Historique CMC7
Les opérations de saisie pour les chèques rédigés de
manière manuscrite sur des documents éventuellement préimprimés
représentaient une lourde charge pour les organismes bancaires ou
assimilés qui devaient résoudre le problème de compensation et ne
disposaient pas encore de télétransmission.
Les banques essayèrent des solutions variées à la fin des années 1950:
La solution la meilleure semblait être celle de caractères
magnétiques également lisible par l'être humain. NCR et General Electric installèrent à Bank of America un système
qui devint le modèle du standard E13B adopté par l'American Bankers
Association en avril 1959. E13 B sera adopté par les banques
britanniques en décembre 1960. Les inconvénients du code E13B étaient sa limitation aux
caractères numériques et des contraintes serrées en matière
d'impression. Le code FRED où le caractère est formé de 5 bandes
verticales plus ou moins épaisses a le défaut de manque de redondance
et est aussi limité aux chiffres. Bull proposait une trieuse liseuse TL.330 à 300 ch/min et un projet de TL.900, NCR proposait la trieuse Pitney-Bowes 750 doc/min qui faisait l'objet du contrat Bank of America (NCR304, GE210), Burroughs offrait une trieuse plus performante à 168 doc/min, tandis qu'IBM offrait sa trieuse 1210 connectable au 650, au RAMAC ou à la 1401 et proposait aussi la lecture optique avec sa trieuse/liseuse 1418 plus onéreuse que ses concurrents. Le système CMC7 exigeait d'autre part une imprimante à encre magnétique pour imprimer les constantes d'un chèque (numéro et index du compte) et une imprimante de post-marquage pour remplir les valeurs et le numéro de compte crédité. Les machines privilégiées par Bull étant Adrex et Olivetti.
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©d'après la notice Bull par J Barbou des Courrières février 1961 |