SAÔNE (69) ; Musée éphore-Niepce» :

35.              « Lamia Joreige / Mapping Sitting » ; jusqu’au 01 février 2004,

 

«Belgique - BRUXELLES ; Palais des Beaux-Arts» :

36.              « Une singulière renaissance, la cour des Este à Ferrara ; jusqu’au 11 janvier 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; National Gallery» :

37.              « Gothique 1400-1547 » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; Trafalgar Square» :

38.              « Bill Viola » ; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; Tate Modern, Bankside» :

39.              « Sigma Polke, Historique of Everything » ; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«Grande-Bretagne - LONDRES ; Tate Modern» :

40.              « The Unilever Series : Olafur Eliasson » ; jusqu’au 21 mars 2004,

 

«Allemagne - BERLIN ; Deutsche Guggenheim» :

41.              « Bruce Nauman – Théâtres de l’expérience » ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

« Allemagne - FRANCFORT ; Shirn Kunsthalle» :

42.               « Dream Factory Communism »; jusqu’au 04 janvier 2004,

 

«Allemagne - MUNICH ; Pinakothek der Moderne» :

43.              « L’Espace dramatique, architectures de théâtres» ; jusqu’au 18 janvier 2004,

 

Il y en a d’autres, mais voici un petit échantillon pour des bonnes et joyeuses découvertes.

Michel GUICHARD.


F.E.B.B. Belgique – Luxembourg.

 

 

Objet : Rustine

 

Cher Gilbert,

 


Je me permets de te soumettre les réflexions suivantes relatives à la rubrique « rustine » de l’article sur les Inconnus du Dictionnaire en page 19 dans le n° 44 de la revue FEB. Il doit être bien entendu que je m’autorise à ceci uniquement parce qu’il s’agit de l’œuvre d’un journaliste professionnel, et que je me garderais bien d’user du même ton s’il s’agissait d’un article rédigé par un bénévole de la FEB.

 

Je profite d’ailleurs de l’occasion pour remercier tous ceux qui contribuent à la permanence de ce lien que constitue la Revue.

Ceci étant dit, voici une rustine sur la rustine…

La galvanisation ne paraît pas le traitement le plus approprié pour fixer une rondelle de caoutchouc sur une chambre à air du même matériau tout aussi peu conducteur et donc insensible à tout courant ou dépôt galvanique. Comme tout cycliste le sait, l’adhérence de la rustine à la chambre à air est obtenue par l’usage de la dissolution qui, selon le Petit Robert, est une « colle au caoutchouc, obtenue par dissolution de caoutchouc dans un solvant organique, et utilisée pour la réparation des chambres à air ».. Seul l’utilisateur peut être galvanisé à l’idée que son véhicule va reprendre son chemin sitôt que la dissolution aura produit ses effets. Certains drogués auront été galvanisés par les effluves de la dissolution. Par ailleurs et dans notre domaine, l’arrivée de la rustine ou patch salvatrice aura bien souvent galvanisé les esprits alors que tout paraissait perdu. Pour sa part, Luigi Galvani, ce médecin et physicien italien du 18ème siècle n’est pas totalement étranger à l’informatique, puisqu’il fut l’un des premiers à étudier les effets du courant électrique, sur l’animal il est vrai. Mais l’animal n’a jamais été totalement étranger à l’informatique, que ce soit sous forme de souris, de bug ou encore des arêtes de poisson du bloc perforateur 300…

 Avec mes sentiments les plus cordiaux.

Robert Spinette pour Gilbert Natan


 

 

 

Retrouvez les échos de la F.E.B..

 

 

Blake et Mortimer prennent un coup de jeune.

 

Quelle étrange machination que celle de vouloir rajeunir Blake et Mortimer, dans leur seizième aventure Les Sarcophages du 6e Continent, signée du scénariste Yves Sente et du dessinateur André Juillard ? Hérauts du neuvième art, immortalisés une fois pour toutes à la quarantaine, par Edgar Pierre Jacobs (1904-1987) (1), Philip Edgar Angus Mortimer et sir Francis-Percy Blake n'ont cessé d'incarner pour plusieurs générations de lecteurs, une certaine idée de l'aventure scientifique, une élégance et un flegme « british », le tout mâtiné par un indémodable classicisme graphique.

 

Alors quoi, qu'ont voulu faire Sente et Juillard ? En découvrant dans ce nouvel album le jeune - mais déjà bouillant - Mortimer sans son collier de barbe et le fringant Francis Blake sans sa fine moustache blonde, n'importe lequel des lecteurs nostalgiques de Blake et Mortimer ne peut s'empêcher d'être surpris. Voire déstabilisé. Immédiatement, on pense à Tintin sans houppette, au capitaine Haddock imberbe ou aux Dupondt sans chapeau melon.

 

Il convient cependant de dépasser les a priori pour se pencher sur cette nouvelle aventure en forme de diptyque. Nous sommes à Bruxelles en 1958. L'Exposition universelle ouvre ses portes. Mais un mouvement terroriste, dirigé par un empereur indien revenu de l'au-delà, veut déstabiliser l’Occident. Parallèlement, le scénario nous plonge par flash-back interposés, en Inde dans la jeunesse de Blake et de Mortimer. On assiste longuement à leur première rencontre (patronnée par Gandhi en personne s'il vous plaît), à leur fraternité naissante et au premier amour de Mortimer pour une Indienne de haute lignée. Dépaysant, exotique, corseté dans une trame narrative solide, ce seizième livre fait surtout entrer en ligne de compte deux notions absentes jusqu'à présent des oeuvres de Jacobs : l'émotion et l'amour.

 

« Tout a commencé quand André Juillard m'a envoyé les autobiographies très détaillées de ses héros, se souvient Yves Sente. J'ai appris que Mortimer était né à Simla aux Indes, que son père était médecin et sa mère, pianiste. J'ai trouvé cela fabuleux que ce soit Jacobs lui-même qui laisse ainsi la porte ouverte à de multiples extrapolations. C'est pour cela que je ne considère pas que nous brisions un tabou en imaginant la jeunesse de Blake et Mortimer. »

 

Et le dessinateur André Juillard, illustre représentant de la « maison ligne claire » de préciser :

 

·            « Concrètement, mon premier défi fut de les rajeunir assez considérablement. Car le problème de ces deux héros, c'est qu'ils sont repérables par leur ornement pileux. J'ai donc travaillé avec des calques pour, progressivement, les amincir, surtout Mortimer, enlever la pilosité et masquer les rides. Une démarche très simple en fait. »

 

Le résultat est plus que probant. Blake et Mortimer prennent un grand coup de jeune et une épaisseur psychologique qui change en rien leur caractère profond. « Disons que nous avons essayé d'humaniser ces personnages qui finissaient par être très théoriques, conclut Sente. De toute façon, André et moi, nous savons parfaitement que ce n'est pas nous que le public plébiscite, c'est Jacobs, Blake et Mortimer. Nous sommes au service d'une oeuvre qui nous dépasse complètement. Entre les personnages et nous s'est installé un mythe... Et c'est le public qui crée le mythe. Pas nous. »

Olivier Delcroix.

 

 

Qui sont ces deux jeunes Anglais imberbes qui se serrent la main à Bombay ? Blake et Mortimer, bien sûr. Quelque vingt ans plus tard, barbe et moustache sont apparues. Mais l'amitié est restée la même. (Éditions Blake et Mortimer.)

 


Le grand mystère du Musée de l'homme

 


By Jove ! Comme dirait Mortimer, une exposition sur la bande dessinée accueillie par le vénérable Musée de l’homme ? C'est en effet au palais de Chaillot, dans le décor exotique des salles d'Amérique que le Festival d'Angoulême a installé pour près de six mois sa création, « Blake et Mortimer à Paris ». Non sans la réticence de certains, au Musée, confesse l'un des dirigeants du festival angoumoisin, qui cherche à développer ses activités d'entreprise culturelle en créant des événements hors les murs de la cité charentaise. Les préventions sont oubliées:« Un musée doit être un lieu d'émerveillement», justifie l'hôte, Zeev Gourarier, directeur du département du Musée de l’Homme. Et l’émerveillement est au rendez-vous.

 

C'est une immersion dans l'« opéra de papier » du maître belge qui est proposé au visiteur, à travers une scénographie d'une richesse peu courante pour les expositions consacrées à la bande dessinée. On apprend ainsi comment le dessinateur attendit trois semaines de la documentation pour dessiner le couvercle d'une poubelle de Tokyo pour l'album Les Trois Formules du Pr Sato (1971).

 

Autre surprise, le réputé paléontologue Pascal Tassy a apporté son concours à l’exposition. Rien d'étonnant: il avoue devoir sa vocation à l’œuvre de Jacobs, dont pas moins de trois albums mettent en scène des combats de dinosaures (Le Rayon U (1943), L’Énigme de l’Atlantide (1955), Le Piège diabolique (1961)).

 

Dans ce temple de la connaissance du palais de Chaillot, le visiteur curieux pourra regretter un manque d'explications et de pédagogie sur les nombreux thèmes scientifiques qui fondent les scénarios de Jacobs. Cependant, les enfants pourront avoir des débuts de réponses grâce aux ateliers éducatifs organisés les mercredis, samedis et dimanches par l'association Les Petits Débrouillards. Et pour les plus grands, la sortie concomitante d'un hors série de Science et Vie (2) fait once de très riche catalogue.

Fabrice Nodé-Langlois


 

(1)     Jusqu'au 30 avril 2004. Musée de (homme, palais de Chaillot. Entrée plein tarif: 7 €.

(2)     Science et Vie édition spéciale, Blake et Mortimer face aux démons de la science, en kiosque, 6,80 €.

 

 

 

Les spam attaquent

 

Insupportable! Les mails non désirés qui envahissent les boîtes à lettres électroniques sont devenus un fléau pour les internautes et les entreprises.

On les appelle des spam.

 

Le trop d'e-mails va-t-il tuer l'e-mail ? L'ampleur du phénomène spam inquiète de plus en plus. Le spam ? Ces courriers électroniques commerciaux que l'on reçoit en masse sans les avoir sollicités. Ces indésirables viennent de se voir baptisés... « pourriels », tant ils encombrent de manière croissante les boîtes à lettres électroniques des particuliers et des entreprises. Un peu comme si l'on remplissait en permanence votre boîte à lettres de prospectus publicitaires. Si les fournisseurs d'accès Internet, les entreprises et désormais les Etats s'en préoccupent, c'est que le coût induit pour les réceptionnaires, en termes de temps et d'argent, est devenu considérable. Pour les entreprises, le coût du spam est estimé en 2003 à 20,5 milliards de dollars ! Cela ne représente pas moins de 6,9 milliards de courriers reçus chaque jour. Si rien n'est fait pour l'endiguer, d'ici à 2007, ce sont 33,4 milliards de spam lancés sur le réseau qui devraient transiter 24 heures sur 24 pour un coût global de 198 milliards de dollars pour les entreprises...

 

Mais les particuliers, eux non plus, ne sont pas épargnés. Une récente enquête publiée par AOL indique que 90 % d'entre eux reçoivent des mails publicitaires non désirés. Et encore, il faut savoir que les fournisseurs d'accès tiennent à jour des listes noires de « spammers » afin de bloquer un grand nombre de messages avant leur arrivée à destination.

De manière générale, le contenu des spams tourne toujours autour des mêmes thèmes: la pornographie, les médicaments et méthodes miracles ou difficiles à se procurer, les offres de crédit mirobolantes, etc. Pour récolter les adresses qui lui serviront de base commerciale, les spammeurs utilisent des logiciels appelés aspirateurs de mails, qui vont fureter au hasard des sites Internet, forums, chats, etc., et glanent toutes les adresses mails qu'ils rencontrent. Elles sont ensuite stockées dans des bases de données géantes, qui servent de listing d'envoi à des millions de messages qui vont tester la validité des adresses récoltées.

 

Un commerce rentable

Si vous avez le malheur de répondre à l'un d'entre eux, votre adresse sera déclarée réactive et donc revendue à d'autres spammeurs qui ne se gêneront pas pour l'alimenter en masse. En effet, le coût d'envoi d'un mail est estimé entre 2 et 3 centimes d'euro contre 0,45 à 1,5 euro pour un courrier traditionnel, autant dire une misère. Même si cela est difficilement vérifiable, une étude menée en Europe estime que 4% des internautes effectuent un achat à la suite d'un spam. Un chiffre de conversion faible mais qui suffit amplement à couvrir les frais d'envoi et à réaliser de substantiels bénéfices.

 

Certes, les Etats commencent à s'organiser pour se prémunir du fléau, le plus souvent en l’interdisant purement et simplement. Seulement voilà: la plupart des sociétés qui utilisent ce moyen intrusif de prospection commerciale sont installées dans des paradis juridiques qui les protègent de poursuites éventuelles.

 

Une directive européenne entrée en vigueur le 30 octobre dernier indique que, à l'exception des communications s'inscrivant dans le cadre limité de relations client-fournisseur existantes, la prospection commerciale par courrier électronique n'est autorisée « qu'avec le consentement préalable des abonnés ». Il sera également interdit de camoufler l'identité de l'émetteur ou d'indiquer une adresse d'expédition non valable. Ce régime de consentement préalable (appelé aussi « optin ») couvre également les messages SMS et les autres messages électroniques envoyés à des terminaux mobiles et fixes.

 

La riposte s'organise

Les Etats membres de l'Union européenne peuvent aussi interdire l'envoi de messages électroniques non sollicités à des entreprises. La Commission de Bruxelles a d'ailleurs l'intention de publier une communication spécifique à ce sujet d'ici à la fin de l'année. Aux Etats-Unis, où les activités commerciales sont rarement sanctionnées, des mesures coercitives viennent pourtant d'être mises en place. Ainsi, en Californie, la société PW Marketing a-t-elle été obligée de payer une amende de deux millions de dollars pour avoir adressé des millions de messages publicitaires non sollicités par courrier électronique. De plus, ses propriétaires se voient interdire de posséder, gérer ou détenir un quelconque intérêt économique dans toute entreprise de publicité sur Internet sans en avoir au préalable informé la justice, pour une durée de dix ans. En France, c'est la loi pour l'économie numérique, dont la seconde lecture est prévue à l'Assemblée courant décembre, qui prévoit une réglementation du spam. Elle entend prendre en compte une difficulté : la nécessité de ne pas entraver les activités de prospections commerciales « honnêtes », notamment celles dites « d'entreprise à entreprise », qui se pratiquent sur le réseau.

L'origine du spam

 

Un sketch des Monthy Python serait à l'origine de l'appellation spam. Les célèbres humoristes anglais avaient mis en scène une salle de restaurant dont le menu n'était élaboré qu'à partir de plats à base de Spam. Une marque qui avait fourni les rations des soldats américains lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans le sketch, les clients essayent de tenir une conversation, mais, en fond sonore, on entend un chant « Spam ! Spam ! Spam ! » qui devient de plus en plus fort, au point qu'il rend impossibles toutes les conversations. C'est sans doute cette pollution sonore qui a inspiré les premières victimes de messages abusifs à faire l'analogie entre le sketch et le courrier électronique.

Pages réalisées par François Delétraz, Martine Moreau et Jean-Marc Requin

 

 

 

Internet, votre tailleur d'infos sur mesure.

 

S'offrir le luxe de recevoir chez soi des infos ciblées sur ses centres d'intérêt est aussi accessible que simple à mettre en oeuvre. Grâce aux listes de diffusion qui, sous la forme de «newsletters », informent et relient par e-mail les internautes concernés par le même sujet, on accède à toute l'actu de nos envies. Personnalisez la vôtre!

 

L’ACTU à la carte et à domicile, voilà les deux atouts des lettres d'information qui, chaque mois, poussent de plus en plus d'internautes à s'abonner. Pour trouver la lettre d'information qui vous intéresse, vous pouvez bien sûr surfer au hasard des sites dont le sujet vous interpelle, mais aussi choisir précisément un thème grâce aux annuaires de listes de diffusion, comme Francopholistes (www.francopholtes.com ) ou aux hébergeurs de listes comme Yahoo ( http://fr.groups.yahoo.com ) et Domeus ( www.domeus.fr ).

 

Pour l'actu

Performant, net2one.com ne dément pas ce qu'il se vante d'avoir sur son site: « la tête chercheuse de vos infos ».II permet à l'internaute de créer un profil d'information 100% axé sur ses centres d'intérêts et ce parmi un très large panorama de sources puisqu'il en compte plus de 1500 (L'Express, Le Figaro, Allo ciné, Santé Magazine, Météo France...). Passé depuis peu en mode payant, il offre néanmoins une lettre d'information gratuite, laquelle avait d'ailleurs reçu le Grand prix de la meilleure newsletter d'information en 2001. Il suffit de s'inscrire et d'entrer ses critères pour la recevoir quotidiennement par e-mail. www.net2one.com

 

Pour l'humour

Rigoler.com est un de ces nombreux sites d'humour qui courent partout sur Internet. Si ce n’est que sa newsletter gratuite - est réputée comme la plus drôle du Web et qu'elle est aussi la plus ancienne (1996). Quiconque s'y abonne reçoit ensuite chaque jour deux ou trois blagues inédites, une citation ou pensée humoristique, une devinette à la sauce « quelle est la différence entre... ? », un lien vers un dessin, une photo ou une vidéo amusante. www.rigoler.com

 

Pour le Web

Boîte à idées de surfs, la lettre d'information du site ousurfer.com suggère tous les quinze jours à ses abonnés de nouvelles adresses de sites francophones. II s'agit d'une sélection des meilleurs mais aussi des derniers-nés sur la Toile et de tous les bons plans Internet du moment. Le moyen de découvrir plein de liens, gratuitement et dans tous les domaines: vie pratique, musique, sport, art, sciences, actu...  www.ousurfer.com

Delphine de Mallevoüe

Des sorties culturelles… chez soi

 

Se promener au bout du monde, visiter des lieux inédits, in situ, et pourtant sans y aller, qui plus est sans payer et sans faire la queue... Utopie ? Plus depuis le Web!

 

 

La vie de château fort

 

Le projet de Guédelon, dans l'Yonne, est une idée aussi belle qu'un défi hors norme: construire, au XXIe siècle, un château fort du Xllle siècle, selon les méthodes de construction des bâtisseurs du Moyen Âge!

Et, depuis le 20 juin 1997,date de pose de la première pierre, le chantier avance. Sous les yeux ébahis des badauds, puisqu'il est ouvert au public, mais aussi des internautes qui peuvent suivre l'évolution des travaux sur le site.

Un chantier vivant et unique où moult carriers, tailleurs de pierre, maçons et charpentiers travaillent, dans un délai prévu de vingt-cinq ans, à faire sortir de terre tours, courtines et donjons.

www.guedelon.com

 

 

 

Au chœur des cathédrales

 

Espace de cyberrecueillement, lejourduseigneur.com n'en assure pas moins le dépaysement. Très bien imaginé, le site propose de superbes visites virtuelles à 360 degrés de cathédrales et basiliques.

Les internautes peuvent ainsi découvrir dans les moindres recoins la cathédrale de Chartres, du portail royal à la nef en passant par le chœur, la chapelle Notre-dame et même la crypte. Une vue des toits est également proposée.

La visite se fait à l'aide d'un plan architectural qui permet de visionner au choix les panoramas qui nous intéressent. A voir aussi les visites virtuelles de la cathédrale du Puy-en-Velay, de Reims, de la basilique de Vézelay ou encore du sanctuaire de Rocamadour.

www.lejourduseigneur.com/thema/art/pageshistoire/framer_pageshistoire.htm

 

Les merveilles ressuscitées

 

Consacré aux Sept Merveilles du monde, 7merveilles.free.fr, un site perso, retrace avec des textes détaillés l'histoire de chacune d'elles mais, aussi et surtout, les fait « e-renaître » en images. Le phare d'Alexandrie, le colosse de Rhodes, la statue de Zeus, le temple d'Artémis, le mausolée d'Halicarnasse...

Toutes disparues à l'exception de la pyramide de Kheops, qui est la seule à tenir encore debout aujourd'hui, leurs visuels, bien mis en valeur sur le site, permettent au visiteur de les découvrir telles qu'on les imagine au temps de leur splendeur.

Sans être sûr qu'ils avaient existé, on se prend ainsi à rêver davantage encore devant la représentation des jardins suspendus de Babylone.

http://7merveilles.free.fr/ 

Delphine de Mallevoüe


 















Rubrique : CYBERESPACE.

 

 

Informations diverses.

 

 

 

Votre ville e-décorée?

 


Votre commune est-elle Web-branchée? Vous pouvez vérifier en allant sur le site de l'association Villes Inter net qui a remis ses labels le mois dernier à 251 communes françaises très actives en matière d'Internet et de citoyenneté contre 162 en 2002. Pour la cinquième année consécutive, les récompenses ont sali les initiatives locales et ont fait la fierté des maires qui peuvent désormais arborer leurs premières arobases ou en ajouter à celles précédemment acquises, sur les panneaux d'entré de leur ville. L’adresse: www.villes-internet.net


 

 

Apprentis surfeurs

 


Pour compléter son dispositif de « contrôle parental », pré-installé sans supplément dans ses abonnements, le fournisseur d'accès Internet AOL lance aujourd'hui « Passe ton code du Web! », un programme ludo-éducatif pour que les plus jeunes apprennent à conduire leur souris en toute sécurité sur les autoroutes de l’lnternet. Objectif: éveiller leur attention et leur esprit critique face aux risques liés au Net. « Parce que, selon AOL, un jeune internaute averti en vaut deux. » Des « cours de conduite » en ligne (www.aol.fr), mais aussi dans des ateliers organisés gratuitement par les Fnac de six grandes villes, qui donnent lieu ensuite à l'attribution d'un « permis de surfer ».


 

 

Le bottin des mobiles

 


Les numéros de téléphones mobiles devraient bientôt figurer dans l’annuaire. En effet, un décret paru au journal début août institutionnalise la mise en place de ce bottin, dit « annuaire universel » qui vise à rassembler les cordonnées de l'ensemble des abonnés du pays, quel que soit l’opérateur. II sera néanmoins possible de s'y opposer si l'on ne souhaite pas y figurer. Et ce gratuitement, faisant ainsi disparaître le coût de 2,31€ de la « liste rouge » de France Télécom. II suffire d'en faire la demande auprès de son opérateur


 

 

@rchiver Nurember.

 


L’intégralité du procès de Nuremberg devrait se retrouver sur Internet d'ici à dix ans. C'est de la célèbre université américaine de Harvard qui, pour atteindre cet objectif, s'est lancée dans une vaste recherche de fonds. En effet, (ambitieuse entreprise a un coût: pas moins de 7millions de dollars. Mené à terme, le travail représenterait une ressource d'un million de pages Web! Si 7000 Bord déjà disponibles sur le site de (université (www.nuremberg.law.harvard.edu), elles ne correspondent en réalité qu'à un tiers du premier des treize procès de Nuremberg.



C’est nouveau.

 

 

 

PDP-434HDE, Pioneer

Pioneer présente un écran plasma 43 pouces haute résolution. II offre une grande luminosité (1100 cd/ml), un contraste élevé (1000 :1) et des couleurs très pures. Possédant une interface PCMCIA pour la lecture des photos JPEG, il est livré avec deux enceintes latérales (pouvant être montées sur les côtés ou sous l'écran), un tuner/récepteur Media et un pied support de table.

PDP-434HDE, Pioneer, 6 990 €.

 

 

 

 

 

M30-204, Toshiba

Intégrant la technologie Mobile Intel Centrino, le Satellite M30-204 est doté des outils pour se connecter aux réseaux Wi-Fi. II dispose d'un processeur cadencé à 1,6 GHz, d'un écran 15,4 pouces, de 512 Mo de mémoire vive et d'un disque dur de 60 Go. Avec sa coque argentée, ce modèle affiche un look avant-gardiste.

M30-204, Toshiba, 1899 €.

 

 

 

 

 

 

Camedia C-5060, Olympus

Avec un temps de démarrage d'à peine 3 secondes et un délai de déclenchement de 0,4 seconde, le Camedia C-5060 est l'un des appareils numériques les plus rapides du marché. Doté de 5,1 millions de pixels, il dispose d'un objectif télé grand angle qui permet, par exemple, de photographier une personne sautant à l'élastique, en passant d'un zoom rapide sur elle juste avant le grand plongeon à un grand angle du sauteur haut perché.

Camedia C-5060, Olympus, 900 €.

 

 

 

 

Le mobile à mixer

Plus qu'un téléphone, le Philips 530 propose au jeune public de devenir DJ en intégrant une minitable de mixage. Sa fonction « BeDJ » permet en effet de se créer un univers musical personnalisé, soit en enregistrant des mix à partir de morceaux et de sons intégrés dans le portable, soit en téléchargeant de nouveaux samples sur Internet. On peut ainsi mixer en utilisant jusqu'à 9 pistes, changer d'instrument ou modifier le tempo et le son, pour ensuite envoyer sa création via MMS. Les morceaux créés peuvent être utilisés comme sonneries. Les plus: il intègre une radio FM et peut, pour 40 € supplémentaires, être équipé de l'accessoire appareil photo numérique. Existe en 6 coloris.

Prix: 270 €. Dans toutes les boutiques de téléphonie mobile.

 

Un agent très spécial

Créateur de plusieurs mini-« boîtiers espion », DigitalDream frappe cette fois encore plus fort en lançant le JB1 007, son nouvel appareil photo numérique miniature. De la taille et de la forme d'un briquet Zippo, avec ses 0,3 mégapixels, sa capacité à prendre 310 photos en basse résolution et 150 en haute résolution, ses fonctions vidéo (25 secondes d'enregistrement), webcam, dictaphone (jusqu'à 8 minutes) et son « mode James Bond » (mode de surveillance), il impressionne autant qu'il séduit. D'autant qu'il est compatible Mac et PC et que son prix est aussi petit que sa taille:

99 €. Disponible dans les FNAC, Phox, Virgin Megastore, Surcouf, Galeries Lafayette et certains Leclerc.

Infos et vente sur www.digitaidreamco.com

 

 

 

 

Une console toute satinée

Face au succès de !'édition limitée Couleur des consoles PIayStation 2, en été 2002, Sony réitère son opération en sortant aujourd'hui une édition limitée Argent Satiné. Du plus bel effet design, ce nouvel ensemble, comprenant deux manettes du même coloris, est aussi plus silencieux.

Prix: 219 €. Dans tous les points habituels de verbe.

 

 

 

 

 

La star machine

A destination des fans de Star Academy, le fabricant de jouets Lansay lance le Studio Karaoké Caméra Star Academy, véritable machine à entraîner les chanteurs en herbe. II intègre une caméra pour se filmer en chantant, un CAV (contrôle automatique de la voix). La fonction « écho », quant à elle, donne un effet «salle de concert». Très simple d'utilisation, il suffit de le brancher au téléviseur ou à une chaîne stéréo. Livré avec le CD « StarAc » spécial karaoké, il lit bien sûr tous les autres CD.

Prix: 199 €. Dans tous les magasins de jouets et grandes surfaces.

 

 

 

Webcams à tout faire

Webcams mais aussi appareils photo numériques' enregistreurs vocaux et enregistreurs de vidéo-clips, les MaxCam de Philips prennent le rôle que vous leur donnez, selon l'instant et vos besoins. Une polyvalence technique qui n'empiète pas sur leur design, compact et ergonomique. Dotées d'un écran de prévisualisation, elles permettent, côté stockage, d'enregistrer au moins 16 Mo de données et/ou de fichiers vidéo. Une capacité qui peut être étendue selon le modèle: au choix, la DMVC 1000 et la DMVC 2000. Respectivement au prix de 149€et de 219€. Chez tous les revendeurs de la marque Philips. Infos sur www.philips.fr


 

Le Larousse multilingue

 

Réunit sur un seul CD-Rom trois dictionnaires bilingues Larousse : le Larousse Chambers, français-anglais /anglais-français, le Larousse français-espagnol, et un dictionnaire français-allemand. Le Larousse multilingue propose un outil « tout en un » économique pour les usages bureautiques et pédagogiques. Le CD-Rom contient près de 100.000 mots prononcés, une grammaire et les conjugaisons complètes pour chacune des trois langues.

Larousse multilingue, PC, 50€.

 

 

 

 

 

 

Le CD-Rom du Robert & Collins

 

Contient les dernières éditions du Robert & Collins Senior et du Robert & Collins Super Senior. II permet de trouver rapidement la bonne traduction en prenant en compte le contexte de la phrase, les spécificités culturelles et les usages idiomatiques. De plus, près de 75.000 mots bénéficient d'une prononciation.

Robert & Collins, PC, 75€.

 

 

 

 

 

 

Encyclopédie Encarta

 

Proposée par Microsoft, bénéficie pour le cru 2004 d'une nouvelle organisation des savoirs l'explorateur multimédia établit des liens logiques à partir de la recherche initiale, et oriente l'utilisateur vers de nouveaux documents. Cet explorateur permet de surfer à l'aide de mots et de thèmes associés. L'encyclopédie intègre de nombreux outils multimédias : vidéos, visites virtuelles, extraits sonores et musicaux.

II contient une partie dédiée aux écoliers pour les aider à faire leurs devoirs : cours d'anglais interactifs en ligne avec Englishtown, fiches de cours Magnard-Vuibert, guide scolaire et conseil aux élèves, dictionnaire de français et lexique bilingue anglais.

Encyclopédie Encarta, Microsoft, 100€, mise à jour de l'édition 2003, 30€.

 

 

 

 

L'encyclopédie Hachette Multimédia 2004

 

Rassemble quelque 50.000 articles répartis en 3.200 thèmes ! Une mine d'information à vocation familiale. A noter la présence d'un atlas géographique, d'une chronologie historique, d'un dictionnaire de la langue française, des synonymes et de 25.000 noms propres.

Encyclopédie Hachette Multimédia 2004, PC et Mac, version intégrale 80€.

 


L'ESPRIT DE BULL, quelques anecdotes.

 

Les anecdotes et historiettes recueillies par A.Lesseur ci-après ne prétendent qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de "la Compagnie".                                                                                                                       (Suite et fin des numéros précédents)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

56) 1964 :

Roger LE MASNE nous rapporte cette histoire qu'il tient directement de Pierre MEURIOT, ancien directeur du personnel à Angers et à Paris. Monsieur Henri DESBRUÈRES vient d'arriver chez Bull comme nouveau PDG.

Il demande à Pierre MEURIOT de lui embaucher un chauffeur « présentant bien ». Pierre MEURIOT trouve l'homme idoine.

Conversation. Effectivement l'homme se présente bien, il est capable de prendre des rendez-vous téléphoniques, etc. II est agréé et P. MEURIOT l'envoie à H.DESBRUÈRES.

Courte conversation. Accord conclu.

·         « Bon, dit H.DESBRUÈRES, voici les clés de ma voiture, tel numéro, qui est au parking, allez me la chercher et attendez-moi au 94 avenue Gambetta »

·         « Mais, Monsieur le Président, c'est que je ne sais pas conduire !!! .».

·         « Comment  !!! .

·         «  Vous n'avez pas votre permis ? !!! ».

·         « Heu ! Non-Monsieur le Président »

On laisse au lecteur le soin d'imaginer la conversation téléphonique qui suivit, et la tête de P.MEURIOT. « Vous comprenez, dit ce dernier à son ami R.LE MASNE, mes services me l'avaient envoyé, ils ont dû mélanger les dossiers, je n'ai même pas pensé à lui demander s'il avait son permis ».

 

C ’ est    la    fin    de    L ' ESPRIT    DE    BULL. 

 

 


Je ne peux que remercier Alain LESSEUR de nous avoir laisser revivre et rêver pendant les 56 anecdotes et historiettes recueillies par lui.

Elles ne prétendaient qu'à rappeler l'esprit et l'atmosphère de « la Compagnie » .

Bravo encore et retrouvez-nous des historiettes Bull.

 

F I NF I N

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alain LESSEUR.


Fin - 2003, c’est l’hiver avec son froid.

 

Je ne sais pas si l’hivers ne nous épargnera pas. Mais nous sommes encore en 2003 et 2004 approche à grand pas vers cette nouvelle année.

Tout le bureau vous souhaite un joyeux Noël et une bonne et heureuse année pour 2004.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La F.E.B. reste à votre écoute. N’hésitez  pas ! Téléphonez-nous ou laissez-nous votre message au numéro de téléphone ci-dessous pour Angers, Belfort et Paris, même au passage de 2003 vers 2004 :

- 02 41 73 73 58 (AN); - 03 84 21 26 98 (BE); - 01 69 93 90 40 (PR).

Les autres jours les répondeurs prennent le relais.

Au revoir au prochain FEB-ACTUALITÉS N° 46 en 2004.

Michel GUICHARD.

 

 

 

FEB-ACTUALITES : 2, rue Galvani 91343 Massy Cedex

Directeur de la Publication : Alain Lesseur

Rédacteur en chef : Michel Guichard.

Comité de rédaction/relecture : Alain Lesseur, Michel Guichard, François Holvoet-Vermaut, Monique Petit.

Photocomposition : Michel Guichard

Impression : SOS repro - 75017 Paris

Tirage : 600 exemplaires pour FEB-ACTUALITES N° 45.

Ont participé à la rédaction de ce document :

A.Lesseur, E.W.Müller, G.Natan, J.Bourboulon, M.Boulay, M.Guichard, Le groupe RER et des articles journalistiques.

 

Publication interne. Diffusion réservée.

La Fédération des Équipes Bull est une association (loi de 1901) regroupant les amis de Bull dans des Clubs d’activités culturelles.

 

Présidents d’Honneur   :     Bernard Capitant (U), Dominique Pagel, Victor Thevenet (fondateur).

Président                          :     Alain Lesseur.

Vice-Présidents             :     François Holvoet-Vermaut, Michel Guichard.

Secrétaire Général        :     André Taillat.

Secrétaire                        :     Raymond Réglier.

Trésorier Général          :     Marcel Couturier.

Trésorière                        :     Monique Petit.

Assesseurs                     :     Victor Thevenet, José Bourboulon.

Bureaux : 2, rue Galvani 91343 MASSY CEDEX ;

Tél./ Fax  : 01.69.93.90.40, Permanence le mardi ou sur R-V.

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