INTRODUCTION ET HISTOIRE
La technologie bipolaire utilisée sur les
différents modèles du DPS-7 possédait l'inconvénient d'une dissipation de chaleur
relativement importante et d'être confinée au marché des gros serveurs informatiques. Dès le début des années 1980, les ingénieurs de Bull furent convaincus de la supériorité de la technologie MOS tout au moins pour le bas de gamme. Bull a installé une ligne pilote de fabrication de NMOS aux Clayes, mais s'est refusé à se lancer dans des développements industriels qui exigeaient la fabrication de microprocesseurs en grande série pour réaliser des économies d'échelle et auraient demandé des investissements considérables d'une durée d'amortissement faible. Il fut donc convenu de recourir à des fondeurs externes, français comme Matra-Harris MHS, Eurotechnique (Saint-Gobain), Thomson (futur SGS) ou étrangers comme Atmel, Intel ou NEC. |
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Le projet de système de bas de gamme GCOS7 fut
entrepris sous le nom de code d'Archer (anglais pour le nom de code de la
constellation du Sagittaire) entrepris aux Clayes en technologie NMOS. Le choix du NMOS comme d'un nouveau design fut contesté par les équipes qui avaient développé le processeur P7G de Leo qui soutinrent une réimplémentation de ce processeur en MOS et plus particulièrement en CMOS (projet Antares). Finalement, les deux projets furent fusionnés et les équipes regroupées aux Clayes en 1983 et le projet prit le nom de Ares, système de bas de gamme en CMOS. Pour mémoire, on mentionnera le projet de processeur en un chip CMOS entrepris en 1986 (projet Altair) qui fut arrêté avant la fin de la conception. Contrairement au projet Ares qui bénéficiait du design logique de P7G, il s'agissait d'une toute nouvelle conception. |
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Le projet Ares se déroula en trois phases:
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© 2003 Jean Bellec Fédération des Equipes Bull