1963-1967
PLAN |
OUTLINE |
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HISTORY |
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En 1962, Bull (alors encore Compagnie des Machines
Bull) chercha à se positionner sur le marché des calculateurs d'automatisme, plus tard
appelés ordinateurs industriels. Pierre Davous organisa une division d'études (Division 8) dans cette perspective et Hervé Lhomme s'occupa de l'interface avec les prospects. Pendant quelques mois, la Compagnie des Machines Bull répondit aux appels d'offres en proposant une machine RCA (le RCA 110) à un marché occupé en France essentiellement par la CAE, commercialisant les calculateurs sous licence Ramo-Wooldridge (RW-300 et RW-530). Le projet M-40 de machine moyenne d'automatisme et scientifique fut entrepris fin 1962 et se poursuivit dans le contexte agité de la prise de contrôle de Bull par General Electric. La M-40 était l'un des atouts de CMB pour une "solution française" à la crise Bull. Le système fut cependant poursuivi en 1964 et commercialisé sous le nom de Gamma M-40. 16 systèmes ont été produits: les premières machines ont été fabriquées à Saint-Ouen, puis la fabrication a été transférée à Angers en 1964 puis arrêtée en juin 1967. |
In 1962, Bull (then still the Compagnie des Machines
Bull) seeked to enter the market of process control computers. Pierre Davous took the lead of a developemnt division and Hervé Lhomme tok the responsibility of the interface with prospective customers. Initially, during a few months, Bull answered customers' Request for Tenders by proposing a RCA system (RCA110) in a French market dominated by CAE that offered Ramo-Wooldridge computers (RW-300 and RW-530) assembled in France. The M-40 project of building a general purpose medium-size system more oriented towards process-control and scientific applications was initiated at the end of 1962. It proceeded during the CMB crisis ended by General Electric take-over of Bull. It was considered as one of the asset of Bull in the search of a French solution during that crisis. The system was eventually announced by Bull-General Electric under the name of Gamma M-40. The production of M-40 was 16 systems. The first models were manufactured in Saint-Ouen, transferred in Angers in 1964 and terminated in June 1967. |
photographie du prototype M-40 exposé au SICOB 1964
Jacques Newey, au pupitre
RESUME |
SUMMARY |
Ses créateurs: L'étude d'une machine Bull originale fut lancée sous la direction de Georges Lepicard, un ancien de la CAE, pour l'unité centrale et Maurice Bataille pour les entrées-sorties spécifiques (convertisseur analogique/numérique et vice-versa, entrées de positions de contacts et sorties de commandes de relais). La technologie TC2 (petites plaques et transistors, résistances et capacités soudés) utilisée sur cette machine a entièrement été étudiée par Bull.
Logiciel: Si pour beaucoup d'applications d'automatisme de l'époque, il n'y avait pas de système d'exploitation, François Sallé avec Jacques Newey développa pour la M-40 un système superviseur avec multiprogrammation et un moniteur de travaux destiné au marché scientifique. Dans ce système le logiciel d’accés aux périphériques était localisé dans le moniteur ce qui donnait aux programmes utilisateurs une indépendance par rapport aux périphériques et simplifiait l’adaptation du système aux différentes configurations. C’était, sans utiliser le nom, le concept de driver de périphérique que l’on trouvera de façon générale dans les logiciels pour les micros. Lorsque le tambour Bull fut connecté à la M-40 en 1964, l'équipe de François Sallé et plus particulièrement André Bensoussan et Michael Spier développèrent un système time-sharing permettant à une dizaine de personnes de programmer en langage interprété LSA. |
Its
designers: The study of this original Bull system was initiated by Georges Lepicard, previously at CAE, for the central unit. Maurice Bataille was responsible for process control I/O subsystems (including AD and DA converters and digital relays controls). The TC2 technology (small boards and discrete transistors) has been entirely designed in Bull.
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description
CARACTERISTIQUES Mémoire "inaltérable" (ou "morte") de 2048 mots de 50-bits à bâtonnets de ferrite dont le temps d'accès était 1.66 µs Mémoire principale à tores magnétiques comprenant 1 à 8 blocs de 4096 mots (24-bits + parité) chacun cycle lecture/écriture mémoire 5 µs verrouillage possible de la mémoire par blocs de 1024 mots |
<texte ci-contre à traduire> | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Performances
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<texte ci-contre à traduire> | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
CANAUX Canaux du pupitre
Canal Normal (débit max 150 Kc/s) Canaux simultanés (max 3) de débit max 150 Kc/s Les canaux (standard et simultanés) peuvent recevoir jusqu'à 16
éléments (contrôleurs) pouvant recevoir plusieurs apareils. |
I/O CHANNELS Console channels
Standard Channel Simultaneous channel (max 3)
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PERIPHERIQUES Tous sont optionnels , sauf la machine à écrire .
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PERIPHERALS Only the typewriter console is mandatory.
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Schéma de la console de pupitre
<à expliquer sommairement>
Mise au Point M40 avec Jacques Christ, Louis Bourgeais, X... devant la plaque de
mémoire morte
photo Bull 1964
Henri Desbrueres, BGE président (chairman) et Brainard Fancher BGE directeur général (president)
OUTILS DE CONCEPTION DOCUMENTATION La documentation du projet fut écrite à la main sur des transparents et reproduite sur du papier orange ozalid MATERIEL Les équations logiques étaient contrôlées à la main. LOGICIEL Un simulateur du processeur M-40 fut réalisé à la SIA sur leur CDC-3600. Le "software de base" de la M-40 était réalisé sur cartes perforées et interprétées par le simulateur boulevard Brune à Paris, à raison d'un "run" par jour. |
DESIGN TOOLS DOCUMENTATION No computerized tool was available. Documentation was typed or hand-written on ozalid paper. HARDWARE Logic design was controlled by hand. SOFTWARE A simulator of the M-40 machine was built by SIA on their CDC-3600. Basic software of the M-40 was using punched cards ferried once a day to SIA Paris, boulevard Brune premices
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La technologie de commutation était
la TC2 commune avec le Gamma 10 et le GE-55.
La mémoire vive comportait des blocs de mémoire à tores magnétiques de 4096 mots de 24 bits (¨parité) |
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La mémoire de contrôle était une mémoire morte à bâtonnets |
DOCUMENTS
liste des instructions instruction set (pdf document) |
CONCLUSION
La M-40 était à l'époque une machine tout à fait à l'état de
l'art, mais elle entra en compétition avec d'autres systèmes commercialisés par BGE qui
furent plus appréciés du réseau commercial:
L'équipe qui a construit la M-40 fut mutée en 1965 sur le BGE-140 et plus tard fut celle qui s'engagea sur la Nouvelle Ligne de Produits GE puis Honeywell (Série 64) et aussi à la CII sur le logiciel de la ligne Iris 50 |
The Gamma M-40 was a
state-of-the-art computer but entered in competition with several other BGE systems that
were appealing more to the distribution network:
The team who built the Gamma M-40 moved to BGE-140 in 1965 and later was that who developed Iris50 CII machines and the GE-Honeywell New Product Line (Series 64). |
© 2003 Musée Virtuel FEB Jean Bellec