Storebrand OKA Ormestad Egli-Bull
Tabulatrice Bull
machine à statistiques Fredrik Rosing Bull
machine conservée au musée du Conservatoire des Arts et Métiers
DESCRIPTION |
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La tabulatrice de FR Bull est à entraînement
électrique (CC 110V). Elle lit des cartes à 45 colonnes à perforation circulaire. La sélection des champs de la carte se fait par un tableau de connections sur la droite de l'appareil. Elle dispose de 3 compteurs (N1, N2, N3) du nombre de cartes lues,
chacun pouvant compter sur 4 chiffres (soit un nombre de cartes inférieur à 9999) et de
3 totalisateurs (T1, T2, T3) comportant 10 chiffres. |
The FR Bull tabulator is
electrically powered (with a 110V DC current supply).
It reads 45 columns cards with round punches. It counts cards from the comparison of cards data to selection field through a connexions board at right It includes three counters (N1, N2, N3) having up to 4 digits and three accumulators (T1, T2, T3) un 10 digits. As its Holerith and Powers contemporary competitors, there is no printing mechanism. Results are read by the operator and recorded by hand. |
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Un exemplaire de la tabulatrice de FR Bull est conservé à Massy par la Fédération des Équipes Bull. Cette machine, la plus ancienne des collections FEB, a été léguée par la société danoise d'assurances HAFNIA de Copenhague. Elle n'est malheureusement pas en état de marche, ayant été récupérée avec des câbles détruits. | Fédération des Équipes Bull preserves in
Massy one model of that FR Bull tabulator.This
machine, the oldest in the FEB collection was donated by the Danish
insurance company HAFNIA from Copenhagen. It is unhappily not operating.
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vue générale de la tabulatrice FR BULL vue de l'avant
vue arrière de la machine
Vue arrière du magasin d'alimentation avec les
deux brosses de lecture (vues de dos).
Sur la surface horizontale, les plots paraissent être les entrées des compteurs
(reliées aux brosses par des fiches dans les colonnes sélectionnées)
vue arrière (détail)
vue de côté
côté du magasin
d'alimentation.
Les cartes sont positionnées
verticalement et sont entraînées vers le bas par un couteau commandé par la
bielle.
Les engrenages entraînent les ponts de pression qui assurent l'avance de la
carte ainsi que les cylindres de lecture.
La manivelle en bas sert à la remise à zéro (manuelle) des compteurs.
Noter que le papier en haut de l'image est un artifact de
présentation (carte 45 col et son image réfléchie) et non la sortie d'une imprimante inexistante
ANNEXE: (Extraits d'un document sur l'utilisation de la tabulatrice traduit
de l'allemand datant de 1926.)
Possibilités d'applications
de la Tabulatrice Fredrik Rosing BULL.
a) Remarques générales concernant le comptage des cartes . La machine possède trois compteurs de cartes de 4 chiffres chacun, portant l'indication N1 N2 N3 On peut compter les cartes sur
l'un ou l'autre de ces compteurs, selon son désir, ou bien
simultanément sur deux ou même sur les trois compteurs. Étant donné
que chaque compteur de cartes n'a que 4 chiffres, on peut compter en
même temps maximum 9.999 (donc presque 10.000) cartes. Dans la
pratique, toutefois, afin de pouvoir contrôler et comparer plus
facilement les résultats, on compte beaucoup moins de cartes en même
temps, peut-être seulement 500 ou1000. b) Remarques générales concernant la partie addition. La machine possède trois totalisateurs de 10 chiffres chacun, portant l'indication T 1 T2 T3 On peut additionner simultanément 1, 2 ou 3 montants. Étant donné que chaque totalisateur comporte 10 chiffres, on peut additionner des montants jusqu'à une somme totale de 99 999 999,99 (donc presque 100 millions) quand il y a des centimes, et de presque 10 milliards quand il s'agit de nombres entiers. La carte Bull du Rentenanstalt
comporte les montants suivants pour la partie principale de leurs
Assurances :
Si le montant de la somme
assurée représente en moyenne 10.000 par carte, il s'ensuit qu'il
faut additionner 10.000 cartes à la fois pour que les totalisateurs
soient saturés. Dans la pratique, toutefois, on n'additionne jamais
un tel nombre de cartes en même temps. c) Exemples d'applications et du maniement de la machine Vous trouverez ci-dessous deux exemples détaillés concernant l'application et le maniement de la machine pour compter et additionner des cartes. Variante I : Comptage et addition simples des cartes . Il s'agit d'additionner pour
une quantité de cartes déterminée - 1. Prendre un paquet de cartes ne dépassant pas 500 (c'est à dire environ.9 cm de hauteur) et le poser dans le magasin de cartes, coté imprimé contre la paroi arrière de la machine et le coin coupé de cartes tourné vers le haut.
- 2. Mettre les manettes et les
boutons du tableau sélecteur vertical comme suit , - 3. Mettre les boutons du
sélecteur horizontal (sur le fond de la tabulatrice) comme suit :
- 4. De plus, s'assurer que la
vis du relais pas-à-pas (à droite) a été serrée à fond vers
l'intérieur. - 5. Placer les détecteurs sur
le pont inférieur comme suit : - 6. Les fiches doivent être
introduites dans le tableau de connexion comme suit : - 7. Finalement, il faut
s'assurer que la roue d'entraînement (devant à gauche à coté de la
table) est bien dans la position initiale, c'est à dire que le nez
de la roue d'entraînement s'engrène dans la manette d'arrêt de
l'aimant. - 8. Il faut aussi s'assurer
que les compteur sont tous à zéro. Sinon, il faut tourner une fois
la manette d'effacement (à l'extérieur de la machine à droite) du
bas vers le devant (côté table) - après avoir tourné au préalable
les trois manettes d'effacement vers la gauche. - 9. Après avoir fait tous ces
préparatifs, on peut mettre le courant électrique. - 10. Il faut penser,
toutefois, que la case dans laquelle se groupent les cartes
traitées, ne peut contenir que 300 cartes et doit donc être vidée
très régulièrement. Quand le travail est terminé,
il faut d'abord pousser sur le bouton noir A1, puis sur le bouton
A2. INTERRUPTIONS ET PANNES Il peut arriver que pendant le fonctionnement de la machine on veuille interrompre le travail avant que toutes les cartes ne soient passées par la machine. Dans ce cas il convient de pousser la manette d'arrêt S (sur le tableau vertical) sur B (position centrale). En aucun cas la machine en marche doit être arrêtée à l'aide du commutateur principal A2. Mène pendant de courtes interruptions il faut vérifier que l'axe d'entraînement est bien en position initiale. Si la machine s'arrête au
milieu d'un travail, suite à une panne, il faut immédiatement
pousser les boutons A1 et A2. Il faut également tourner l'axe
d'entraînement en avant dans la position initiale (c'est à dire vue
du coté machine, tourner à droite dans le sens des aiguilles d'une
montre), de façon que le nez de la roue d'entraînement s'engrène
dans la manette d'arrêt de l'aimant et qu'en même temps le curseur
de cartes vertical se trouve en haut. UNE SOURCE DE PANNE FACILE A
EVITER :
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